14 – 02 – 2007 – Grève dans 25 CPE de Montréal et de Laval

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14 – 02 – 2007 – Grève dans 25 CPE de Montréal et de Laval

Grève dans 25 CPE de Montréal et de Laval

Une éducatrice de CPE, ça ne se remplace pas par une surveillante !

Des centaines de travailleuses membres du Syndicat des travailleuses (eurs) des CPE de Montréal et de Laval (CSN) se sont rassemblées à la Place Émilie-Gamelin, à Montréal, ce matin, pour manifester leur détermination à en arriver à un règlement satisfaisant de leur convention collective.

Au cours de ce rassemblement, Michèle Asselin, présidente de la Fédération des femmes du Québec, Jeff Begley, vice-président du secteur privé à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), Danielle Carbonneau, enseignante au collégial et vice-présidente de l’Association des enseignantes et enseignants en Techniques d’éducation à l’enfance, et Véronique DeSève, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CSN), exprimeront leur appui à la lutte menée par le Syndicat des travailleuses (eurs) des centres de la petite enfance de Montréal et Laval (CSN).

La volonté de l’Association patronale des CPE (APCPE) d’introduire le titre d’emploi d’aide-éducatrice à la convention collective représente l’un des principaux enjeux de cette négociation. Il s’agit là d’une nouvelle proposition amenée par l’APCPE en mai 2006, alors que l’on négocie depuis 2003.

« La création de ce titre d’emploi en remplacement de l’éducatrice constituerait un recul majeur pour la qualité des services en CPE. La partie patronale propose qu’une aide-éducatrice surveille les enfants pour 25 % du temps dans une journée, c’est inacceptable ! », argue Véronique Lapierre, présidente du syndicat.

« Nous avons soumis à l’APCPE une proposition qui reconnaît à 100% les besoins exprimés en terme de soutien à l’éducatrice, poursuit-elle. Malheureusement, l’APCPE n’a même pas daigné répondre à cette proposition que nous avons déposée le 1er février. Avec un minimum de bonne foi de la partie patronale, nous aurions peut-être pu éviter la grève.» La balle est donc dans le camp de l’APCPE.

Les travailleuses des CPE revendiquent également le versement de l’augmentation salariale de 2 % convenue entre la CSN et le gouvernement, en mars 2006. Les travailleuses auraient dû bénéficier de cette augmentation depuis le 1er avril 2006. « Les sommes destinées à combler cette augmentation salariale ont pourtant été versées aux CPE en juillet 2006 ! », s’insurge Véronique Lapierre.

Depuis plusieurs mois, diverses activités se sont déroulées dans ces 25 CPE : port d’un t-shirt, lettres d’information aux parents, port d’autocollants, rien n’y fait.

Pourquoi nous disons NON à l’aide-éducatrice
  • Parce que l’encadrement pédagogique doit être maintenu tout au cours de la journée !
  • Parce que l’échange d’information entre l’éducatrice et le parent doit être assuré !
  • Parce que nous souhaitons que le nombre de travailleuses auprès de l’enfant soit limité !

Demain, le 15 février, le syndicat organise des visites surprises et le dépôt d’une pétition comportant les signatures de milliers de parents appuyant les demandes des éducatrices.

Rappelons que l’Association québécoise des CPE (AQCPE), qui regroupe 750 employeurs de CPE, l’Association des enseignantes et enseignants en Techniques d’éducation à l’enfance ainsi que les regroupements régionaux de CPE se sont formellement prononcés contre l’introduction du titre d’emploi d’aide-éducatrice en remplacement de l’éducatrice dans les CPE.

La négociation est en cours depuis 2003 et le syndicat et l’APCPE sont en conciliation depuis l’automne dernier.

Les CPE touchés par la grève sont :
À Montréal

Au Galop et Au Galop 2, Bécassine, Bilbo et Bilbo2, Bille de verre, Château-neiges et P’tits flocons, Chatouille, Copains d’abord, Du Dolmen et Du Domen 2, Duluth, Flûte enchantée, Graffiti, Mini-fée et Installation Minime, Repères de mousses, Roseraies, Saint-Louis, Soleil du quartier, Sourithèque et Lapin lièvre

À Laval

Boisé Vimont, Manoir, Marmaille de Laval et Marmaille 2 de Laval, Sainte Rose


Source : CSN – 14 février 2007

Pour renseignements : France Désaulniers, conseillère aux communications, CSN, 514-219-2947

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