Secteur finance – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca Le maillon fort du syndicalisme au Québec Thu, 28 Apr 2022 19:24:36 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.7.3 https://www.csn.qc.ca/wp-content/uploads/2019/05/csn-logo-150x150.png Secteur finance – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca 32 32 L’entente de principe adoptée par les trois unités affiliées à la CSN https://www.csn.qc.ca/actualites/lentente-de-principe-adoptee-par-les-trois-unites-affiliees-a-la-csn/ Thu, 28 Apr 2022 19:24:36 +0000 http://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=83436 L’entente de principe intervenue le jeudi 14 avril 2022 entre l’employeur et les trois syndicats affiliés à la CSN a finalement été adoptée par les trois unités.

Les résultats des votes tenus à scrutin secret sont les suivants : vote en faveur à 94 % pour le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN), à 87 % pour le Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN) et à 96 % pour le Syndicat du personnel de vente de SSQ, Société d’Assurance-Vie inc. (CSN) qui tenait son assemblée générale hier, le 27 avril.

Dans une déclaration commune, les présidences des trois syndicats affiliés à la CSN, Chantale Joly, Éric Tremblay et Louise Bordeleau, ont souligné la grande satisfaction des membres face aux améliorations de leurs conditions de travail : « Nos augmentations salariales, incluant un montant forfaitaire, atteignent 5,78 % en 2022 et 3,5 % en 2023, incluant une protection contre l’inflation la dernière année. Pour celles et ceux qui touchaient des bonis, nous avons également obtenu une majoration de la bonification de l’atteinte de nos cibles variant de 0,3 à 0,5 % et une seconde majoration du plafond de la bonification qui varie de 1 à 2,8 %. Nous avons également introduit un encadrement du télétravail qui inclut des remboursements pour l’achat de mobilier et une allocation pour les frais de connexion à Internet. »

Précisons que dans le cadre de leurs négociations, les membres des trois unités viennent d’accepter massivement la prolongation de leurs contrats de travail respectifs liée à la fusion de SSQ assurances et de La Capitale sous la nouvelle bannière Beneva.

D’une seule et unique voix, Alexandre Laviolette, président de la Fédération du commerce–CSN, Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN, Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN et Mario Pellerin, vice-président du Conseil central du Cœur du Québec–CSN ont salué la lutte des membres qui ont réussi à obtenir une amélioration importante de leurs conditions de travail respectant leurs objectifs initiaux.

À propos

Le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN) rassemble environ 570 membres, le Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN) en regroupe près de 520 et le Syndicat du personnel de vente de SSQ, Société d’Assurance-Vie inc. (CSN) en compte 35. Ils sont tous affiliés à la Fédération du commerce de la CSN (FC–CSN) qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.

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Deux unités syndicales sur trois affiliées à la CSN acceptent l’entente de principe https://www.csn.qc.ca/actualites/deux-unites-syndicales-sur-trois-affiliees-a-la-csn-acceptent-lentente-de-principe/ Tue, 26 Apr 2022 21:45:39 +0000 http://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=83270 Lors de deux votes distincts tenus à scrutins secrets, l’entente de principe intervenue le jeudi 14 avril dernier entre l’employeur et les trois syndicats affiliés à la CSN a été acceptée à 94 % par le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN) et à 87 % par le Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN).

Pour sa part, le Syndicat du personnel de vente de SSQ, Société d’Assurance-Vie inc. (CSN) se réunira demain afin de prendre connaissance de l’entente de principe et de procéder au vote secret sur celle-ci par la suite. Aucun autre détail ne sera divulgué d’ici à ce que cette unité se soit prononcée.

À propos

Le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN) rassemble environ 570 membres, le Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN) en regroupe près de 520 et le Syndicat du personnel de vente de SSQ, Société d’Assurance-Vie inc. (CSN) en compte 35. Ils sont tous affiliés à la Fédération du commerce de la CSN (FC–CSN) qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.

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Entente de principe chez SSQ (Beneva) https://www.csn.qc.ca/actualites/entente-de-principe-chez-ssq-beneva/ Fri, 15 Apr 2022 17:25:47 +0000 http://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=82422 Une entente de principe est intervenue le jeudi 14 avril 2022 entre l’employeur et les trois syndicats affiliés à la CSN : le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN), le Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN) et le Syndicat du personnel de vente de SSQ, Société d’Assurance-Vie inc. (CSN).

Celle-ci sera bientôt présentée aux instances syndicales qui se prononceront sur tout son contenu. Aucune entrevue ne sera accordée d’ici là.

À propos

Le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN) rassemble environ 570 membres, le Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN) en regroupe près de 520 et le Syndicat du personnel de vente de SSQ, Société d’Assurance-Vie inc. (CSN) en compte 35. Ils sont tous affiliés à la Fédération du commerce de la CSN (FC–CSN) qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.

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Les grévistes manifestent chez SSQ (Beneva) https://www.csn.qc.ca/actualites/les-grevistes-manifestent-chez-ssq-beneva/ Mon, 28 Mar 2022 14:45:19 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=82032 Ce lundi 28 mars, devant le siège social de SSQ (Beneva) à Québec, les membres en grève du Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN) et du Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN) se sont rassemblés et ont manifesté leur solidarité dans les rues de la ville. Les deux groupes de salarié-es disposent de mandats de grève dans le cadre des négociations en cours pour le renouvellement de leurs conventions collectives.

« Même si nous travaillons pour un employeur qui enregistre des résultats financiers records, comme vous pouvez le constater, nous devons actuellement nous battre afin d’obtenir simplement des augmentations salariales protégeant notre pouvoir d’achat et qui reconnaissent, pour plusieurs d’entre nous, les nombreuses années que nous accumulons à l’emploi de SSQ (Beneva) », de déplorer Chantal Joly, présidente du Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN).

« Alors que d’autres salarié-es du groupe ont obtenu des bonifications significatives de l’ordre d’un minimum de 10 %, l’employeur ne nous offre que des miettes à la table de négociation. Nous avons pourtant toutes et tous contribué aux excellents résultats financiers de l’entreprise, alors pour nous, il est clair que nous méritons autant que ces salarié-es », de renchérir Éric Tremblay, président du Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN).

En négociation depuis le 2 novembre 2021, la question des salaires est abordée à une table centrale regroupant les unités affiliées à la CSN. Face à des pourparlers qui piétinent toujours, une demande de conciliation a été déposée le 4 février dernier au Tribunal administratif du travail.

D’une seule et unique voix, Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN, Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN et Mario Pellerin, vice-président du Conseil central du Cœur du Québec–CSN ont tenu à rappeler que, « en ces temps de rareté de main-d’œuvre et d’inflation dépassant les 5 %, nous sommes toujours étonnés de faire face à des employeurs qui agissent comme si tout allait bien. Beneva vient tout juste de réaliser des bénéfices de près du double à ses prévisions et malgré des actifs de plus de 25 milliards de dollars, la haute direction ne semble pas vouloir investir dans ce qu’elle a de plus précieux, c’est-à-dire ses travailleuses et ses travailleurs. Non seulement nous sommes ici aujourd’hui pour soutenir leur lutte, mais nous serons à leur côté jusqu’au bout ».

Le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN) rassemble environ 570 membres et le Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN) en regroupe près de 520 qui sont tous affiliés à la Fédération du commerce de la CSN (FC–CSN). Celle-ci compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.

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Un nouveau mandat de grève chez SSQ (Beneva) https://www.csn.qc.ca/actualites/un-nouveau-mandat-de-greve-chez-ssq-beneva/ Thu, 24 Mar 2022 20:04:43 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=82018 Lors d’une assemblée générale tenue ce jeudi 24 mars à Trois-Rivières, les membres du Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN) ont voté en faveur de la poursuite de leur grève à 78 %, celle-ci pouvant désormais aller jusqu’à la grève générale illimitée. Juste avant la tenue de leur assemblée générale, les membres du syndicat ont manifesté leur solidarité dans les rues de la ville.

« Au même moment où notre employeur enregistre des résultats financiers records, nous devons nous battre afin d’obtenir simplement des augmentations salariales qui protégeront notre pouvoir d’achat, tout en reconnaissant les nombreuses années que plusieurs d’entre nous avons accumulées à l’emploi de SSQ (Beneva), de déplorer Chantal Joly, présidente du Syndicat des employés de bureau de SSQ VieCSN. Nous savons qu’un autre groupe de salarié-es a obtenu des bonifications significatives de l’ordre d’un minimum de 10 % et que de ce fait, un traitement inéquitable nous est servi à notre table de négociation. Nous ne méritons pas moins que ces salarié-es. Voilà pourquoi nous avons renouvelé notre mandat de grève aujourd’hui et nous souhaitons vivement que l’employeur en saisisse la juste mesure. »

En négociation depuis le 2 novembre 2021, la question des salaires est abordée à une table centrale regroupant les trois unités affiliées à la CSN. Une demande de conciliation a été déposée le 4 février dernier au Tribunal administratif du travail.

« Pour un employeur de cette taille qui vient tout juste de réaliser des bénéfices de près du double de ses prévisions, la SSQ (Beneva) n’offre actuellement que des miettes à ses salarié-es. On dirait qu’ils n’ont pas encore compris que la rareté de la main-d’œuvre qui frappe tous les employeurs est encore bien présente et que l’importante inflation qui nous frappe déjà a des impacts sur celles et ceux qui leur font réaliser ces bénéfices records », de conclure Alexandre Laviolette, président de la Fédération du commerce de la CSN.

Outre le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN), deux autres groupes d’employé-es affiliés à la CSN possèdent des mandats de moyens de pression lourds incluant la grève.

Le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN) rassemble environ 570 membres, le Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN) en regroupe près de 520 et le Syndicat du personnel de vente de SSQ, Société d’Assurance-Vie inc. (CSN) en compte 35. Ils sont tous affiliés à la Fédération du commerce (FC–CSN) qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.

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La CSN demande le renforcement des règles en matière de santé et de sécurité au travail https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-demande-le-renforcement-des-regles-en-matiere-de-sante-et-de-securite-au-travail/ Fri, 20 Mar 2020 14:00:40 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=74640 Alors que la propagation du coronavirus s’amplifie, la CSN demande au gouvernement de François Legault de s’assurer du renforcement de l’application des règles en matière de santé et de sécurité au travail par l’ensemble des employeurs au Québec. La CSN considère que des gestes en ce sens deviennent urgents, d’abord pour garantir la santé et la sécurité des travailleuses et des travailleurs, mais également pour diminuer l’ampleur du ralentissement économique auquel le Québec est confronté.

« Ce n’est pas le temps de niaiser avec les mesures de prévention en matière de santé et de sécurité au travail! », lance d’emblée le président de la CSN, Jacques Létourneau. « Chaque jour, le premier ministre lance un appel particulier pour contenir la crise. Nous estimons qu’il est plus que temps qu’il envoie une consigne très, très claire aux employeurs du Québec : les mesures de prévention en milieu de travail doivent être renforcées afin de contenir la propagation du virus. La CNESST doit intervenir dans les milieux de travail où des correctifs doivent être apportés. Il est de la responsabilité du gouvernement de s’en assurer. »

Depuis une semaine, la CSN reçoit de multiples témoignages de travailleuses et de travailleurs inquiets d’être contaminés au travail. La CSN salue la diligence des employeurs qui ont renforcé les mesures de salubrité et favorisé au maximum la possibilité de faire du télétravail, mais déplore que plusieurs d’entre eux négligent la situation, et ce, tant dans les secteurs public et privé que dans le secteur parapublic.

Le président de la CSN demande également à la population de tout mettre en œuvre afin de préserver la santé des salarié-es qui travaillent avec la clientèle. « Dans les épiceries, les restaurants et les commerces de vente au détail, nos membres sont directement exposés aux vecteurs de propagation du virus. Svp, faites en sorte de ne pas les contaminer : gardez vos distances, évitez la monnaie papier et respectez les consignes d’isolement », exhorte Jacques Létourneau.

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Du fumier pour cultiver un règlement fertile https://www.csn.qc.ca/actualites/du-fumier-pour-cultiver-un-reglement-fertile/ Fri, 21 Jun 2019 14:01:16 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=71800 Ce matin, le Syndicat régional des salariées des Caisses Desjardins de la Côte-Nord–CSN a de nouveau manifesté son impatience face à leur employeur.

« Nous avons livré environ 600 livres de fumier de mouton à notre employeur en guise d’appréciation de son attitude générale à notre égard. Notre second message est tout aussi clair : nous ne sommes pas des moutons et nous souhaitons un retour rapide et fertile à la table de négociation, afin d’y faire germer un règlement négocié de bonne foi », de revendiquer Chantale Vaillancourt, présidente du syndicat.

En grève générale illimitée depuis le 3 mai dernier, les salarié-es ont déposé une pétition le 11 juin dernier qui rassemble plus de 2600 signatures d’appui à leur négociation de la part de la population.

« Nous attendons impatiemment que la Fédération des caisses Desjardins intervienne et donne enfin un mandat clair à cet employeur afin de régler ce conflit qui traîne déjà depuis trop longtemps. Depuis la dernière rencontre tenue le 6 juin dernier, en plein conflit de travail, l’employeur n’a proposé aucune nouvelle date de négociation, une attitude digne des pires entreprises. Lors de la dernière séance de négociation, nous avions pourtant proposé deux scénarios de règlements qui ont été rejetés sans aucune explication », de dénoncer David Bergeron-Cyr, président de la Fédération du commerce–CSN.

En assemblée générale le 7 juin dernier, les membres ont réaffirmé leur détermination à poursuivre la grève, tout en se préparant à augmenter les moyens de pression.

« Même si le Mouvement Desjardins se targue d’agir différemment des autres banques dans le cours normal de ses affaires, les récentes actualités nous révèlent que sa direction semble quelque peu manquer de rigueur et leur comportement dans cette négociation nous indique effectivement tout le contraire. Nous réitérons que ces agissements sont dignes des mauvais employeurs. La Fédération des caisses doit agir, et ce, dans les plus brefs délais afin de donner un mandat de négocier de bonne foi à la direction de la Caisse de Hauterive », de conclure Guillaume Tremblay, président du Conseil central Côte-Nord–CSN (CCN—CSN).

Le syndicat demande à nouveau à la population de ne pas franchir la ligne de piquetage des employé-es de la caisse Desjardins de Hauterive, ce qui aide les syndiqué-es à régler plus rapidement leurs différends avec Desjardins.

 À propos

La Fédération du commerce–CSN regroupe des femmes et des hommes partout au Québec, dans les secteurs du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme. La fédération représente près de 2000 travailleuses et travailleurs de Desjardins partout au Québec et compte près de 30 000 membres, regroupés au sein de 330 syndicats. Le Conseil central Côte-Nord–CSN regroupe plus de 50 syndicats représentant sur une base régionale plus de 5500 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activité.

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Dépôt d’une pétition d’appui de la population https://www.csn.qc.ca/actualites/depot-dune-petition-dappui-de-la-population/ Tue, 11 Jun 2019 16:20:10 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=71681 Ce matin, le Syndicat régional des salariées des Caisses Desjardins de la Côte-Nord–CSN a déposé à leur employeur une pétition rassemblant plus de 2000 signatures en appui à leur négociation.

« Après plus d’une vingtaine de rencontres, dont les dernières en présence du conciliateur, nous faisons toujours face à un employeur qui ne veut tout simplement pas négocier. Jeudi dernier, nous avons tenté de dénouer l’impasse à laquelle nous sommes confrontés, mais l’employeur reste inflexible, de déplorer Chantale Vaillancourt, présidente du syndicat. Le dépôt de cette pétition nous démontre que la population n’appuie pas la position et l’attitude de la Caisse. L’employeur fait du présentéisme, arrive aux rencontres sans mandat et ne fait aucune proposition pour en arriver à une entente avec ses salarié-es. Son comportement frôle la mauvaise foi. »

En grève générale illimitée depuis le 3 mai dernier, les salarié-es ont rassemblé plus de 2000 signataires en appui à ce message : Nous appuyons les syndiqué-es du Syndicat régional des salariées des caisses Desjardins de la Côte-Nord et demandons à l’employeur de la caisse populaire Desjardins de Hauterive de convenir d’un règlement immédiatement au bénéfice de tous les membres de Desjardins ainsi que de la population.

« Nous trouvons inconcevable qu’un employeur de cette envergure agisse de cette manière. En plein conflit, il n’a proposé aucune date de négociation alors que celle-ci est au point mort, à cause de son attitude. Jeudi dernier, nous avons proposé deux scénarios de règlements et l’employeur n’a pas bougé d’un iota de ses positions. Pour nous, il est clair que les paramètres de règlement sont dictés directement de la Fédération des Caisses Desjardins, ce qui empêche une négociation de bonne foi », a renchéri David Bergeron-Cyr, président de la Fédération du commerce–CSN.

En assemblée générale vendredi dernier, les membres ont réaffirmé leur détermination à poursuivre la grève, tout en se préparant à augmenter les moyens de pression.

« Tout ce que fait Desjardins actuellement, c’est de confirmer qu’il est un mauvais employeur, ce que nous répétons depuis déjà plusieurs semaines. La Fédération des caisses nous donne raison : elle refuse de confier des mandats clairs, des pistes de règlement et laisse la direction de la Caisse de Hauterive se présenter les mains vides en négociation. Nous sommes heureux du soutien de la population qui voit clair dans le jeu de l’employeur », de conclure Guillaume Tremblay, président du Conseil central Côte-Nord–CSN.

Après avoir reçu ces appuis, le syndicat demande à nouveau à la population de ne pas franchir la ligne de piquetage des employé-es de la caisse Desjardins de Hauterive, ce qui aide les syndiqué-es à régler plus rapidement leurs différends avec Desjardins.

À propos

La Fédération du commerce–CSN regroupe des femmes et des hommes partout au Québec, dans les secteurs du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme. La fédération représente près de 2000 travailleuses et travailleurs de Desjardins partout au Québec. La fédération compte près de 30 000 membres, regroupés au sein de 330 syndicats. Le Conseil central Côte-Nord–CSN regroupe plus de 50 syndicats représentant sur une base régionale plus de 5500 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activité.

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L’employeur doit revenir à la table de négociation https://www.csn.qc.ca/actualites/lemployeur-doit-revenir-a-la-table-de-negociation/ Wed, 22 May 2019 13:54:01 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=71357 Lors d’un rassemblement tenu ce matin devant la caisse populaire Desjardins de Hauterive, appuyé par plusieurs travailleuses et travailleurs syndiqués de la CSN, le Syndicat régional des salariées des Caisses Desjardins de la Côte-Nord–CSN a lancé un appel à l’employeur pour que celui-ci revienne rapidement à la table de négociation.

« Même si Desjardins se targue d’être un bon employeur, nous sommes actuellement sans contrat de travail, et ce, depuis 22 mois. Alors que nous demandions le statu quo, la partie patronale ne cherche qu’à faire reculer les conditions de travail que nous avons acquises depuis longtemps, ce que nous refusons catégoriquement. Depuis le 3 mai dernier, date où nous avons voté la grève générale illimitée à 97 %, l’employeur laisse volontairement traîner la négociation, de dénoncer Chantale Vaillancourt, présidente du syndicat. Le 3 mai dernier, lorsque nous nous sommes présentés à la table de négociation, nous avons pourtant déposé une contre-offre globale et proposé plusieurs solutions sur différents enjeux, dont l’ancienneté et les horaires de travail pour lesquels l’employeur est en demande, mais celui-ci n’a rien voulu concéder en échange. »

« Lors des rares conflits que nous traversons, ça n’a tout simplement pas de bon sens de ne pas avoir de rencontres durant un mois. Or, depuis le 3 mai, l’employeur proposait seulement des dates de négociation au début du mois de juin. Que ce soit sur les services aux membres ou sur les travailleuses et travailleurs, l’employeur devra vivre avec les conséquences négatives de ce conflit. Depuis le début, nous prétendons que les mandats de négociation viennent directement de la Fédération des caisses Desjardins qui veut à tout prix niveler les conditions générales de ses salarié-es vers le bas. Si c’est le cas, nous trouvons encore plus inconcevable que la haute direction du mouvement cautionne une telle attitude de mépris envers ses membres et ses salarié-es », de déclarer Guillaume Tremblay, président du Conseil central Côte-Nord.

Le syndicat demande l’appui et le respect de la population en leur demandant de ne pas franchir la ligne de piquetage des employé-es de la caisse Desjardins de Hauterive. Cet appui aidera les syndiqué-es à régler plus rapidement leurs différends avec Desjardins.

À propos

La Fédération du commerce (CSN) regroupe des femmes et des hommes partout au Québec, dans les secteurs du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme. La fédération représente près de 2000 travailleuses et travailleurs de Desjardins partout au Québec. La fédération compte près de 30 000 membres, regroupés au sein de 330 syndicats. Le Conseil central Côte-Nord–CSN regroupe plus de 50 syndicats représentant sur une base régionale plus de 5500 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activité.

 

 

 

 

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La CSN interpelle la Fédération des caisses https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-interpelle-la-federation-des-caisses/ Thu, 28 Feb 2019 17:30:48 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=70493 Lors d’une manifestation tenue à Montréal devant le Complexe Desjardins, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) a interpellé la Fédération des caisses Desjardins du Québec afin qu’elle intervienne dans le processus de négociation de ses caisses membres du Mouvement Desjardins.

« Actuellement, nous avons deux syndicats qui vivent des négociations difficiles : à la Caisse Desjardins de Rouyn-Noranda et à la Caisse populaire Desjardins de Hauterive, à Baie-Comeau. Les deux syndicats ont dû se doter de mandats de grève qu’ils ont exercés afin de contrer les demandes de reculs provenant de la Fédération des caisses Desjardins. Or, ces demandes de reculs risquent d’avoir un impact sur l’ensemble des salarié-es que nous représentons. Aujourd’hui donc, nous interpelons la Fédération des Caisses Desjardins afin qu’elle facilite l’obtention de règlements satisfaisants », souligne Jacques Létourneau, président de la CSN.

« Les dispositions relatives à l’évaluation de notre rendement constituent un des points importants qui achoppe à la table de négociation. Dans ce processus, l’employeur se retrouve à être juge et partie et les augmentations salariales sont généralement déterminées de manière complètement arbitraire, à la totale discrétion du gestionnaire. La position salariale finale aux tables de négociation est commandée par la Fédération des caisses et impose un appauvrissement à nos membres dans un contexte économique favorable où la rentabilité de l’employeur n’est pas un enjeu. Depuis le mois de janvier, les reculs incluent même la fin du régime d’assurance collective pour les retraité-es », précise Isabelle Frelas, présidente du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la Caisse populaire de Rouyn-Noranda–CSN (STTCPRN).

« Généralement, les conflits de travail sont rares dans le secteur de la finance. Dans un des deux conflits actuels, celui de la Caisse Desjardins de Rouyn-Noranda, nous en sommes à notre seconde plainte contre l’employeur qui multiplie les manœuvres illégales envers le syndicat et ses salarié-es. Le 5 février dernier, l’employeur a été condamné par le Tribunal administratif du travail (TAT). Ce dernier a statué que l’employeur avait fait preuve d’ingérence dans les affaires du syndicat, de mauvaise foi et d’intimidation par courriel envers les membres du STTCPRN », ajoute David Bergeron-Cyr, président de la Fédération du commerce–CSN.

« Nous aurions aimé que la Fédération des caisses se comporte selon ses valeurs plutôt que celles d’une institution financière privée qui n’en a que pour ses actionnaires. Le modèle coopératif des Caisses Desjardins devrait insuffler une toute autre dynamique dans les relations de travail avec ses salarié-es qui sont également les membres de ce mouvement. Nous souhaitons vivement que la Fédération des caisses entende notre message aujourd’hui », de conclure Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN).

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la Caisse populaire de Rouyn-Noranda–CSN compte 70 membres affiliés à la Fédération du commerce (FC–CSN) qui rassemble quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 350 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme. Le Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) regroupe plus de 100 000 membres des secteurs public et privé, répartis au sein de près de 400 syndicats à Montréal, à Laval et dans le Grand Nord du Québec.

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Une hypothèse de règlement adoptée à 71 % par les membres https://www.csn.qc.ca/actualites/une-hypothese-de-reglement-adoptee-a-71-par-les-membres/ Wed, 27 Feb 2019 19:32:19 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=70462 Les travailleuses et les travailleurs auront bientôt une première convention collective à la Coopérative funéraire des Deux Rives. Une hypothèse de règlement, soumise par la médiatrice-conciliatrice du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Françoise Chevarie, a en effet été adoptée à 71 % hier soir, lors d’une assemblée générale tenue au Club social Victoria, à Québec.

« Le chemin a été long et tortueux, mais nous y sommes arrivés grâce à la motivation et à la détermination des membres! », s’est exclamée Catherine Caron, présidente et membre du comité de négociation du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la Coopérative funéraire des Deux Rives (CSN), « nous sommes très contents du résultat et des gains que nous avons fait considérant qu’il s’agit d’une première convention collective. L’histoire ne se termine pas ce soir, elle commence. Nous avons maintenant une bonne base à partir de laquelle nous allons pouvoir faire des progrès dans les années à venir ».

Des gains conséquents

Entre autres gains qui seront inscrits dans cette première convention collective, soulignons notamment la reconnaissance de l’ancienneté, la protection contre le travail des cadres, la mise en place de règles applicables à toutes et à tous pour les horaires de travail, un comité conjoint sur l’équité salariale, l’ajout d’un plancher d’emplois et la création de plusieurs postes.

Au plan monétaire, les augmentations salariales sont de 3,5 % les deux premières années et de 2,5 % la troisième. Une rétroactivité salariale est prévue au 1er janvier 2018 et la progression dans les échelons sera plus rapide. Pour ce qui a trait aux RÉER, le groupe passe à Fondaction et l’employeur augmente sa contribution à 3,4 %. La convention collective arrivera à échéance le 30 juin 2020.

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Dépôt d’une seconde plainte au TAT contre l’employeur https://www.csn.qc.ca/actualites/depot-dune-seconde-plainte-au-tat-contre-lemployeur/ Mon, 25 Feb 2019 20:20:58 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=70262 À la suite d’un incident survenu le vendredi 22 février, une seconde plainte pour intimidation sera déposée au Tribunal administratif du travail (TAT) contre la Caisse Desjardins de Rouyn-Noranda dans le cadre de la négociation visant le renouvellement de la convention collective des salarié-es.

« Nous déplorons à nouveau l’attitude moyenâgeuse du directeur général de notre institution. Vendredi dernier, alors qu’elle affichait du matériel de mobilisation, une de nos membres a été la cible d’une altercation physique perpétrée par monsieur Loranger sur le terrain de l’établissement. Nous sommes encore sous le choc d’avoir été témoin de cette manœuvre disgracieuse de la part du plus haut dirigeant de notre établissement », de dénoncer Isabelle Frelas, présidente du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la Caisse populaire de Rouyn-Noranda–CSN (STTCPRN).

Rappelons que le 5 février dernier, des manœuvres de Jean-Claude Loranger ont été condamnées par le TAT qui a reconnu l’ingérence de l’employeur dans les affaires du syndicat, sa mauvaise foi et l’intimidation par courriel dont il a fait preuve envers les membres du STTCPRN.

« Dans l’ensemble des rares conflits de travail auxquels nous devons faire face, jamais un directeur général n’a agi de la sorte envers ses propres salarié-es, d’autant plus que monsieur Loranger siège à titre de président de la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda et, qu’en ce sens, il devrait se comporter de manière exemplaire », de renchérir Felix-Antoine Lafleur, président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec (CCATNQ–CSN).

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la Caisse populaire de Rouyn-Noranda–CSN compte 70 membres affiliés à la Fédération du commerce (FC–CSN) qui rassemble quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 350 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme. Le CCATNQ–CSN en rassemble 7000 en Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec.

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Des milliards de profits, des miettes pour les salarié-es https://www.csn.qc.ca/actualites/des-milliards-de-profits-des-miettes-pour-les-salarie-es/ Fri, 07 Dec 2018 12:01:04 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=69649 La négociation des 1 800 employé-es de Desjardins membres de la Fédération du commerce (FC–CSN) demeure complexe même si la partie patronale a démontré une timide ouverture au cours des dernières semaines.

Une quinzaine d’unités syndicales sont actuellement en négociation et cinq autres s’ajouteront à ce nombre en janvier 2019. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une négociation coordonnée, ces différentes unités ont plusieurs objectifs communs.

Déjà, le comité de négociation du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la Caisse populaire de Rouyn-Noranda, bien appuyé par les membres, a tracé la voie pour leurs collègues des autres régions. Devant la lenteur des négociations, les membres ont déclenché une grève de 24 heures le 22 novembre dernier.

La direction est disposée à discuter de l’épineux dossier de l’évaluation du rendement. Présentement, le montant de l’augmentation salariale est lié à la performance de l’employé-e. Or l’évaluation du personnel est partiellement subjective, ce qui fait en sorte que Desjardins peut refuser une augmentation salariale à une personne, simplement parce qu’elle n’a pas un assez beau sourire ou une poignée de main suffisamment franche.

« C’est une situation grotesque et Desjardins utilise ces critères subjectifs pour réduire sa masse salariale. C’est un point important de la négociation et l’équipe de Rouyn-Noranda a réussi à ouvrir la discussion avec la direction de Desjardins à ce sujet, ce qui est déjà énorme », précise David Bergeron-Cyr, président de la FC–CSN.

Le salarial
La négociation de l’aspect salarial s’annonce ardue. La direction dit vouloir « harmoniser » les conditions de travail de ses employé-es, qu’ils soient syndiqués ou non. Des représentants à plusieurs tables de négociation voient l’employeur demander des reculs aux salarié-es.

« Harmoniser est le mot politiquement correct pour niveler vers le bas. Desjardins n’est guère mieux que certaines multinationales américaines qui priorisent le rendement et les profits au mépris des travailleuses et des travailleurs. La compagnie fait des milliards de profits, mais propose des miettes à ses employé-es en augmentation salariale », ajoute M. Bergeron-Cyr.

Le début de l’année 2019 s’annonce donc chaud pour les syndiqués de Desjardins qui sont gonflés à bloc et bien décidés à se faire respecter.

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À 1 % d’un règlement d’un contrat de travail refusé par l’employeur https://www.csn.qc.ca/actualites/a-1-dun-reglement-dun-contrat-de-travail-refuse-par-lemployeur/ Tue, 04 Dec 2018 15:13:55 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=69568 De retour à la table de négociation les 28 et 29 novembre dernier, la Caisse populaire Desjardins et le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Caisse populaire de Rouyn-Noranda (CSN) reprenaient les discussions à la suite d’une journée de grève tenue le 22 novembre et de l’audience devant le tribunal administratif du travail le 23 novembre.

Une première journée de rencontre qui a, somme toute, permis aux parties de progresser sur un des éléments toujours en suspens : celui des évaluations de rendement.

Cependant, le lendemain (29 novembre), l’employeur, par son comportement et par le dépôt d’une offre globale, toujours en deçà de ce que reçoivent présentement les travailleurs, empêche le règlement d’une convention collective et trouble la quiétude de la clientèle pour 1 % d’augmentation demandée par le syndicat alors que l’indice des prix à la consommation oscille entre 1,3 et 2,4 %, depuis janvier 2018. Indice d’ailleurs évalué à 2,6 % pour les prochains mois.

Pour la présidente du syndicat CSN affilié à la Fédération du commerce, ce geste démontre le peu de respect accordé aux travailleuses et aux travailleurs qui, au quotidien, s’efforcent de maintenir un travail professionnel.

De gauche à droite, Jacques Létourneau, président de la CSN, Isabelle Frelas, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Caisse populaire de Rouyn-Noranda (CSN), David Bergeron-Cyr, président de la Fédération du commerce et Félix-Antoine Lafleur, président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue, Nord-du-Québec-CSN

« Après avoir réduit notre demande initiale à un niveau inférieur de ce que nous avons actuellement, Desjardins nous propose une offre finale en fin de journée le 29 novembre :
2018 : perte de 0,25 à 0,75 % que le syndicat accepte ;
2019 : perte de 0 à 0,5 % que le syndicat accepte ;
2020 et 2021 : perte de 1 % ; le syndicat maintient sa demande de 1 %.

« Malgré des profits records, l’employeur refuse de régler notre contrat de travail sachant que son porte-parole n’est pas disponible avant le 23 janvier 2019 », d’expliquer Madame Frelas, présidente du syndicat.

« Notre demande de 1 % pour l’année 2020 a été rejetée du revers de la main, puisque la direction souhaite un contrat de travail de quatre ans. Nous leur avons indiqué que pour l’année 2021, un pour cent devait être ajouté et nous avions une entente. Ce 1 % sert à maintenir notre pouvoir d’achat actuel », d’ajouter la porte-parole syndicale.

« Malgré tous les compromis acceptés par le syndicat quant à l’aspect salarial depuis plusieurs rencontres, la direction de Rouyn-Noranda a clos les discussions et refuse même d’arrêter d’autres dates de pourparlers. C’est ça la volonté de Desjardins de régler la convention collective à l’abri des médias », de conclure Isabelle Frelas.

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