Conseil central de l’Estrie
Non aux défusions
Le Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie, par la voix de son président, Janvier Cliche, estime “qu’il serait improductif, inconséquent et tout à fait contre-indiqué de revenir en arrière sur les fusions municipales.” Nous estimons que les efforts consentis jusqu’à maintenant pour réussir les fusions n’ont pas encore donné tous leurs fruits et que cela entraînerait des pertes importantes pour les citoyennes et les citoyens. Nous avons été en faveur des regroupements municipaux pour favoriser une plus grande harmonisation et un meilleur développement de nos potentiels économique, culturel et social. De plus, dans la plus grande agglomération de l’Estrie, Sherbrooke, le regroupement des neuf anciennes villes en une seule a été réalisé avec une certaine harmonie. La position du Parti libéral du Québec de Jean Charest et de ses candidates et candidats n’est pas nouvelle, mais elle n’est pas plus pertinente qu’elle l’était au moment des fusions. Et elle est par surcroît, pour M. Charest, tout à fait indéfendable dans son propre comté.
Les défusions, c’est aussi défaire un ensemble de législations y compris celles régissant les conventions collectives pour revenir au passé. Des années d’études pour réaliser la mise en place des fusions, des années d’ajustements pour les citoyennes et les citoyens et pour les employés municipaux, et maintenant on recommencerait à l’envers ? Il me semble que nous avons mieux à faire que de revenir sur nos pas, soit de mieux s’outiller pour faire face aux défis de l’avenir. Que serait Sherbrooke défusionné devant les nouvelles villes de Trois-Rivières, Saguenay, Gatineau et autres ? Vraiment, nous croyons qu’il n’y a pas d’avenir dans cette voie, une voie qui couperait les ailes au dynamisme actuel d’une ville comme Sherbrooke.
Source : CSN 19-03-03 Renseignements : Janvier Cliche, président, Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie, téléphone : 563-0151.