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FSSS-CSN

Les projets de loi 7 et 8 : un anti-syndicalisme primaire

Le nouveau gouvernement libéral fait preuve d’un anti-syndicalisme primaire en déposant les projets de loi 7 et 8, modifiant la Loi sur les services de santé et les services sociaux et modifiant la Loi sur les centres de la petite enfance. Le seul but de ces projets de loi est de nier le droit d’association à des travailleuses de ressources intermédiaires et familiales, qui se consacrent aux soins des malades, à la prise en charge et à l’éducation de jeunes d’enfants.

« Nous sommes outragés par ce geste qui condamne à la pauvreté, à l’insécurité et à l’exploitation des femmes qui ont choisi de faire un travail qui normalement devrait mériter la plus haute considération sociale », soutient Pierre Lamy, président de la Fédération de la santé et des services sociaux de la CSN.

« Nous demandons au gouvernement de retirer immédiatement ces deux projets de loi aberrants, qui nient fondamentalement le droit existant et les valeurs qui caractérisent la société québécoise. Plus de huit sur dix des travailleurs visés par les projets de loi 7 et 8 sont des femmes. Ce sont des milliers de femmes que l’on veut ainsi assujettir à des conditions de travail d’une ancienne époque, en contradiction absolue à l’égard du principe de l’équité salariale pour les femmes et des engagements de l’Assemblée nationale contre la pauvreté », soutient le président de la FSSS.

Dans ces deux projets de loi, visant les ressources intermédiaires et familiales en santé et les services de garde en milieu familial, il est mentionné que le gouvernement discutera des conditions de financement avec les employeurs, tout en niant le droit de représentation des travailleuses. La marge bénéficiaire des entrepreneurs sera ainsi objet de négociation tandis que le gouvernement décrétera d’autorité les conditions de travail du personnel.

« Il nous apparaît que le gouvernement veut entreprendre un virage vers la sous-traitance, en protégeant les entrepreneurs de la syndicalisation et en garantissant leur marge de profit. En même temps, il condamne les travailleuses à des salaires d’exploitation tout en leur refusant les protections normales en matière d’assurance, de régime de retraite, de conditions de travail et de recours contre l’arbitraire patronal », de dire Pierre Lamy.

Quoiqu’il advienne avec ces deux projets de loi, la FSSS-CSN continuera de soutenir les travailleuses de la petite enfance et des services sociaux et de santé, victimes de mauvaises conditions de travail et elle luttera toujours contre les pratiques patronales et les politiques gouvernementales qui nient à ces travailleuses le droit à des conditions de travail justes et décentes.

La FSSS-CSN représente plus de 90 pour cent des travailleuses syndiquées des services de garde et elle est la principale organisation syndicale du secteur de la santé et des services sociaux. Plus de 110 000 membres font partie de la fédération.


Source : CSN – 17-06-2003

Pour renseignements : Claude Saint-Georges, (514) 258-7124

   


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