Pénurie et rareté de main-d’oeuvre – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca Le maillon fort du syndicalisme au Québec Mon, 23 Jun 2025 14:58:48 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.csn.qc.ca/wp-content/uploads/2019/05/csn-logo-150x150.png Pénurie et rareté de main-d’oeuvre – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca 32 32 Forêt : qui écoutera celles et ceux qui en vivent ? https://www.csn.qc.ca/actualites/foret-qui-ecoutera-celles-et-ceux-qui-en-vivent/ Mon, 23 Jun 2025 14:54:29 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105983 La ministre des Ressources naturelles et des forêts – ma députée – Madame Maïté Blanchette Vézina n’a de yeux que pour la récolte de bois et pour la génération de richesse pour les entreprises. Jusqu’à maintenant elle passe complètement à côté d’une réalité implacable : sans travaux sylvicoles cela est impossible écologiquement et économiquement parlant. Comment peut-on parler ainsi de la forêt sans s’attarder une seconde à celles et ceux qui en vivent ?

Nous, les ouvriers sylvicoles, sommes de moins en moins nombreux. Nos conditions de travail n’ont cessé de se dégrader au fil des années, tirées vers le bas des entrepreneurs peu scrupuleux. Il n’y a présentement aucune relève. Le métier n’attire plus personne tant les conditions sont d’un autre temps. Les travailleurs gagnent en âge et les emplois disparaissent. Ils sont remplacés par de la main d’œuvre temporaire : une manière de plus pour les patrons de diminuer nos conditions. Ne nous y trompons pas, cette précarité a aussi un impact sur la qualité du travail de reboisement et d’entretien. Avec nos emplois, disparaissent aussi nos salaires qui, il y a encore pas si longtemps, faisaient vivre nombre communautés du Bas-Saint-Laurent comme dans d’autres régions du Québec parce que nous y habitions.

Je suis ouvrier sylvicole depuis 30 ans. Je fais partie des derniers ouvriers forestiers. Nous sommes les jardiniers de la forêt. C’est un travail difficile physiquement mais il est source d’une grande fierté pour nous. Pour nous, la forêt, c’est notre vie, et non pas seulement de futures rangées d’arbres à abattre.

Pour nous, qui avons consacré notre vie à préparer les forêts de demain, la réforme du régime forestier aurait dû être l’occasion parfaite à saisir pour mieux qualifier notre noble métier et pour le pérenniser. Au contraire, la ministre a tout bonnement laissé tomber un projet-pilote prometteur qui améliorait concrètement les conditions de travail des sylviculteurs du Bas-Saint-Laurent. Ce projet-pilote a pourtant fait ses preuves. Il devrait être bonifié et étendu à tout le Québec mais la ministre prend le chemin inverse.

Ainsi, lorsque la ministre nous parle de création de richesse, nous sommes pour le moins sceptiques. Créer de la richesse mais pour qui au juste ? Les communautés locales et celles et ceux qui vivent de la forêt ne devraient-ils pas avoir leur mot à dire sur la manière dont on entend exploiter et regénérer la ressource à l’avenir ? Quant à nous le développement durable, le partage équitable de la richesse et la vitalité économique des communautés devraient être au cœur d’une telle réforme.

Il faut voir comme une bonne nouvelle la récente décision de la ministre de reporter l’adoption du nouveau régime forestier. Que cette pause puisse lui permette de réaliser qu’une bonne réforme du régime forestier doit nécessairement mener à la création et au maintien de bons emplois, et au bénéfice de toutes les communautés forestières. Bref, qu’on ne soucie pas que de la forêt, mais aussi de celles et ceux qui en vivent.

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La CSN cible les alliés du projet de loi 89 pour rappeler au gouvernement de le retirer https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-cible-les-allies-du-projet-de-loi-89-pour-rappeler-au-gouvernement-de-le-retirer/ Thu, 24 Apr 2025 13:11:04 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=104518 Plus de 300 travailleuses et travailleurs se sont invités aux bureaux du Conseil du patronat afin de rappeler au gouvernement et au ministre du Travail, Jean Boulet, que le projet de loi 89 doit être retiré.

Bruyants et visibles, les manifestantes et manifestants ont répété, une fois de plus, que le projet de loi vient perturber le fragile équilibre existant entre employeurs et syndicats, faisant ainsi pencher la balance du côté des patrons. « Le ministre du Travail doit retirer son projet de loi pour que les discussions sur les enjeux puissent se tenir », a expliqué Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN).

PL-89 : un cadeau pour les patrons
Pour le CCMM–CSN, le projet de loi 89 du ministre Boulet a été présenté pour faire plaisir aux patrons et affaiblir le rapport de force des travailleuses et les travailleurs. « Le PL 89 sert un groupe en particulier : celui des patrons. Le projet survient d’ailleurs au moment où le contexte de pénurie de main-d’œuvre et d’inflation militait particulièrement en faveur d’une amélioration notoire des conditions de travail des travailleuses et des travailleurs.  Les patrons n’auront pour ainsi dire plus d’intérêt à négocier de bonne foi avec les syndicats s’ils savent qu’en bout de piste, un arbitrage sera imposé », a avancé Mme Ide.

La grève constitue l’ultime recours qui subsiste pour exercer le rapport de force. « Les travailleuses et les travailleurs sont les premiers à avoir à cœur le bien-être des personnes qui utilisent leurs services, et c’est entre autres pour les améliorer qu’ils choisissent de se battre. Prendre la décision de faire la grève et de se plonger dans l’incertitude financière, ce n’est jamais de gaieté de cœur », renchérit-elle.

La CSN entend poursuivre ses coups d’éclat pour dénoncer haut et fort le projet de loi 89 au cours des prochaines semaines. « Pour nous, il s’agit d’une provocation délibérée envers les travailleuses et les travailleurs. Des manifestations comme celle d’aujourd’hui, il y en aura d’autres, tant et aussi longtemps que le ministre ne retirera pas son projet de loi», a martelé la vice-présidente du CCMM–CSN.

À propos
Le Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM­–CSN) rassemble tous les syndicats de la CSN de la région du Montréal métropolitain, de Laval, du Nunavik et d’Eeyou Istchee Baie-James. Il compte près de 400 syndicats représentant plus de 110 000 membres œuvrant dans tous les secteurs d’activités, tels que la construction, la santé et les services sociaux, les communications, l’industrie manufacturière, l’éducation, le commerce, etc.

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RTC : le syndicat de l’entretien adopte une banque de cinq jours de grève https://www.csn.qc.ca/actualites/rtc-le-syndicat-de-lentretien-adopte-une-banque-de-cinq-jours-de-greve/ Sun, 13 Apr 2025 13:10:54 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=104144 Réunis en assemblée générale samedi matin, les membres du Syndicat des salarié(es) d’entretien du RTC–CSN ont adopté à 98,4 % une banque de cinq jours de grève à utiliser au moment jugé opportun suite à la présentation d’un rapport de négociation décevant.

« Le but n’est évidemment pas de faire la grève », explique Nicolas Louazel, président du syndicat, « mais après une trentaine de rencontre de négociation, le temps commence à presser, on n’y arrivera jamais si on ne met pas de la pression ». Le syndicaliste souligne également que le projet de loi 89, actuellement à l’étude, pèse sur la négociation. « Notre droit de grève ne tient qu’à un fil, c’est une épée de Damoclès qui plane au-dessus de notre tête », dit le président.

Demandes patronales

« Alors qu’on est aux prises avec des difficultés d’attraction et de rétention de la main- d’œuvre, la partie patronale est en demande et attaque directement nos conditions de travail et notre qualité de vie », dénonce Nicolas Louazel, président du syndicat. En effet, le syndicat fait face à une centaine de demandes patronales à la table de négociation sur des enjeux comme la réduction des mouvements de personnel, la formation, les horaires, la limitation de prise de vacances et de prise de congés. Sans oublier, l’augmentation des enjeux face à la sous-traitance. « Pour justifier ses demandes de reculs en formation, l’employeur nous mentionne souvent “on ne peut pas être des experts dans tous les domaines”, ce à quoi je réponds : “mais certainement dans notre domaine” », poursuit le président du syndicat.

« Faute d’un financement adéquat, les sociétés de transport sont sous pression », dénonce Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN, « on le voit bien au RTC : comme ils n’arrivent pas à attirer et retenir une main- d’œuvre de qualité en nombre suffisant, ils ne créent pas de postes et sont obligés d’aller en sous-traitance, ils nivellent par le bas et ce sont les usagers qui en paient le prix. »

« Les employé-es du transport au commun sont au cœur de la transition énergétique en cours », rappelle François Proulx-Duperré, secrétaire général du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN, « c’est la ressource la plus importante des sociétés de transport, il faut en prendre soin. Au lieu d’investir dans son capital humain, le RTC se lance dans des grands projets qui n’aboutissent pas, c’est insensé! ».

Rappelons que la convention collective des employé-es d’entretien du RTC est échue depuis le 27 septembre 2024. La CSN et toutes ses composantes réitère son appui au syndicat. « Nous serons derrière les syndiqué-es d’entretien du RTC et nous allons les appuyer jusqu’à ce qu’ils et elles obtiennent une entente à la hauteur de ce qu’ils méritent », concluent Stéphanie Gratton et François Proulx-Duperré.

 

À propos

Le Syndicat des salariés(ées) d’entretien du RTC (CSN) regroupe 350 travailleuses et travailleurs des garages de la société de transport. Il est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), qui regroupe 65 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics ainsi qu’au Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 300 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que public.

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Prolongation de l’entente sur l’équipe volante publique : une réponse nécessaire aux besoins criants de main-d’œuvre https://www.csn.qc.ca/actualites/prolongation-de-lentente-sur-lequipe-volante-publique-une-reponse-necessaire-aux-besoins-criants-de-main-doeuvre/ Thu, 10 Apr 2025 17:46:33 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=104027 La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), la Fédération des professionnèles (FP–CSN) et le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP–FTQ) se sont entendus cette semaine avec le Comité patronal de négociation du secteur de la santé et des services sociaux (CPNSSS) pour la prolongation d’un an de l’entente sur le déploiement de l’équipe volante publique, soit jusqu’au 30 mars 2026.

La prolongation permet d’assurer la continuité des efforts visant à répondre aux besoins urgents de main-d’œuvre dans plusieurs établissements du réseau de la santé et des services sociaux, notamment dans les régions de l’Abitibi-Témiscamingue, de l’Outaouais, de Chaudière-Appalaches et de la Côte-Nord.

Des ajustements ont été apportés à l’entente afin d’améliorer l’accès au temps supplémentaire et de mieux encadrer le remboursement des indemnités kilométriques, en veillant à respecter le lieu de résidence des personnes salariées déployées dans les régions bénéficiaires.

« Nous réitérons notre appui à ce projet novateur qui permet de stabiliser les équipes sur le terrain et d’assurer l’accessibilité des soins et des services à la population, tout en respectant les droits des travailleuses et travailleurs syndiqués », affirme Fanny Demontigny, présidente du Conseil provincial des affaires sociales (CPAS-SCFP).

« L’Équipe volante publique représente une alternative concrète à la dépendance aux agences privées de personnel. C’est l’un des outils de transition essentiels pour reprendre le contrôle sur notre réseau public et reconstruire des équipes stables, compétentes et engagées dans le long terme », ajoute Réjean Leclerc, président de la FSSS–CSN.

Des conditions d’hébergement qui demeurent préoccupantes

Malgré cette prolongation, plusieurs obstacles à la bonne réussite de ce projet persistent, notamment le manque de logement et, par conséquent, les conditions d’hébergement dans les régions bénéficiaires. Cette réalité pousse souvent les travailleuses et travailleurs de l’équipe volante à vivre en colocation, ce qui est loin d’être idéal étant donné la grande variation dans les horaires de travail.

« Ce phénomène nuit grandement à l’attractivité de l’équipe volante, souligne Jessica Goldschleger, présidente de la FP–CSN. Il sera très difficile pour celle-ci de remplir ses promesses tant que ce problème ne sera pas réglé. »

Dans les mois à venir, les trois organisations syndicales poursuivront les discussions avec la partie patronale en vue d’aboutir à une entente définitive sur le fonctionnement et les conditions de travail des personnes salariées de l’équipe volante publique.

À propos

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), est la plus grande organisation syndicale en santé et services sociaux ainsi qu’en services de garde éducatifs à l’enfance. Force reconnue du syndicalisme au Québec, elle compte plus de 140 000 membres, dont 80 % sont des femmes.

La Fédération des professionnèles (FP–CSN) représente quelque 10 500 professionnèles, techniciennes et techniciens œuvrant dans les secteurs de la santé et des services sociaux, de l’éducation, des organismes gouvernementaux, de l’économie sociale et de l’action communautaire, ainsi que dans le secteur privé.

Comptant 143 000 membres au Québec, le SCFP représente près de 30 700 membres dans le secteur de la santé et des services sociaux au Québec. Le SCFP est de plus présent dans les secteurs suivants : les communications, l’éducation, les universités, l’énergie, les municipalités, les sociétés d’État et organismes publics, les transports aérien et terrestre, le secteur mixte, le transport maritime ainsi que le secteur incendie. Il est le plus grand syndicat affilié à la FTQ.

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Le SAPSCQ–CSN manifeste au bureau de François Bonnardel https://www.csn.qc.ca/actualites/le-sapscq-csn-manifeste-au-bureau-de-francois-bonnardel/ Fri, 28 Feb 2025 16:23:40 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=102702 Ce 28 février, les agentes et agents en services correctionnels (ASC) du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ–CSN) ont manifesté devant le bureau de circonscription de François Bonnardel, ministre de la Sécurité publique.

« À notre table de négociation, nous sentons désormais une accélération qui nous mènera éventuellement à un règlement concernant plusieurs enjeux centraux. Toutefois, l’ensemble des clauses à incidences financières est loin d’être réglé. Le ministère de la Sécurité publique répète à qui veut l’entendre qu’il souhaite être un employeur de choix et qu’il veut attirer du personnel et le retenir, mais dans les faits, nous comptons environ 250 postes vacants, plus de 300 agentes et agents en arrêt de travail pour diverses raisons – ce qui représente plus de 20 % de nos effectifs –, et une centaine de démissions en moyenne chaque année. Pour arrêter cet exode, le gouvernement doit impérativement offrir des conditions à la hauteur des exigences de notre travail », explique Mathieu Lavoie, président du SAPSCQ–CSN.

« Le SAPSCQ–CSN souhaite toujours une solution durable aux problèmes récurrents causés par le temps supplémentaire obligatoire (TSO). Il revendique également des ressources et des mesures concrètes pour soutenir véritablement la santé psychologique des ASC. Aussi, il veut la réelle intégration des chefs d’équipe, un gain de notre dernière négociation. Ce sujet s’ajoute aux clauses à incidences financières », souligne Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« La hausse de la violence, des livraisons par drone, de l’intimidation et des agressions impose un climat de travail extrêmement exigeant pour les ASC. Le nombre d’arrêts de travail a atteint un sommet et le soutien psychologique est totalement inadéquat. Ce 1er mars, nous entrons dans le mois qui marquera la seconde année sans contrat de travail. Nous nous attendons donc à davantage de leadership de la part du MSP afin d’en arriver le plus rapidement possible à des solutions durables et à une entente de principe répondant aux enjeux soulevés par le syndicat », conclut Steve McKay, secrétaire général du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie–CSN.

À propos

Le SAPSCQ–CSN est un syndicat autonome affilié à la FEESP–CSN et à la CSN depuis 2006. Il représente plus de 2800 agentes et agents de la paix en services correctionnels répartis dans 18 établissements de détention partout au Québec. La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres qui œuvrent dans le domaine des services publics et parapublics.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Adoption de la dernière offre chez Autobus La Montréalaise, division Montréal https://www.csn.qc.ca/actualites/adoption-de-la-derniere-offre-chez-autobus-la-montrealaise-division-montreal/ Sat, 25 Jan 2025 19:55:08 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=101872 Réunis en assemblée générale ce 25 janvier, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus La Montréalaise–CSN Division Montréal (STTALM–CSN–DM) ont adopté à 70 %, par voie de scrutin secret, la dernière offre de l’employeur.

« Le nouveau contrat de travail de cinq ans prévoit entre 20 et 21 % d’augmentation à la signature, selon le véhicule conduit, le versement d’un montant forfaitaire et la majoration de plusieurs primes. Le salaire horaire d’une chauffeuse ou d’un chauffeur d’autobus régulier est majoré de 4,00 $ l’heure et de 3,66 $ l’heure pour les minibus à la signature. Les salaires seront rétroactifs au 1er juillet 2023 et l’IPC des Centre de services scolaire seront appliqués sur les augmentations de salaire des trois dernières années. Le contrat prévoit également la bonification de 30 % de la rémunération pour les voyages nolisés. Notons également la création de postes réguliers qui sortent plusieurs salarié-es de la précarité », précise Carole Laplante, présidente du secteur transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

« Les travailleuses et les travailleurs de ce syndicat ont obtenu une bonification tout à fait justifiée de leurs conditions de travail. Ils rejoignent ainsi des milliers de salarié-es du transport scolaire qui, grâce à leur mobilisation, ont contribué à améliorer leur niveau de vie dans un secteur qui a longtemps manqué de reconnaissance », ajoute Josée Dubé, vice-présidente de la FEESP–CSN.

« Nous sommes très heureux d’avoir appuyé ces travailleuses et travailleurs qui accomplissent un travail difficile chaque matin alors que des milliers d’élèves doivent se rendre à leur lieu d’apprentissage. La mobilisation de ces conductrices et de ces conducteurs a porté ses fruits et les membres peuvent être fiers d’avoir obtenu de tels gains », souligne Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

« La CSN est très fière d’avoir soutenu la lutte de ces femmes et de ces hommes qui se sont mobilisés pour obtenir leur dû. Chaque gain dans le transport scolaire contribue à une hausse générale des salaires dans ce secteur. Nous espérons vivement que ces hausses mettront éventuellement un terme aux nombreux bris de service, conséquence des trop bas salaires offerts durant des années aux conductrices et aux conducteurs de véhicules scolaires », conclut Caroline Senneville, présidente de la CSN.

À propos

Le STTALM–CSN–DM regroupe 30 membres qui sont sans contrat de travail depuis le 30 juin 2023. La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central du Montréal métropolitain–CSN rassemble tous les membres de la CSN de la région du Montréal métropolitain, de Laval, du Nunavik et d’Eeyou Istchee Baie-James.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

 

 

 

 

 

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Pompiers de Montmagny : La municipalité doit se mettre en mode règlement https://www.csn.qc.ca/actualites/la-municipalite-doit-se-mettre-en-mode-reglement/ Tue, 21 Jan 2025 20:20:06 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=101751 Réunis en assemblée générale hier soir, les membres du Syndicat des pompiers de Montmagny–CSN ont décidé d’enclencher une première vague de moyens de pression après la réception d’un rapport de négociation décevant. Dans un premier temps, les membres du syndicat s’assureront de se rendre visibles, notamment en laissant tomber l’uniforme et en affichant des drapeaux syndicaux sur certains véhicules.

« Après un an sans contrat de travail, les membres sont déçus et frustrés de l’état de la négociation, » explique Karl Rousseau, président du syndicat. En effet, non seulement les pompiers à temps partiel de Montmagny demeurent la catégorie d’employés la moins bien payée de la municipalité, mais la partie patronale ne semble pas vouloir remédier à la situation. « Les gars se livrent corps et âme aux dépens de leur vie personnelle et professionnelle pour venir en aide à la communauté, mais ne se sentent pas respectés par l’employeur puisque celui-ci semble ignorer leurs enjeux salariaux, » explique le président.

« La situation actuelle est intenable dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, » ajoute Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employés et employées de services publics (FEESP–CSN), « il faut donner des conditions salariales gagnantes pour faciliter le recrutement et la rétention du personnel. Il est temps que la partie patronale se place en mode règlement. » Une journée de négociation est d’ailleurs prévue au calendrier le jeudi 23 janvier.

« Tout le monde va s’entendre sur le fait que les pompiers font un travail essentiel dans nos communautés, » conclut Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), « ça doit se traduire dans les conditions de travail, c’est une question de respect élémentaire. » Le conseil central entend d’ailleurs accompagner et soutenir les pompiers dans leur mobilisation jusqu’à l’obtention d’un règlement satisfaisant.

À propos
Le Syndicat des pompiers de Montmagny–CSN représente la cinquantaine de pompiers à temps partiel de la municipalité. Il est affilié à la Fédération des employés et employées de services publics (CSN), qui regroupe 65 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics, au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), qui regroupe près de 250 syndicats représentant un peu plus de 45 000 travailleuses et travailleurs autant dans le secteur public que privé, ainsi qu’à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) qui représente plus de 330 000 membres dans tous les secteurs d’activité.

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Grève générale illimitée chez Autobus La Montréalaise https://www.csn.qc.ca/actualites/greve-generale-illimitee-chez-autobus-la-montrealaise/ Mon, 20 Jan 2025 13:44:16 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=101745 Ce 20 janvier au petit matin, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus La Montréalaise–CSN Division Montréal (STTALM–CSN–DM) ont déclenché la grève générale illimitée. Autobus La Montréalaise est la propriété de Transport scolaire Sogesco qui possède une trentaine de divisions au Québec.

« Les membres ont décidé vendredi dernier que les dernières offres à la table de négociation n’étaient pas satisfaisantes. Il faut rappeler que la haute direction de Sogesco poursuit sa stratégie d’enrichissement sur le dos de ses salarié-es. À l’automne dernier, ses deux divisions de Montréal et de Laval ont perdu sept routes à cause des bris de service liés au manque de chauffeuses et de chauffeurs. Rappelons à nouveau que Sogesco est la championne québécoise des bris de service en raison des nombreux conflits de travail dans ses négociations. Il est clair que ses problèmes d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre causés par ses bas salaires vont perdurer avec de telles offres », souligne Carole Laplante, présidente du secteur transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Le 28 octobre dernier, le syndicat avait adopté à 95 % un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée, à déclencher au moment jugé opportun.

« Dans le transport scolaire, Sogesco n’est pas reconnue pour respecter ses salarié-es,  ses élèves et encore moins les parents. En septembre dernier, l’IRIS a dévoilé une étude qui souligne clairement son rendement moyen de 15,5 % de 2014 à 2023, soit près du double de ce que Deloitte estime raisonnable : le cabinet-conseil, loin des luttes syndicales, juge qu’un rendement moyen de 8 % avant impôt est de mise dans ce secteur où le financement public est garanti. Nous finançons donc collectivement, à

100 % par nos taxes, ce rendement de près du double réalisé sans aucun risque de la part de Sogesco, avec les bris de service en prime », ajoute Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN).

« Depuis l’automne 2022, Sogesco reçoit environ 25 % de plus sur chaque contrat signé avec le Centre de services scolaire de Montréal, ce qui gonfle considérablement ses revenus. Le gouvernement l’a dit plus d’une fois, une part de cet argent doit aller aux chauffeuses et aux chauffeurs afin de garantir le service aux élèves et aux parents. Pour sa part, dès 2022, la haute direction de Sogesco a touché des augmentations de 114 907 $, de 114 770 $ et de 66 187 $, ce qui a porté les salaires annuels des deux plus hauts dirigeants à plus d’un demi-million de dollars. Résumons qu’avec de l’argent public, Sogesco a grassement enrichi ses dirigeants tout en offrant peu à celles et à ceux qui les enrichissent », conclut Josée Dubé, vice-présidente de la FEESP–CSN.

« Toutes les composantes de la CSN ont soutenu solidement et solidairement l’ensemble des syndicats du transport scolaire qui ont décidé démocratiquement d’exercer leur mandat de grève pour aller chercher des conditions à la hauteur du travail qu’ils accomplissent chaque jour. Nous serons donc à leurs côtés jusqu’à ce qu’ils obtiennent un règlement satisfaisant », conclut Caroline Senneville, présidente de la CSN.

À propos

Le STTALM–CSN–DM regroupe 30 membres sans contrat de travail depuis le 30 juin 2023. La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le CCMM–CSN rassemble tous les membres de la CSN de la région du Montréal métropolitain, de Laval, du Nunavik et d’Eeyou Istchee Baie-James.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Rejet de la dernière offre chez Autobus La Montréalaise, division Montréal https://www.csn.qc.ca/actualites/rejet-de-la-derniere-offre-chez-autobus-la-montrealaise-division-montreal/ Sat, 18 Jan 2025 02:07:26 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=101740 Réunis en assemblée générale ce 17 janvier au soir, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus La Montréalaise–CSN Division Montréal (STTALM–CSN–DM) ont rejeté à 70 %, par voie de scrutin secret, la dernière offre de l’employeur. La grève prévue le lundi 20 janvier est donc maintenue.

À propos

Le STTALM–CSN–DM regroupe 30 membres qui sont sans contrat de travail depuis le 30 juin 2023. La Fédération des employées et employés de services publics–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central du Montréal métropolitain–CSN rassemble tous les membres de la CSN de la région du Montréal métropolitain, de Laval, du Nunavik et d’Eeyou Istchee Baie-James.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Grève imminente chez Autobus La Montréalaise https://www.csn.qc.ca/actualites/greve-imminente-chez-autobus-la-montrealaise/ Thu, 09 Jan 2025 12:00:53 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=101568 Réunis en assemblée générale ce 8 janvier au soir, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus La Montréalaise–CSN Division Montréal (STTALM–CSN–DM) ont rejeté à 76 %, par voie de scrutin secret, la dernière offre patronale. Autobus La Montréalaise est la propriété de Transport scolaire Sogesco. Un avis de grève a été envoyé hier soir au ministère du Travail afin de déclencher une grève générale illimitée le 20 janvier prochain.

« Les dernières offres de Sogesco à la table de négociation nous indiquent que sa haute direction poursuit toujours sa stratégie visant à appauvrir durablement ses salarié-es pour s’en mettre plein les poches. À l’automne dernier, ses deux divisions de Montréal et de Laval ont perdu sept routes à cause des bris de service liés au manque de chauffeuses et chauffeurs. Rappelons que Sogesco est la championne québécoise des bris de service et il est clair que ses problèmes d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre à cause des bas salaires offerts vont perdurer avec de telles offres », souligne Carole Laplante, présidente du secteur transport scolaire de la FEESP–CSN.

Le 28 octobre dernier, le syndicat avait adopté à 95 % un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée, à déclencher au moment jugé opportun.

« Dans le transport scolaire, Sogesco n’est pas reconnue pour respecter ses salarié-es, ni les élèves et encore moins les parents. En septembre dernier, l’IRIS a dévoilé une étude qui souligne clairement leur rendement moyen de 15,5 % de 2014 à 2023, soit près du double de ce que Deloitte estime raisonnable : le cabinet de conseils, loin des luttes syndicales, juge qu’un rendement moyen de 8 % avant impôt est de mise dans ce secteur où le financement public est garanti. Nous finançons donc collectivement ce rendement de près du double, à 100 % par nos taxes, sans aucun risque de leur part, avec les bris de service en prime puisque Sogesco est aussi la championne des conflits de travail dans ses négociations », ajoute Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

« Depuis l’automne 2022, Sogesco reçoit environ 25 % de plus sur chaque contrat signé avec le CSSDM, ce qui gonfle considérablement ses revenus. Le gouvernement l’a dit plus d’une fois, une part de cet argent doit aller aux chauffeuses et chauffeurs afin de garantir le service aux élèves et aux parents. Pour sa part, dès 2022, la haute direction de Sogesco a touché des augmentations de 114 907 $, de 114 770 $ et de 66 187 $, ce qui a porté les salaires annuels des deux plus hauts dirigeants à plus d’un demi-million de dollars. Résumons qu’avec de l’argent public, Sogesco a grassement enrichi ses dirigeants, tout en offrant des miettes à celles et ceux qui les enrichissent », conclut Josée Dubé, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

À propos

Le STTALM–CSN–DM regroupe 30 membres sans contrat de travail depuis le 30 juin 2023. La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central du Montréal métropolitain–CSN rassemble tous les membres de la CSN de la région du Montréal métropolitain, de Laval, du Nunavik et d’Eeyou Istchee Baie-James.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Les trois syndicats en grève font front uni https://www.csn.qc.ca/actualites/les-trois-syndicats-en-greve-font-front-uni/ Wed, 20 Nov 2024 13:31:56 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=100872 En assemblée générale jeudi dernier, le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Transcollin–CSN, le Syndicat des chauffeurs d’autobus de Brissette & Frères–CSN et le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Gaudreault–CSN ont adopté une résolution à l’unanimité qui les rassemblent désormais en front uni face au propriétaire des trois entreprises. Les trois unités négocient donc ensemble et un règlement satisfaisant et adopté par les trois syndicats mettra fin aux trois conflits.

« En grève générale illimitée depuis le 11 novembre, les négociations des trois syndicats piétinent depuis trop longtemps. Les dernières offres patronales ne sont toujours pas à la hauteur des règlements qui ont récemment été conclus dans la région pour le secteur du transport scolaire, souligne Carole Laplante, présidente du secteur du transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). Nous réitérons que l’employeur a reçu plus de 30 % de bonification de ses contrats depuis 2021-2022 et que pour contrer les nombreux bris de service qui laissent des enfants sans transport vers leur école, une part de ces sommes doit servir à verser de meilleurs salaires. »

Le Groupe Gaudreault est propriétaire et exploitant des trois entreprises en grève qui touchent le Centre de services scolaire des Samares et le Collège Esther-Blondin.

« Rappelons que dans Lanaudière, en 2022-2023, avec les nouvelles sommes versées par le gouvernement, ce sont des augmentations totales de 48 % qui ont été consenties aux Autobus Terremont ltée et de 45 % chez Autobus R.M., renchérit Patricia Rivest, présidente du Conseil central de Lanaudière–CSN. Si le Groupe Gaudreault veut attirer et retenir ses chauffeuses et ses chauffeurs et mettre fin aux bris de service, ça prend de bons salaires. Avec ce front uni, le règlement devra être accepté par les trois syndicats pour être valide. »

À propos

Les trois syndicats regroupent environ 60 membres affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés et 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central de Lanaudière–CSN regroupe 84 syndicats représentant plus de 14 000 membres sur l’ensemble du territoire de Lanaudière.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Trois grèves déclenchées dans le transport scolaire https://www.csn.qc.ca/actualites/trois-greves-declenchees-dans-le-transport-scolaire/ Mon, 11 Nov 2024 14:41:31 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=100804 Ce lundi 11 novembre 2024 au petit matin, le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Transcollin–CSN, le Syndicat des chauffeurs d’autobus de Brissette & Frères–CSN et le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Gaudreault–CSN ont tous déclenché une grève générale illimitée.

« Pour les trois unités en négociation, les dernières offres patronales ne sont vraiment pas à la hauteur des règlements qui ont récemment été conclus dans la région pour le secteur du transport scolaire, souligne Carole Laplante, présidente du secteur du transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). Tous les contrats des transporteurs québécois ont été bonifiés, dont ceux de l’employeur à plus de 30 % depuis 2021-2022. Le gouvernement a été clair : pour contrer les nombreux bris de service qui laissent des enfants sans transport vers leur école, une part de ces sommes devait servir à verser de meilleurs salaires. »

Le Centre de services scolaire des Samares et le Collège Esther-Blondin sont les deux clients principaux touchés du Groupe Gaudreault, qui est propriétaire et exploitant des trois entreprises en négociation.

« Ce n’est pas normal que les chauffeuses et les chauffeurs soient forcés d’exercer la grève pour obtenir leur juste part. En 2023-2024, sur 32 négociations du secteur dans autant de syndicats, 30 se sont dotés d’un mandat de grève et 19 l’ont exercé, provoquant des bris de service, exactement ce que nous cherchons à régler, dénonce Josée Dubé, vice-présidente de la FEESP–CSN. Les employeurs ont reçu l’argent, ils doivent maintenant remettre une part de ces sommes à celles et à ceux qui les enrichissent. »

« Dans Lanaudière, en 2022-2023, avec les nouvelles sommes versées par le gouvernement, ce sont des augmentations totales de 48 % qui ont été consenties aux Autobus Terremont ltée et de 45 % chez Autobus R. M., précise Nathalie Chaput, vice-présidente du Conseil central de Lanaudière–CSN. Il n’y a donc aucune raison pour que le Groupe Gaudreault ne réponde pas favorablement aux revendications de ses travailleuses et de ses travailleurs, sinon que de s’enrichir sur leur dos. Pour mettre fin aux bris de service, ça prend de bons salaires. »

« Toutes les composantes de la CSN ont soutenu solidement et solidairement tous les syndicats du transport scolaire qui ont décidé démocratiquement d’exercer leur mandat de grève pour aller chercher des conditions de travail à la hauteur du travail qu’ils accomplissent chaque jour. Nous serons donc à leurs côtés jusqu’à ce qu’ils obtiennent un règlement satisfaisant », conclut Caroline Senneville, présidente de la CSN.

À propos

Les trois syndicats regroupent environ 60 membres affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés et 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central de Lanaudière–CSN regroupe 84 syndicats représentant plus de 14 000 membres sur l’ensemble du territoire de Lanaudière.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

 

 

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Le syndicat des Autobus Laval adopte son nouveau contrat de travail https://www.csn.qc.ca/actualites/le-syndicat-des-autobus-laval-adopte-son-nouveau-contrat-de-travail/ Fri, 08 Nov 2024 16:20:27 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=100800 Réunis en assemblée générale ce 7 novembre au soir, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Autobus Laval (STTAL–CSN) ont adopté à 81 %, par voie de scrutin secret, l’hypothèse de règlement de la conciliatrice.

« Les membres sont satisfaits de l’entente conclue avec leur employeur. Le taux horaire maximal pour la conduite des autobus standards passe de 21,93 $ à 28 $ en 2023, pour culminer à 30,30 $ en 2027. Rétroactivement au 1er juillet 2023, ça signifie un maximum de près de 28 % de bonification salariale à la signature et des augmentations cumulatives qui atteignent 38 % durant la durée totale de leur nouveau contrat de travail de cinq ans, souligne le président du syndicat, Raynald Auger. La rémunération des voyages spéciaux passe de 28 à 30 %, et nous avons obtenu une banque d’heures de libérations syndicales, à laquelle s’ajoute une bonification des vacances de 8 à 10 % pour les salarié-es les plus anciens. »

« Les travailleuses et les travailleurs de ce syndicat ont obtenu une bonification tout à fait justifiée de leurs conditions de travail. Ils rejoignent ainsi des milliers de salarié-es qui, grâce à leur mobilisation, ont contribué à améliorer le niveau de vie de tout un secteur qui a longtemps manqué de reconnaissance. L’obtention de cette nouvelle norme salariale dans notre secteur, sans recourir à la grève cette fois-ci, nous indique que nos revendications sont désormais reconnues par les employeurs », ajoute Josée Dubé, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« Nous sommes très heureux d’avoir soutenu la lutte de ces femmes et de ces hommes qui accomplissent un travail difficile chaque matin alors que des milliers d’élèves doivent se rendre à leur lieu d’enseignement. La mobilisation de ces conductrices et de ces conducteurs a porté ses fruits et les membres peuvent être fiers d’avoir obtenu de tels gains », déclare Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Autobus Laval–CSN regroupe environ 150 salarié-es. La Fédération des employées et employés de services publics–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN regroupe 240 syndicats représentant plus de 45 000 membres. Son territoire s’étend sur les régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Grèves possibles des Autobus La Montréalaise https://www.csn.qc.ca/actualites/greves-possibles-des-autobus-la-montrealaise/ Tue, 29 Oct 2024 00:58:33 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=100528 Réunis en assemblée générale ce 28 octobre au soir, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus La Montréalaise–CSN (STTALM–CSN) et du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus La Montréalaise–Division Montréal (STTALM–DM–CSN) ont respectivement adopté à 96 % et à 95 %, par voie de scrutin secret, deux mandats de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée, à déclencher au moment jugé opportun. Les deux divisions de La Montréalaise sont situées à Laval et à Montréal et sont toutes deux la propriété de Transport scolaire Sogesco.

« Pour nous, les dernières offres de Sogesco à la table de négociation nous indiquent que sa haute direction poursuit sa stratégie visant à appauvrir durablement ses salarié-es pour s’en mettre plein les poches. Alors que les deux divisions ont récemment perdu sept routes à cause des bris de service liés au manque de chauffeuses et chauffeurs, l’employeur persiste à offrir des conditions salariales qui ignorent complètement cette question. Rappelons que Sogesco est la championne québécoise des bris de service et il est clair que ses problèmes d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre à cause des bas salaires offerts vont perdurer avec de telles offres », souligne Carole Laplante, présidente du secteur transport scolaire de la FEESP–CSN.

« Dans le transport scolaire, Sogesco n’est pas reconnue pour respecter ses salarié-es, ni les élèves et encore moins les parents. En septembre dernier, L’IRIS a dévoilé une étude qui souligne clairement leur rendement moyen de 15,5 % de 2014 à 2023, soit près du double de ce que Deloitte estime raisonnable : le cabinet de conseils, loin des luttes syndicales, juge qu’un rendement moyen de 8 % avant impôt est de mise dans ce secteur où le financement public est garanti. Nous finançons donc collectivement ce rendement de près du double, à 100 % par nos taxes, sans aucun risque de leur part, avec les bris de service en prime puisque Sogesco est aussi la championne des conflits de travail dans ses négociations », ajoute Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

« Depuis l’automne 2022, Sogesco reçoit environ 25 % de plus sur chaque contrat signé avec le CSSDM, ce qui gonfle considérablement ses revenus. Le gouvernement l’a dit plus d’une fois, une part de cet argent doit aller aux chauffeuses et chauffeurs afin de garantir le service aux élèves et aux parents. Pour sa part, dès 2022, la haute direction de Sogesco a touché des augmentations de 114 907 $, de 114 770 $ et de 66 187 $, ce qui a porté les salaires annuels des deux plus hauts dirigeants à plus d’un demi-million de dollars. Résumons qu’avec de l’argent public, Sogesco a grassement enrichi ses dirigeants, tout en offrant des miettes à celles et ceux qui les enrichissent », conclut Josée Dubé, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

À propos

Les deux unités du STTALM–CSN comptent environ 50 membres sans contrat de travail depuis le 30 juin 2023. La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central du Montréal métropolitain–CSN rassemble tous les membres de la CSN de la région du Montréal métropolitain, de Laval, du Nunavik et d’Eeyou Istchee Baie-James.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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De nouvelles mesures positives qui ne règlent pas le problème de fond https://www.csn.qc.ca/actualites/de-nouvelles-mesures-positives-qui-ne-reglent-pas-le-probleme-de-fond/ Tue, 22 Oct 2024 18:07:32 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=100458 La Confédération des syndicats nationaux (CSN) désire saluer les changements apportés au Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) qui entreront en vigueur dès le 8 novembre 2024, tout en réitérant que le problème de fond demeure entier.

« Nous saluons le fait que le gouvernement vient reconnaître certaines stratégies de contournement d’employeurs peu scrupuleux qui visaient, entre autres, à les décharger de leurs responsabilités envers ces travailleuses et travailleurs. En plaçant leur rémunération juste un peu au-dessus du seuil fixé par les règles, certains employeurs n’étaient plus tenus d’assumer les dépenses de logement, d’assurance maladie et de déplacement qui leur incombaient, souligne Caroline Senneville, présidente de la CSN. Même si les nouvelles règles corrigent ces lacunes, le problème fondamental lié à ce programme demeure entier : les permis de travail fermés rattachés à un seul employeur sont un terreau fertile à une forme d’esclavage moderne que même l’Organisation des Nations unies (ONU) a récemment dénoncée publiquement ».

« D’un côté, on augmente les seuils salariaux minimaux en vertu desquels un emploi sera désigné à bas salaire pour contrer les manigances de certains patrons, tout en gardant les travailleuses et les travailleurs dans un piège de précarité qui met en péril leur santé et leur sécurité au travail et dans leur vie personnelle, ajoute la présidente de la CSN. Rappelons-nous que presque la totalité des personnes migrantes qui viennent travailler au Canada en vertu du PTET n’a pas accès à la résidence permanente, ce qui est un non-sens pour nous. On ne peut pas améliorer un tel programme sans attaquer les bases qui maintiennent des gens dans une boucle d’exploitation dont il est presque impossible de se sortir. »

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Le syndicat accepte la dernière offre patronale https://www.csn.qc.ca/actualites/le-syndicat-accepte-la-derniere-offre-patronale/ Wed, 02 Oct 2024 12:00:37 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=99936 Ce mardi 1er octobre en après-midi, le Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire des Autobus des Cantons–CSN a accepté à 76 %, par scrutin secret, l’offre de Sogesco déposée le même jour. Le transport scolaire reprendra dès le 7 octobre prochain.

« Après plus de trois mois de lock-out et de grève, le syndicat a finalement accepté une offre bonifiée de l’employeur. Le taux horaire passera de 25,65 $ à 28,46 $ l’heure à la signature de l’offre, ce qui représente une augmentation de 14,85 %. L’augmentation totale atteint environ 20 % sur la durée de cinq ans du nouveau contrat de travail. Étant donné la nouvelle perte potentielle de circuits, les membres se sont ralliés majoritairement au règlement », déclare Carole Laplante, présidente du secteur transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

« Je salue la détermination des membres du syndicat qui ont mené une lutte exemplaire dans une négociation très difficile, ajoute Josée Dubé, vice-présidente de la FEESP–CSN. Se tenir debout et se battre contre de grandes entreprises, surtout lorsque le gouvernement fait la sourde oreille et fait fi de leurs revendications légitimes, ce n’est jamais facile et je les félicite pour leur vaillant combat. »

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire des Autobus des Cantons–CSN rassemble environ 60 membres et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie–CSN regroupe quelque 12 500 membres issus de tous les secteurs d’activité, privés et publics, réunis au sein de 120 syndicats sur une base régionale.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Grève partielle reportée chez Autobus Coaticook https://www.csn.qc.ca/actualites/greve-partielle-reportee-chez-autobus-coaticook/ Sun, 22 Sep 2024 16:45:23 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=99700 Réunis en assemblée générale le vendredi 20 septembre au soir dernier, les membres de l’une des deux unités du Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Autobus Coaticook–CSN ont adopté à 75 %, par voie de scrutin secret, l’entente de principe intervenue le jour même avec leur employeur. Pour leur part, les salarié-es de l’unité conduisant des berlines ont rejeté la seconde entente à l’unanimité. Les membres ont toutefois accepté de reporter leur grève générale illimitée du lundi 23 septembre afin de laisser place à l’obtention d’une nouvelle entente.

« Le nouveau contrat de travail qui a été adopté touche seulement les chauffeuses et les chauffeurs qui conduisent les autobus réguliers. D’une durée de cinq ans et rétroactif au 1er juillet 2023, celui-ci prévoit des augmentations salariales d’environ 19 % au total, faisant passer le taux horaire de 26,32 à 31,26 $. D’autres dispositions prévoient une banque de 50 heures de libérations, le paiement de la journée d’accueil en début d’année scolaire et une bonification de 1 % des vacances annuelles après 15 ans de service, lesquelles s’élèvent maintenant à 10 % », explique Josée Dubé, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« Pour les conductrices et les conducteurs de berlines, la bonification des conditions salariales de l’entente était simplement insuffisante. L’employeur a proposé une bonification du revenu moyen actuel, qui est d’environ 10 200 $, ramenant celui-ci à environ 11 700 $ au premier juillet 2024. La situation actuelle est délicate et il faudra que les parties trouvent une voie de passage le plus tôt possible pour que le service des berlines adapté à des élèves qui ont des besoins particuliers puisse être maintenu », souligne Steeve McKay, secrétaire général du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie–CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Autobus Coaticook–CSN rassemble environ 30 membres dans deux unités qui sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie–CSN regroupe quelque 12 500 membres issus de tous les secteurs d’activité, privés et publics, réunis au sein de 120 syndicats sur une base régionale.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Le syndicat des Autobus Laval vote pour la grève https://www.csn.qc.ca/actualites/le-syndicat-des-autobus-laval-vote-pour-la-greve/ Fri, 20 Sep 2024 13:55:25 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=99675 Réunis en assemblée générale le 19 septembre au soir, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Autobus Laval (STTAL–CSN) ont adopté à 98 %, par voie de scrutin secret, un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée.

« Les pourparlers à la table de négociation piétinent depuis trop longtemps, ce qui nous laisse croire que l’employeur n’est pas pressé de nous verser les sommes qu’il reçoit du gouvernement depuis l’automne 2022. Nous avons donc décidé démocratiquement de lui faire savoir que nos membres vivent avec les conséquences de l’inflation et que nos salaires doivent dès maintenant être majorés en conséquence, souligne le président du syndicat, Raynald Auger. Les offres patronales actuelles sont dérisoires et nous allons tout mettre en œuvre pour obtenir notre juste part. »

« Depuis l’automne 2022, les transporteurs reçoivent environ 25 % de plus sur chaque contrat signé avec les centres de services scolaires, ce qui gonfle considérablement leurs revenus. Le gouvernement l’a dit plus d’une fois : une part de ces 130 millions $ donnés aux employeurs doit aller aux chauffeuses et aux chauffeurs afin de bonifier les salaires historiquement trop bas et de garantir le service aux élèves et aux parents, ajoute Josée Dubé, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. La lutte que ces personnes mènent en ce moment, c’est la lutte de toutes les conductrices et de tous les conducteurs du Québec. Nous serons à leurs côtés jusqu’à ce qu’ils obtiennent leur dû. »

« Ces travailleuses et ces travailleurs transportent chaque matin ce que nous avons de plus précieux, nos enfants, vers leur milieu éducatif. Leurs responsabilités sont très grandes et malgré celles-ci, leur travail n’est ni valorisé ni reconnu. Le fait que les problèmes d’attraction et de rétention soient encore présents prouve que les salaires offerts actuellement dans le secteur sont nettement insuffisants, déclare Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN. J’ai juste un conseil pour cet employeur et pour tous les autres transporteurs de notre région qui sont témoins de la lutte de ces salarié-es : offrez un salaire décent et des conditions respectueuses et vous allez le régler, votre problème à la source. »

Le transporteur dessert 126 circuits avec le Centre de services scolaire des Premières-Seigneuries, 6 circuits avec la Commission scolaire Central Québec et 6 écoles privées.

À propos

Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2023, le Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Autobus Laval–CSN regroupe environ 150 salarié-es. La Fédération des employées et employés de services publics–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN regroupe 240 syndicats représentant plus de 45 000 membres. Son territoire s’étend sur les régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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L’antisyndicalisme de Sogesco ne brisera pas le syndicat https://www.csn.qc.ca/actualites/lantisyndicalisme-de-sogesco-ne-brisera-pas-le-syndicat/ Wed, 18 Sep 2024 15:00:27 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=99635 Transport scolaire Sogesco utilise à nouveau des manœuvres antisyndicales contrevenant au Code du travail. Pour le syndicat, il est clair que l’entreprise procède de la sorte afin de briser la solidarité de ses membres et de leur imposer un règlement nettement insuffisant. Réunis devant le bureau de circonscription de Geneviève Hébert, députée de Saint-François, des représentantes et représentants de la CSN ont de nouveau interpellé le gouvernement de la CAQ, qui brille par son inaction dans ce conflit.

« Encore une fois et toujours en claire contravention des dispositions du Code du travail, Sogesco négocie sur la place publique, puis contacte directement les membres du syndicat dans le but de semer la confusion et la division. Alors qu’ils sont en grève générale illimitée, l’employeur les rappelle au travail afin de procéder au partage des routes restantes, à la suite de la perte de cinq circuits la semaine dernière, dénonce Josée Dubé, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Sogesco ne semble pas comprendre que ses salarié-es sont plus que jamais déterminés à aller chercher la juste part que l’entreprise se met dans les poches, et ce, depuis l’automne 2022. La dernière offre de l’employeur ferait passer le salaire annuel des chauffeuses et des chauffeurs de 23 000 à 25 500 $, alors qu’il a reçu environ 1 million $ de bonification sur la totalité de ses contrats depuis l’automne 2022, soit environ 17 600 $ par circuit. On le répète : l’argent est là et Sogesco devra offrir de meilleures conditions de travail pour contrer les bris de service qu’elle impose à la population. »

« Nous pensions que Sogesco avait touché le fond, mais nous avons sous-estimé son arrogance et sa condescendance. La façon dont l’entreprise multimillionnaire traite ses salarié-es, les élèves et les parents dépasse l’entendement. Aveuglée par ses profits, elle ne pense pas un seul instant à l’éventuelle fin du conflit, moment où il lui faudra tenter de revenir à une certaine paix industrielle pour mener à bien sa mission, ajoute Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie–CSN. L’entreprise est la championne québécoise des bris de service en raison de son refus obstiné d’offrir à son monde une part de l’argent pourtant reçu du gouvernement. Avec une pareille attitude envers les chauffeuses et les chauffeurs, nous sommes certains que ses problèmes d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre vont perdurer, ce qui n’est pas une bonne nouvelle pour les élèves et les parents de la région sherbrookoise, ni pour les autres régions où Sogesco mène ses affaires. »

Par ailleurs, l’IRIS vient de dévoiler une étude soulignant clairement que le rendement moyen de Sogesco se chiffre à 15,5 % de 2014 à 2023, soit à près du double de ce que la firme Deloitte estime raisonnable. Ce cabinet-conseil, plus près des patrons que des syndicats, juge qu’un rendement moyen de 8 % avant impôt est de mise dans ce secteur sans risque, où le financement public est garanti.

« La CAQ a allongé 130 millions $ aux transporteurs scolaires sans les obliger à remettre une part de cet argent aux personnes qui les enrichissent. Nos taxes et impôts financent à 100 % ce rendement de près du double, alors que la prestation de services de l’employeur est très loin d’être à la hauteur. L’attitude des patrons de Sogesco, qui s’en sont mis plein les poches avec cet argent public, fait aussi de l’entreprise la championne des conflits de travail dans ses négociations. Rien que pour l’année 2023-2024, sur 32 négociations pour autant de syndicats, 30 de ceux-ci se sont dotés d’un mandat de grève et 19 l’ont exercée, provoquant les bris de service que nous connaissons. Alors que nous réglons plus de 95 % de nos négociations sans avoir recours à la grève, ici, près de 60 % des syndicats ont déclenché un arrêt de travail. Ajoutons que près de 50 % de ces jours de grève ont été exercés chez Sogesco. L’attitude honteuse du transporteur doit changer s’il veut garder le peu de crédibilité qu’il lui reste! Le gouvernement doit le rappeler à l’ordre pour que l’argent versé se rende dans les poches des salarié-es », conclut Katia Lelièvre, vice-présidente de la CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire des Autobus des Cantons–CSN rassemble environ 60 membres et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie–CSN regroupe quelque 12 500 membres issus de tous les secteurs d’activité, privés et publics, réunis au sein de 120 syndicats sur une base régionale.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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La CSN se mobilise pour un réseau de la santé public https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-se-mobilise-pour-un-reseau-de-la-sante-public/ Wed, 18 Sep 2024 14:50:39 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=99656 Des dizaines de militantes et de militants de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) ont pris d’assaut le bureau de la Ministre Andrée Laforest ce matin, pour dénoncer la croissance du privé dans le réseau de la santé et des services sociaux depuis l’imposition de la réforme Dubé.

« Au cours de l’automne, il y aura de multiples sorties de la CSN à travers le Québec pour dénoncer l’accélération du privé en santé. Nous voulons envoyer un message clair au gouvernement que l’exode de nos travailleuses et travailleurs vers le privé a un impact sur la qualité des services dispensés à la population » explique Guillaume Racine, président du Syndicat du personnel de bureau, des techniciens et des professionnels de l’administration de la santé et des services sociaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean–CSN.

« Depuis quelques années, la santé est devenue un vrai business. Partout au Québec, il y a des entrepreneurs qui cherchent le meilleur modèle d’affaires pour s’enrichir grâce à la maladie. Ça ne peut pas durer. Pour la CSN, c’est clair que notre réseau de soins doit être public, accessible et gratuit, » explique Manon Tremblay, présidente du Conseil Central du Saguenay–Lac-Saint-Jean–CSN.

« Ce que les travailleuses et les travailleurs veulent est un réinvestissement réel et concret en santé et service sociaux, afin d’encourager la main-d’oeuvre à se joindre au secteur public plutôt que d’enrichir le privé. Favoriser l’implantation du privé, c’est réduire les services offerts dans notre réseau public, » explique Olivier Côté, président du Syndicat du personnel paratechnique, des services auxiliaires et de métier de la santé et des services sociaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean–CSN.

L’adoption de la réforme Dubé consacre la centralisation extrême des pouvoirs au sein de l’agence Santé Québec et pave la voie à un nouvel élargissement du secteur privé. Cela accélèrera l’effritement du secteur public, au profit d’entreprises et des médecins-entrepreneurs.

Depuis quelques mois, la CSN s’organise partout à travers le Québec sous le signe de la campagne « Pour un réseau vraiment public ! » Elle lance cet automne une campagne d’affichage publicitaire « Pas de profit sur la maladie », qui invite les Québécoises et les Québécois à signer une pétition ici : vraimentpublic.org.

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