Syndicalisation – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca Le maillon fort du syndicalisme au Québec Wed, 10 Dec 2025 20:59:31 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.csn.qc.ca/wp-content/uploads/2019/05/csn-logo-150x150.png Syndicalisation – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca 32 32 Les employé-es de l’École nationale de police se joignent à la CSN https://www.csn.qc.ca/actualites/les-employe-es-de-lecole-nationale-de-police-se-joignent-a-la-csn/ Tue, 09 Dec 2025 20:37:17 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=110238 Le Syndicat des employé-es de l’École nationale de police du Québec–CSN a été accrédité le 4 cembre par le Tribunal administratif du travail, confirmant une forte majorité d’adhésion parmi les 460 membres concernées.

Renouveau et sir d’inpendance

« On ressent ce changement comme un renouveau pour l’École, c’est une nouvelle façon de faire. Une nouvelle façon de se reconstruire. C’est enlevant ce qui s’en vient », a commenté le chef d’équipe en approvisionnement et un des membres du nouveau syndicat, Stéphane Biron.

Ce dernier ajoute que l’offre de services rendu possible par le plus grand nombre de membres à la CSN est un des éléments qui a pesé dans la balance.

Le principal facteur du choix pour ce changement d’allégeance syndicale a toutefois été de sortir d’un fonctionnement basé sur des « cisions centralisées » et de concrétiser un « sir d’inpendance ». Bref, une plus grande autonomie comme syndicat.

Avec leur ancienne organisation, Stéphane Biron explique qu’il est même arrivé qu’une entente de principe soit réalisée entre la direction politique nationale de l’ancien syndicat et la direction de l’École. Les membres avaient été mis devant le fait accompli au moment du vote. « Il n’y aura plus une seule personne nommée à négocier pour nous dans un bureau », ajoute Stéphane Biron.

460 nouveaux membres à la CSN et à la FEESP

« La CSN souhaite la bienvenue aux employé-es de l’École nationale de police. Ils pourront compter sur la force du mouvement pour obtenir les meilleures conditions de travail, notamment dans l’enseignement et le soutien auprès de la relève. Cette belle réussite en matière de syndicalisation témoigne de tout l’intérêt que peut susciter notre mouvement auprès des travailleuses et travailleurs du Québec », clare la présidente de la CSN, Caroline Senneville.

« Nous souhaitons la bienvenue à l’ensemble des membres du nouveau syndicat et nous avons hâte de les accueillir dans nos instances », ajoute la 1ère vice-présidente et responsable politique des organismes gouvernementaux à la FEESP–CSN, Stéphanie Gratton.

La toute première assemblée générale du Syndicat des employé-es de l’École nationale de police du Québec-CSN se tiendra le 15 cembre à Nicolet.

À propos

La CSN compte 330 000 membres répartis dans 2 000 syndicats, 8 férations et 13 conseils centraux. La CSN représente quelque 80 000 travailleuses et travailleurs qui ouvrent dans le secteur de l’enseignement supérieur, dont ceux de la Fération des employées et des employés de service public (FEESP–CSN).

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Faire front contre le bilan désastreux du gouvernement caquiste https://www.csn.qc.ca/actualites/faire-front-contre-le-bilan-desastreux-du-gouvernement-caquiste/ Fri, 24 Oct 2025 17:44:19 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=108776 Des militantes et des militants de la CSN ont pris part à une action sous le thème de l’Halloween au bureau du ministre Éric Girard dans le but de dénoncer le bilan lamentable du gouvernement caquiste à l’égard des travailleuses et des travailleurs. La CSN déplore que le gouvernement Legault ait jeté la serviette pour régler les problèmes qui préoccupent la population en se tournant à droite comme jamais.

 Après sept ans au pouvoir, le gouvernement caquiste n’est pas parvenu à mettre fin à la crise du logement ni à permettre aux salarié-es d’augmenter leur pouvoir d’achat. Le bilan de sa gestion de nos services publics restera marqué par l’austérité, par des projets inefficaces de centralisation et par des scandales économiques comme SAAQclic et Northvolt. Plutôt que d’agir sur ces enjeux prioritaires pour la population, la CAQ cherche des boucs émissaires et tente de faire diversion. En s’attaquant aux travailleuses et aux travailleurs, le gouvernement confirme son vieux fond conservateur et continue d’agir en faveur des lobbys patronaux.

 Cette action menée dans la région s’inscrit dans la campagne Faire front pour le Québec, lancée récemment par la CSN. Dans les prochaines semaines, la confédération multipliera d’ailleurs les actions pour dénoncer le bilan désastreux du gouvernement et pour réclamer des mesures favorisant les travailleuses et les travailleurs, la préservation de notre État social et la mise en place de mesures pour favoriser la transition juste.

« Des milliers de travailleuses et de travailleurs vivent d’une paie à l’autre. La privatisation et l’austérité frappent nos services publics. L’inaction est ce qui reste en tête quand on pense aux deux mandats de la CAQ pour l’avenir de notre planète. Le gouvernement a perdu le contrôle et veut changer de sujet en s’attaquant aux syndicats. La région du Saguenay–Lac-Saint-Jean est touchée de plein fouet par la guerre tarifaire et la réforme de l’industrie forestière, c’est ça qui devrait être une priorité pour notre ministre! On les voit venir à des milles à la ronde et nous allons faire front dans les prochaines semaines pour le Québec qu’on veut », conclut la présidente du Conseil central du Saguenay–Lac-St-Jean–CSN, Manon Tremblay.

 

À propos

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Le procès d’Amazon reprend demain https://www.csn.qc.ca/actualites/le-proces-damazon-reprend-demain/ Thu, 23 Oct 2025 14:39:41 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=108749 C’est demain, vendredi, que reprendra le procès d’Amazon devant le Tribunal administratif du travail (TAT). Pour une troisième journée, le président d’Amazon Canada Fulfillment Services (ACFS), Jasmin Begagic, devra répondre aux questions des avocates de la CSN quant aux circonstances ayant mené à la fermeture des sept entrepôts situés au Québec.

Lors de son témoignage jeudi dernier, Jasmin Begagic a reconnu avoir fait partie du comité ayant émis des recommandations en lien avec ces fermetures. Des questions demeurent, cependant, notamment à savoir qui faisait partie de ce comité, à qui ces recommandations étaient destinées, qui a pris la décision de fermer les entrepôts québécois – et si la décision a même été prise au Canada.

Premier témoin dans cette cause qui oppose la multinationale à la CSN, laquelle conteste la légalité des fermetures en vertu du Code du travail, M. Begagic a néanmoins reconnu que David Alperson, décrit comme son supérieur immédiat et basé au Tennessee, avait été partie prenante de la décision de fermer, au Québec seulement, les centres de distribution d’Amazon. M. Begagic a également affirmé que le patron d’Alperson et VP Amérique du Nord d’Amazon, John Tagawa, avait participé à des rencontres en lien avec ces fermetures à la fin de l’année 2024.

Tranquillement, le témoignage de Jasmin Begagic permet d’en apprendre davantage sur le rôle joué par le département « Employee Relations » d’Amazon. Grâce à son « index d’engagement des employé-es », cette équipe est chargée de s’assurer de la satisfaction au travail des employé-es d’Amazon et de gérer les risques de syndicalisation au sein des nombreuses filiales et entrepôts de la multinationale. Les hauts gestionnaires d’Amazon ont des rencontres régulières avec cette équipe, a reconnu M. Begagic devant la juge Irène Zaïkoff.

Un « vaste subterfuge »

Pour la CSN, la décision d’Amazon de fermer ses entrepôts au Québec constitue un « vaste subterfuge » visant à se soustraire de ses obligations prévues à la loi et à éradiquer toute présence syndicale au sein de l’entreprise, soutient la centrale syndicale dans sa plainte déposée le 20 février dernier. « La multinationale ne cesse pas ses activités de vente en ligne sur le territoire. Elle choisit de réorganiser ses activités dans le but d’éluder ses obligations d’employeur en vertu du Code du travail », précise la requête déposée en vertu des articles 12, 13, 14 et 53 du Code du travail.

« Il est clair pour nous que la fermeture des entrepôts d’Amazon visait principalement à freiner la campagne de syndicalisation en cours et la conclusion d’une première convention collective en Amérique du Nord », affirme la présidente de la CSN, Caroline Senneville.

« Illégale à plusieurs égards », la décision d’Amazon doit être infirmée par le tribunal, demande la CSN au nom de nombreux plaignants.

Puisque « les agissements d’Amazon s’attaquent à l’ordre juridique québécois [et] parce que cet employeur n’hésite pas à licencier des milliers de personnes afin de donner l’exemple », la CSN demande au tribunal d’ordonner la reprise des activités aux sept entrepôts visés par la plainte. Elle demande également que chaque employé-e reçoive plus d’un an de salaire en guise d’indemnité, en plus de dommages moraux et exemplaires.

La plainte fait valoir que la décision de fermer ses entrepôts québécois est en contradiction directe avec le plan d’affaires mis de l’avant par la multinationale au cours des dernières années. Les quatre derniers centres de livraison au Québec, dont l’entrepôt syndiqué DXT4 à Laval, n’ont été établis que depuis trois ans, rappelle la CSN, à l’image des investissements massifs de la compagnie dans la stratégie du « dernier mile ».

Ces entrepôts de proximité, nécessaires à la livraison en un jour, « ne constituent pas seulement la façon la plus rapide de livrer les produits aux consommateurs, mais aussi la façon la plus économique de le faire », déclarait en octobre dernier le PDG d’Amazon, Andrew Jassy, après avoir annoncé un an plus tôt son intention de doubler le nombre de stations capables de livrer les colis le jour même.

« Rien ne laissait présager qu’Amazon choisirait, à peine trois mois plus tard, de retourner à un modèle de livraison par des tiers », affirme la CSN dans sa requête. Pour la centrale syndicale, « Amazon n’hésite pas à avoir recours aux mesures les plus extrêmes et à sacrifier sa rentabilité afin d’éviter l’imposition d’une première convention collective », véritable objectif d’une décision aussi draconienne.

À propos

Le 19 avril dernier, la CSN déposait une requête auprès du TAT pour représenter les 230 salarié-es de l’entrepôt DXT4 d’Amazon, rue Ernest-Cormier à Laval. Au cours des semaines précédentes, un grand nombre de salarié-es avaient rallié leur syndicat. Le 10 mai, le TAT accréditait officiellement le syndicat, reconnaissant qu’une majorité d’employé-es y avaient adhéré.

La négociation en vue d’établir une première convention collective a débuté en juillet. Le 22 janvier dernier, Amazon annonçait son intention de fermer ses sept entrepôts au Québec et de céder l’ensemble de ses opérations à la sous-traitance. 

Rappelons qu’Amazon a été condamnée par le TAT pour ingérence et entraves antisyndicales à l’entrepôt YUL2 à Lachine et qu’elle subit présentement un procès du même type pour des actions similaires menées à l’entrepôt DXT4 de Laval.

Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

 

 

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Fermetures sauvages d’Amazon : les audiences débutent vendredi devant le Tribunal administratif du travail https://www.csn.qc.ca/actualites/fermetures-sauvages-damazon-les-audiences-debutent-aujourdhui-devant-le-tribunal-administratif-du-travail/ Thu, 15 May 2025 14:46:38 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105101 C’est à compter de vendredi que sera entendu le recours intenté par la CSN à la suite de la fermeture des sept entrepôts d’Amazon au Québec, dont l’un, situé à Laval, était syndiqué avec la centrale syndicale. La CSN demande au Tribunal administratif du travail (TAT) d’ordonner la reprise des activités aux sept entrepôts visés par la plainte et de verser à chaque employé plus d’un an de salaire en guise d’indemnité, en plus de dommages moraux et exemplaires.

Une requête en rejet sommaire déposée par Amazon sera d’abord entendue en matinée. Cette requête n’a pour objet que d’exclure du recours les six entrepôts non syndiqués afin de restreindre sa portée aux 287 employé-es syndiqués mis à pied à l’entrepôt DXT4 de Laval. La CSN fera valoir qu’au contraire, des campagnes de syndicalisation ayant été interrompues dans les autres entrepôts, les droits des travailleuses et des travailleurs ont été lésés par ces fermetures inattendues, une décision qui ne fait aucun sens sur le plan des affaires.

La multinationale américaine demande par ailleurs au tribunal de rejeter toute preuve qui pourrait être reliée à sa réputation antisyndicale hors Québec.

« On sait fort bien qu’Amazon tentera par tous les moyens de s’esquiver de ses responsabilités envers les milliers de travailleuses et de travailleurs qui ont fait les frais de cette décision profondément antisyndicale, affirme Caroline Senneville, présidente de la CSN. Nous avons bon espoir que le tribunal saura y voir clair et verra à faire respecter les lois du travail et les chartes des droits qui prévalent au Québec. »

Québec, Sherbrooke et Gatineau bouderont aussi Amazon
Alors que l’enquête NETendances, dévoilée la semaine dernière par l’Institut de la transformation numérique, révélait que près d’un Québécois sur deux avait soit diminué (32 %), soit carrément cessé (17 %) d’acheter sur Amazon, d’autres villes ont répondu à l’appel de la CSN de cesser de s’approvisionner auprès de l’entreprise de Jeff Bezos. Les villes de Québec, de Sherbrooke et de Gatineau ont récemment pris contact avec la CSN pour expliquer les mesures prises par leur administration afin de restreindre et de contrôler les achats effectués sur Amazon.

Pour plus d’information sur la campagne de boycottage d’Amazon, consultez www.csn.qc.ca/amazon

À propos 
Le 19 avril 2024, la CSN déposait une requête auprès du TAT pour représenter les 230 salarié-es de l’entrepôt DXT4 d’Amazon, rue Ernest-Cormier à Laval. Au cours des semaines précédentes, un grand nombre de salarié-es avaient rallié leur syndicat. Le 10 mai, le TAT accréditait officiellement le syndicat, reconnaissant qu’une majorité d’employé-es y avaient adhéré.

La négociation en vue d’établir une première convention collective a débuté en juillet. Le 22 janvier dernier, Amazon annonçait son intention de fermer ses sept entrepôts au Québec et de céder l’ensemble de ses opérations à la sous-traitance. Le dossier a depuis été référé en arbitrage de première convention collective devant un arbitre du travail. 

Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

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Amazon : la CSN demande au tribunal d’ordonner la réouverture des entrepôts https://www.csn.qc.ca/actualites/amazon-la-csn-demande-au-tribunal-dordonner-la-reouverture-des-entrepots/ Fri, 21 Feb 2025 13:55:09 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=102688 L’intention d’Amazon de fermer ses entrepôts au Québec n’est qu’un « vaste subterfuge » visant à se soustraire de ses obligations prévues à la loi et à éradiquer toute présence syndicale au sein de l’entreprise, soutient la CSN dans une plainte déposée hier après-midi auprès du Tribunal administratif du travail (TAT).

« La multinationale ne cesse pas ses activités de vente en ligne sur le territoire. Elle choisit de réorganiser ses activités dans le but d’éluder ses obligations d’employeur en vertu du Code du travail », précise la requête déposée en vertu des articles 12, 13, 14 et 53 du Code du travail.

« Illégale à plusieurs égards », la décision d’Amazon doit être infirmée par le Tribunal, demande la CSN au nom de nombreux plaignants.

Puisque « les agissements d’Amazon s’attaquent à l’ordre juridique québécois [et] parce que cet employeur n’hésite pas à licencier des milliers de personnes afin de donner l’exemple », la CSN demande au tribunal d’ordonner la reprise des activités aux sept entrepôts visés par la plainte et de verser à chaque employé plus d’un an de salaire en guise d’indemnité, en plus de dommages moraux et exemplaires.

Une décision qui défie toute logique

La plainte fait valoir que la décision de fermer ses entrepôts québécois est en contradiction directe avec le plan d’affaires mis de l’avant par la multinationale au cours des dernières années. Les quatre derniers centres de livraison au Québec, dont l’entrepôt syndiqué DXT4 à Laval, n’ont été établis que depuis trois ans, rappelle la CSN, à l’image des investissements massifs de la compagnie dans la stratégie du « dernier mile ».

Ces entrepôts de proximité, nécessaires à la livraison en un jour, « ne constituent pas seulement la façon la plus rapide de livrer les produits aux consommateurs, mais aussi la façon la plus économique de le faire », déclarait en octobre dernier le PDG d’Amazon, Andrew Jassy, après avoir annoncé un an plus tôt son intention de doubler le nombre de stations capables de livrer les colis le jour même.

« Rien ne laissait présager qu’Amazon choisirait, à peine trois mois plus tard, de faire un retour à un modèle de livraison par des tiers », affirme la CSN dans sa requête. Pour la centrale syndicale, « Amazon n’hésite pas à avoir recours aux mesures les plus extrêmes et à sacrifier sa rentabilité afin d’éviter l’imposition d’une première convention collective », véritable objectif d’une décision aussi draconienne.

Dans sa plainte, la CSN dresse le portrait de l’antisyndicalisme pratiqué par Amazon depuis le début, au printemps 2022, d’une campagne de syndicalisation menée dans ses entrepôts de Lachine, de Laval et de Saint-Hubert.

Rappelant que le TAT a déjà condamné Amazon, en juillet 2024, pour ses campagnes de propagande destinées à susciter les craintes des salariés face à la signature de cartes d’adhésion, la requête cible également le refus de toute forme de négociation de la part de la multinationale, qui n’a pas hésité à se draper derrière le « gel des conditions de travail » prévu au Code du travail après une syndicalisation pour éviter d’octroyer aux syndiqués de Laval les augmentations annuelles de 1,50 $ l’heure consenties aux employé-es des entrepôts non syndiqués à l’automne dernier.

La présentation, le 16 janvier 2025, d’une offre salariale de 0 % d’augmentation aux salarié-es syndiqués de Laval « démontre une rare arrogance face au processus de négociation véritable auquel un syndicat est en droit de s’attendre, un droit constitutionnel », précise la CSN.

Pour la présidente de la CSN, Caroline Senneville, « la fermeture des entrepôts d’Amazon ne répond qu’à un seul objectif : empêcher la conclusion d’une convention collective et éradiquer toute présence syndicale en Amérique du Nord. Cette décision ne peut s’expliquer autrement. Il s’agit d’une violation brutale de nos lois et des droits fondamentaux prévus à nos Chartes. Le tribunal doit annuler cette décision et ordonner la réintégration des 1900 employé-es d’Amazon illégalement licenciés. »

Pour plus d’information sur la campagne de boycottage d’Amazon, consultez www.csn.qc.ca/amazon

À propos

Le 19 avril dernier, la CSN déposait une requête auprès du TAT pour représenter les
230 salarié-es de l’entrepôt DXT4 d’Amazon, rue Ernest-Cormier à Laval. Au cours des semaines précédentes, un grand nombre de salarié-es avaient rallié leur syndicat. Le 10 mai, le TAT accréditait officiellement le syndicat, reconnaissant qu’une majorité d’employé-es y avaient adhéré.

La négociation en vue d’établir une première convention collective a débuté en juillet. Le 22 janvier dernier, Amazon annonçait son intention de fermer ses sept entrepôts au Québec et de céder l’ensemble de ses opérations à la sous-traitance. 

Rappelons qu’ Amazon a été condamnée par le TAT pour ingérence et entraves antisyndicales à l’entrepôt YUL2 à Lachine et qu’elle subit présentement un procès du même type pour des actions similaires menées à l’entrepôt DXT4 de Laval.

Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

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La CSN dénonce vivement les fermetures sauvages d’Amazon au Québec https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-denonce-vivement-les-fermetures-sauvages-damazon-au-quebec/ Wed, 22 Jan 2025 16:03:34 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=101761 C’est par un simple courriel de l’un des avocats d’Amazon que la CSN et le syndicat représentant les 300 employé-es du centre DXT4 à Laval ont appris, tôt ce matin, la fermeture définitive de l’ensemble de ses entrepôts ainsi que sa volonté de céder la totalité de ses opérations au Québec à des sous-traitants.

« Cette décision n’a aucun sens », s’offusque la présidente de la CSN, Caroline Senneville. « Ni sur le plan des affaires, ni sur le plan opérationnel. Amazon, l’une des compagnies les mieux intégrées entre le clic d’une souris et la livraison à domicile, confierait à une tierce partie l’ensemble de ses opérations d’entreposage et de distribution sur l’ensemble du territoire québécois ? Il y a des limites à nous prendre pour des valises. C’est tout le contraire du modèle développé par Amazon. »

En fait, rappelle la présidente de la CSN, la seule spécificité du Québec réside dans la présence d’un syndicat officiellement accrédité, le seul au Canada.

« C’est une gifle pour tous les travailleuses et les travailleurs du Québec, poursuit la présidente de la CSN. Depuis le début de notre campagne il y a trois ans, Amazon a tout fait pour empêcher la syndicalisation de ses employé-es : campagne de peur, messages antisyndicaux, contestation du Code du travail, congédiements déguisés… Et aujourd’hui, on apprend que la multinationale préfère se retirer du Québec plutôt que de respecter son obligation à s’entendre sur une convention collective ? C’est totalement inacceptable. »

La CSN rappelle que les travaux devant mener à une première convention collective progressaient à l’entrepôt DXT4. Malgré les blocages d’Amazon, le syndicat était sur le point de déposer une demande d’arbitrage de convention collective, une disposition prévue au Code du travail du Québec.

« Il ne fait aucun doute que les fermetures annoncées aujourd’hui relèvent d’une campagne antisyndicale menée contre la CSN et contre les employé-es d’Amazon. Il s’agit d’un geste qui est contraire aux dispositions du Code du travail que nous combattrons fermement. La CSN n’abandonnera jamais sa mission de syndiquer le monde et de défendre les droits des travailleurs et des travailleuses, peu importe la multinationale qui se dresse devant nous – et peu importe la stratégie antisyndicale qui est utilisée. Et nous accompagnerons les salarié-es de DXT4 dans l’ensemble des démarches et des contestations qui devront être entreprises au cours des prochains jours », déclare Caroline Senneville.

Rappelons qu’après avoir été condamnée par le Tribunal administratif du travail (TAT) pour ingérence et entraves antisyndicales à l’entrepôt YUL2 à Lachine, Amazon subit présentement un procès du même type pour des actions similaires menées à l’entrepôt DXT4 de Laval.

 

À propos

Le 19 avril dernier, la CSN déposait une requête auprès du TAT pour représenter les 230 salarié-es de l’entrepôt DXT4 d’Amazon, rue Ernest-Cormier à Laval. Au cours des semaines précédentes, c’est en grand nombre que les salarié-es avaient rallié leur syndicat. Le 10 mai, le TAT accréditait officiellement le syndicat, reconnaissant qu’une majorité d’employé-es y avaient adhéré. La négociation en vue d’établir une première convention collective a débuté en juillet. 

Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Amazon met à pied une trentaine d’employé-es à l’entrepôt DXT4 https://www.csn.qc.ca/actualites/amazon-met-a-pied-une-trentaine-demploye-es-a-lentrepot-dxt4/ Tue, 07 Jan 2025 16:49:06 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=101561 Après une période des Fêtes des plus achalandées, c’est une trentaine d’employé-es qui ont été froidement remerciés par Amazon à son centre de distribution DXT4 à Laval.

La CSN dénonce vivement ces congédiements déguisés, la deuxième vague de ce genre à l’entrepôt DXT4 depuis la syndicalisation de ses 300 employé-es en mai dernier. Plutôt que de mettre à pied les personnes les plus récemment embauchées, comme il est d’usage, Amazon s’en prend cette fois à des employé-es engagés il y a plus de six mois.

« Amazon traite ses employé-es comme de la main-d’œuvre jetable. Comme des commodités dont on dispose après usage, plutôt que des êtres humains qui ont des familles à leur charge. Amazon les renvoie sans aucune justification et sans qu’ils puissent avoir droit à un rappel au travail au cours des prochaines semaines », déplore la présidente de la CSN, Caroline Senneville.

En procédant ainsi, Amazon met en lumière les raisons pour lesquelles les employé-es ont fait le choix de se syndiquer, estime le président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs d’Amazon Laval–CSN.

« C’est le règne de l’arbitraire ! À la table de négociation, Amazon refuse obstinément que des critères objectifs soient introduits, que ce soit pour l’octroi de la permanence ou pour mettre de l’ordre dans les mises à pied et le droit de rappel au travail. La multinationale veut conserver tous les pouvoirs pour procéder comme elle le fait aujourd’hui : congédier qui elle veut, quand elle veut, sans avoir à donner de raison à personne, tout en se gardant la possibilité de réembaucher autant de nouvelles personnes qu’elle le désire, dès la semaine prochaine », affirme le président du syndicat, Félix Trudeau.

Le syndicat prévoit un coup d’éclat, plus tard aujourd’hui, afin de dénoncer les représailles antisyndicales dont il fait l’objet depuis la syndicalisation des salarié-es de l’entrepôt DXT4. Rappelons qu’après avoir été condamnée par le Tribunal administratif du travail (TAT) pour ingérence et entraves antisyndicales à l’entrepôt YUL2 à Lachine, Amazon subit présentement un procès du même type pour des actions similaires ayant été menées à l’entrepôt DXT4 de Laval.

À propos

Le 19 avril dernier, la CSN déposait une requête auprès du TAT pour représenter les 230 salarié-es de l’entrepôt DXT4 d’Amazon, rue Ernest-Cormier à Laval. Au cours des semaines précédentes, c’est en grand nombre que les salarié-es avaient rallié leur syndicat. Le 10 mai, le TAT accréditait officiellement le syndicat, reconnaissant qu’une majorité d’employé-es y avaient adhéré. La négociation en vue d’établir une première convention collective a débuté en juillet.

Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

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L’Association des acupuncteurs du Québec s’affilie à la Fédération des professionnèles–CSN https://www.csn.qc.ca/actualites/lassociation-des-acupuncteurs-du-quebec-saffilie-a-la-federation-des-professionneles-csn/ Fri, 06 Dec 2024 13:34:07 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=101319 Représentant plus du tiers des 1 000 acupuncteurs et acupunctrices du Québec, les 375 membres votants de l’Association des acupuncteurs du Québec (AAQ) ont décidé de passer à l’offensive pour la reconnaissance et la valorisation de leur profession en s’affiliant à la FP–CSN lors d’un référendum s’étant terminé le 25 novembre dernier.

« La pratique de l’acupuncture se heurte actuellement à de nombreux défis, comme le manque d’intégration au sein du réseau de la santé, ainsi que l’obsolescence de la loi sur l’acupuncture, qui ne reflète pas l’ensemble des champs de pratique des acupuncteurs et acupunctrices, explique Martin Donaldson, président de l’AAQ. Grâce à cette affiliation, l’AAQ bénéficiera de l’expertise et des ressources de la FP–CSN pour défendre les intérêts de ses membres et poursuivre ses objectifs. »

La démarche d’affiliation de l’AAQ à la FP–CSN s’est entamée en 2022 et a débouché sur la tenue d’un référendum, où près de 90 % des votes enregistrés étaient en faveur de l’affiliation.

« Nous sommes très heureux que les membres de l’AAQ aient décidé de nous faire confiance pour défendre leurs intérêts, leurs droits et leurs conditions d’exercice, se réjouit Marie-Michèle Doiron, vice-présidente de la FP–CSN. Notre organisation a déjà démontré son savoir-faire dans la représentation de travailleuses et de travailleurs autonomes de domaines non conventionnels, comme les sages-femmes et les archéologues. Nous sommes ravis de mettre maintenant cette expertise au service des membres de l’AAQ. »

« La FP–CSN a démontré sa capacité à négocier avec le gouvernement et à représenter ses membres auprès des organismes gouvernementaux compétents en matière de pratique professionnelle, poursuit M. Donaldson. Nous sommes convaincus que cette affiliation nous permettra d’atteindre des objectifs stratégiques importants. »

En ouvrant ce nouveau chapitre de son histoire, l’AAQ espère, notamment, pouvoir mettre en lumière les compétences des acupunctrices et des acupuncteurs, protéger les outils et les techniques spécifiques à leur pratique, et développer une formation universitaire en acupuncture. Elle espère également faire valoir auprès du gouvernement que l’intégration des acupunctrices et des acupuncteurs au sein du système de santé québécois constituerait un atout considérable dans la poursuite de son objectif d’améliorer l’accessibilité et la qualité des soins.

À propos

Créée en 1972, l’Association des acupuncteurs du Québec (AAQ) a pour mission de promouvoir l’acupuncture et de veiller aux intérêts socio-économiques de ses membres. Elle est l’instigatrice, en collaboration avec la CSN, de la création de l’ordre des acupuncteurs du Québec en 1995.

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Produits Deschamps en mode congédiement https://www.csn.qc.ca/actualites/produits-deschamps-en-mode-congediement/ Thu, 05 Dec 2024 16:54:24 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=101221 En banlieue de Montréal, l’entrepôt Produits Deschamps a l’air assez banal. Ici, pas d’enseigne clinquante ou d’activité animée, tout crie : « Rien à signaler, continuez votre chemin. »

L’entrepôt se spécialise dans l’importation et la distribution de produits alimentaires latino-américains, loin des regards du grand public. Ses clients sont des restaurants ou des boutiques spécialisées comme Sabor latino, à Montréal.

Si l’entrepôt est d’apparence banale, l’histoire de ses travailleuses et de ses travailleurs l’est moins. La majorité d’entre eux appartient à la même communauté colombienne et fréquente la même église, à Greenfield Park. C’est sur le pavé de cette église que la famille, propriétaire de l’entrepôt, recrute son personnel.

« On nous présentait cet emploi comme une première opportunité de travail au Québec ; pas l’emploi du siècle, mais un travail honnête qui allait nous permettre d’acquérir un peu d’expérience », explique un travailleur qui a préféré conserver l’anonymat.

Sur le plancher de l’entrepôt, le travail s’avère difficile. Le salaire est maigre et l’employeur semble profiter de la méconnaissance que les employé-es ont des normes du travail en vigueur au Québec pour les ignorer systématiquement.

« Ça donnait l’impression qu’on était censés tolérer ces conditions de travail parce que nous sommes des immigrants. C’est pour ça qu’on a décidé de se syndiquer », ajoute le travailleur.

Après une campagne éclair de syndicalisation, le syndicat est rapidement accrédité à la mi-mai 2024. La victoire est cependant de courte durée, puisqu’un délégué syndical est renvoyé, le 7 mai, avant même que le nouveau syndicat amorce la négociation de sa première convention collective. Quelques jours plus tard, un autre travailleur est remercié. Avec la régularité d’un métronome, en quelques mois, ils seront presque tous mis à la porte et remplacés par des travailleurs d’agence non syndiqués.

Des mesures judiciaires ont été entamées par la CSN pour défendre les travailleurs injustement renvoyés ; l’audience au Tribunal administratif du travail est fixée au 13 décembre 2024. La demande du syndicat est claire : les travailleurs concernés doivent être réembauchés et veulent des conditions de travail dignes. D’ici là, la syndicalisation chez Produits Deschamps nous rappelle que les travailleuses et les travailleurs issus de l’immigration ont toujours fait partie de la classe ouvrière québécoise et que leur lutte est aussi celle des 330 000 membres de la CSN.

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Quand Amazon veut faire peur au monde https://www.csn.qc.ca/actualites/quand-amazon-veut-faire-peur-au-monde/ Thu, 05 Dec 2024 16:53:48 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=101218 Voilà bientôt trois ans que des employé-es d’Amazon ont approché la CSN afin de se syndiquer. Or, seul l’entrepôt DXT4 à Laval est aujourd’hui syndiqué. Les pratiques antisyndicales d’Amazon semblent bien y être pour quelque chose.

À YUL2, premier entrepôt d’Amazon où les employé-es ont tenté de se syndiquer, la multinationale a multiplié les pratiques déloyales pour bloquer la campagne de syndicalisation. Du jour au lendemain, des Amazonians – des cadres de Toronto, de Vancouver et de Chicago – sont venus questionner les employé-es, autant sur la façon dont ils voyaient leur avenir au sein de la compagnie que sur la présence d’organisateurs syndicaux. En offrant les croissants, bien sûr.

Les affiches se sont multipliées à la cafétéria, aux toilettes et dans les aires de repos. Des messages de l’employeur clairement anti­syndicaux y étaient inscrits : « Protégez votre signature, une carte syndicale est un docu­ment juridique », ou encore : « Vous n’avez pas à fournir vos renseignements personnels », avec images d’empreintes digitales à l’appui. « Vous avez le droit de ne pas signer une carte », pouvait-on aussi lire. On voulait faire peur aux employé-es, dont plusieurs sont issus de l’immigration.

Après une poursuite de la CSN en juillet dernier, Amazon a été sommée de cesser d’entraver les activités syndicales et condamnée à verser 30 000 $ au syndicat à titre de dommages moraux et punitifs.

 

À DXT4 aussi

À DXT4, le lundi suivant le dépôt de la requête en accréditation de l’entrepôt, Amazon ressort ses Amazonians et des messages identiques à ceux de YUL2.

Si le syndicat est bien accrédité en mai, Amazon multiplie les tactiques déloyales. En anglais, en français, en arabe et en punjabi, des messages antisyndicaux sont envoyés et lus à voix haute à tous les employé-es. « Nous prévoyons faire appel de cette décision. Il est important que les associés fassent entendre leur voix. Nous tenons à un processus électoral équitable, à ce que les lois respectent le droit de chaque individu d’être entendu, et au droit de décider de ce qui convient à nos employé-es de DXT4 », publie la direction dans l’application AtoZ destinée aux employé-es.

La CSN et le syndicat en place ont déposé une plainte en vertu des articles 12 et 15 du Code du travail. Ces articles concernent les entraves aux activités syndicales et les représailles envers des membres qui en auraient exercé. La première journée d’audience a eu lieu le 25 octobre.

Quant au processus électoral équitable que poursuivait la multinationale dans son recours constitutionnel, cette digression a été rejetée du revers de la main par la juge Zaïkoff du Tribunal administratif du travail, dans un jugement rendu en octobre dernier. Comme quoi, même devant des géants antisyndicaux, la CSN réussit à faire respecter les droits des travailleuses et des travailleurs.

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Le premier syndicat chez Starbucks au Québec s’entend avec l’employeur https://www.csn.qc.ca/actualites/le-premier-syndicat-chez-starbucks-au-quebec-sentend-avec-lemployeur/ Fri, 15 Nov 2024 15:53:02 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=100844 Réunis en assemblée générale ce jeudi 14 novembre, les membres du Syndicat des employé-es de la restauration–CSN, section Café Starbucks, ont accepté à 66 %, par voie de scrutin secret, l’hypothèse de règlement intervenue entre les parties, et appuyée par le conciliateur dans ce processus.

« D’une durée de trois ans, le nouveau contrat de travail vient encadrer un grand nombre d’enjeux qui normalisent désormais les relations de travail, incluant la reconnaissance de l’expérience et de l’ancienneté. À la signature, il y aura une rétroactivité salariale au 1er mai 2024, date d’entrée en vigueur des nouveaux taux horaires bonifiés d’environ 5 à 10 % la première année et de 2 % chaque année suivante. En plus d’un ajout de plusieurs congés sociaux, la convention collective prévoit également un encadrement sur la gestion des pourboires, selon une convention de partage entre les salarié-es, applicable aux absences ainsi qu’aux vacances, afin de maintenir les salaires durant ces périodes. Nous partageons la fierté du travail accompli des membres pendant cette négociation », souligne Alexandre Laviolette, président de la Fédération du commerce (FC–CSN).

« Les membres du syndicat ont tenu bon face à un employeur qui n’a pas été de tout repos dans le cadre de cette syndicalisation. L’obtention de leur premier contrat de travail qui contient d’importants gains en matière de conciliation travail-études ainsi qu’en santé et sécurité, contribue grandement à assainir leur milieu de travail », ajoute Manon Tremblay, présidente du Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean–CSN.

« La CSN est très heureuse d’avoir soutenu la lutte historique de ces salarié-es contre un géant œuvrant dans un domaine où la syndicalisation est très difficile et demeure hors norme. Nous sommes très fiers que ces femmes et ces hommes aient tracé une voie vers une amélioration générale des conditions de travail dans ce secteur », conclut Caroline Senneville, présidente de la CSN.

À propos
Regroupant les 29 salarié-es de la seule et première succursale accréditée le 23 novembre 2023 au Québec, le Syndicat des employé-es de la restauration–CSN, section Café Starbucks est affilié à la Fédération du commerce (FC–CSN). La FC–CSN compte près de 30 000 membres partout au Québec, dans les secteurs du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme. Le Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean–CSN regroupe quelque 160 syndicats de la région et représente 16 000 membres issus de tous les secteurs d’activité.

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Première convention collective pour le Syndicat des travailleuses de la Maison d’aide et d’hébergement L’Aid’Elle–CSN https://www.csn.qc.ca/actualites/premiere-convention-collective-pour-le-syndicat-des-travailleuses-de-la-maison-daide-et-dhebergement-laidelle-csn/ Wed, 06 Nov 2024 16:23:55 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=100717 Convoquées en assemblée générale le 23 octobre dernier, les membres du Syndicat des travailleuses de la Maison d’aide et d’hébergement L’Aid’Elle–CSN ont voté en faveur de l’entente de principe intervenue avec leur employeur.

C’est à l’unanimité que les membres présentes à l’assemblée générale ont approuvé l’entente de principe leur procurant une première convention collective, régissant, à partir de la signature, les conditions de travail à la maison d’hébergement. Il est à noter que le syndicat est accrédité depuis le 15 juin 2022.

Des gains significatifs sont à souligner :

  • Semaine de travail de 40 h (5 jours) à 35 h (4 jours) ;
  • Majoration du taux horaire de 13 % dès la première année ;
  • Majoration des primes d’inconvénients ;
  • 5e semaine de vacances après 10 ans d’ancienneté ;
  • Obtention d’une 6e semaine de vacances ;
  • 13 congés fériés et 13 congés maladie par année ;
  • Reconnaissance de l’expérience antérieure ;
  • Congé autofinancé.

« Les travailleuses ont attendu longtemps cette première convention. Les efforts en valaient la peine avec le vote clair des membres. Nous avions raison de nous joindre à la CSN à l’époque, soit d’obtenir un contrat de travail négocié d’égal à égal avec notre employeur, des conditions de travail à la hauteur de notre travail et qui contribueront à la rétention et l’attrait de la main-d’oeuvre. », de préciser Anne-Marie Roy, présidente du Syndicat des travailleuses de la Maison d’aide et d’hébergement L’Aid’Elle–CSN.

« Bravo aux travailleuses de L’Aid’Elle. Clairement, la syndicalisation leur a apporté des bonifications importantes à leurs conditions, tant normatives que salariales. La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) a apporté le soutien nécessaire en accompagnant, du moment de la syndicalisation, jusqu’à l’entente de principe, le syndicat dans sa négociation. La FSSS sera là également pour assurer l’accompagnement du syndicat lors de la vie de cette convention, avec toujours la même qualité du service de proximité. », de renchérir Gaétan Leblanc, vice-président régional FSSS–CSN.

« Le Conseil central de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (CCGIM–CSN) est heureux de cette première convention collective pour les travailleuses de la maison d’aide et d’hébergement. Elles continueront d’offrir toujours le même service aux femmes de la région de Gaspé et d’ailleurs ainsi qu’à leurs enfants. Elles pourront désormais le faire la tête en paix avec une convention collective qui viendra encadrer les conditions de travail. Encore une fois bravo ! », d’ajouter Serge St-Pierre, président du CCGIM–CSN.

« Pour toutes sortes de raisons, la négociation a duré près d’un an et demi. Cependant, l’ambiance à la table de négociation a toujours été positive. Nous avons toujours eu des relations cordiales avec l’employeur du début jusqu’à la fin. Nous saluons d’ailleurs son ouverture. », de conclure Anne-Marie Roy.

À propos de la FSSS–CSN et du CCGIM–CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) constitue l’organisation syndicale la plus importante dans le secteur des centres de la petite enfance (CPE) au Québec. Elle regroupe 80 % des CPE syndiqués, pour plus de 12 500 travailleuses et travailleurs.

Le CCGIM–CSN regroupe environ 4 500 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activité. Celui-ci compte plus de 80 syndicats affiliés.

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Les travailleuses et travailleurs de la municipalité de Murdochville rejoignent la CSN https://www.csn.qc.ca/actualites/les-travailleuses-et-travailleurs-de-la-municipalite-de-murdochville-rejoignent-la-csn/ Mon, 04 Nov 2024 19:48:59 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=100654 C’est avec fierté que nous annonçons que les travailleuses et travailleurs de la municipalité de Murdochville ont officiellement rejoint les rangs de la Confédération des syndicats nationaux (CSN). Cette étape marque une avancée significative pour la représentation des employé-es municipaux dans la région.

Avec cette nouvelle adhésion, toutes les municipalités syndiquées de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine sont désormais syndiquées avec la CSN, renforçant ainsi la solidarité, le rapport de force et la voix des travailleuses et des travailleurs de la région.

« Nous sommes ravis d’accueillir les travailleuses et travailleurs de Murdochville au sein de notre grande famille syndicale, a déclaré Serge St-Pierre, président du Conseil central de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (CCGIM–CSN). Cette union nous permet de mieux défendre les droits et les intérêts des employé-es municipaux, tout en assurant un service de qualité à la population. Ensemble, nous serons plus forts et plus unis face aux défis qui nous attendent. »

Cette adhésion témoigne de l’engagement des employé-es de Murdochville à faire entendre leur voix et à défendre leurs droits au sein d’une organisation reconnue pour son action et sa détermination et aussi pour sa présence dans la région.

À propos de la CSN et du CCGIM–CSN

Fondée en 1921, la CSN regroupe 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec. Le CCGIM–CSN regroupe environ 4 000 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activité. Celui-ci compte plus de 75 syndicats affiliés.

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Les travailleurs et les travailleuses gagnent leur syndicat chez Cascades à Cabano https://www.csn.qc.ca/actualites/les-travailleurs-et-les-travailleuses-gagnent-leur-syndicat-chez-cascades-a-cabano/ Wed, 17 Jul 2024 18:34:57 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=98739 Le tribunal donne raison à la CSN sur toute la ligne et confirme la création du syndicat chez Cascades à Cabano. La décision du Tribunal administratif du travail, rendue le 16 juillet, vient mettre un terme à des mois de démarches antisyndicales de la part de l’employeur.

Les plus de 80 travailleurs et travailleuses de la production de Cascades à Cabano sont officiellement syndiqués à la CSN. Le Tribunal administratif du travail rejette la contestation par l’employeur du libellé de l’unité d’accréditation déposée par la CSN en décembre 2023. Dans les prochaines semaines, le syndicat fera tout le nécessaire pour se mettre en place et préparer la négociation de la première convention collective.

« Il faut saluer la détermination des travailleurs et des travailleuses de Cascades à Cabano. Ils se sont tenus debout pendant des mois et ont refusé d’abdiquer face aux nombreuses tactiques antisyndicales de l’employeur. En se syndiquant, ils donnent un signal important à toute la région : pour améliorer nos conditions de travail et nos salaires, il faut s’organiser ! », explique Pauline Bélanger, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN.

« Maintenant que la juge a tranché, souhaitons que Cascades prenne acte de la décision et changera de ton. Nous ferons tout ce qui est possible de notre côté pour développer un canal de communication avec l’employeur afin de nous assurer de la bonne mise en place du syndicat et de développer des relations de travail les plus harmonieuses possible. Avec cette belle victoire syndicale, c’est maintenant le temps de se tourner vers la négociation de la première convention collective », de conclure Kevin Gagnon, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN).

À propos

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1 600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans huit fédérations ainsi que dans treize conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.

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La CSN lance une offensive de syndicalisation dans l’industrie du jeu vidéo https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-lance-une-offensive-de-syndicalisation-dans-lindustrie-du-jeu-video/ Wed, 01 May 2024 10:00:56 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=96146 À l’occasion de la Journée internationale des travailleuses et des travailleurs, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) annonce une campagne de syndicalisation qui touchera l’industrie du jeu vidéo partout à travers le Québec.

« Les studios vendent du rêve aux travailleuses et aux travailleurs, mais derrière la façade, la réalité est tout autre. Ce n’est pas vrai que les gens doivent vivre ça seuls et c’est là qu’un syndicat comme la CSN peut agir comme porte-voix pour la collectivité », explique Caroline Senneville, présidente de la centrale syndicale.

L’offensive est lancée conjointement aux côtés de Game Workers Unite Montréal, une organisation de défense des droits et de promotion de la syndicalisation des travailleuses et des travailleurs de l’industrie du jeu vidéo partout dans le monde.

Après les années fastes de la pandémie, l’industrie du jeu vidéo a récemment connu des vagues de licenciements massifs, en plus d’offrir un milieu de travail que plusieurs jugent propice à l’épuisement professionnel. Notamment au banc des accusés, les périodes de crunch, ou de travail intense dans le développement d’un jeu vidéo.

« Nous pouvons transformer l’industrie pour qu’elle reflète nos priorités: faire du jeu vidéo un milieu humain où tout le monde se sent libre de créer et d’innover dans des conditions stables et dignes », ajoute Carolyn Jong, de Game Workers Unite Montréal.

« Le syndicat national du jeu vidéo assurera le développement d’une solidarité entre studios et d’un partage autour des enjeux communs du secteur. Ainsi, le syndicat tirera vers le haut les conditions de travail dans toute l’industrie », explique Annick Charette, présidente de la Fédération de la culture et des communications–CSN (FNCC–CSN).

Au Québec, l’industrie du jeu vidéo emploie quelque 15 000 personnes et génère annuellement 1.4 milliard de dollars.

À propos

La FNCC–CSN regroupe 6000 membres dans 80 syndicats œuvrant dans les domaines des communications, du journalisme et de la culture. Elle est l’une des huit fédérations de la CSN qui réunit près de 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. Elle regroupe quelque 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Quand Amazon fait peur au monde… https://www.csn.qc.ca/actualites/quand-amazon-fait-peur-au-monde/ Thu, 08 Feb 2024 21:44:03 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=93941 La présentation de la preuve s’étant conclue ce matin, les plaidoiries finales ont été lancées, cet après-midi à Montréal, dans le cadre d’une plainte déposée par la CSN contre la multinationale Amazon pour ingérence et entrave à la campagne de syndicalisation qui y est menée. Le juge Henrik Ellefsen prendra par la suite la cause en délibéré.

À compter de mai 2023, fait valoir la CSN dans sa plainte au Tribunal administratif du travail, il est devenu impossible pour le personnel du centre de distribution YUL2 d’Amazon de prendre une pause, de manger son repas ou d’aller aux toilettes sans être bombardé de messages de l’employeur : « Protégez votre signature : une carte syndicale est un document juridique », indiquent ceux-ci.

« Protégez votre signature : vous n’avez pas à fournir vos renseignements personnels », clament d’autres affiches. « Parlez à vos dirigeants pour en savoir plus », enjoignait la direction à ses travailleuses et ses travailleurs… alors qu’une campagne de syndicalisation était activement menée. « Vous avez le droit de ne pas signer une carte », précisaient de nombreuses affichettes.

« Bien sûr qu’Amazon tente de faire peur au monde ! », plaide la présidente de la CSN, Caroline Senneville. « Quel est l’intérêt d’ajouter des icônes d’empreintes digitales sur leurs affiches ? Quel est l’objectif en martelant sur chacune d’elles : “Protégez votre signature, protégez votre signature”, quand le Code du travail prévoit justement que c’est en faisant signer des cartes de membre qu’on met sur pied un syndicat au Québec ? »

Pour Caroline Senneville, il est clair qu’Amazon tente d’effrayer des employé-es, dont la très grande majorité est issue de l’immigration.

« Parmi les employé-es d’Amazon, on compte des réfugié-es politiques, des immigrantes et des immigrants à statut précaire, dont plusieurs parviennent à peine à comprendre le français, encore moins le cadre légal qui prévaut au Québec et qui prévoit justement la protection des travailleuses et des travailleurs qui désirent se syndiquer », souligne la présidente de la CSN.

« On avait entendu parler des pratiques déloyales d’Amazon à l’endroit des travailleuses et des travailleurs ailleurs dans le monde. On ne peut tolérer qu’Amazon se comporte de la même façon au Québec, alors que nos lois interdisent justement ces tentatives d’intimidation à l’endroit des salarié-es », conclut la dirigeante syndicale.

Fondée en 1921, la CSN regroupe 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et parapublic, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec.

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Les avocates et les avocats de l’Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec viennent grossir les rangs de la CSN https://www.csn.qc.ca/actualites/les-avocates-et-les-avocats-de-labitibi-temiscamingue-nord-du-quebec-viennent-grossir-les-rangs-de-la-csn/ Mon, 22 Jan 2024 12:45:41 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=93766 Une vingtaine d’avocates et d’avocats de l’aide juridique de l’Abitibi-TémiscamingueNord-du-Québec fait le choix de grossir les rangs de la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Ce groupe de travailleuses et de travailleurs de l’aide juridique est le quatrième à rejoindre la CSN au cours des derniers mois. « Avec l’arrivée de ce nouveau groupe, ce sont maintenant sept syndicats d’avocates et d’avocats qui sont affiliés à la Fédération des professionnèles (FP–CSN). C’est un plaisir et un honneur de les accueillir dans notre grande famille », souligne Danny Roy, le président de la FP–CSN.

En avril dernier, les syndicats CSN ont obtenu une entente de principe permettant aux avocates et aux avocats de l’aide juridique de maintenir leur parité salariale avec les procureur-es de la Couronne.

« Nous sommes toujours heureux d’accueillir de nouveaux groupes de travailleuses et de travailleurs dans nos rangs », a commenté Félix-Antoine Lafleur, président du Conseil central de l’Abitibi-TémiscamingueNord-du-Québec (CSN), « les avocates et avocats de l’aide juridique de l’Abitibi-TémiscamingueNord-du-Québec peuvent être assurés qu’ils trouveront à la CSN, toute l’écoute et le soutien dont ils ont besoin pour améliorer leurs conditions de travail. »

« Au nom des 330 000 membres de la CSN et du comité exécutif, je tiens à souhaiter la bienvenue aux avocates et aux avocats de l’aide juridique de l’Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec. Vous faites désormais partie de ce grand mouvement qui nous permet d’améliorer au quotidien le sort des centaines de milliers de travailleuses et travailleurs », a souligné la présidente de la CSN, Caroline Senneville.

À propos
Le Syndicat des avocates et avocats de l’aide juridique de l’Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec–CSN est affilié à la Fédération des professionnèles (FP–CSN), au Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec (CCATNQ–CSN) ainsi qu’à la Confédération des syndicats nationaux.

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Bienvenue au Syndicat des travailleuses et travailleurs de Keurig https://www.csn.qc.ca/actualites/bienvenue-au-syndicat-des-travailleuses-et-travailleurs-de-keurig/ Thu, 14 Dec 2023 19:29:01 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=93464 Le 13 décembre 2023 se tenait l’assemblée générale d’accueil des 400 travailleuses et travailleurs de l’usine de café Keurig, située dans le quartier Saint-Michel à Montréal. La bonne nouvelle CSN est tombée le 21 novembre dernier, alors que le Tribunal administratif du travail accordait son accréditation au Syndicat des travailleuses et travailleurs de Keurig–CSN.

Syndiqués avec les Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce (TUAC) jusqu’à tout récemment, les salarié-es de Keurig ont profité de la période d’ouverture de représentation syndicale pour adhérer à la force du mouvement CSN afin d’améliorer leurs conditions de travail et d’obtenir une meilleure convention collective. Les travailleuses et les travailleurs ont manifesté leur désir d’être libres de leurs décisions et souhaitent bâtir collectivement le projet de négociation qui se déploiera dès le début 2024.

Forte majorité pour la CSN

La campagne de syndicalisation s’est déroulée dans un enthousiasme indéniable. Plusieurs salarié-es de l’usine de café avaient déjà à cœur les valeurs CSN avant l’adhésion officielle. Ces nouvelles et ces nouveaux membres ont choisi d’acquérir leur autonomie et de se doter des services nécessaires à l’amélioration de leur sort au travail. Ces personnes nouvellement syndiquées, avec un taux d’adhésion à la CSN de 84 %, envoient ainsi un message puissant de solidarité à l’employeur.

La force du nombre

« Pour ces travailleuses et ces travailleurs, je crois que ce n’est rien de moins qu’une nouvelle ère qui commence. Étant donné qu’à la CSN, nous ne négocions jamais sans d’abord construire un rapport de force, il est évident pour nous que le groupe obtiendra davantage de gains que tout ce que leur ancien syndicat a pu leur promettre à ce jour. Nous sommes très fiers d’accueillir ces militantes et ces militants à l’intérieur de notre mouvement. Bienvenue chez vous, camarades ! », a déclaré avec entrain David Bergeron-Cyr, vice-président de la CSN et responsable politique du Service de la syndicalisation.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération du commerce–CSN, qui compte environ 28 000 membres regroupés dans plus de 350 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.

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Festivals montréalais : portrait d’une syndicalisation contagieuse https://www.csn.qc.ca/actualites/festivals-montrealais-portrait-dune-syndicalisation-contagieuse/ Mon, 13 Nov 2023 02:44:13 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=92914 Une petite révolution se trame dans le milieu des festivals de Montréal. Si la métropole est connue pour sa scène événementielle foisonnante, les mauvaises conditions de travail des artisanes et artisans du milieu passent souvent sous le radar. Depuis quelques années, des travailleurs et des travailleuses s’organisent pour que ça change.

En mars 2022, Giulio Évangelista est coordonnateur de production au Gala Québec Cinéma, les anciens prix Jutra. Pour la première fois, il s’implique dans les négociations de sa convention collective et découvre le syndicalisme. Il attrape la piqûre et décide de parler de la CSN à ses collègues du festival Fantasia.

Comme plusieurs personnes du milieu, Giulio est un véritable travailleur saisonnier de la culture. Il est embauché contractuellement par une série de festivals, année après année. Il connaît donc bien la réalité des festivals de cinéma et la précarité qui y est associée.

« La passion ne paie pas le loyer », résume-t-il en faisant référence aux conditions salariales, mais également à la désorganisation dont il a été témoin à plusieurs endroits.

Du côté de Fantasia, l’appétit est grand pour du changement. Le plus gros défi auquel les militantes et militants font face est le sentiment répandu que les mauvaises conditions de travail sont le prix à payer pour travailler dans l’industrie.

«Avec un petit groupe, on a dû se demander sérieusement si on quittait le milieu ou si on tentait de le transformer. Je suis heureuse qu’on ait choisi la deuxième option», explique une travailleuse qui a préféré garder l’anonymat.

Après plusieurs mois de travail, les travailleuses et travailleurs de Fantasia se joignent au syndicat de l’Événementiel–CSN et à la Fédération nationale de la culture et des communications (FNCC–CSN).

« La syndicalisation a été une expérience forte en émotion, mais très positive. Ça m’a rapprochée de mon équipe, j’ai découvert une réelle camaraderie. J’ai hâte de voir ce que l’avenir nous réserve », a conclu la même travailleuse.

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Un syndicat CSN de plus dans l’aéronautique https://www.csn.qc.ca/actualites/un-deuxieme-syndicat-csn-dans-laeronautique/ Wed, 27 Sep 2023 14:39:12 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=92010 Le 1er octobre 2023 se tiendra la première assemblée générale des 130 travailleuses et travailleurs de Safran Systèmes d’Atterrissage Canada. Dans une décision rendue le 12 septembre 2023, le Tribunal administratif du travail (TAT) a accordé son accréditation au Syndicat des travailleuses et travailleurs de Safran–CSN. 

Il s’agit d’un deuxième groupe œuvrant dans l’aéronautique à rallier les rangs de la centrale syndicale récemment, alors que le syndicat de Rolls-Royce a opté pour la CSN il y a deux ans de cela.

Forte majorité pour la CSN

Ces nouveaux membres CSN se spécialisent dans la fabrication de systèmes et d’équipements pour les trains d’atterrissage. Représenté par l’AIMTA depuis 2005, où le siège social est à Washington, ce groupe a choisi d’acquérir leur autonomie et d’obtenir les services nécessaires à l’amélioration de leurs conditions de travail. L’adhésion à forte majorité à la CSN est un message puissant de solidarité que les syndiqué-es envoient à l’employeur, alors que leur convention collective arrive à échéance le 31 décembre 2023.

« Les employé-es de Safran nous l’ont dit dès le départ. Ils veulent être désormais représentés par des spécialistes en relations de travail, en négociation et par des experts en droit. La forte majorité de leurs votes allant à la CSN confirme que le groupe s’est rallié et qu’il exige presque unanimement ce changement », affirme Martin Richer, 3e vice-président du Conseil central des syndicats nationaux des Laurentides.

« En changeant d’allégeance, ces travailleuses et travailleurs souhaitent mener leur négociation de manière indépendante et démocratique. Ne plus subir les décisions dictées par Washington en acquérant leur pleine autonomie est devenue une priorité pour ces syndiqué-es. La fédération les accompagnera dans cette importante transition », soutient Jérémy Temes-Dubé, secrétaire général de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM).

Ce nouveau syndicat sera affilié à la FIM–CSN, qui rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, au Conseil central des Laurentides qui regroupe près de 90 syndicats et plus de 16 000 membres dans tous les secteurs d’activité et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

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