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12 mai 2007 – La crise dans les soins infirmiers – Le gouvernement doit reconnaître sa responsabilité et agir rapidement

La crise dans les soins infirmiers

Le gouvernement doit reconnaître sa responsabilité et agir rapidement

 

« Les infirmières sont au cœur de notre système de santé. Avec compétence, elles soignent, soulagent, conseillent et veillent au rétablissement de la santé. À l’occasion de la Journée internationale du 12 mai consacrée aux infirmières, nous voulons saluer leur immense contribution au bien-être de la population québécoise », a déclaré Francine Lévesque, présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux.

« Cette journée est une occasion de prendre conscience des réalités que vivent nos infirmières. Les déficiences dans l’organisation du travail, l’alourdissement des tâches et des responsabilités, auxquels s’est ajoutée la dégradation des conditions de travail engendrée par les lois hostiles du gouvernement Charest, assombrissent l’avenir de la profession », estime Daniel Dubé, vice-président responsable de la catégorie des soins infirmiers et cardiorespiratoires de la FSSS.

La pénurie d’effectif

L’effet combiné des départs à la retraite et de l’augmentation des besoins liés au vieillissement de la population crée une pénurie d’infirmières estimée présentement à 3500 et qui atteindra 14 000 d’ici dix ans si on ne corrige pas la tendance.

Dans ce contexte, il est inquiétant de constater qu’au cours des dernières années, le nombre d’étudiantes inscrites aux études en soins infirmiers a plafonné.

« La profession d’infirmière demeurera-t-elle encore une option de choix chez les jeunes, si les lourdes exigences du travail demeurent et si on n’améliore pas leurs conditions de travail ? », s’inquiète la présidente de la FSSS.

Les signes d’épuisement

Les équipes d’infirmières sont utilisées à leur maximum. L’allongement forcé des heures de travail est répandu et les signes d’épuisement sont bien réels. Les absences du travail pour des raisons de santé des infirmières sont plus élevées que la moyenne du réseau.

Une récente enquête canadienne révèle que 9 % des infirmières ont souffert de dépression au cours de l’année précédente, soit un taux beaucoup plus élevé que dans l’ensemble de la population active. Plus du quart des infirmières (29 %) ont déclaré avoir été agressées physiquement par un patient au cours de la dernière année.

Le temps supplémentaire obligatoire

La FSSS est intervenue auprès du ministre Couillard et de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec, en mars dernier, pour déplorer que les infirmières sont trop souvent contraintes de faire du temps supplémentaire après leur horaire régulier, leur causant stress, épuisement et de grandes difficultés à concilier le travail avec leurs responsabilités personnelles et familiales.

La présidente de l’OIIQ, Mme Gyslaine Desrosiers, dans un récent éditorial, a qualifié le temps supplémentaire obligatoire comme « un mal qui ronge la profession et une bombe à retardement ». En demandant au ministre de faire la lumière sur la situation, elle conclut que le temps supplémentaire obligatoire a trop duré et qu’il est temps de respecter les infirmières.

La FSSS représente 105 000 membres dans le secteur public de la santé et des services sociaux, dont plus de 8000 membres dans les soins infirmiers et cardiorespiratoires, répartis dans 48 établissements au Québec.


Source : CSN – 12 mai 2007

Pour renseignements : Claude Saint-Georges, FSSS-CSN, 514 258-7124

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