UCCO-SACC-CSN – Une pétition est déposée aujourd’hui
Les Canadiens et les Canadiennes font appel au gouvernement fédéral pour qu’il négocie avec les agents correctionnels
Une pétition signée par 43 000 Canadiennes et Canadiens au cours des trois derniers mois sera déposée à la Chambre des communes cet après-midi par des députés du Parti conservateur et du Bloc Québécois. La pétition réclame du gouvernement fédéral qu’il négocie enfin une convention collective satisfaisante pour les 6000 agentes et agents correctionnels du Canada.
Le Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN) essaie, depuis trois ans, de négocier une convention avec le Conseil du trésor du Canada. Il s’agit de la période de négociation la plus longue qu’un groupe d’employés fédéraux ait jamais eu à vivre.
« Nous ne demandons pas des augmentations de salaire importantes. Nous voulons simplement que le gouvernement tienne compte de la nature dangereuse et stressante du milieu dans lequel nous travaillons au nom de tous les Canadiens et de toutes les Canadiennes », dit le président national de UCCO-SACC-CSN, Sylvain Martel.
Pourtant, le Conseil du trésor refuse d’envisager une convention collective qui traiterait les agentes et les agents correctionnels différemment des autres fonctionnaires fédéraux. En effet, depuis 16 mois, le Conseil du Trésor refuse catégoriquement de négocier.
« Nous respectons le travail des autres fonctionnaires, assure M. Martel. Mais il faut prendre en considération la nature bien différente de notre milieu de travail. Tous les jours, nous devons faire face à la violence verbale et physique. Nous sommes exposés à des maladies infectieuses et contagieuses. Nous avons affaire à des groupes criminalisés qui nous menacent , parfois, même à l’extérieur des murs du pénitencier. »
Au cours de l’hiver, à l’occasion d’événements publics, les agentes et agents correctionnels ont parlé à des dizaines de milliers de Canadiennes et de Canadiens afin d’expliquer leur travail et de faire valoir les raisons qui démontrent qu’ils ont besoin d’une convention collective moderne et adaptée aux réalités carcérales.
« La population comprend immédiatement les dangers auxquels nous devons faire face, lorsque nous décrivons ce qui se passe, réellement, dans notre lieu de travail, remarque Sylvain. Martel. Pourquoi est-ce que le gouvernement fédéral ne comprend pas ? »
UCCO-SACC-CSN demande aux membres du Parlement d’utiliser leur pouvoir pour obliger le Conseil du trésor à négocier de bonne foi. Un grand nombre de députés ont déjà manifesté leur appui en écrivant au président du Conseil du trésor, Reg Alcock, et en prenant la parole à la Chambre des communes. Mais, apparemment, on fait la sourde oreille.
Sylvain Martel sera présent dans la tribune des visiteurs lorsque la pétition sera déposée, mercredi après-midi, et il sera disponible pour parler aux représentants des médias.
Possibilité de photos : à 13 h 40, Sylvain. Martel sera accueilli par les députés Carole Lavallée, du Bloc québécois, et Kevin Sorenson, du Parti conservateur, à l’entrée principale du Parlement avec les boites contenant les pétitions signées par 43 000 personnes.
Source : UCCO-SACC(CSN) – 20 avril 2005
Pour renseignements : Geneviève Meloche, conseillère au Service des communications de la CSN, tél. : 514 598-2454, cellulaire : 514 233-3656
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