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La lutte des travailleurs: une nouvelle référence pour le secteur!

Un mois après la fin de la grève menée par les travailleurs et les travailleuses de Rivière-aux-Rats, les effets se font maintenant sentir sur le reste de l’industrie. La signature de nouvelles conventions collectives calquées sur celle obtenue par les grévistes de Rivière-aux-Rats montre que cette importante mobilisation des 110 salarié-es profite à de nombreux autres travailleurs et travailleuses.

Herman Martel, se réjouit de voir d’autres travailleurs et travailleuses profiter des fruits de leur lutte : « Notre combat n’aura pas été vain, il aura permis de rehausser les salaires en Mauricie, et ce, pas seulement chez nous, mais aussi chez nos confrères et nos consoeurs », affirme-t-il avec conviction.

À la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN, on espère que cette entente exceptionnelle obtenue grâce à une lutte exemplaire, deviendra la norme dans l’industrie forestière. « C’est la base même de la solidarité et de l’action syndicale. Des salarié-es obtiennent des gains par la lutte et ces gains deviennent ensuite la base pour fixer les nouvelles règles. C’est ainsi que les travailleurs et les travailleuses ont toujours fait progresser leurs conditions de travail », affirme Alain Lampron, président de la FIM–CSN.

Il est maintenant possible et souhaitable que plusieurs salarié-es voient leur conditions de travail s’améliorer grâce à la lutte des syndiqué-es CSN de Rivière-aux-Rats : « En ce sens, je crois qu’on peut tous et toutes leur dire merci! », conclut Alain Lampron.

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Une grève, une grande victoire

Le 16 septembre dernier, les salarié-es de la scierie de Rivière-aux-Rats en Haute-Mauricie déclenchaient une grève générale illimitée après avoir refusé à 92 % les offres de leur employeur, Produits forestiers Mauricie, dont l’actionnaire principal est Produits forestiers Résolu. Rappelons que les travailleuses et travailleurs avaient consenti, en 2010, à des baisses salariales de plus de 10 %.

Le soutien des compagnies de transport et de la population ainsi que le moral à toute épreuve des grévistes, ont fortement contribué au développement d’un rapport de force exceptionnel. C’est fort de cet appui et de cette solidarité que le syndicat est retourné à la table de négociation le mardi 5 octobre 2016 pour en venir à une entente de principe généreuse, qui a été adoptée le 6 octobre à 92 %.

Alors que Résolu leur offrait 21 % d’augmentation et de rattrapage échelonné sur sept ans, la nouvelle convention, d’une durée de quatre ans, prévoit un rattrapage salarial concentré dans les trois premières années. Au terme de la convention, le rattrapage et les gains salariaux s’élèveront à quelque 20 %. À cela s’ajoute un boni de production dont le minimum a été fixé à 1 $ l’heure. Les salarié-es peuvent compter sur d’autres avancées telles que l’abolition de clauses permettant le favoritisme, l’amélioration des clauses sur le mouvement de main-d’œuvre et de la clause de sous-traitance, la bonification du régime d’assurance collective et de l’indemnité de licenciement et, finalement, l’obtention du plein contrôle de leur régime de retraite.

Des gains majeurs pour les syndiqué-es de la scierie de Rivière-aux-Rats !

Réunis en assemblée générale à La Tuque, les syndiqué-es CSN de la scierie de Rivière-aux-Rats ont accepté dans une proportion de 92 % l’entente de principe conclue mardi entre le comité de négociation et l’employeur. Les travailleurs mettent ainsi un terme à leur grève, déclenchée le 16 septembre, et qui a duré près de trois semaines.

La nouvelle convention collective sera d’une durée de quatre ans avec une possibilité de prolongement de 36 mois si des investissements majeurs de la part de Produits forestiers Résolu sont réalisés dans la scierie. Des hausses salariales de l’ordre de 20 % sur quatre ans (26-27 % sur sept ans, en cas de prolongation) sont consenties par l’employeur. Rappelons que les dernières offres patronales rejetées par les salarié-es prévoyaient des hausses de 13 % sur sept ans ainsi qu’un rattrapage de 8 %. « Non seulement nous allons chercher des hausses beaucoup plus intéressantes, mais nous avons fait comprendre à l’employeur que le rattrapage devait se faire plus rapidement. Avec l’entente de principe proposée, au bout de trois ans, nous aurons récupéré l’ensemble des sacrifices que nous avons dû faire dans le passé », se réjouit Herman Martel, président du syndicat de la scierie de Rivière-aux-Rats.

En plus des enjeux salariaux, les membres font des gains notables sur plusieurs autres aspects : abolition de clauses permettant le favoritisme; amélioration des clauses sur le mouvement de main-d’œuvre; amélioration de la clause de sous-traitance; amélioration du régime d’assurance collective; bonification de l’indemnité de licenciement et du système de boni de production. Les membres obtiennent également le plein contrôle sur leur régime de retraite.

Le Conseil central du Cœur du Québec–CSN se réjouit du dénouement rapide et positif de ce conflit de travail. Pour Paul Lavergne, président du conseil central : « Il est clair que les travailleurs ont développé un important rapport de force qui aura permis d’obtenir ces gains substantiels à la table de négociation. Le soutien populaire en faveur des grévistes, la présence et la solidarité des différentes composantes et services de la CSN et, surtout, la détermination inébranlable des travailleurs, des travailleuses, de leurs conjointes et conjoints, sans oublier l’ensemble de leurs familles, auront été déterminants. »

En acceptant cette convention collective, les membres posent un geste concret pour assurer les conditions optimales à un investissement majeur de la part de l’employeur. Selon Alain Lampron, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) : « C’est maintenant au tour du gouvernement et de PFR de s’entendre et de rendre possible le projet d’investissement de 17 millions de dollars annoncé en septembre dernier. Le syndicat et la FIM–CSN sont prêts à mettre l’épaule à la roue, mais il faut vite passer de la parole aux actes concrets. »

« Nous avons mené une lutte exemplaire et nous en recueillons des gains importants. Nous avons travaillé fort tous ensemble solidairement, avec le soutien de l’ensemble de la CSN pour obtenir un des meilleurs règlements de l’industrie. Nous pouvons en être fiers et retourner au boulot la tête haute », conclut Herman Martel.

Entente de principe à la scierie de Rivière-aux-rats

Les parties patronale et syndicale ont conclu une entente de principe le 4 octobre 2016, au terme d’une importante journée de négociation. L’entente sera présentée aux membres lors d’une assemblée générale le jeudi 6 octobre. Les détails seront par la suite présentés aux médias. Le syndicat n’accordera aucune entrevue avant l’assemblée générale.

Les grévistes CSN visitent le Lac Saint-Jean pour dénoncer certaines compagnies de transports

Les grévistes de Rivière-aux-Rats ont visité certaines compagnies de transport de bois d’œuvre ou de copeaux qui continuent leurs activités auprès de la scierie, sans se soucier de la présence d’une ligne de piquetage. Une centaine de grévistes se sont dirigés vers la région du Lac Saint-Jean afin de cibler deux compagnies, Transport Doucet & Fils et Transport Chabar inc.

Aux yeux du syndicat, en maintenant les activités normales, ces compagnies nuisent aux grévistes et contribuent à prolonger le conflit. Les syndiqué-es ont choisi de ne pas bloquer l’accès à la scierie, préférant s’appuyer sur la solidarité. « Jusqu’à maintenant, la vaste majorité des compagnies ou des camionneurs indépendants ont ralenti la cadence ou parfois suspendu leur activité, mais certaines compagnies obligent leurs salarié-es à passer notre ligne de piquetage coûte que coûte et c’est ce que nous sommes venus dénoncer », explique Herman Martel, président du syndicat de la scierie de Rivière-aux-Rats, affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN).

Le syndicat promet d’autres gestes d’éclat dans les prochaines semaines. « Nous allons tout faire pour nous faire voir et nous faire entendre, nous sommes bien présents sur la 155 et nous le serons partout où il le faudra », a conclu Herman Martel.

À propos
La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec.

STT de la scierie Abitibi Consolidated division La Tuque (FIM–CSN)

Le 16 septembre 2016, réunis en assemblée générale, les salarié-es de la scierie de Rivière-aux-Rats ont rejeté les dernières offres patronales dans une proportion de 90 % et ont déclenché la grève générale illimitée. Sans contrat de travail depuis plus de 14 mois, les syndiqué-es en sont réduits à cette ultime option devant l’intransigeance et le mépris de l’employeur, Produits forestiers Mauricie, une entreprise détenue très majoritairement par Produits forestiers Résolu (PFR), à leur endroit.

« Nous avons fait beaucoup pour aider l’entreprise et assurer la paix industrielle, Résolu doit maintenant faire son bout de chemin. Depuis 2010, nos salaires ont baissé, et dans la dernière année nous avons été réduits au chômage. Assez, c’est assez. Ce n’est pas toujours à nous les salarié-es de nous priver pour assurer des profits aux dirigeants et aux actionnaires », dénonce Herman Martel, président du Syndicat des travailleurs et des travailleuses de la scierie Abitibi Consolidated division La Tuque (CSN).

Les syndiqué-es CSN de la scierie de Rivière-aux-Rats plus unis et solidaires que jamais

Alors qu’ils en sont à leur quatrième journée de grève, les salarié-es de la scierie de Rivière-aux-Rats sont toujours aussi déterminés à obtenir une bonne convention collective et de bonnes conditions salariales. Rappelons que la grève générale a été votée vendredi soir à 90 % au terme d’une assemblée générale où les travailleurs ont démontré leur grande solidarité.

Rapidement après l’assemblée générale, les syndiqué-es CSN ont procédé au déploiement de leur organisation de grève. « Dès vendredi soir, une ligne de piquetage s’est mise en place devant la scierie. Très tôt, nous nous sommes organisés et nous assurons une présence 24 heures sur 24. Le moral est bon et la solidarité entre les grévistes est bonne. C’est une première pour nous, nous en sommes à notre premier conflit en plus de 21 ans, ce conflit, nous allons le vivre debout et jusqu’au bout », affirme Herman Martel, président du syndicat de la scierie de Rivière-aux-Rats affilié à la CSN.

Alors qu’il a participé au déploiement de la ligne de piquetage, Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur du Québec (CCCQ–CSN), a pu constater la solidarité des gens de la région et des autres travailleurs. « Dès vendredi soir, des autos et des camions passaient sur la 155 et faisaient aller leur klaxon en signe de solidarité pour les grévistes. Les gens de la région sont au courant des sacrifices que les salarié-es de Rivière-aux-Rats ont fait dans le passé et soutiennent leur démarche actuelle. » D’ailleurs, le CCCQ–CSN lance un appel à la solidarité : «  Dans les prochains jours et les prochaines semaines, on voudra nous diviser, on voudra monter les travailleuses et travailleurs les uns contre les autres. Nous ne sommes pas dupes, ce sont des manœuvres antisyndicales classiques auxquelles nous devrons résister », lance Paul Lavergne.

De son côté, la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN demande à l’employeur de reprendre les négociations afin de dénouer l’impasse actuelle. « Il faut que PFR fasse preuve de bonne volonté, les salarié-es de Rivière-aux-rats ont fait leur part dans le passé et ils sont bien en-dessous de la moyenne salariale des autres scieries de Résolu. Personne ne veut d’un long conflit qui s’enlise, de la bonne volonté et tout le monde sera gagnant », conclut Alain Lampron, président de la FIM–CSN.

À propos
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les salarié-es déclenchent la grève générale illimitée !

Réunis en assemblée générale, les salarié-es de la scierie de Rivière-aux-rats ont rejeté les dernières offres patronales dans une proportion de 90 % et ont déclenché la grève générale illimitée. Sans contrat de travail depuis plus de 14 mois, les syndiqué-es en sont réduits à cette ultime option devant l’intransigeance et le mépris de l’employeur, Produits forestiers Mauricie, une entreprise détenue très majoritairement par Produits forestiers Résolu (PFR), à leur endroit.

Photo : Jonathan Aspireault-Massé
Photo : Jonathan Aspireault-Massé

Rappelons que les salarié-es de la scierie de Rivière-aux-rats ont multiplié, au cours des dernières années, les gestes de collaboration et d’ouverture face à leur employeur, dont une baisse de 10 % de leur revenu en 2010. Le syndicat déplore que le sacrifice des salarié-es ne soit jamais pris en compte. « Nous avons fait beaucoup pour aider l’entreprise et assurer la paix industrielle, Résolu doit maintenant faire son bout de chemin. Depuis 2010, nos salaires ont baissé, et dans la dernière année nous avons été réduits au chômage. Assez, c’est assez. Ce n’est pas toujours à nous les salarié-es de nous priver pour assurer des profits aux dirigeants et aux actionnaires », dénonce Herman Martel, président du Syndicat des travailleurs et des travailleuses de la scierie Abitibi Consolidated division La Tuque (CSN).

L’employeur propose une convention collective d’une durée de sept ans avec une augmentation salariale globale de 13 % (soit en moyenne 1,9 % par année), et un rattrapage de l’ordre de 8 %. Pour sa part, le syndicat exige des augmentations de 3 % par année, et un rattrapage salarial de 10 %, pour combler les diminutions de salaires des dernières années. « Le fossé est trop important entre nos demandes et les offres de Résolu, nous ne demandons pas la lune, nous exigeons le respect et ça commence par un salaire déçent », indique Hermann Martel.

Le président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN), Alain Lampron, abonde dans le même sens : « les salarié-es de Rivière-aux-rats ont fait plus que leur part, ils demandent pas la charité, mais seulement l’équité entre avec les autres salarié-es des autres scieries de Résolu. La direction doit en prendre acte et agir en conséquence. » Pour Alain Lampron, « Résolu est une grande entreprise présente partout au Québec et très prospère. Il ne faut pas oublier que cette prospérité, elle la doit en partie à l’exploitation de ressources naturelles à des conditions avantageuses, mais aussi à ses salarié-es. Il est grand temps qu’elle reconnaisse leur rôle et qu’elle agisse en conséquence. »

Photo : Jonathan Aspireault-Massé
Photo : Jonathan Aspireault-Massé

La scierie de Rivière-aux-rats joue un rôle important dans la région, les emplois qu’elle génère occupent une grande place dans l’économie de la Haute-Mauricie. « Résolu va voir qu’ici, dans la région, nous sommes solidaires et que nous ferons bloc derrière les travailleurs et les travailleuses qui débraieront. D’ailleurs, le conseil central du Cœur du Québec–CSN apportera tout son soutien aux grévistes. Que Résolu se le tienne pour dit, ce ne sont pas seulement les 125 salarié-es qui lui feront face, mais l’ensemble de la région et l’ensemble de la CSN », affirme Paul Lavergne, président du CCCQ–CSN.

À propos

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

 

Produits forestiers Résolu est le seul responsable des pertes d’emplois

C’est avec consternation que les 125 salarié-es ont appris hier la fermeture temporaire de la scierie de Rivière-aux-Rats appartenant à Produits forestiers Résolu (PFR). L’employeur évoque le prix élevé de la matière première et la baisse de celui du produit fini pour justifier sa décision de mettre un terme aux activités de la scierie le 8 mai prochain.

Le Syndicat des travailleurs et des travailleuses de la scierie Abitibi-Consolidated division La Tuque (CSN) dénonce cette décision de PFR et surtout les justifications que fournit la compagnie. Le syndicat estime qu’il s’agit d’une nouvelle façon de se défiler pour l’employeur, qui s’oppose constamment à des investissements nécessaires depuis longtemps. Pourtant, comme l’indique Herman Martel, président du syndicat : « en 2010, les salarié-es ont consenti à une diminution de salaire de 10 %, pouvant aller jusqu’à 15 % en période négative, pour sauver l’usine ». À l’époque, l’employeur espérait ainsi atteindre un coût de production de 240 $/1000 pi, mais cet objectif n’a jamais été atteint. De plus, dans un effort pour aider PFR, le gouvernement a accepté d’accorder ponctuellement 120 000 m3 de bois par an sur trois ans, alors qu’il n’en offrait que 60 000 au départ. Il exigeait toutefois, en contrepartie, un investissement de 10 millions $. « En disant non au gouvernement qui lui fait une offre raisonnable, ce sont nos emplois qui sont sacrifiés », se désole Herman Martel.

Selon le syndicat, Résolu se déresponsabilise continuellement. « C’est toujours la faute de quelqu’un d’autre, ici! », lance Herman Martel. Même son de cloche du côté de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN), qui représente plusieurs syndicats de salarié-es de PFR. Son président, Alain Lampron, reproche à la compagnie de ne pas prendre ses responsabilités pour sauver les emplois, « les salarié-es ont fourni leur part d’efforts, le gouvernement également, tout le monde contribue, sauf Résolu. C’est maintenant à son tour de collaborer et d’investir ».

Cette annonce de fermeture n’affecte pas seulement la compagnie, mais l’ensemble de la région. En effet, en plus des 125 salarié-es de la scierie qui perdront leur emploi, c’est près de 175 pertes d’emplois secondaires qui affecteront la Mauricie. Selon Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur du Québec-CSN : « cette fermeture annoncée pour une durée indéterminée va affecter l’économie de la région. Déjà, ces salarié-es avaient été contraints de s’appauvrir en 2010. Maintenant, c’est plus de 300 emplois de bonne qualité que nous perdons. C’est une nouvelle tuile pour la région ».

Le syndicat se demande si d’autres motivations n’interviennent pas du côté de Résolu pour justifier cette décision contestable. Herman Martel s’étonne que « cette fermeture arrive un mois seulement avant le début des négociations en vue d’une nouvelle convention collective. Est-ce seulement une coïncidence? »

À propos

Le Syndicat des travailleurs et des travailleuses de la scierie Abitibi-Consolidated division La Tuque (CSN) regroupe quelques 125 membres. Il est membre de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) qui rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec. La FIM est présente dans l’ensemble du secteur forestier.

Fondée en 1921, la CSN est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux.