Avril 2003 – Equité salariale – La population du Québec appuie fortement le principe d’équité salariale

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Avril 2003 – Equité salariale – La population du Québec appuie fortement le principe d’équité salariale

Équité salariale

La population du Québec appuie fortement le principe d’équité salariale

Un sondage CROP mené en février dernier pour le compte de la CSN démontre clairement que la population du Québec appuie fortement le principe d’équité salariale afin que soit corrigée la discrimination salariale faite aux femmes. En effet, la quasi-totalité des répondants, soit 93 %, sont d’accord avec le principe d’équité salariale. De plus, 89 % d’entre eux sont d’accord pour que le gouvernement du Québec mette en priorité à l’agenda la question de l’élimination de la discrimination envers les femmes.

« Les résultats de ce sondage nous démontrent bien que nous avons raison, à l’occasion de la présente campagne électorale, d’insister auprès des candidates et des candidats des différents partis afin qu’ils prennent des engagements clairs dans le dossier de l’équité salariale, de déclarer Claudette Carbonneau, présidente de la CSN. Dans le secteur privé comme dans le secteur public, de nombreux efforts doivent encore être faits. Quelle que soit l’issue de la prochaine élection, le gouvernement qui sera élu le 14 avril doit s’engager à finaliser rapidement les travaux d’équité salariale entrepris dans le secteur public depuis près de deux ans avec l’intersyndicale (CSN, CSQ, FTQ, FIIQ, SFPQ). Avec tout le travail abattu, nous en sommes à un point de non-retour. Pour le secteur privé, le gouvernement doit s’engager à revoir les mécanismes d’application de la loi afin que celle-ci produise de meilleurs résultats. Avec 60 % de la population qui estime toujours que les hommes et les femmes qui effectuent des travaux équivalents ne reçoivent pas le même salaire, le prochain gouvernement devra agir », de poursuivre la présidente de la CSN.

Autres faits saillants

Sur la situation plus particulière du secteur public québécois, 77 % des répondants estiment connaître la situation de ce secteur et 64 % d’entre eux considèrent que les femmes qui y travaillent sont victimes de discrimination salariale basée sur le sexe. Près des trois quarts des répondants, soit 71 %, sont d’accord pour que le gouvernement du Québec élimine cette discrimination en appliquant un programme d’équité salariale. Pour ceux qui considèrent que les femmes du secteur public québécois sont victimes de discrimination, l’écart salarial à combler entre les femmes et les hommes demeure significatif, allant au-delà de quatre pour cent, et ce, pour 79 % des répondants.

Toutefois, seulement 44 % des répondants affirment connaître l’existence de la Loi sur l’équité salariale. Parmi eux, 62 % croient qu’il existe un organisme chargé de voir à l’application de cette loi, mais seulement 10 % des répondants peuvent le nommer, soit la Commission de l’équité salariale. « Ces dernières données confirment le manque d’information soutenue pour faire connaître la loi. Si l’on peut constater un changement récent dans les pratiques de la Commission de l’équité salariale, il apparaît qu’il reste encore beaucoup à faire. Un prochain gouvernement devra donc s’assurer que les femmes connaissent leurs droits et surtout leur donner les outils pour qu’elles les fassent valoir. Comment pourrait-on prétendre que la loi est bel et bien appliquée si elle n’est pas connue des principaux intéressés ? », se demande Claudette Carbonneau.

La CSN a à cœur le dossier de l’équité salariale et elle en a fait un thème important à la faveur de la campagne électorale qui se déroule actuellement. Partout où ses membres organisent des activités avec des candidates et des candidats ou rencontrent ceux-ci, ils interrogent leurs intentions à l’égard de ce dossier, et notamment de la négociation qui se déroule actuellement dans le secteur public québécois et qui touche des milliers de femmes.

« Les travaux qui ont cours dans le secteur public québécois sont le fruit de la volonté des parties d’en arriver à une entente négociée,et la prolongation des conventions collectives dégage l’espace nécessaire pour y parvenir. Tous les partis politiques doivent prendre acte des engagements pris non pas par un parti politique mais bien par le gouvernement du Québec, et faire leur cet engagement. D’ailleurs, quand on leur demande si un nouveau retard dans le règlement de ce dossier pourrait avoir des effets néfastes sur le climat de travail dans le secteur public québécois, 77 % des répondants se disent plutôt en accord avec cette affirmation », a rappelé la présidente de la CSN.

Au total, 1002 entrevues téléphoniques ont été complétées auprès de la population québécoise de 18 ans et plus. La marge d’erreur maximale associée à l’ensemble de l’étude est de plus ou moins 3,1 %, 19 fois sur 20.

Source : CSN — 06-04-2003 — Renseignements: Jacqueline Rodrigue, Information secteur public CSN, cellulaire : (514) 703-0834, bureau : (514) 598-2407

   


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