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Une assemblée pour mettre fin au conflit de travail chez Viandes du Breton

« C’est un signe fort que les syndiqué-es veulent envoyer à la partie patronale. Nous sommes prêts à en arriver à une entente et à mettre fin à ce conflit de travail une bonne fois pour tout. On espère ainsi que l’employeur arrivera avec la même attitude que nous demain », affirme Pauline Bélanger, présidente par intérim du Conseil Central du Bas-Saint-Laurent

La troisième séance de conciliation est prévue pour le mardi 12 juillet à Rivière-du-Loup où les deux parties tenteront d’en arriver à une entente pour mettre fin au conflit de travail qui perdure depuis le 25 avril dernier.

Des briseurs de grève chez Viandes du Breton

Le 15 juin dernier, le Tribunal administratif du travail (TAT) a rendu un jugement indiquant que Viandes du Breton a utilisé des briseurs de grève pour contourner les moyens de pression faits par les employé-es de l’expédition et de la réception de l’entreprise. En grève depuis le 25 avril dernier, les travailleuses et travailleurs de l’expédition et de la réception cherchent à négocier leur convention collective, mais sans succès.

« Ça fait un bon moment déjà qu’on se bute à un manque de respect et à de la rigidité de l’employeur. Le fait qu’il utilise des briseurs de grève et qu’il se moque complètement du Code du travail n’en est qu’une démonstration supplémentaire » s’indigne Antony Lavoie, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs Viandes du Breton–CSN (STTVDB–CSN), section expédition et réception.

« Tous ces efforts pour briser notre détermination n’ont que l’effet inverse. Ils ne font que valider nos positions et confirment, encore une fois, que l’employeur manque de respect envers notre travail. S’il veut vraiment que l’expédition reprenne du service, le meilleur outil pour y parvenir est de passer par une entente négociée convenablement, et non pas d’avoir recours à des scabs ! » conclut le président du syndicat.

La prochaine séance de négociation doit se tenir ce jeudi 23 juin en présence d’un conciliateur. La partie syndicale espère réussir à en arriver à une entente pour permettre un retour au travail rapidement. Elle rappelle par le fait même que ce sont 24 travailleuses et travailleurs qui sont en grève depuis maintenant deux mois.