Transformation et fabrication – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca Le maillon fort du syndicalisme au Québec Fri, 29 Nov 2024 17:49:30 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.7.2 https://www.csn.qc.ca/wp-content/uploads/2019/05/csn-logo-150x150.png Transformation et fabrication – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca 32 32 Action de mobilisation devant l’usine Cascades de Cabano https://www.csn.qc.ca/actualites/action-de-mobilisation-devant-lusine-cascades-de-cabano/ Fri, 29 Nov 2024 15:40:37 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=101035 Les membres du syndicat de l’usine Cascades à Cabano se mobilisent aujourd’hui pour manifester leur mécontentement devant l’attitude antisyndicale de leur employeur. Ce dernier refuse en effet de maintenir le salaire des délégué-es quand ceux-ci sont libérés pour préparer la négociation de leur première convention collective. Les travailleuses et travailleurs dénoncent également le fait que les cotisations syndicales sont prélevées de manière fautive, dans le non-respect des règlements du syndicat. Par conséquent, une plainte pour entrave aux activités du syndicat par l’employeur a été déposée au Tribunal administratif du travail.

« Après la fondation du syndicat en juillet dernier, nous avons rencontré l’employeur pour lui prouver notre volonté à établir de saines relations de travail. Amorcer la négociation de notre première convention sur de bonnes bases était l’objectif de cette réunion. La direction nous a alors assuré qu’elle comprenait et respectait la nouvelle réalité syndicale de l’organisation. En dépit des belles paroles, ses gestes démontrent le contraire : nous sentons que l’employeur se livre à des manœuvres antisyndicales. Aujourd’hui, nous passons à l’action pour que ça change dans l’usine. Nous avons des droits et nous les ferons respecter ! », déclare Pierre-Luc Pelletier, président du syndicat.

« La direction de Cascades Cabano devra faire preuve de bonne foi. Elle a des responsabilités et doit se conformer aux lois qui encadrent les relations de travail d’un groupe syndiqué. L’employeur a intérêt à entamer la négociation dans le respect des membres, sinon, il n’aura qu’à bien se tenir devant la mobilisation que les salarié-es, appuyés par la Fédération de l’industrie manufacturière, peuvent déployer pour atteindre la reconnaissance méritée », annonce Kevin Gagnon, président de la FIM–CSN.

« Aujourd’hui, nous sommes ici pour soutenir les salarié-es de Cascades dans leur mobilisation. Négocier un premier contrat de travail n’est pas une mince tâche et nous soutiendrons les membres du début jusqu’à la fin de cette aventure », prévient Pauline Bélanger, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN.

 

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Cascades Cabano–CSN représente plus de 80 membres, affiliés à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) qui rassemble quelque 252 syndicats et plus de 22 000 travailleuses et travailleurs de toutes les régions du Québec. Le Conseil central du Bas-Saint-Laurent (CCBSL–CSN) regroupe plus de 75 syndicats représentant, sur une base régionale, quelque 9000 membres dans tous les secteurs d’activité, publics et privés.

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Nouvelle convention collective pour les syndiqué-es de l’usine I.T.I. Hydraulik à Sainte-Julienne https://www.csn.qc.ca/actualites/nouvelle-convention-collective-pour-les-syndique-es-de-lusine-i-t-i-hydraulik-a-sainte-julienne/ Fri, 27 Sep 2024 20:55:19 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=99847 Réunis en assemblée générale le 13 septembre dernier, les membres du Syndicat des travailleurs de I.T.I. Hydraulik–CSN ont voté, en majorité, en faveur du renouvellement de leur convention collective. Les revendications syndicales portaient surtout sur les clauses salariales.

« On partait de loin ! Au début des négociations, l’employeur voulait jeter la convention collective par terre avec ses 190 demandes de biffer des articles. Ça n’a pas été facile, mais nous sommes sortis de là sans aucun recul de nos conditions de travail », résume Patrick Parent, président du syndicat.

Les parties ont ouvert la convention collective un an avant son échéance afin de bonifier les salaires de 5 % et de porter la contribution de l’employeur à l’assurance de 50 % à 90 %. Les échelons salariaux ont aussi été éliminés afin de contrer les contrecoups de l’inflation.

 « On avait déjà absorbé une bonne partie de l’inflation, mais nous souhaitions tout de même un rattrapage salarial afin d’avoir le salaire que nous méritons », poursuit Patrick Parent.

Le contrat de travail d’une durée de 6 ans comprend notamment des augmentations salariales de 22,75 %, dont 11,75 % les deux premières années, ainsi qu’une augmentation de 1 % des contributions au REER, une bonification significative des primes de soir et de chef d’équipe, l’instauration d’une prime de formateur, des améliorations des droits syndicaux et la possibilité de conventionner des pratiques usuelles de l’employeur.

« L’expertise et le savoir-faire des membres du syndicat dans leur métier ainsi que leur mobilisation ont fait toute la différence. La fédération est fière des gains obtenus pour nos membres dans le cadre de cette négociation. Avec cette négociation, le syndicat a obtenu de très bonnes augmentations de salaire, surtout si l’on considère la réouverture de la convention collective avant son échéance », ajoute Kevin Gagnon, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN).

« La cohésion des membres du syndicat ainsi que leur détermination a permis de faire bouger les choses à la table de négociation et d’obtenir une bonne convention collective », se réjouit Patricia Rivest, présidente du Conseil central de Lanaudière–CSN.

 

À propos

Le Syndicat des travailleurs de I.T.I. Hydraulik–CSN représente plus de 30 salarié-es de l’usine de production située à Sainte-Julienne. L’entreprise est spécialisée dans la production de cylindres hydrauliques pour ascenseurs. Le syndicat est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) qui regroupe plus de 320 syndicats affiliés et compte quelque 25 000 membres œuvrant dans le domaine industriel québécois. Il est aussi affilié au Conseil central de Lanaudière–CSN qui représente, sur une base locale, plus de 14 000 membres répartis en près de 85 syndicats.

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Entente intervenue aux Aliments Ultima (bientôt Lactalis Canada – usine de Granby) https://www.csn.qc.ca/actualites/entente-intervenue-aux-aliments-ultima-bientot-lactalis-canada-usine-de-granby/ Wed, 11 Sep 2024 21:00:30 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=99375 Le samedi, 7 septembre 2024, les membres du Syndicat des travailleurs(euses) d’aliments Ultima inc. (CSN) ont entériné leur nouvelle convention collective à 97 %, après plusieurs mois de négociation.

Le syndicat a réussi à obtenir des gains majeurs, et cela, sans conflit de travail. La mobilisation des membres du syndicat était au rendez-vous et l’employeur a compris qu’il devait entendre nos revendications. La négociation n’a pas été simple, mais les parties ont su se comprendre.

Le syndicat tient à remercier ses membres pour leur appui inconditionnel et leur solidarité. Les gains de cette négociation sont le résultat de la solidarité syndicale. Le syndicat a obtenu des gains financiers importants avec une augmentation moyenne de 20,25 % sur 4 ans. Les primes de nuit passeront de 0,80 $ l’heure à 2,50 $ l’heure et les primes de soir de 0,65 $ à 1,25 $ l’heure. À l’échéance de la convention, le salaire moyen des opérateurs de l’usine sera de 40 $ l’heure.

En plus des augmentations salariales, les salaires des gens de l’entretien et des technologues sont ajustés afin d’être compétitifs. La convention collective sera d’une durée de 4 ans. Malgré les nombreuses demandes de l’employeur, cette entente a été obtenue sans perte d’acquis et elle permettra à l’usine de Granby de rester un leader de la région avec des conditions de travail enviable.

 

À propos

Le Syndicat des travailleurs(euses) d’aliments Ultima inc. (CSN) compte environ 250 membres. Il est affilié à la Confédération des syndicats nationaux, à la Fédération du commerce (FC–CSN), ainsi qu’au Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie–CSN (CCSNE–CSN) regroupant environ 12 500 membres sur le territoire de l’Estrie.

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Grève imminente dans deux scieries de Produits Forestiers D&G https://www.csn.qc.ca/actualites/greve-imminente-dans-deux-scieries-de-produits-forestiers-dg/ Mon, 03 Jun 2024 19:00:20 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=97950 Les syndicats des travailleuses et travailleurs des scieries des Produits Forestiers D&G ont adopté dans les dernières semaines un mandat de grève à plus de 93%. Aujourd’hui, face à l’intransigeance de l’employeur et les très faibles avancées à la table de négociation, la grève semble de plus en plus inévitable. Les établissements concernés sont ceux de Saint-Côme-Linière et de Sainte-Aurélie.

« L’employeur a tout ce qu’il faut pour éviter un arrêt de travail. Malheureusement, il propose actuellement des reculs substantiels dans nos conditions de travail. Il veut nous faire revenir 30 ans en arrière. Il veut pouvoir déterminer lui-même quand nous prenons nos vacances et propose des augmentations salariales complètement ridicules. C’est inacceptable! », scandent les représentants syndicaux des deux scieries.

Un arrêt de travail pourrait avoir des impacts importants sur les autres établissements du groupe D&G dans la région. L’approvisionnement pourrait en être affecté, venant diminuer, voire arrêter le travail prévu dans les autres installations.

« On a un employeur qui veut se comporter comme si nous étions encore dans les années 1970. Il va vite comprendre que le syndicat et les structures de la CSN qui l’entourent ne vont pas se laisser faire. Le conseil central va être derrière le syndicat à chaque instant, et tant qu’il le faudra. S’il n’est pas capable de faire preuve de respect pour ses travailleuses et ses travailleurs, on va lui imposer le respect. » insiste Mélanie Pelletier, vice-présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN

Pour l’instant, aucune date de grève n’est prévue par les syndicats, mais ils indiquent qu’à moins que les choses ne changent de façon importante à la table de négociation, la grève pourrait arriver rapidement.

À propos

Le Syndicat des travailleurs (euses) de scieries (CSN) et le Syndicat des travailleurs des produits forestiers D.G. ltée–CSN regroupent environ 200 travailleuses et travailleurs. Le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) regroupe quelques 240 syndicats et 45 000 membres dans les secteurs publics et privés. La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats.

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Grève générale illimitée à l’usine Kruger de Crabtree https://www.csn.qc.ca/actualites/greve-generale-illimitee-a-lusine-kruger-de-crabtree/ Fri, 31 May 2024 17:00:15 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=97908 Réuni-es en une seule et unique assemblée générale, une première en plus de 30 ans, les membres du syndicat des travailleuses et travailleurs des pâtes et papier de Crabtree, excédés par la lenteur, le manque de sérieux de l’employeur et des offres monétaires insuffisantes, ont déclenché la grève générale illimitée.

« On a notre mandat en poche voté à 100 % depuis le 24 mars dernier. On a exercé des grèves sous plusieurs formes comme le proposait initialement le mandat. On est arrivé au bout. La seule alternative qu’il nous reste, c’est la grève générale illimitée », déclare d’emblée Éric Sourdif, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs des pâtes et papier de Crabtree–CSN.

Près d’une centaine de rencontres de négociation ont eu lieu depuis septembre 2023. Il aura fallu plus de 8 mois pour que les parties arrivent à s’entendre sur les aspects normatifs de la convention collective. Après quoi, l’employeur s’est maladroitement commis en avouant candidement s’être trainé les pieds à certains moments pendant cette période. Il s’agissait pourtant, ni plus ni moins, d’intégrer des textes reflétant les pratiques actuelles en matière de conditions et relations de travail sans incidence monétaire.

« Vous comprenez que ce n’est pas pour rien qu’on prend la rue aujourd’hui et qu’on y restera jusqu’à ce qu’on ait un bon règlement. On ne se fera pas niaiser encore 8 mois. En plein contexte où il peine à recruter et garder son monde, notre employeur nous a déposé au début mai un cahier de demandes monétaires de plus de 100 pages. Des reculs, juste des reculs. C’est indécent et méprisant. D’autant qu’on martèle depuis le début que cette ronde-ci ce sont : NOS DEMANDES, NOTRE NÉGO », poursuit monsieur Sourdif.

Il y a de cela dix jours, le syndicat a entamé un décompte final vers la tenue de cette importante assemblée générale qui a eu lieu ce matin et qui se poursuivra en après-midi. L’idée étant de faire prendre conscience à l’employeur de l’urgence de la situation. C’était ni plus ni moins un ultimatum collectif lancé à l’employeur pour conclure la négociation, sans quoi la grève générale illimitée devenait l’option la plus sérieuse.

Aujourd’hui, excédé-es devant le manque de considération de leur employeur, la lenteur des négociations et la maigre enveloppe salariale de ce dernier, les 482 syndiqué-es ont décidé de prendre la rue à Joliette et de faire entendre haut et fort toute leur indignation.

« Les membres de ce syndicat, je les connais très bien. Il s’agit de mon syndicat d’origine. On sentait depuis longtemps toute la frustration qui s’était accumulée au fil des années. Il y avait, dans cette usine, une force collective tranquille et latente. Toute cette colère engendrée par un style de gestion méprisant s’est naturellement canalisée pour en faire une force d’unité et de solidarité. Une affirmation collective pour obtenir le respect. Le syndicat a su canaliser avec brio cette colère au service de leur négociation. C’est tout à leur honneur, car c’est au travers de conditions de travail concurrentielles, justes et équitables que ces hommes et ces femmes retrouveront le respect de leur employeur. Je suis fière et honorée de faire partie de ce groupe, mais aussi d’avoir le privilège de les représenter au Conseil Central de Lanaudière », conclut Patricia Rivest, présidente du Conseil Central de Lanaudière.

Au moment d’écrire ces lignes, aucune autre date de négociation n’a officiellement été convenue entre les parties.

À propos
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des pâtes et papiers de Crabtree — CSN représente plus de 450 membres de l’usine de Kruger à Crabtree. Il est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière-CSN (FIM-CSN) qui compte plus de 320 syndicats affiliés, représentant environ 25 000 membres œuvrant dans le domaine industriel québécois. Il est également affilié au Conseil central de Lanaudière — CSN qui représente plus de 14 000 membres répartis en près de 81 syndicats sur son territoire.

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Olymel, les porcs d’abord https://www.csn.qc.ca/actualites/olymel-les-porcs-dabord/ Wed, 20 Mar 2024 20:36:01 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=94775 Si vous lisez cette lettre au restaurant ce matin, vous croquerez peut-être une tranche de bacon produite en Ontario pour la première fois de votre vie. Vous ne goûtez pas la différence? Eh bien, pour des milliers de familles québécoises, ça en fait toute une!

Depuis un an, Olymel procède au laminage des emplois syndiqués dans ses usines de transformation de porcs du Québec. Quelques mois après avoir fermé sa plus vaste usine de transformation de porcs au Canada, celle de Vallée-Jonction, et fait disparaître d’autres usines de transformation ici, elle embauche maintenant ailleurs.

Tout récemment, Olymel transférait sa production de bacon destinée aux restaurants et aux institutions, de Drummondville vers Cornwall en Ontario. Bref, Olymel choisit de plus en plus de transformer dans ses usines de l’extérieur du Québec du porc québécois pour le revendre ensuite sur le marché québécois.

Mauvaises décisions

Olymel a reçu des centaines de millions en subvention et en investissement du gouvernement afin de sauver la «filière porcine québécoise». Doit-on comprendre que la filière porcine québécoise exclut de bons emplois pour les travailleurs du Québec?

Après avoir supprimé plus d’un millier d’emplois dans ses usines québécoises au cours de la dernière année, Olymel plaidait le mois dernier être devenue dépendante de pas moins de 1500 travailleurs étrangers temporaires. Rappelons que ceux-ci doivent respecter des conditions particulières pour demeurer au pays dont celle de demeurer à l’emploi exclusif d’Olymel. C’est la recette Olymel: le plus de profits possible.

Qu’Olymel se comporte ainsi ne surprendra pas ses travailleurs. Ils ont été les premiers témoins d’une succession de mauvaises décisions prises par les dirigeants, et ce, depuis la création d’Olymel, à partir d’autres abattoirs il y a 30 ans. Ils savent que la fierté québécoise d’Olymel se limite aux slogans. Ils savent depuis longtemps que chez Olymel, les porcs passent avant les humains.

Profits

Ce qui est le plus affligeant, c’est de constater qu’en 2024 ni Olymel ni son propriétaire, la coopérative Sollio, ni les producteurs de viande, ni même les élus aux différents paliers de gouvernement ne se soucient vraiment du sort de ces milliers de travailleurs.

Pourtant, si Olymel brasse aujourd’hui un chiffre d’affaires de 4,7 milliards de dollars, c’est bien grâce aux profits accumulés par la force de leurs bras et de leurs têtes et de leurs parents et de leurs grands-parents.

Et que dire de la CAQ? Vous rappelez-vous? On nous promettait de bons emplois dans toutes les régions du Québec. On ne savait pas trop de quels bons emplois François Legault parlait à l’époque. C’était pour se faire élire. Maintenant, on le sait.

De toute évidence, ça n’incluait pas les milliers de bons emplois déjà existants dans la transformation du porc québécois.

 

Alexandre Laviolette,
président,
Fédération du commerce (FC–CSN)

Lettre publiée dans le Journal de Montréal du 20 mars 2024

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Usine de papier Clermont : l’inaction de l’employeur met en péril plus de 150 emplois https://www.csn.qc.ca/actualites/usine-de-papier-clermont-linaction-de-lemployeur-met-en-peril-plus-de-150-emplois/ Tue, 12 Mar 2024 21:00:02 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=94590 Le Syndicat des employés de l’usine de papier Clermont dénonce aujourd’hui l’inaction de Produits forestiers Résolu (PFR) face à la crise qui secoue l’industrie du papier journal. L’usine, qui emploie plus de 150 personnes, est à risque de fermeture en raison du manque de vision et de planification de la part de l’entreprise.

L’effondrement du marché du papier journal n’est pourtant pas une surprise. « Il y a longtemps que l’employeur aurait pu voir venir la situation actuelle », affirme Éric Marinoff, président du Syndicat des travailleurs et travailleuses du papier de Clermont. « Le marché du papier journal est en déclin depuis des années, et rien n’a été fait pour préparer l’avenir de l’usine de Clermont. Cette décision aura un impact considérable sur les travailleurs et travailleuses qui ont dédié tant d’années à cette entreprise. La perte de leur emploi aura des répercussions importantes sur leur vie et celles de leurs familles. De plus, la région risque d’en souffrir grandement. »

Le syndicat exige que Résolu prenne immédiatement les mesures nécessaires pour assurer la pérennité de l’usine de Clermont. Cela inclut notamment la recherche de nouveaux marchés pour les produits de l’usine, l’investissement dans des technologies innovantes et la collaboration avec les travailleurs et travailleuses pour trouver des solutions durables.

« Ils ont la responsabilité de protéger les emplois de ses employés et de contribuer à la vitalité économique de la région de Charlevoix. », souligne Karenne Tremblay, présidente du Syndicat des Travailleurs(euses) du Papier de Clermont – Section des employés de bureau. « Nous ne resterons pas les bras croisés à attendre une potentielle fermeture. »

Le syndicat invite la population de Charlevoix et les différents acteurs politiques de la région à se mobiliser pour sauver l’usine de papier Clermont.

« C’est l’avenir de l’usine et de la ville de Clermont qui est en jeu actuellement », conclut Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches. « Ensemble, nous pouvons forcer Résolu à assumer ses responsabilités et à sauver l’usine de Clermont. Ce sont plusieurs dizaines d’entreprises et plus d’une centaine de ménages qui vont être affectés directement par une fermeture. C’est seulement si tout le monde de la région travaille ensemble qu’on va y arriver. »

Aucune annonce de fermeture n’a encore été faite par l’entreprise. Néanmoins, la perte de gros contrats récemment ainsi que les nombreuses semaines de fermeture temporaire dans la dernière année ne donnent pas espoir pour l’avenir. Résolu tarde aussi à présenter une stratégie à long terme pour l’usine de Clermont.

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Les syndiqué-es de l’usine Bridgestone de Joliette se mobilisent https://www.csn.qc.ca/actualites/les-syndique-es-de-lusine-bridgestone-de-joliette-se-mobilisent/ Fri, 16 Feb 2024 19:24:51 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=94157 Les syndiqué-es de l’usine Bridgestone manifestent ce matin à Berthierville devant l’entreprise La boîte à Startup, où se tiennent les pourparlers en vue du renouvellement de leur convention collective. Rappelons que les 1 350 membres sont sans convention depuis le 1er septembre dernier.

Au cours des 20 dernières années, les renouvellements de conventions collectives des syndiqué-es de l’usine de Joliette ont été marqués par des demandes de recul sous promesse d’investissements et de consolidation des emplois. Cette fois-ci, la négociation qui se déroule sous le thème « Leur prochain investissement c’est nous » a pour objectif de se prémunir des effets de l’inflation tout en faisant face à la rareté de main-d’oeuvre. Les demandes syndicales ont pour objectif de permettre à l’usine de redevenir l’employeur de choix qu’il était autrefois dans la région et de garantir l’attractivité des postes offerts ainsi que la rétention du personnel.

Soucieux de réactualiser la convention collective et de la remettre au goût du jour, la partie syndicale a maintenu le cap en exigeant une réécriture en profondeur de nombreux articles. Maintenant que les parties ont réussi à s’entendre sur l’essentiel du normatif, les discussions ont cours sur les enjeux monétaires.

« Grâce à l’appui et à la mobilisation de nos membres, on a réussi jusqu’ici à s’entendre sur plusieurs changements importants pour les salarié-es. On entre maintenant dans le dernier mille de la négo. Comme exécutif syndical, on est heureux et fiers de pouvoir compter sur nos membres pour nous soutenir et mettre la pression nécessaire à un bon règlement », mentionne André Corriveau, président du syndicat.

Les syndiqué-es manifestent aujourd’hui pour rappeler à l’employeur qu’ils sont solidaires de leurs représentants syndicaux. Ils tiennent aussi à affirmer haut et fort que la paix industrielle doit passer par un partage juste et équitable des profits.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Bridgestone de Joliette (CSN) représente plus de 1 250 salarié-es de l’usine de production située à Joliette. L’entreprise est spécialisée dans la confection de pneus. Le syndicat est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière – CSN (FIM-CSN) qui compte plus de 320 syndicats affiliés, représentant environ 25 000 membres oeuvrant dans le domaine industriel québécois. Il est aussi affilié au Conseil central de Lanaudière – CSN qui représente plus de 14 000 membres répartis en près de 81 syndicats sur son territoire.

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Manifestation aujourd’hui à l’usine Kruger de Crabtree https://www.csn.qc.ca/actualites/usine-kruger-de-crabtree/ Tue, 06 Feb 2024 16:33:03 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=93904 Les syndiqués de l’usine Kruger manifestent ce matin et cet après-midi devant l’usine à Crabtree. Les 500 travailleuses et travailleurs syndiqués à la CSN sans contrat de travail depuis le 1er mai 2023 sont en pleine négociation pour bonifier et mettre au goût du jour leur convention collective issue de près de 100 ans de luttes syndicales.

Rappelons qu’au cours des 20 dernières années, les renouvellements des conventions collectives des syndiqués de l’usine de Crabtree se sont trop souvent réalisés de façon très rapide et ciblée sous promesse d’investissements et de consolidation des emplois. La conjoncture économique actuelle et le désir fortement partagé des syndiqués de faire de cette ronde de négociation nommée « Leurs demandes, leurs négociations » a guidé naturellement la partie syndicale pour s’approprier le processus de refonte approfondie de la convention collective, afin de moderniser celle-ci et de la coller aux différentes pratiques développées au fil des années en matière de relations et de conditions de travail.

« Il y a un travail d’actualisation important à faire, c’est vrai. Il n’en demeure pas moins qu’il aura fallu faire preuve de solidarité pour amener l’employeur à négocier sérieusement et en profondeur notre convention collective échue. Grâce à l’appui de nos membres, depuis le retour des fêtes, on peut affirmer que l’employeur s’est réellement mis en mode négociation », affirme monsieur Éric Sourdif, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs des pâtes et papiers de Crabtree – CSN.

Le 12 février prochain, les syndiqués assisteront à la seconde assemblée générale depuis le début des négociations en septembre dernier. Ce sera l’occasion de faire le point sur l’état de la négociation et ce sera également l’occasion de discuter des moyens de pression à accentuer afin d’entamer la négociation des enjeux monétaires dans les semaines à venir.

Les syndiqués manifestent aujourd’hui pour rappeler à l’employeur que le rythme des négociations des dernières semaines doit se maintenir. Ils souhaitent également sensibiliser la population de la région à l’importance de leur négociation.

« Moderniser c’est bien beau, mais bien évidemment, il y aura des enjeux monétaires importants à négocier. La rétention de la main-d’œuvre et l’attraction de celle-ci à Crabtree sont des enjeux qui n’épargnent pas Kruger. Nos membres ont aussi subi les hausses fulgurantes de l’inflation au cours des dernières années. Leur pouvoir d’achat a fondu comme neige au soleil. Nos emplois doivent demeurer compétitifs pour assurer la pérennité de l’usine et pour nous permettre de continuer de contribuer adéquatement à l’économie régionale. Nous comptons bien mener la lutte nécessaire pour y arriver » d’ajouter monsieur Sourdif.

Après le 12 février, les parties doivent poursuivre les négociations à raison de quelques journées par semaine.

 

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des pâtes et papiers de Crabtree – CSN représente plus de 500 membres de l’usine de Kruger à Crabtree. Il est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière-CSN (FIM-CSN) qui compte plus de 320 syndicats affiliés, représentant environ 25 000 membres œuvrant dans le domaine industriel québécois. Il est également affilié au Conseil central de Lanaudière – CSN qui représente plus de 14 000 membres répartis en près de 81 syndicats sur son territoire.

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Pour une fonderie propre à Rouyn-Noranda https://www.csn.qc.ca/actualites/pour-une-fonderie-propre-a-rouyn-noranda/ Thu, 06 Oct 2022 15:44:37 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=85054
Félix-Antoine Lafleur, président du Conseil central de la CSN pour l’Abitibi-Témiscamingue et le Nord-du-Québec, Stéphane Larente, président du STMN-CSN et Kevin Gagnon, vice-président de l’industrie manufacturière-CSN. Crédit photo: Ian-Thomas Bélanger

Après son récent appel au calme, le syndicat de la Fonderie Horne a invité la population et les élu-es de Rouyn-Noranda à venir dialoguer et à collaborer afin d’obtenir une fonderie propre à Rouyn-Noranda dans les meilleurs délais.

« Il faut à tout prix éviter le laxisme des élu-es des dernières décennies. Il va falloir atteindre le seuil de 15 nanogrammes par mètre cube d’ici l’été 2027 au plus tard, et il va falloir continuer à travailler ensuite pour atteindre la norme nationale de trois nanogrammes par mètre cube d’air », affirme Stéphane Larente, président du Syndicat des travailleurs de la mine Noranda-CSN.

Ce dernier rappelle que divers projets vont contribuer à l’atteinte du premier objectif de 2027, soit les projets Vélox, Phénix, ECCO, R3 et la zone de transition. D’autres approches seront ensuite nécessaires pour viser des émissions de trois nanogrammes ou moins sur l’ensemble du territoire. L’atteinte de l’objectif de 2027 fera en sorte que la norme de trois nanogrammes d’arsenic par mètre cube d’air sera respectée sur 84 % du périmètre urbain de la ville.

Le STMN-CSN réinvite la population à se prononcer sur cet enjeu majeur pour Rouyn-Noranda dans la consultation publique en cours jusqu’au 20 octobre. « Il faudrait cesser d’opposer les emplois et l’environnement et de diviser la population. On peut laisser la fonderie ouverte et améliorer la qualité de l’air comme jamais auparavant », enchaîne Stéphane Larente.

« On salue la diminution d’arsenic proposée, mais on ne doit pas se satisfaire de ça. Il faut ensuite atteindre la cible de 3 ng/m3 », ajoute le vice-président de la Fédération de l’industrie manufacturière-CSN (FIM-CSN), Kevin Gagnon. La FIM-CSN souligne d’ailleurs que des investissements importants pour l’environnement représentent un signal positif pour la pérennité de la fonderie et pour l’économie de la région.

Transparence et suivi serré

La CSN insiste pour que les avancées qui se trouvent en ce moment sur la table ne soient pas seulement des promesses en l’air. « Le nouveau député et le gouvernement qui viennent d’être élus doivent absolument divulguer clairement, sans aucune cachette, les progrès de la fonderie de Glencore chaque année. Sans ce suivi serré, sans cette transparence, la population de la région ne pourra jamais reprendre confiance dans le processus de suivi environnemental », soutient Félix-Antoine Lafleur, président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-Québec-CSN.

Responsabilité collective

« Tout le monde s’entend pour dire qu’il faut un virage vert à la Fonderie Horne. C’est une responsabilité partagée des élu-es et de Glencore de faire en sorte qu’on avance dans la bonne direction, une bonne fois pour toutes. Le temps des beaux discours est terminé, on doit passer à l’action », renchérit Yvan Duceppe, trésorier et porte-parole de la CSN sur les enjeux environnementaux. Ce dernier demande par ailleurs au nouveau gouvernement de ne pas mettre ce dossier sur pause sous prétexte que de nouveaux ministres responsables seront nommés. La CSN prône une transition juste qui tient compte de l’environnement, mais aussi des travailleuses et des travailleurs.

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La CSN salue le lancement de l’appel de projets du programme Ambition-Compétences par le ministre Jean Boulet https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-salue-le-lancement-de-lappel-de-projets-du-programme-ambition-competences-par-le-ministre-jean-boulet/ Mon, 07 Feb 2022 17:24:35 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=81536 La CSN salue l’annonce ce matin par le ministre du Travail et la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT), dont fait partie la centrale syndicale, d’un budget de 46 millions de dollars pour soutenir le rehaussement des compétences et la requalification dans les entreprises en transformation. Tant au niveau de la transition verte que de la transition technologique, les travailleuses et travailleurs affectés ont un besoin urgent de formation et de requalification pour leur permettre de conserver leur emploi ou de développer leurs compétences.

Transition verte et juste
Depuis plusieurs années, la CSN est préoccupée par l’impact des changements climatiques sur les travailleurs et travailleuses et réclame une transition juste, c’est-à-dire la création d’emplois de qualité dans les technologies propres et des mesures permettant de limiter les pertes d’emplois dans les secteurs à risque. « Les changements climatiques engendrent de grands bouleversements en matière d’emploi. Des mesures phares pour favoriser la requalification des travailleuses et des travailleurs sont attendues depuis longtemps », déclare Nathalie Arguin, secrétaire générale de la CSN et représentante de la centrale à la CPMT.

Un exemple concret ? Les alumineries et la production d’acier, dont la modernisation pour une transition écologique est incontournable. « Les travailleurs reçoivent des formations pointues pour œuvrer dans ces domaines, mais d’intégrer à leur formation des éléments concernant la transition verte aidera grandement les entreprises à passer au niveau supérieur. Le travailleur a un rôle concret à jouer dans la transition de son entreprise, et ça passe par la formation », ajoute Mme Arguin.

Transition technologique
Un autre exemple : le secteur des médias, qui est en pleine transformation numérique. Soutenir cette transition, notamment pour les plus petits joueurs souvent régionaux, est nécessaire. Aussi, certains secteurs du monde de la culture, comme les musées par exemple, pourraient développer davantage de diversité dans leur offre et rejoindre un public plus large s’ils avaient la possibilité de se développer numériquement. Idem pour le milieu de l’agroalimentaire, où l’on fait face à de nombreux enjeux en lien avec l’automatisation des procédés de travail.

« Tout est en place pour que les joueurs concernés dans les secteurs qui en ont le plus besoin présentent des projets permettant le rehaussement des compétences et la requalification des salarié-es, conclut la secrétaire générale. C’est dès maintenant qu’il faut passer à l’action. »

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Les travailleuses et les travailleurs de MPI Moulin à papier de Portneuf adhèrent à la CSN https://www.csn.qc.ca/actualites/les-travailleuses-et-les-travailleurs-de-mpi-moulin-a-papier-de-portneuf-adherent-a-la-csn/ Wed, 01 Sep 2021 04:00:10 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=80427 C’est aujourd’hui que les travailleuses et les travailleurs de MPI Moulin à papier de Portneuf se réunissaient pour mettre en place leur nouveau syndicat CSN. Ils et elles pourront dorénavant se tenir debout devant l’employeur.

Le moulin à papier, l’une des plus anciennes installations du genre au Canada, compte une cinquantaine de travailleuses et de travailleurs qui contribuent à la fabrication d’une grande variété de produits en papier. Les salarié-es, qui étaient représentés jusque-là par les Métallos, ont décidé d’adhérer à la CSN pour son esprit combatif, son écoute et son caractère démocratique.

« Nous sommes heureux de souhaiter la bienvenue à la CSN au travailleuses et travailleurs de MPI Moulin à papier de Portneuf, » a déclaré Louis Hamel, trésorier du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN). « Leur syndicat trouvera chez nous toute l’écoute et tout l’appui dont il a besoin pour améliorer les conditions de travail de ses membres comme l’ont fait depuis plus de 100 ans des milliers de travailleurs et de travailleuses des pâtes et papier syndiqués à la CSN. »

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de MPI Moulin à papier de Portneuf – CSN a été accrédité le 11 août 2021. Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière-CSN, au Conseil central de Québec–Chaudières-Appalaches et bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

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Industries Câbles d’acier Pointe-Claire : 145 travailleurs sacrifiés https://www.csn.qc.ca/actualites/industries-cables-dacier-pointe-claire-145-travailleurs-sacrifies/ Thu, 18 Mar 2021 19:09:23 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=78645 Depuis le mois de janvier, les travailleurs d’Industries Câbles d’acier à Pointe-Claire vivent dans une grande insécurité. Leur patron, l’entreprise Bridon-Bekaert Ropes Group (BBRG), a annoncé le déménagement de ses installations aux États-Unis en mai 2021.

« Cette décision fait en sorte que nos 145 travailleurs, qui œuvrent dans un domaine ultra spécialisé et qui ont des emplois bien payés, se retrouveront sans emploi le 31 mai prochain. C’est vraiment triste et fâchant », déclare Stéphane Collette, président du syndicat des travailleurs de Câbles d’acier, affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière de la CSN.

Cela fait plus de 125 ans que Câbles d’acier existe dans la région de Montréal. C’est un des fleurons du secteur manufacturier de la région puisque l’usine est une des seules à produire des câbles d’acier pour l’industrie minière et pétrolière. « Mais malgré cette expertise reconnue, malgré le fait que Câbles d’acier est rentable – même les boss le reconnaissent! – ils veulent absolument déménager. On tente de faire tout ce qu’on peut pour annuler cette décision unilatérale de BBRG, mais le temps joue contre nous », continue M. Collette.

Dans les derniers mois, les travailleurs se sont tournés vers le ministère de l’Économie et de l’Innovation ainsi qu’Investissement Québec afin de trouver une solution. Le ministère et Investissement Québec ont offert plusieurs options à BBRG pour qu’elle puisse développer ses activités à Pointe-Claire et, ainsi, éviter le déménagement et les pertes d’emplois. Un acheteur intéressé par la reprise des installations s’est même manifesté. Mais, BBRG reste campée sur ses positions en refusant tant l’aide de Québec qu’une vente à de potentiels investisseurs.

« Qu’est-ce qu’on doit comprendre de cette inflexibilité? Ce que BBRG veut vraiment, ce n’est pas d’être plus rentable, elle l’est déjà! Ce que l’entreprise veut, c’est tuer la concurrence et dominer le marché du câble d’acier en Amérique du Nord en concentrant ses activités aux États-Unis. Et cela se fait sur le dos de 145 familles de Pointe-Claire et avec la disparition d’une entreprise spécialisée dans un domaine de pointe », déplore M. Collette. C’est ça le Buy American Act!

Tentant le tout pour le tout, le syndicat a déposé des griefs à la suite de l’annonce du déménagement, car ce dernier n’est pas permis en vertu du contrat de travail qui lie les parties. « Nous contestons aussi les montants dus aux salariés, car – surprise! – l’employeur sous-estime ce qu’il doit payer aux travailleurs. Il refuse même d’honorer certains contrats qui le lient à des travailleurs retraités! Mais nous ne baisserons pas les bras, nous n’avons pas dit notre dernier mot », termine le président du syndicat.

 

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Le projet de loi 59 ramène le Québec plusieurs dizaines d’années en arrière https://www.csn.qc.ca/actualites/le-projet-de-loi-59-ramene-le-quebec-plusieurs-dizaines-dannees-en-arriere/ Thu, 18 Mar 2021 19:04:53 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=78646 La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) dénonce fermement les amendements déposés par le ministre du Travail, Jean Boulet, au projet de loi 59 visant à réformer le régime de santé et sécurité au travail.

« Le projet de loi tel qu’il est aujourd’hui fait revenir le Québec plusieurs dizaines d’années en arrière, s’insurge le président de la FIM, Louis Bégin. Le régime actuel a été mis en place pour créer un arbitre légal qui est venu apaiser le terrain des relations de travail et guider l’ensemble de la société vers un objectif commun qui est de créer des milieux de travail sains et sécuritaires. Le régime proposé par le ministre Boulet fait voler en éclat cette notion et ramène la santé et la sécurité des travailleuses et des travailleurs sur le terrain des négociations et de confrontations entre salarié-es et employeurs. Ça ouvre la porte à un retour à l’instabilité et à des perturbations majeures dans le monde du travail. »

Parmi les nombreuses lacunes observées dans le projet de loi amendé, la FIM est particulièrement préoccupée par la réduction de la surveillance sur le terrain, la complexification de l’accès aux recours prévus à la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles (LATMP) et l’érosion de l’importance du paritarisme et de l’implication des travailleuses et travailleurs.

La FIM déplore également le fait que le projet proposé diminue les acquis de plusieurs groupes prioritaires comme les travailleuses et les travailleurs des fonderies, de l’industrie papetière et des autres industries dites traditionnelles.

« La pandémie qui fait rage depuis maintenant plus d’un an aurait dû rappeler au gouvernement que la santé et la sécurité de la population doit passer avant tout. Pourquoi ne pas profiter de cette occasion pour améliorer les protections actuelles plutôt que de s’efforcer de démolir ce pour quoi nos mères et nos pères se sont battus pendant des années? », conclut M. Bégin.

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Crise du logement en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine https://www.csn.qc.ca/actualites/crise-du-logement-en-gaspesie-et-aux-iles-de-la-madeleine/ Fri, 12 Mar 2021 19:46:46 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=78599 Une pénurie de logements abordables sévit actuellement en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine. Ce manque d’hébergement freine le maintien et le développement de l’économie locale. L’achat de maisons dans le but de les convertir en hébergement touristique est une pratique courante. Puis, elles deviennent inoccupées hors de la saison estivale. Dans certains cas, plusieurs personnes résidant déjà sur place sont littéralement mises à la rue pour laisser la place aux touristes, les obligeant ainsi à se trouver un endroit où résider. Rappelons que durant cette période, la disponibilité des logements est à son minimum. Un casse-tête qui en décourage plus d’un et qui met un frein à l’arrivée de nouveaux résidents.

Dans ce sens, la ville de Percé a adopté un règlement mardi dernier, soit d’étendre à l’ensemble de son territoire l’interdiction de la conversion de résidences unifamiliales en lieux d’hébergement touristique. Un premier pas dans la bonne direction.

Plusieurs municipalités ont des mesures incitatives, soit des congés de taxes et des terrains gratuits pour la promotion de constructions résidentielles ou locatives. Cependant, les promoteurs ne sont pas enclins à s’en prévaloir. L’une des principales raisons de cet échec est le prix des matériaux. Sur notre territoire, les coûts sont supérieurs à ceux des grands centres. Le bois d’œuvre produit ici est envoyé à l’extérieur pour revenir, et ce, sans avoir été transformé, à un prix beaucoup plus élevé. C’est inacceptable!

Est-ce que le gouvernement devrait permettre aux municipalités de devenir des promoteurs afin d’atténuer cette pénurie? Devrions-nous demander au gouvernement provincial que le prix des matériaux soit abordable et au même tarif dans toutes les régions du Québec?

Le Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine soutient toute initiative permettant d’attirer et de retenir les nouveaux arrivants sur son territoire. Des logements décents et abordables sont des conditions essentielles au maintien des emplois, du développement économique et social pour la région.

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Le syndicat amèrement déçu par Kruger https://www.csn.qc.ca/actualites/le-syndicat-amerement-decu-par-kruger/ Fri, 26 Feb 2021 21:03:37 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=78529 L’annonce de ce matin par la société Kruger laisse une déception amère chez les membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses des pâtes et du papier de Brompton–CSN (STTPPB).

« Cette annonce est présentée très positivement de telle manière qu’on ne saisit pas qu’il n’y a pas de retour à l’emploi pour les 270 travailleuses et les travailleurs qui ont perdu leur gagne-pain en avril dernier. Dans les faits, l’employeur laisse planer un rappel hypothétique pour seulement 28 salarié-es qui ont perdu leur emploi, de dénoncer Kevin Lepage, président du STTPPB. Il n’y a donc absolument rien pour la relance de l’usine de papier journal. Ce qu’il faut comprendre, c’est que Kruger a bâti une nouvelle usine juste à côté de l’usine de papier journal qui elle a été fermée en avril 2020. Légalement, il y a donc deux employeurs l’un à côté de l’autre qui relèvent directement de Kruger, une usine où on a licencié presque tous les salarié-es et une autre qui en embauche des nouveaux. Évidemment, si les licencié-es veulent travailler à la nouvelle usine, ils perdent leur ancienneté, leurs avantages sociaux et surtout, ils encaissent une perte salariale. »

« La moindre des choses pour Kruger, ce serait de favoriser l’embauche des salarié-es qui ont perdu leur emploi en avril 2020 en respectant les conditions de travail qu’ils avaient à l’époque. S’ils ne le font pas, nous sommes en droit de nous demander si la construction planifiée de cette usine n’était pas une stratégie détournée pour se débarrasser d’un syndicat présent chez Kruger depuis 1937 », de déplorer André Miousse, vice-président de la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN.

Rappelons qu’en juin 2020, le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité du Québec avait financé 50 % du coût de la formation des 180 employé-es à la nouvelle usine en versant une subvention de près de 5 millions de dollars à Kruger.

« Alors que nous nous attendions à une relance qui aurait touché aux salarié-es qui ont perdu leur emploi depuis bientôt un an, nous avons droit à une annonce qui touche aux emplois de l’usine voisine. On les invite à postuler auprès du même employeur comme s’ils n’avaient jamais travaillé pour lui, comme si leur expertise acquise chez Kruger ne valait rien chez Kruger », de conclure Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie–CSN.

 

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Martin Matte et Maxi créent un malaise chez les travailleuses et les travailleurs du secteur forestier https://www.csn.qc.ca/actualites/martin-matte-et-maxi-creent-un-malaise-chez-les-travailleuses-et-les-travailleurs-du-secteur-forestier/ Tue, 02 Feb 2021 17:03:23 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=78345 Pour promouvoir sa circulaire en ligne, Maxi et son porte-parole laissent entendre que l’on « coupe des arbres » pour faire des circulaires en papier. Or, ce n’est pas la réalité.

En effet, pour faire du papier au Québec, on utilise des copeaux qui proviennent du sciage du bois d’œuvre. « Cette utilisation des copeaux est écologique, d’autant plus qu’il n’y a pas encore d’options suffisantes pour les réutiliser à une autre fin. On va continuer à construire des maisons avec du bois et ça va continuer de générer des millions de tonnes de copeaux », insiste Louis Bégin, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN).

Celui-ci s’attriste par ailleurs de voir que l’humoriste Martin Matte profite de sa tribune à l’émission Tout le monde en parle pour passer un message inexact. La FIM–CSN invite donc Martin Matte et Guy A. Lepage à visiter une scierie et une papetière pour se rendre compte de la complémentarité de ces deux industries et du respect par l’industrie forestière de normes qui assurent le renouvellement de la forêt, le respect des ententes avec les Premières Nations et de mesures pour préserver les espèces animales menacées. La forêt en croissance permet en plus de capter du gaz carbonique dans l’atmosphère. Pour avoir l’autre côté de la médaille, Tout le monde en parle pourrait aussi inviter le président de la FIM–CSN.

La FIM–CSN a déjà interpellé le gouvernement à plus d’une reprise pour qu’il appuie la transformation de l’industrie forestière afin que l’on trouve un autre débouché d’envergure pour les copeaux, à mesure que l’utilisation du papier pour les imprimeries diminue. Accélérer le déclin du papier imprimé en faisant mal paraître une industrie risque de nuire à plusieurs travailleuses et travailleurs et de créer un problème d’écoulement des copeaux qui deviendraient alors un simple déchet plutôt qu’une ressource renouvelable. « On parle beaucoup de relance verte à Québec et à Ottawa, mais il y a peu de projets concrets pour le moment. À ce rythme, ça va prendre encore des années pour trouver une nouvelle utilisation pour l’ensemble des copeaux », précise Louis Bégin.

Deux poids, deux mesures

La FIM–CSN souligne par ailleurs que notre industrie du papier est soumise aux règles les plus strictes au monde, tandis que celle de l’électronique est peu encadrée. Les serveurs informatiques utilisés sont bien souvent alimentés par de l’électricité produite par de l’énergie fossile. C’est le cas en Ontario où se trouvent les bureaux de Loblaws (Maxi). L’extraction de terres rares pour les appareils électroniques ne se fait pas toujours dans le respect de l’environnement non plus. D’un autre côté, les usines de papier du Québec fonctionnent à l’hydroélectricité, la forêt se renouvelle et le papier peut être recyclé jusqu’à sept fois.

Économies à prouver

 Il n’est pas du tout certain qu’il y aura des économies pour les clients de Maxi avec la fin de la circulaire. Rien n’est moins certain, estime aussi Louis Bégin. « La fin des sacs de plastique gratuits n’a pas entraîné une baisse du prix du panier d’épicerie, il est très probable que ce sera le même scénario cette fois-ci », conclut-il. Le prix du panier d’épicerie est d’ailleurs en augmentation depuis le début de la pandémie et il progresse plus vite que l’inflation.

Maxi avait déjà tenté de mettre fin à sa circulaire papier en 1996, mais la bannière s’était ravisée. Encore aujourd’hui, la circulaire est distribuée à certains endroits.

À propos 

La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) rassemble près de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec. Elle est notamment présente dans le secteur des scieries et des papetières.

 

 

 

 

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Le virage vert sera-t-il fabriqué au Québec? https://www.csn.qc.ca/actualites/le-virage-vert-sera-t-il-fabrique-au-quebec/ Mon, 16 Nov 2020 21:07:21 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=77262 La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) ne comprend pas pourquoi le Plan pour une économie verte (PEV) du gouvernement Legault ne contient pas une clause pour favoriser les matériaux, les véhicules de transport en commun et les technologies fabriquées au Québec. Cette approche aurait grandement diminué le transport de ces marchandises (GES en moins) en plus de favoriser l’économie d’ici.

« Ce plan aurait été une excellente occasion pour le premier ministre Legault de réaffirmer son nationalisme économique. Il n’y a aucune raison pour que ce virage vert ne soit pas une occasion de stimuler les emplois et la relance économique des régions », soutient Louis Bégin, président de la FIM–CSN.

Le passé ne permet pas de penser que cette préoccupation pour les régions est constante à Québec. La FIM rappelle en effet quelques exemples récents où des sociétés d’État ont favorisé des entreprises étrangères au détriment de producteurs québécois chevronnés : les équipements pour Hydro-Québec que GE a finalement fait construire en Italie entraînant des pertes d’emplois à La Prairie; les trains du REM que la Caisse de dépôt et placement du Québec a fait fabriquer en Inde; les traversiers de la Société des traversiers du Québec qui ont aussi été construits en Italie. De plus, on peut penser aux nouvelles constructions du secteur public, comme les maisons des aîné-es, qui pourraient être fabriquées avec des poutres d’ingénierie en bois. Dans bien des cas, l’ajout de critères environnementaux et une plus grande exigence de contenu local dans les appels d’offres auraient avantagé les fournisseurs québécois.

« Ce sont autant d’occasions ratées pour que d’importants contrats octroyés par des sociétés d’État puissent aider l’économie régionale. Avec la crise de la COVID, nous avons plus que jamais besoin de ces emplois », conclut Louis Bégin.

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Olymel fait encore passer ses profits avant la santé des salarié-es https://www.csn.qc.ca/actualites/olymel-fait-encore-passer-ses-profits-avant-la-sante-des-salarie-es/ Fri, 06 Nov 2020 17:52:26 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=77009 Alors que les cas de COVID-19 continuent de s’accumuler à l’usine d’Olymel à Princeville, le Syndicat des employé-es du Groupe Olymel CSN dénonce le refus de l’employeur à procéder au dépistage massif de l’ensemble des travailleuses et des travailleurs.

« Les travailleuses et les travailleurs qui ont contracté la COVID-19 proviennent de différents services et les mouvements entre les départements sont devenus plus nombreux en raison du manque d’effectifs, explique le président du syndicat, Steve Houle. On voit encore une fois que, pour Olymel, la cadence de la production est bien plus importante que la santé de leurs employé-es. »

En date du 6 novembre, 76 cas de COVID-19 ont été décelés à l’usine d’Olymel à Princeville. Bien que le service de la coupe soit le plus touché, l’éclosion s’est notamment répandue au service de l’abattage au cours des derniers jours.

« L’attitude d’Olymel est irresponsable alors que les dangers entourant la COVID-19 sont encore bien réels dans la région présentement, affirme le vice-président du Conseil central du Cœur-du-Québec (CCCQ–CSN), Mario Pellerin. Olymel est un employeur important dans le Centre-du-Québec et il devrait plutôt donner l’exemple et démontrer qu’il a le bien de la population à cœur. »

Pour la secrétaire générale de la Fédération du commerce (FC–CSN), Nancy Mathieu, cette décision démontre une fois de plus qu’Olymel est un piètre citoyen corporatif.

« Depuis le début de la pandémie et même avant, Olymel a eu de nombreuses occasions de démontrer qu’elle se soucie de la santé de ses travailleuses et de ses travailleurs, mais, presque chaque fois, elle démontre plutôt que son seul souci est de s’en mettre plein les poches », résume-t-elle.

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Béton du REM : La Caisse doit miser davantage sur le Québec https://www.csn.qc.ca/actualites/beton-du-rem-la-caisse-doit-miser-davantage-sur-le-quebec/ Fri, 28 Aug 2020 20:19:51 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=76256 La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) déplore la décision de recourir à du béton américain pour les dizaines de milliers de traverses du REM de Montréal, alors qu’une entreprise comme Béton provincial, de Matane, aurait été en mesure de livrer ces structures.

« Nous souhaitons vivement que le nouveau président et chef de la direction de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), Charles Émond, ne répète pas les erreurs du passé comme celle de n’exiger aucun contenu et assemblage locaux pour les trains du REM. Ces derniers seront d’ailleurs construits en Inde par une entreprise française », soutient Louis Bégin, président de la FIM-CSN qui en appelle également au nationalisme économique du gouvernement Legault.

La FIM-CSN rappelle que la CDPQ est actionnaire de Bombardier et sera également un des principaux actionnaires d’Alstom lorsque l’acquisition de Bombardier par l’entreprise française sera complétée. Bref, la Caisse dispose de leviers importants pour mener à bien ses deux mandats : rendement et de développement économique du Québec (pas de l’Inde).

« Si le contrat de béton était allé à Matane et celui des trains à La Pocatière, l’économie du Bas-Saint-Laurent serait en bien meilleure situation aujourd’hui. Avec un peu de volonté, les futurs investissements en transport en commun à Montréal ou à Québec pourraient créer des emplois dans les autres régions et tout le Québec en profiterait », ajoute Louis Bégin.

Autres contrats publics qui ont échappé au Québec

Le REM de la CDPQ n’est malheureusement pas une exception. La FIM-CSN rappelle que les nouveaux wagons de trains de banlieue d’exo (AMT auparavant) seront construits par une entreprise chinoise qui n’a toujours rien livré, après l’annulation d’un contrat avec Bombardier. En plus, le Journal de Montréal rapportait en décembre dernier que l’entreprise chinoise qui construit ces wagons s’approvisionne dans des mines de Madagascar où travaillent des enfants.

La société d’État VIA Rail a également confié un contrat pour de nouveaux trains à l’entreprise allemande Siemens qui utilisera ses usines de Californie pour ce contrat.

« Après le ralentissement lié à la COVID-19, la relance économique du Québec et du Canada passe par des décisions plus courageuses et plus favorables à notre industrie locale. Les autres pays ne se gênent d’ailleurs pas pour donner une longueur d’avance à leurs industries nationales dans les contrats publics », conclut Louis Bégin.

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