Une semaine majeure pour la mobilisation et la négociation
Les moyens de pression s’amplifient. Aujourd’hui s’engage une semaine de grandes mobilisations. Plus de 20 000 personnes sont en grève le 14 novembre dans une centaine d’établissements : des employé-es de soutien dans les écoles, dans les cégeps, des enseignantes et enseignants de cégeps, des salarié-es dans la santé et les services sociaux ainsi que dans les bureaux d’Aide juridique. Ce sont les membres du Front commun CSN-FTQ en Estrie, en Montérégie, dans les Laurentides et Lanaudière. Les autres régions vont suivre cette semaine.
Nous annonçons aujourd’hui que le mouvement va prendre de l’ampleur. Dès le 23 novembre, nous amorçons une deuxième série d’arrêts de travail dans lesquelles s’intègreront progressivement de plus en plus de syndicats munis de leur mandat de grève légale. Nous maintiendrons les moyens de pression jusqu’à l’obtention d’une convention collective satisfaisante pour les 200 000 personnes que nous représentons.
La négociation de table centrale avance mais le rythme est très décevant pour l’instant. Certains dossiers, comme ceux des droits parentaux, suivent leur cours. Pour ce qui est des salaires, le gouvernement maintient son cadre budgétaire qui ne prévoit que 8 % pour ceux-ci pour 6 ans et 9 mois. Notre demande est de 13,5 % pour 5 ans et demi.
Quant au déroulement aux tables sectorielles en éducation, dans la santé et dans les organismes gouvernementaux, des sujets importants doivent être abordés cette semaine comme la précarité, la sous-traitance, les surcharges de travail, la rétention du personnel bref des éléments incontournables pour la qualité des emplois et des services publics. Pour le gouvernement comme pour le Front commun, ce sont des enjeux majeurs mais nos objectifs divergent profondément jusqu’à maintenant.
Source : Front commun CSN – FTQ – 14 novembre 2005
Pour renseignements : Sylvie Joly, information CSN, (514) 598-2428, www.secteurpublic.info Jean Laverdière, information FTQ, (514) 838-8032 ou (514) 893-7809