23 juillet 2004 – RETAQ – FSSS – CSN – Les pompiers ne sont pas les équivalents des techniciens ambulanciers – paramédics

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23 juillet 2004 – RETAQ – FSSS – CSN – Les pompiers ne sont pas les équivalents des techniciens ambulanciers – paramédics

RETAQ-FSSS-CSN

Les pompiers ne sont pas les équivalents des techniciens ambulanciers-paramédics

Un porte-parole du Service de sécurité incendie de la Ville de Montréal (SSIM), M. Jean-Pierre Laporte, a fait connaître récemment que l’objectif de son organisme était d’implanter un service de premiers répondants d’urgence préhospitalière sur le territoire de l’île de Montréal. Le Service de sécurité incendie entend réclamer 8 millions au gouvernement du Québec pour la mise en place de ce service et un budget récurrent supplémentaire 5 à 6 millions par an pour son fonctionnement.

L’impression qui s’est dégagée des propos tenus par le porte-parole de l’administration montréalaise est que les pompiers pourront désormais intervenir au même titre que les techniciens ambulanciers.

Le Rassemblement des employés techniciens ambulanciers-paramédics du Québec (RETAQ-FSSS-CSN), qui regroupe la très grande majorité des 3000 techniciens ambulanciers du Québec, estime qu’il s’impose ici d’informer la population sur les rôles respectifs des intervenants en situation d’urgence.

Les techniciens ambulanciers du RETAQ ont contribué dans plusieurs régions du Québec à la mise en place de services de premiers répondants. Dans ses interventions devant le Comité Dicaire sur les services préhospitaliers, le RETAQ a souhaité que soit généralisé à l’ensemble du Québec le service de premiers répondants.

Un premier répondant, en raison de sa disponibilité près des lieux d’un événement, peut jouer un rôle précieux dans la chaîne d’intervention pour secourir la victime d’un traumatisme ou d’un problème grave de santé. L’intégration de premiers répondants au système d’intervention d’urgence est donc souhaitable, tout comme il serait aussi bénéfique de répandre la formation de proches et de citoyens au rôle d’aidants en situation d’urgence, désignés eux aussi comme premiers répondants.

Le rôle du premier répondant est de donner des soins de base avant l’arrivée de l’équipe professionnelle des soins ambulanciers. Dès leur arrivée, le relais de l’intervention doit alors être donné aux techniciens ambulanciers-paramédics qui ont reçu la formation professionnelle pour traiter, stabiliser et améliorer l’état du patient, parfois avec l’aide des médicaments qu’ils sont autorisés à administrer. Par la suite, s’effectue le transport vers l’hôpital par véhicule ambulancier qui dispose d’appareils de soins d’urgence dont les techniciens ambulanciers connaissent le maniement.

Le service de premiers répondants n’a pas été conçu comme une alternative au travail des techniciens ambulanciers, ne serait-ce qu’en considérant les niveaux de formation requis. Les techniciens ambulanciers-paramédics obtiennent leur droit de pratique après avoir suivi une formation professionnelle de niveau collégial, tandis que l’on demandera aux premiers répondants une attestation de formation de 40 heures.

Le Québec est connu à l’échelle du Canada comme ayant le système de soins préhospitaliers le moins évolué de l’ensemble des provinces. Le Rapport Dicaire, en 2002, avait fait consensus autour des éléments d’une véritable réforme des services préhospitaliers au Québec. Malgré notre important retard, les changements se font attendre.

Pourtant, l’enjeu est crucial. Ce sont des vies à sauver, des séquelles et des alourdissements pathologiques à éviter par une intervention compétente et rapide. Ce sont aussi des souffrances à prévenir et ce sont des durées, des intensités et des coûts de services curatifs et de réadaptation à réduire par la qualité des interventions en amont des services spécialisés, que l’on retrouve dans nos centres hospitaliers.

Le RETAQ déplore par ailleurs que Ville de Montréal fasse du financement par Québec de son programme de premiers répondants un préalable à sa mise en place. Nous considérons que les responsabilités de sécurité publique, qui incombent à la ville, sont déjà assez claires et définies. C’est à elle qu’il revient de prendre l’initiative de créer le réseau montréalais de premiers répondants avant de risquer qu’il ne voit jamais le jour sous prétexte d’un imbroglio financier avec Québec.


Source : RETAQ-FSSS-CSN – 23 juillet 2004

Pour renseignements : Information CSN : 514 598-2155

   

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