Un sixième Couche-Tard syndiqué

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Un sixième Couche-Tard syndiqué

Les travailleuses et les travailleurs du dépanneur Couche-Tard situé au 260, Notre-Dame Ouest, à Victoriaville ont choisi de se syndiquer à la CSN. Ils sont une douzaine à travailler à cet établissement qui compte également un poste d’essence. Il s’agit d’un sixième dépanneur de la chaîne à se syndiquer à la Fédération du commerce CSN.

Comme dans les autres établissements de la chaîne, ce sont le peu de respect de l’employeur et les mauvaises conditions de travail qui ont amené ces travailleuses et ces travailleurs à joindre le syndicat. Pour la CSN, c’est la preuve que les tactiques de peur ne fonctionnent pas.

« Avec Couche-Tard, nous faisons face à un employeur qui tente par tous les moyens de contrer la syndicalisation, pourtant souhaitée massivement par le personnel. Des campagnes de peur auprès des salarié-es, des fermetures sauvages de deux établissements, des manœuvres comptables d’achat-rachat à Saint-Liboire : Couche-Tard et son PDG Alain Bouchard semblent prêts à tout pour éviter d’avoir à s’entendre avec ses employé-es pour assurer des conditions de travail décentes », souligne le président de la Fédération du commerce CSN, Serge Fournier. « La voie de la négociation est pourtant incontournable. La CSN ne lâchera jamais ces travailleuses et ces travailleurs et les soutiendra contre les manœuvres d’intimidation quelles qu’elles soient. L’issue, pour le bien de toutes et de tous, est connue depuis longtemps, c’est la négociation. »

Six dépanneurs syndiqués Le Couche-Tard de Victoriaville est le sixième à rejoindre la CSN et le premier dans le Cœur-du-Québec. La CSN représente près d’une centaine de travailleuses et de travailleurs de Couche-Tard. Il s’agit du dépanneur de Saint-Liboire, d’un Couche-Tard de Saint-Hubert, en Montérégie et de trois dépanneurs de Montréal soit un établissement de l’arrondissement Roxboro-Pierrefonds ainsi que de deux dépanneurs au cœur de Montréal, qui ont été fermés par l’entreprise par représailles anti-syndicales. Les audiences sur ces deux fermetures reprennent le 5 septembre à la Commission des relations du travail. Quant aux négociations, Couche-Tard multiplie les manœuvres faisant traîner le processus en longueur. Trois magasins sont en négociation soit celui de Saint-Liboire, en présence d’un arbitre, celui de l’arrondissement Saint-Hubert, à Longueuil et celui de Pierrefonds.

Revendications Les travailleuses et les travailleurs syndiqué-es des Couche-Tard réclament le respect de leurs droits, notamment ceux prévus aux normes du travail. Ils recherchent également des améliorations aux conditions de santé de sécurité au travail, des augmentations de salaire allant jusqu’à 12,80 $ l’heure, pour les préposé-es, ainsi que quatre journées de maladie payées, puisqu’ils n’en ont aucune actuellement.

Les profits de Couche-Tard ont augmenté de 24 % en un an. Au cours de la dernière année, l’entreprise a empoché des profits de 457 millions $. Rappelons que grâce au travail de ses salarié-es québécois, l’entreprise acquiert de nouveaux dépanneurs un peu partout dans le monde, dont les établissements syndiqués de la chaine Statoil, en Norvège, où les syndicats sont représentés au conseil d’administration de la filiale.

Fondée en 1921, la Confédération regroupe aujourd’hui 300 000 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activité.

Pour se syndiquer chez Couche-Tard

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