Société des alcools du Québec (SAQ) – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca Le maillon fort du syndicalisme au Québec Tue, 11 Mar 2025 17:23:42 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.csn.qc.ca/wp-content/uploads/2019/05/csn-logo-150x150.png Société des alcools du Québec (SAQ) – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca 32 32 Quête de profits : la SAQ abuse, dénonce le syndicat des employé-es https://www.csn.qc.ca/actualites/quete-de-profits-la-saq-abuse-denonce-le-syndicat-des-employe-es/ Tue, 11 Mar 2025 17:23:42 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=103090 Rien ne semble arrêter la direction de la SAQ dans sa volonté de récupérer ses parts de marché et de rehausser son taux de profitabilité. Mais les changements annoncés aujourd’hui risquent toutefois de mettre à mal le caractère public de la société d’État, sans aucune garantie de rehausser les dividendes versés au gouvernement, prévient le Syndicat des employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ (SEMB-SAQ–CSN).

« Depuis le début de l’année, la SAQ a indiqué vouloir fermer huit succursales à travers le Québec, déplore la présidente du syndicat, Lisa Courtemanche. Du même souffle, la SAQ nous annonce l’octroi au secteur privé de 34 nouvelles agences SAQ, en plus de vouloir créer jusqu’à 100 “micro-agences” privées, y compris en territoire à forte densité comme Montréal, où la direction prévoit en ouvrir 6 dès le mois de mai. C’est une privatisation directe du réseau des succursales », déplore-t-elle.

La représentante syndicale rappelle pourtant qu’au fil des ans, la société d’État a su s’adapter aux nouveaux marchés tout en conservant son caractère public.

« Nous avons su innover, rappelle Lisa Courtemanche. Nous avons mis sur pied les SAQ Express pour mieux desservir la clientèle. Nous avons ouvert des micro-succursales publiques, à l’intérieur de magasins d’alimentation, comme à LaSalle et à Contrecœur. D’où vient ce besoin de multiplier les agences privées, alors que le modèle public de la SAQ continue de faire ses preuves, année après année ? »

 

Uber Eats, le comble de l’absurde

Le syndicat des employé-es de la SAQ est encore estomaqué par la volonté de la société d’État de permettre à des firmes étrangères comme Skip ou Uber Eats de procéder à la livraison des produits offerts par la SAQ.

« En même temps qu’on nous demande de retirer les vins américains des tablettes, la SAQ laisse entrer les géants du numérique et leurs algorithmes au sein de son réseau de distribution. C’est à n’y rien comprendre. Plutôt que de miser sur son personnel ou sur des entreprises d’ici, la SAQ va complètement à contre-courant des préoccupations de la population québécoise, alors que les États-Unis et les oligarques du Web constituent une menace réelle à notre économie », d’affirmer la présidente du syndicat.

Le Syndicat des employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ (SEMB-SAQ–CSN) représente les 5000 employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ, partout au Québec. Il est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), qui réunit plus de 425 syndicats représentant 70 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Forte de ses 330 000 membres, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) est présente dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

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Le syndicat de la SAQ dénonce les fermetures de succursales et les réductions d’heures d’ouverture annoncées par la direction https://www.csn.qc.ca/actualites/le-syndicat-de-la-saq-denonce-les-fermetures-de-succursales-et-les-reductions-dheures-douverture-annoncees-par-la-direction/ Wed, 22 Jan 2025 14:00:37 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=101757 Fermetures de succursales, réduction des heures d’ouverture, abolitions de postes : les nouvelles mesures annoncées par la direction de la SAQ auront un impact direct sur le service à la clientèle, prévient le Syndicat des employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ (SEMB-SAQ–CSN).

La haute direction de la SAQ a en effet annoncé hier son intention de fermer trois succursales, soit celles situées rue Racine à Chicoutimi, à Rivière-Bleue et au Marché Brossard.

« Nous sommes particulièrement déçus de la décision de la SAQ de vouloir fermer une succursale aussi vitale que celle du centre-ville de Chicoutimi, alors que les voix s’élèvent au Québec pour que la société d’État joue son rôle pour revitaliser les centres-villes et les commerces de proximité. D’autant plus que les ventes étaient en hausse au cours des dernières années », souligne la présidente du syndicat, Lisa Courtemanche.

 

Fermées lundi ou dimanche

Les heures d’ouverture seront par ailleurs réduites dans 251 succursales. Certaines seront fermées le dimanche ou le lundi : c’est le cas de la succursale sur de la Montagne, au centre-ville de Montréal, ainsi qu’à Sainte-Perpétue et à Sainte-Croix.

Une trentaine de postes seront abolis en fonction de cette diminution des heures d’ouverture. Le nombre d’heures travaillées sera appelé à être réduit dans l’ensemble du réseau. « Malgré la hausse de la valeur des ventes effectuées en succursale, ce sont encore une fois les employé-es qui verront leurs heures de travail être réduites », déplore Lisa Courtemanche.

Le Syndicat des employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ (SEMB-SAQ–CSN) représente les 5000 employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ, partout au Québec. Il est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), qui réunit plus de 425 syndicats représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Forte de ses 330 000 membres, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) est présente dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

 

 

 

 

 

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La direction de la SAQ doit avoir les coudées franches pour négocier, demande la CSN https://www.csn.qc.ca/actualites/la-direction-de-la-saq-doit-avoir-les-coudees-franches-pour-negocier-demande-la-csn/ Tue, 04 Jun 2024 21:30:42 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=97953 Une manifestation devant la succursale de la SAQ d’Arvida, à Saguenay, a rassemblé des dizaines d’employé-es et de membres de la CSN, en fin de journée. Les manifestantes et les manifestants déplorent qu’après un an et demi de pourparlers, la direction de la SAQ n’ait toujours pas le mandat du gouvernement pour aborder les enjeux financiers reliés à cette négociation.

La présidente du syndicat représentant les 5000 employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ, Lisa Courtemanche, a dénoncé la lenteur des travaux. « Après un an et demi de discussion, le volet normatif n’est toujours pas réglé. On est encore à discuter de la façon de stabiliser nos horaires de travail. Moindrement que l’on tente de s’attaquer à la précarité qui affecte nos membres, on nous répond que c’est de l’ordre financier. »

La vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), Stéphanie Gratton, a demandé au gouvernement d’octroyer les mandats nécessaires à la direction de la SAQ afin que cette négociation puisse progresser. « On le constate à plusieurs tables de négociation du secteur parapublic : les tables sont bloquées. Les employeurs ajoutent de nouvelles demandes ou indiquent carrément qu’ils n’ont pas les mandats de la part du gouvernement. Maintenant que les conventions collectives du secteur public sont sur le point d’être signées, il n’y a plus aucune raison pour que la SAQ n’obtienne pas du gouvernement toute la latitude nécessaire pour convenir d’une entente satisfaisante », a souligné la dirigeante syndicale.

La vice-présidente du Conseil central du Saguenay–Lac-Saint-Jean, Marie-Pier Ouellet, était également présente à la manifestation. « C’est près de 70 % des employé-es de la SAQ qui travaillent à temps partiel et sur appel, et qui ne savent jamais quand ni combien d’heures, ils pourront travailler à la prochaine séquence de paye », a-t-elle tenu à rappeler. « Attendre sept années avant d’avoir accès à des assurances ou douze ans pour avoir un poste régulier, ça n’a aucun bon sens en 2024, encore moins quand tu travailles pour l’État québécois. »

Avenir des emplois

Dans le cadre de la présente négociation, le syndicat des employé-es de la SAQ désire notamment améliorer l’accès du personnel à la formation, augmenter le nombre de conseillers en vin et maintenir le nombre de coordonnateurs en succursale afin de renforcer le service à la clientèle.

Le personnel souhaiterait également pouvoir préparer en magasin les commandes passées sur Internet. À cet effet, le syndicat reproche à la direction son entêtement à concentrer dans son centre de distribution de Montréal la préparation des commandes pour l’ensemble du Québec ; centralisation responsable des délais de livraison de cinq jours et des résultats décevants des ventes effectuées en ligne.

Par ailleurs, la partie syndicale dénonce que la direction cherche à faciliter la fermeture de succursales de la SAQ en région afin de les remplacer par des permis privés d’agence. En plus de constituer un recul des emplois, une telle mesure viendrait miner l’offre à la clientèle en région, estiment les employé-es.

À propos

Le Syndicat des employé(e)s de magasins et de bureaux de la SAQ (SEMB-SAQ–CSN) représente les 5000 employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ, partout au Québec. Il est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics, qui compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres oeuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean–CSN regroupe quant à lui quelque 100 syndicats représentant, sur une base régionale, plus de 15 000 membres issus de tous les secteurs d’activité, publics et privés. Forte de 330 000 membres, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) est présente dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

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Le syndicat craint pour la sécurité des salarié-es de la SAQ https://www.csn.qc.ca/actualites/le-syndicat-craint-pour-la-securite-des-salarie-es/ Tue, 18 Jan 2022 11:05:17 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=81423 Pour le Syndicat des employé(e)s de magasins et de bureaux de la SAQ (SEMB-SAQ–CSN), les mesures que la SAQ met en place à compter d’aujourd’hui pour répondre à l’obligation du passeport vaccinal sont insuffisantes pour garantir pleinement la sécurité du personnel des succursales.

Le SEMB-SAQ–CSN réclame notamment la présence d’un gardien de sécurité en tout temps dans les succursales de la SAQ afin d’éviter que des salarié-es se trouvent dans une position inconfortable, voire dangereuse, s’ils doivent eux-mêmes refuser l’accès au magasin à une personne non vaccinée et récalcitrante face à cette nouvelle obligation.

Le syndicat aurait souhaité que la direction de la SAQ travaille davantage avec les salarié-es pour trouver des solutions afin de répondre adéquatement à cette nouvelle obligation. En l’absence de balises cohérentes fixées par la SAQ, ce sont les salarié-es qui doivent improviser actuellement quant aux moyens à mettre en place dans chaque succursale pour organiser concrètement le contrôle de l’accès aux magasins, et ce, en toute sécurité.

« Dès l’annonce faite par le gouvernement, nous avons approché la direction de la SAQ avec des propositions, souligne la présidente du syndicat, Lisa Courtemanche. Notre impression c’est que la SAQ a choisi de gérer les risques, de ne réagir que si des situations intenables surviennent. Nous aurions préféré une approche de prévention visant à éliminer les risques autant que possible pour tout le monde. Nous entendons continuer nos démarches auprès de l’employeur pour obtenir un changement de cap. Pour le moment, comme syndicat nous allons nous efforcer d’être présents partout sur le terrain et nous suivrons la situation de près. »

À propos
Le Syndicat des employé(e)s de magasins et de bureaux de la SAQ (SEMB-SAQ–CSN) regroupe quelque 5500 travailleuses et travailleurs de la Société des alcools du Québec, notamment le personnel travaillant dans les succursales et dans les bureaux.

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Les syndicats affiliés la FEESP–CSN misent sur la sécurité avant tout https://www.csn.qc.ca/actualites/les-syndicats-affilies-la-feesp-csn-misent-sur-la-securite-avant-tout/ Fri, 07 Jan 2022 13:42:34 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=81378 Pour le Syndicat des employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ (SEMB-SAQCSN) ainsi que le Syndicat des employé-es de la SQDC (SEE-SQDCCSN), l’exigence du passeport vaccinal que vient d’annoncer le ministre de la Santé, Christian Dubé et qui entrera en vigueur le 18 janvier prochain amène des enjeux de sécurité et d’effectifs en lien avec l’application de cette mesure pour le personnel des différentes succursales.

« Pour nous, étant donné que cette nouvelle mesure risque de susciter des frustrations ou même d’entraîner des comportements agressifs chez certains clients, il faut s’assurer que les opérations se déroulent dans le calme et pour ce faire, nous demandons qu’il y ait des agents de sécurité dans l’ensemble des succursales dès le 18 janvier. Bien entendu, on espère que l’employeur sera également en mesure de fournir les outils nécessaires à la validation des passeports vaccinaux, tout en ajoutant le personnel requis pour assurer l’application de cette nouvelle mesure », a affirmé Lisa Courtemanche, présidente du SEMB-SAQCSN.

Du côté de la SQDC, la protection et la sécurité des employé-es demeurent également une priorité. « Bien qu’il y ait déjà des agents de sécurité à l’entrée des succursales, cela n’empêche pas les risques de débordement dans les jours qui suivront l’entrée en vigueur de la mesure, d’où l’importance d’avoir le personnel en nombre suffisant et le matériel nécessaire pour assurer une mise en place fluide et sécuritaire de cette nouvelle mesure », a ajouté Steve Bédard, président du SEE-SQDCCSN.

Pour sa part, le président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESPCSN), Benoît Malenfant, salue la décision du ministre Dubé de rendre effective l’application de cette nouvelle mesure à compter du 18 janvier. « Ce délai laissera le temps nécessaire aux employeurs, d’une part, pour consulter les syndicats et, d’autre part, aux employé-es des différentes succursales de s’ajuster, ce qui permettra d’éviter une précipitation de la clientèle et une mise en œuvre improvisée ». M. Malenfant ajoute également que la FEESP, tout comme la CSN, continue d’encourager ses membres à se faire vacciner.

Malgré les nouveaux défis qu’engendre cette pandémie, les porte-parole syndicaux réitèrent que leurs membres demeurent toujours aussi passionnés par le travail qu’ils et elles exercent et qu’ils sont déterminés à continuer d’offrir le meilleur service à la clientèle.

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Consigne : Une modernisation très attendue https://www.csn.qc.ca/actualites/consigne-une-modernisation-tres-attendue/ Thu, 30 Jan 2020 17:57:07 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=73685 La CSN accueille avec optimisme l’annonce du gouvernement du Québec quant à l’élargissement de la consigne. Réclamée de longue date, cette réforme ouvre la voie à une modernisation très attendue dans l’approche globale de récupération.

« Il était temps ! C’est une excellente nouvelle et nous sommes ravis de constater que nos décideurs politiques ont enfin pris acte de l’importance de s’attaquer à la question. C’est une décision qui, une fois bien implantée, aura comme résultat d’augmenter la valorisation de diverses matières », explique Jacques Létourneau, président de la CSN.

Une occasion de revoir certaines pratiques et approches

La CSN considère ainsi qu’il s’agit d’un premier pas intéressant et nécessaire afin de valoriser adéquatement des matières qui autrement contaminent le bac de recyclage, compliquent le travail des centres de tri et augmentent le taux de matières destinées à l’enfouissement.

« Bien que nous accueillions cette annonce avec optimisme, il n’en demeure pas moins que des efforts concertés devront être déployés afin de développer des marchés, pour le verre notamment, et s’assurer que cela soit conçu dans un esprit d’économie circulaire. Nous veillerons à faire les représentations en ce sens », ajoute Jacques Létourneau.

La CSN invite d’ailleurs le gouvernement et les acteurs concernés à évaluer différentes propositions soumises par le passé, notamment pour la bouteille de bière brune. À grande valeur écologique, produite localement et réutilisée en moyenne 15 fois avant d’être recyclée, son utilisation est toutefois en décroissance dans l’industrie brassicole qui opte de plus en plus pour les contenants à remplissage unique (CRU), tels que les canettes et les bouteilles utilisées pour les bières importées.

Nous faisons donc valoir à nouveau l’intérêt de promouvoir l’utilisation de la bouteille de bière brune en harmonisant le coût de la consigne entre bouteilles et canettes et en réinstaurant la législation qui limite l’utilisation des CRU à 37,5 % du volume total de ventes annuelles.

La SAQ devrait également être considérée dans l’équation pour les contenants consignés qui la concernent. Cela aurait des avantages pour les consommateurs en facilitant le retour des contenants et augmenterait assurément le taux de valorisation globale de ces matières.

« Le moment est opportun pour revoir nos approches et nos priorités en matière de recyclage et de valorisation des matières. Cette annonce ouvre la voie à une réflexion plus large et la CSN suivra de très près les travaux en la matière. Nous continuerons d’être proactifs dans le dossier », conclut Jacques Létourneau.

Enfin, la CSN rappelle que peu importe les nouvelles pratiques et méthodes mises en place avec l’élargissement de la consigne, la santé et la sécurité des travailleuses et des travailleurs demeure un enjeu central. Le gouvernement doit tenir compte de cet aspect dès maintenant et s’assurer que des mesures de protection adéquates soient adoptées.

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La consigne est la seule solution éprouvée https://www.csn.qc.ca/actualites/la-consigne-est-la-seule-solution-eprouvee/ Wed, 14 Aug 2019 12:59:28 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=71972 On parle beaucoup, ces derniers temps, de la nécessité de réduire l’utilisation des contenants de plastique à usage unique, comme les bouteilles d’eau. Or, ne pas recycler adéquatement des bouteilles de verre n’est pas plus cohérent d’un point de vue environnemental et économique.

Considérant la situation de la collecte du verre au Québec, un grand volume de bouteilles consignées doit être importé d’États américains voisins avant que celles-ci soient recyclées. Pourquoi, alors, ne pas étendre la consigne en sol québécois, quand ce mode de collecte permet même à nos voisins de nous expédier leurs bouteilles?

Il faut aussi promouvoir la consigne sur les bouteilles de bière à remplissage multiple qui sont malheureusement en déclin.

Ces demandes font partie du message de la CSN et du Syndicat des employé-es de magasin et de bureau de la SAQ (SEMB-SAQ-CSN) qui se présentent aujourd’hui devant la Commission des transports et de l’environnement qui mène des consultations sur les enjeux de recyclage et de valorisation locale du verre.

« Le verre de la collecte sélective est trop souvent acheminé aux sites d’enfouissement. Même lorsqu’il est acheminé à des fins de recyclage, il s’agit de procédés où l’usage du verre recyclé a une valeur moindre sur le plan environnemental et économique que lors de son usage initial. Il est grand temps de passer à l’action ! », lance Alexandre Joly, vice-président du SEMB-SAQ-CSN. Depuis 1992, ce syndicat demande l’instauration d’une consigne sur les bouteilles de vin et de spiritueux pour assurer un plus grand recyclage. Le syndicat affirme par ailleurs que la SAQ peut jouer un rôle pour récupérer les bouteilles consignées.

Dans leur mémoire, la CSN et le SEMB soutiennent, études à l’appui, que la consigne sur les bouteilles de vins et spiritueux représente un choix plus économique que la collecte sélective qui suppose, dans bien des cas, que des frais pour l’enfouissement s’ajoutent à la facture du tri initial.

« Aucune des études effectuées jusqu’à maintenant n’a démontré que la collecte sélective est plus avantageuse économiquement que la consigne », explique Alexandre Joly, qui précise qu’un des problèmes du recyclage est le taux de 20 % à 30 % d’impuretés dans le verre issu de la collecte sélective. La consigne permettrait par ailleurs de récupérer des bouteilles en provenance des restaurants et institutions qui ne participent pas à la collecte sélective en ce moment.

De plus, même si des solutions ont récemment été annoncées pour permettre le recyclage du verre par le biais de la collecte sélective, les résultats tangibles et économiquement viables ne sont pas encore au rendez-vous. Rejeter d’emblée l’option de la consigne s’avérerait donc imprudent.

L’usage unique de la canette de bière

Dans le secteur de la bière, le contenant à usage unique en aluminium est malheureusement en pleine progression. La part de marché de la bonne vieille bouteille brune a d’ailleurs baissé de 85 % à seulement 26 % de 2011 à 2017. Or, cette bouteille de verre consignée représente également le choix le plus avantageux du point de vue environnemental et économique pour ce secteur. Une des raisons qui explique cela est que plus de 95 % des bouteilles de bière consignées sont récupérées contre seulement 70 % pour les contenants à remplissage unique.

« Nous déplorons la fin des quotas et des amendes aux brasseurs qui visaient à limiter à 37,5 % la proportion de contenants à usage unique dans cette industrie », affirme Pierre Patry, trésorier de la CSN et porte-parole environnemental de la centrale syndicale.

Vision d’ensemble requise

« La crise que vit le secteur du recyclage concerne non seulement le verre, mais aussi le papier et le plastique, et on doit collectivement dégager des solutions globales », insiste Pierre Patry. Ce dernier propose par ailleurs au gouvernement de moderniser le secteur dans son ensemble de façon à minimiser l’enfouissement dans le contexte plus difficile de la fermeture du marché chinois.

« Le gouvernement du Québec, en collaboration avec les organismes municipaux, doit agir sur un ensemble de fronts pour modifier en profondeur ses propres pratiques, celles des acteurs de l’industrie et celles des citoyennes et des citoyens en général », ajoute Pierre Patry.

Emplois décents

La CSN demande la mise en place d’un chantier important visant la valorisation du travail dans les centres de tri par la formation et l’amélioration des conditions de travail.

La qualité des emplois dans le secteur du recyclage est trop souvent négligée et on doit s’attaquer à cet enjeu fondamental. « Les employé-es des centres de tri, par exemple, doivent améliorer leurs conditions de travail qui comportent encore de trop nombreux risques pour la santé », conlut Pierre Patry.

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Syndicalisation à la SQDC https://www.csn.qc.ca/actualites/syndicalisation-a-la-sqdc/ Thu, 07 Mar 2019 20:47:45 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=70599 Lundi dernier, les membres des syndicats CSN des succursales de la SQDC de la rue Sainte-Catherine Ouest et du boulevard de l’Acadie se sont réunis. Ce fut l’occasion pour les deux succursales d’élire leurs délégué-e-s respectifs et de mettre la table pour la négociation à venir.

Au terme des deux assemblées générales, les dizaines d’employés présents ont mis de l’avant les problématiques reliées aux horaires de travail, leur employeur ne pouvant garantir les heures pour lesquelles elles et ils ont été engagé-es. En outre, les questions relatives à la sécurité des travailleuses et des travailleurs, leur protection légale et la prévention à l’endroit des consommateurs furent au centre des discussions.

Les salarié-es de la SQDC pourront compter sur l’aide de leurs camarades du SEMB-SAQ, qui ont fait plusieurs gains lors de leur dernière négociation. Leur expérience et leur savoir-faire dans une négociation auprès d’une société d’État seront indispensables dans l’adoption d’une première convention collective pour les salariés de la SQDC.

Avec maintenant quatre succursales affiliées à la CSN, les équipes du SEMB-SAQ et de la CSN poursuivent leurs efforts et vont à la rencontre de l’ensemble des travailleuses et des travailleurs de la SQDC.

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Entente de principe adoptée au SEMB-SAQ https://www.csn.qc.ca/actualites/entente-de-principe-adoptee-au-semb-saq/ Fri, 22 Feb 2019 21:10:38 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=70251 Après consultation des 5500 membres du syndicat, l’entente de principe fut adoptée à 93% par les employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ. « On a travaillé très fort pour faire disparaître le plus possible les disparités de traitement entre les salarié-es et pour améliorer la conciliation famille-travail pour tous les membres. Nous sommes très fiers du résultat », explique la présidente du syndicat, Katia Lelièvre. L’entente prévoit la reconnaissance de nombreux droits pour les employé-es à temps partiel, dont les congés, les assurances, les journées maladie et les vacances.

La lutte menée par les membres du Syndicat des employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ (SEMB–SAQ–CSN) se sera terminée sur des gains majeurs, notamment pour une bonne partie des salarié-es les plus précaires de la société d’État. Ils seront dorénavant 1750 réguliers alors qu’ils étaient 1400 avant la négociation.

Les 5500 membres du SEMB–SAQ (CSN) étaient sans convention collective depuis le 31 mars 2017. La nouvelle convention collective sera en vigueur jusqu’au 31 mars 2023. Le SEMB–SAQ (CSN) est affilié à la Fédération des employé-es de services publics (FEESP–CSN).

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Le bon goût de la solidarité https://www.csn.qc.ca/actualites/le-bon-gout-de-la-solidarite/ Fri, 15 Feb 2019 20:15:47 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=70168 La lutte menée par les 5500 membres du Syndicat des employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ (SEMB–SAQ–CSN) se sera terminée sur des gains majeurs, notamment pour une bonne partie des salarié-es les plus précaires de la société d’État.

Avec le soutien de l’ensemble du mouvement CSN, le SEMB–SAQ a su réaliser des percées inspirantes qui contribueront à améliorer concrètement la qualité de vie des salarié-es. Notons que cette entente de principe est actuellement soumise aux membres dans le cadre d’une tournée provinciale.

« On a travaillé très fort pour faire disparaître le plus possible les disparités de traitement entre les salarié-es et pour améliorer la conciliation famille-travail pour tous les membres. Nous sommes très fiers du résultat », explique la présidente du syndicat, Katia Lelièvre. Rappelons qu’à la ligne de départ des négociations, les demandes patronales de la SAQ allaient dans le sens complètement opposé. La société d’État portait des demandes touchant aux horaires de travail qui auraient complexifié encore davantage la conciliation famille-travail pour les salarié-es.

Au bout du compte, l’entente prévoit la reconnaissance de nombreux droits pour les employé-es à temps partiel, dont les congés, les assurances, les journées maladie et les vacances. Auparavant, ces avantages ne leur étaient pas pleinement accessibles. Aussi, toutes les travailleuses et travailleurs connaîtront leur horaire de travail dix jours à l’avance, ce qui facilitera leur vie quotidienne.

Quelque 350 personnes obtiendront le statut d’employé régulier : les salarié-es seront dorénavant 1750 réguliers alors qu’ils étaient 1400 avant la négociation. Par ailleurs, les membres ont obtenu une cinquième semaine de vacances après 20 ans de service. Côté salarial, le SEMB–SAQ a su obtenir des augmentations suffisantes pour assurer la protection du pouvoir d’achat.

Si l’entente de principe est adoptée par les membres lors des consultations se tenant jusqu’à la fin février, la nouvelle convention collective sera en vigueur jusqu’au 31 mars 2023. La précédente est venue à échéance le 31 mars 2017.

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Deux succursales de la SQDC syndiquées à la CSN https://www.csn.qc.ca/actualites/deux-succursales-de-la-sqdc-syndiquees-a-la-csn/ Fri, 15 Feb 2019 20:14:55 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=70180 Le Tribunal administratif du travail a fait savoir, le 6 février dernier, que le Syndicat des employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ (SEMB–SAQ–CSN) était accrédité pour représenter les salarié-es de la Société québécoise du cannabis des succursales de Mascouche et de Trois-Rivières.

La CSN et toutes ses organisations affiliées sont très heureuses d’accueillir ce premier groupe d’employé-es de la SQDC. Bientôt, ces travailleuses et travailleurs se réuniront pour mettre sur pied leur syndicat autonome et se donner des règles de fonctionnement. Ils pourront autant compter sur le soutien de la Fédération des employé-es de services publics (FEESP–CSN) pour la négociation de leur première convention collective que sur le savoir-faire du SEMB–SAQ pour améliorer leurs conditions de travail au sein du monopole d’État.

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Après plus d’une centaine de séances de négociation, enfin une entente de principe à la SAQ https://www.csn.qc.ca/actualites/apres-plus-dune-centaine-de-seances-de-negociation-enfin-une-entente-de-principe-a-la-saq/ Fri, 07 Dec 2018 12:00:12 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=69672 Après avoir réuni, le 29 novembre, plus de 2000 de ses membres à Québec pour une grande manifestation marquant leur dixième journée de grève, le SEMB-SAQ–CSN est parvenu à une entente de principe le 1er décembre. Plus d’une centaine de séances de négociation en deux ans auront été nécessaires. L’entente sera présentée aux instances du syndicat en décembre, puis soumise au vote de tous les membres, en janvier. Soulignons leur détermination à toute épreuve tout au long de ces difficiles négociations. Solidarité !

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Une dixième journée de grève à la SAQ, jeudi https://www.csn.qc.ca/actualites/une-dixieme-journee-de-greve-a-la-saq-jeudi/ Mon, 26 Nov 2018 21:44:44 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=69489 Les membres du Syndicat des employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ (CSN) feront grève le jeudi 29 novembre. Ils réclament la protection de leur pouvoir d’achat.

Un grand nombre de ces 5500 grévistes se rendront à Québec et défileront dans les rues de la Capitale, jeudi. Malgré les avancées réalisées dans la foulée des dernières journées de grève, l’impasse persiste sur la question salariale.

« Nos membres, ce sont 5500 familles qui n’accepteront pas de s’appauvrir, explique la présidente du SEMB–SAQ (CSN), Katia Lelièvre. En négociation, nous tenons une entente sur tous les aspects normatifs. Une entente satisfaisante pour les deux parties. Nous avons accepté de bouger sur des sujets qui étaient importants aux yeux de la SAQ. Mais il est clair depuis le début que, pour nous, une entente globale devra protéger notre pouvoir d’achat. La SAQ doit revoir ses offres salariales. Si c’est au niveau du Conseil du trésor et du gouvernement que cela bloque, il est urgent pour la SAQ de faire les représentations nécessaires. »

La FEESP–CSN, fédération à laquelle le SEMB–SAQ est affilié a d’ailleurs demandé une rencontre d’urgence avec le ministre des Finances, Éric Girard. Aucune date n’a encore été fixée.

Les 5500 membres du SEMB–SAQ (CSN) sont sans convention collective depuis le 31 mars 2017. La journée de grève de jeudii sera la dixième depuis le début du conflit. Le syndicat a le mandat d’utiliser jusqu’à 14 autres journées de grève pour faire progresser les négociations.

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La FEESP demande une rencontre d’urgence avec le ministre des Finances https://www.csn.qc.ca/actualites/le-semb-saq-demande-une-rencontre-durgence-avec-le-ministre-des-finances/ Fri, 23 Nov 2018 16:20:44 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=69476 La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), à laquelle est affilié le SEMB–SAQ représentant 5500 salarié-es de la société d’État, demande au ministre des Finances, Éric Girard, de se pencher rapidement sur les enjeux au cœur du conflit de travail secouant actuellement la SAQ.

« Nous pensons qu’en tant que ministre responsable de la SAQ, Éric Girard n’a pas le portrait complet de l’état de la négociation, explique la vice-présidente de la FEESP–CSN, Stéphanie Gratton. Quant à nous, un règlement satisfaisant pour les deux parties demeure à portée de main. Nous pensons qu’étirer le conflit actuellement en cours nuira tant à la SAQ qu’aux salarié-es et à leur famille. Après plus d’une centaine de séances de négociations au cours desquelles la SAQ nous répète ne pas avoir les mandats nécessaires pour conclure une entente globale, et ce, malgré les compromis que le syndicat est prêt à faire, il nous apparaît justifié de nous assurer que le ministre comprend bien notre position. »

Rappelons que le SEMB–SAQ et la partie patronale ont pu convenir d’une entente sur l’ensemble des enjeux de négociation à l’exception de la question salariale. Les offres de la SAQ, sous l’inflation, constitueraient un appauvrissement pour les travailleuses et les travailleurs, ce que refuse le syndicat.

Les 5500 membres du SEMB–SAQ (CSN) sont sans convention collective depuis le 31 mars 2017. Il s’agit des salarié-es des succursales et des bureaux de la SAQ. Le syndicat a le mandat d’utiliser jusqu’à 15 autres journées de grève pour faire progresser les négociations.

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Trois jours de grève à la SAQ à compter du 16 novembre https://www.csn.qc.ca/actualites/trois-jours-de-greve-a-compter-du-16-novembre/ Tue, 13 Nov 2018 11:08:17 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=69376 À moins qu’une entente n’intervienne dans les prochaines heures, les 5500 membres du Syndicat des employé-es de magasin et de bureau de la SAQ (SEMB–SAQ–CSN) tiendront une grève de trois jours soit vendredi, samedi et dimanche prochains.

« Au cours des dernières semaines, nous avons vraiment laissé toute la place à la négociation. La semaine dernière, nous avons même décidé de suspendre notre plan d’action en espérant que la partie patronale saisirait cette occasion pour compléter la négociation, explique la présidente du SEMB–SAQ (CSN), Katia Lelièvre. Nous avons fait de grands bouts de chemin en négociation pour en arriver à une entente. Mais pour que nous nous rejoignions, il faudra que la SAQ fasse aussi son bout de chemin, notamment sur l’enjeu salarial. Nous n’accepterons pas que nos membres s’appauvrissent avec des augmentations sous l’indice des prix à la consommation ».

Depuis près d’un mois, les parties mènent des travaux en mode exploratoire afin de trouver une issue au conflit. Sans entrer dans les détails de ces discussions qui doivent demeurer à huis clos, il est clair, pour l’équipe de négociation du SEMB–SAQ (CSN) qu’un règlement satisfaisant est à portée de main. Toutefois, le syndicat attend toujours une offre salariale acceptable. Rappelons que les matières à incidences financières doivent en principe recevoir l’aval du Conseil du trésor, puisque la SAQ est une société d’État.

« Même si nous annonçons une grève de trois jours, nous demeurons entièrement disponibles pour poursuivre la négociation, poursuit Katia Lelièvre. Il va de soi que si nous concluons une entente de principe, cela mettrait fin à tous les moyens de pression, y compris la grève. Bref, cette grève peut être évitée et la SAQ sait exactement ce qui manque pour régler le conflit. »

Rappelons que le 28 septembre, les membres du SEMB–SAQ se sont prononcés en faveur d’une banque de 18 journées de grève, et ce dans une proportion de 96 %. Celles-ci seront utilisées au moment jugé opportun par le syndicat. Par ailleurs, les négociations se poursuivent. Les parties se sont engagées à ne pas discuter publiquement des détails de ces discussions pendant qu’elles ont cours.

À propos
Le Syndicat des employé-es de magasins et de bureau (SEMB–SAQ–CSN) représente les 5500 employé-es des succursales de la SAQ ainsi que le personnel de bureau, qui est affilié à la Fédération des employé-es de services publics (FEESP–CSN). Pour sa part, la CSN réunit quelque 300 000 travailleuses et travailleurs de tous les milieux d’activité.

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Le SEMB–SAQ appelle Christian Dubé à une relance des négociations dès aujourd’hui https://www.csn.qc.ca/actualites/le-semb-saq-csn-appelle-christian-dube-a-une-relance-des-negociations-des-aujourdhui/ Tue, 30 Oct 2018 09:53:40 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=69222 Le Syndicat des employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ (SEMB–SAQ), affilié à la CSN, espère que le changement de garde au Conseil du trésor permettra une relance des négociations pour le renouvellement de la convention collective, échue depuis le 1er avril 2017.

Trois journées de négociation sont prévues cette semaine, soit mardi, mercredi et vendredi. Le SEMB–SAQ espère que la partie patronale aura les mandats nécessaires du Conseil du trésor pour conclure la convention collective satisfaisante comme l’a souhaité François Legault lors de la récente campagne électorale.

« J’ai pu parler quelques instants avec François Legault, en campagne électorale, lorsque son autobus s’est arrêté à Terrebonne, fin septembre, rappelle la présidente du SEMB–SAQ, Katia Lelièvre. À cette occasion, M Legault m’a assurée formellement qu’il entendait tout mettre en œuvre pour en arriver à un règlement satisfaisant. Lorsque je lui ai souligné que les offres actuelles de la SAQ auraient pour effet de nous appauvrir, il a répliqué que ce n’était pas son intention et qu’il y aurait une entente «raisonnable» dans notre dossier. Nous espérons que ces paroles se concrétiseront cette semaine ! »

L’échange entre Katia Lelièvre et François Legault est intervenu le 28 septembre, soit quelques jours avant l’élection.

En négociation depuis janvier 2017, le SEMB–SAQ et l’employeur ont réalisé certains progrès. Toutefois, en ce qui a trait notamment aux clauses à incidence financière, les propositions de la SAQ sont inférieures à la hausse du coût de la vie, ce qui équivaudrait dans les faits à l’appauvrissement des quelque 5500 salarié-es des succursales et des bureaux de la SAQ qui assurent notamment le service à la clientèle et le fonctionnement optimal au quotidien du réseau de la SAQ.

Rappelons que le 28 septembre, les membres du SEMB–SAQ se sont prononcés en faveur d’une banque de 18 journées de grève, et ce, dans une proportion de 96 %. Celles-ci seront utilisées au moment jugé opportun par le syndicat. Par ailleurs les négociations se poursuivent. Les parties se sont engagées à ne pas discuter publiquement des détails de ces discussions pendant qu’elles ont cours.

À propos
Le Syndicat des employé-es de magasins et de bureau (SEMB–SAQ–CSN) représente les 5500 employé-es des succursales de la SAQ ainsi que le personnel de bureau. Il est affilié à la Fédération des employé-es de services publics (FEESP–CSN). En tout, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) compte plus de 6000 membres à l’emploi de la SAQ. Au Québec, la CSN réunit quelque 300 000 travailleuses et travailleurs de tous les milieux d’activités.

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Le SEMB–SAQ en grève pour le restant de la journée https://www.csn.qc.ca/actualites/le-semb-saq-greve-pour-le-restant-de-la-journee/ Fri, 26 Oct 2018 18:00:14 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=69210 Depuis 14 h, les salarié-es des magasins et des bureaux de la SAQ sont en grève. Le Syndicat des employé(e)s de magasins et de bureaux de la SAQ représentant 5500 travailleuses et travailleurs dénonce notamment le train de mesures disciplinaires imposées à des salarié-es qui exercent des moyens de pression légaux et pacifiques.

« Nous avons tenté d’interpeller la SAQ pour lui faire comprendre qu’elle jetait de l’huile sur le feu en tentant de briser notre solidarité, explique la présidente du SEMB–SAQ (CSN), Katia Lelièvre. La réponse de l’employeur a été de mettre encore plus de pression sur les salarié-es, avec des mesures disciplinaires et des menaces. Dans notre syndicat, c’est clair, lorsque l’employeur s’en prend injustement à un de nos membres, c’est à nos 5500 membres qu’il s’en prend et c’est tous ensemble que nous nous y opposons. »

Les négociations pour le renouvellement de la convention collective, échue le 31 mars 2017, ont débuté en janvier 2017. Le SEMB–SAQ (CSN) souhaite notamment améliorer la conciliation famille–travail–vie personnelle, obtenir davantage de stabilité pour 70 % de ses membres à temps partiel ou occasionnels et des augmentations salariales permettant de protéger leur pouvoir d’achat.

Rappelons que le 28 septembre dernier, les membres du SEMB–SAQ (CSN) ont voté en faveur d’une banque de 18 journées de grève à être utilisées au moment opportun. Trois journées de négociation en présence de conciliatrices sont prévues la semaine prochaine.

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La CSN invite François Legault à régler plusieurs dossiers de négociation https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-invite-francois-legault-a-regler-plusieurs-dossiers-de-negociation-du-secteur-parapublic/ Fri, 19 Oct 2018 19:39:32 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=69161 Alors que les nouveaux membres du Conseil des ministres sont maintenant en fonction, la CSN invite le gouvernement Legault à régler rapidement des dossiers de négociation du secteur parapublic que le précédent gouvernement a laissé traîner en longueur. En effet, plusieurs groupes d’employés d’organismes parapublics et de sociétés d’État sont sans convention collective, parfois depuis plus de trois ans, notamment à la Société des alcools du Québec, à l’aide juridique, à Héma-Québec et dans certains centres intégrés de santé et de services sociaux.

Pour le président de la CSN, le gouvernement a entre les mains toutes les informations nécessaires pour en arriver à un règlement avec les syndicats concernés. « Les négociateurs des différents ministères et du Conseil du trésor sont très au fait des marges de manœuvre qu’ils doivent obtenir afin d’en arriver à un règlement satisfaisant pour l’ensemble des parties. Le nouveau premier ministre a une occasion en or de mettre derrière lui des dossiers de négociation que les libéraux ont négligés depuis trop longtemps et de commencer son mandat du bon pied. Nos équipes de négociation sont disponibles en tout temps et nous pouvons l’assurer de toute la disponibilité de la CSN pour en arriver à des ententes », de déclarer Jacques Létourneau.

Les 5 500 employé-es de la SAQ sont sans contrat de travail depuis le 31 mars 2017. Près de 200 avocats de l’aide juridique, dont la convention collective est échue depuis le 31 mars 2015, demandent la parité salariale avec les procureurs de la Couronne et autres avocats de l’État québécois. Quant à eux, les 530 salariés d’Héma-Québec affiliés à la CSN sont en négociation pour renouveler leur convention collective, expirée depuis octobre 2015. Également, certains litiges reliés aux contrats de travail de plus de 3000 responsables de services de garde membres de la CSN ne sont toujours pas réglés.

Le président de la CSN rappelle aussi au gouvernement que certains établissements de santé et de services sociaux n’ont toujours pas conclu les négociations des dispositions locales des conventions collectives. Alors que la vaste majorité des centres intégrés de santé et de services sociaux ont convenu d’ententes avec leurs syndicats, des litiges demeurent dans quelques établissements, notamment à Québec, dans le Nord-de-l’Île-de-Montréal, à Laval, en Outaouais, en Montérégie-Ouest ainsi qu’au Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine.

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Histoire d’un marathon https://www.csn.qc.ca/actualites/histoire-dun-marathon/ Tue, 09 Oct 2018 09:59:35 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=68888 Le Syndicat des employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ a entamé les travaux entourant la renégociation du contrat de travail en janvier 2017. La course de fond se poursuit toujours quelque 21 mois plus tard.

Réunis en assemblée générale le 28 septembre dernier, les membres du Syndicat des employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ (SEMB-SAQ–CSN) ont voté à 96 % en faveur d’une banque de 18 journées de grève supplémentaires à utiliser au moment jugé opportun. Bien que la convention collective soit échue depuis le 31 mars 2017, le syndicat entend bien prendre le temps de négocier une entente qui permettra d’améliorer le quotidien de milliers de travailleuses et de travailleurs précaires.

La négociation pas à pas
Le 18 janvier 2017, le syndicat représentant les 5500 employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ entreprend la renégociation de la convention collective avec notamment l’objectif d’améliorer le quotidien des quelque 70 % de ses membres qui n’ont pas accès à des postes à temps complet. De plus, les travailleuses et les travailleurs souhaitent améliorer la conciliation famille-travail, par exemple, en demandant à l’employeur de concevoir les horaires de travail plusieurs jours à l’avance.

La SAQ quant à elle veut revoir les horaires de travail d’une façon qui imposerait encore plus de difficultés à la conciliation famille-
travail des salarié-es tout en pénalisant les plus précaires d’entre eux. Bref, la table est mise pour une négociation ardue !

Dès février 2017, la SAQ fait appel à la conciliation. De son côté, le SEMB–SAQ a amorcé ses préparatifs bien avant le dépôt de son projet de négociation. Une structure de mobilisation provinciale est déjà en place à ce moment. Un comité de coordination national réunissant des représentants du syndicat et des services de la CSN planche déjà sur un calendrier à long terme.

Le syndicat utilise des moyens de communication novateurs pour joindre ses membres, dont une application mobile et des bulletins de nouvelles vidéo dynamiques sur la négociation et la mobilisation. Près de 60 % d’entre eux sont par ailleurs réunis dans un groupe Facebook fermé où ils échangent entre autres sur les tactiques de mobilisation.

Photo : Patrick Sicotte

Fin juin 2017, le syndicat obtient le mandat d’exercer des moyens de pression excluant la grève à près de 95 %. En août, les parties tentent de donner un nouveau souffle aux négociations en menant un blitz en mode exploratoire, mais sans succès. Le syndicat demande à ses membres de commencer à modifier leur uniforme de travail. Un tablier aux couleurs du syndicat fait son apparition dans les succursales. En parallèle, le mot d’ordre du syndicat est d’accorder la priorité absolue au service à la clientèle comme le demande l’employeur… C’est-à-dire que, par exemple, les caisses de bouteilles ne seront plus manipulées lorsque des clients sont présents !

Plusieurs « innovations » quant à la présentation des produits en tablette voient le jour. En effet, rares sont les clients de la SAQ qui n’ont pas remarqué de changements dans leur succursale ces derniers mois. Si certains cadres et patrons en doutaient encore, les salarié-es sont prêts à démontrer qu’ils entendent se tenir pour défendre leurs revendications. Ce n’est pas pour rien qu’ils ont choisi comme slogan de négociation : 5500 à la table !

Cependant, malgré tous ces moyens de pression, la SAQ maintient la ligne dure sur ses demandes. Par ailleurs, en ce qui a trait aux salaires, l’offre de la SAQ s’avère inférieure à ce qui a été octroyé aux salarié-es du secteur public ne couvrant même pas la hausse du coût de la vie.

Intensification des moyens de pression
Dans ce contexte, fin juin 2018, le syndicat annonce avoir obtenu un mandat de grève de six jours, à l’issue d’une vaste tournée de consultation provinciale. Une première journée de grève se tient le 17 juillet, puis une autre le 22 août. Le dimanche 9 septembre, le syndicat déclenche une grève-surprise de 48 h après avoir publiquement annoncé un débrayage de 24 h le 10 septembre. Le syndicat prend la direction au dépourvu, qui se voit forcée de rappeler en catastrophe des cadres pour travailler le dimanche dans la soixantaine de succursales que la SAQ maintient ouvertes durant les journées de grève. Le coup semble porter puisque les négociations prennent tout à coup une nouvelle tournure, le SEMB–SAQ parlant de déblocage dans une vidéo d’information à l’intention de ses membres.

Ces journées de grève ont permis de raffermir les liens entre les membres à l’occasion de grands rassemblements régionaux et nationaux et de donner un nouveau souffle à la mobilisation dans cette négociation qui s’avère un marathon. « Les membres sentent bien l’appui de toute la machine CSN qui est derrière nous. Ils savent que si le conflit de travail doit se durcir, on ne sera pas seuls, qu’on aura tout ce qu’il faut pour pouvoir tenir la minute de plus, c’est un atout important », déclare la présidente du syndicat, Katia Lelièvre.

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Les employé-es de la SAQ votent massivement pour 18 jours de grève https://www.csn.qc.ca/actualites/les-employe-es-votent-massivement-pour-18-jours-de-greve/ Fri, 28 Sep 2018 16:55:54 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=68710 À l’issue d’une assemblée générale qui s’est tenue à Montréal aujourd’hui, les employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ se sont prononcés, dans une proportion de 96 % en faveur d’un mandat de 18 journées de grève. « Nous espérions que la démarche de négociation exploratoire entreprise depuis le 17 septembre nous permettrait d’en arriver à une entente, mais ce n’est pas le cas. Nous sommes tenus de conserver la confidentialité sur la teneur des discussions qui ont eu cours à la table, mais ce qu’on peut dire, c’est que l’employeur demeure sur ses positions. Nous allons donc utiliser ces journées lorsque nous le jugerons nécessaire pour faire pression sur lui », a d’abord commenté la présidente du syndicat, Katia Lelièvre.

Précarité
Les questions de la précarité pour les employé-es à temps partiel constituent encore des écueils importants dans la négociation, estime la présidente du syndicat. « Dans une période de pénurie de main-d’œuvre, on ne comprend pas que la SAQ ne tienne pas davantage à conserver ses employé-es. Cette année, le nombre de démissions est impressionnant : depuis le 1er janvier, il s’élève à près de 600. Les gens sont exaspérés de ne pas travailler, ça se comprend! » explique-t-elle. « Bien que l’employeur ait mis un peu d’eau dans son vin, les mesures proposées pour contrer la précarité sont loin d’être suffisantes, explique-t-elle. Nous sommes encore loin de la coupe aux lèvres pour régler le manque d’heures de travail des temps partiels. Nous demandons des solutions concrètes pour endiguer ce problème sérieux. »

Appauvrissement demandé par l’employeur
« L’employeur demande plus de concessions dans les conditions de travail des employé-es que l’argent qu’il est prêt à leur donner. Une telle dynamique de négociation n’est tout simplement pas soutenable », déplore par ailleurs la présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), Nathalie Arguin.

Pour le président de la CSN, Jacques Létourneau, il n’est pas normal qu’après 21 mois de négociation, l’employeur fasse preuve d’autant de fermeture et de rigidité envers ses employé-es. « Les offres qui leur sont faites se situent en deçà de l’augmentation qui a été consentie aux employé-es de l’État! s’exclame Jacques Létourneau. Cette position est difficile à comprendre, quand on sait les revenus pharaoniques que génère la SAQ chaque année. Ce que l’employeur leur demande, c’est ni plus ni moins de réduire leur pouvoir d’achat et de s’appauvrir. On va s’opposer à ces demandes jusqu’à ce qu’il entende raison. Nous voulons une entente qui ne viendra pas piger dans les poches des travailleuses et des travailleurs. Nous voulons une entente satisfaisante pour eux et la CSN combattra à leurs côtés tant qu’ils ne l’auront pas décrochée », conclut le président de la CSN.

À propos
Le Syndicat des employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ représente quelque 5500 travailleuses et travailleurs au Québec. Il est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) qui regroupe plus de 60 000 syndiqué-es œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Pour sa part, la Confédération des syndicats nationaux compte 300 000 membres présents dans tous les secteurs d’activité, tant publics que privés.

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