Parmi les différentes formes de violence et de harcèlement qui peuvent survenir au travail, les inconduites sexuelles sont celles dont on entend parler le plus fréquemment, et pour cause ! Malgré des années à dénoncer ce qu’on appelle maintenant la culture du viol, l’agression sexuelle est le seul crime violent qui ne décroît pas au pays, selon la Fondation canadienne des femmes.
Il n’est donc pas surprenant que les dénonciations d’inconduites et d’agressions sexuelles telles que celles relayées avec les mots-clics #AgressionNonDénoncée, #MoiAussi et #OnVousCroit se succèdent à un rythme effarant sur les médias sociaux.
L’onde de choc engendrée par la quantité affolante des témoignages et la nature troublante des allégations a ébranlé plusieurs sphères de la société et a provoqué une véritable remise en question quant à ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas.
La CSN veille à ce que la responsabilité de l’employeur de créer un milieu de travail sain et sécuritaire soit respectée. Cela dit, prévenir et contrer la violence et le harcèlement sexuel au travail est aussi une responsabilité collective ; chaque individu a le devoir de faire preuve de civilité et d’adopter une conduite respectueuse envers les autres.
Que l’on soit victime, témoin, complice ou agresseur, nous pouvons toutes et tous contribuer à mettre un frein au harcèlement sexuel, mais il faut d’abord pouvoir le comprendre et savoir le déceler.
Bien que les hommes puissent aussi être victimes de harcèlement sexuel, les recherches démontrent que la plupart des victimes sont des femmes et que les harceleurs sont en majorité des hommes.
Manifestations verbales
Manifestations non verbales
Manifestations physiques
Ne rien faire devant des situations de violence et de harcèlement contribue à les faire perdurer. Nous pouvons toutes et tous contribuer à mettre un frein au harcèlement sexuel si nous agissons.