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Le public, c'est la santé pour tout le monde !

La CSN lance une grande campagnepour protéger le système de santé public

« Un grand débat de société aura lieu cet automne sans que les Québécoises et les Québécois y soient conviés ». C’est ainsi que la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau a lancé ce matin une grande campagne sur le thème : Le public, c’est la santé pour tout le monde !

Devant quelque 250 délégué-es réunis pour une réunion du conseil confédéral de la CSN dans la Capitale nationale, la présidente a réitéré son inquiétude face à la nomination de Claude Castonguay à la tête du comité de travail sur le financement de la santé. « Confier la direction du groupe de travail à monsieur Castonguay revient à faire entrer le loup dans la bergerie », a indiqué Claudette Carbonneau.

« Déjà dans les années 1970, monsieur Castonguay prônait un système à deux vitesses. La population avait alors exprimé un choix clair en faveur d’un système universel lors d’un grand débat public auquel les syndicats ont largement contribué. Parler de Claude Castonguay comme le père de la carte-soleil, c’est un trompe-l’œil pour tenter de faire oublier qu’il est l’homme de l’industrie de l’assurance privée dont il est issu et qu’il a servie toute sa vie », a rappelé la leader syndicale.

La présidente de la CSN continue de réclamer une véritable consultation publique puisqu’il s’agit d’un débat de société fondamental pour les Québécoises et les Québécois. « Avec le rapport qu’il vient de signer pour le groupe CIRANO, on a vraiment l’impression que les conclusions de M. Castonguay sont écrites à l’avance. Les récentes informations à l’effet qu’il soit alimenté par des experts tels que le groupe CIRANO et l’Institut économique de Montréal, jettent une douche d’eau froide sur la démocratie », a dénoncé Claudette Carbonneau.

Pour la CSN, un financement privé implique nécessairement que les individus devront investir plus d’argent, directement ou par le biais d’assurances. « Le débat sur le financement touche tout le monde. Il doit donc être public ! », a renchéri madame Carbonneau.

Pour la CSN, il est par ailleurs urgent que le gouvernement clarifie la confusion et l’ambiguïté qui règnent suite à la mise en place des dispositions alambiquées et hermétiques de la loi 33. Les trous dans la loi laissent beaucoup de latitude aux promoteurs du privé qui n’hésitent pas à mettre en place des systèmes parallèles comme le projet Chaoulli, la clinique Optima ou le partenariat entre la clinique Rockland MD et l’hôpital Sacré-Cœur.

« On ne le dira jamais assez : on ne règlera pas les problèmes d’accès aux soins en transférant les infirmières et les médecins du public vers le privé. La privatisation ne multiplie pas les personnels. Au contraire, elle dégarnit le système public », d’ajouter la présidente de la CSN. Pour elle, il est tout à fait inadmissible de profiter de la crise actuelle de pénurie de personnel pour faire avancer la cause du privé.

« On laisse miroiter que l’accès aux soins serait amélioré si on laissait les personnes qui en ont les moyens se payer des services. Nous croyons plutôt que toutes les ressources disponibles doivent être investies à sortir le système de cette crise et que c’est par la fiscalité que cet investissement doit se faire. Les baisses d’impôt contenues dans le dernier budget sont donc tout à fait inappropriées dans les circonstances ».

La CSN rappelle qu’elle participera en novembre au Sommet de la santé du Collège des médecins. Elle proposera des solutions concrètes pour améliorer l’accès aux soins dans un système public.

La Confédération des syndicats nationaux compte plus de 300 000 travailleuses et travailleurs de tous les types de milieux de travail, tant dans le secteur privé que dans le secteur public.


Source : CSN – 19 septembre 2007

Pour renseignements : Michelle Filteau, directrice des communications de la CSN, cellulaire : 514 894-1326

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