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25 septembre 2002 – Les travailleurs n’ont pas à faire les frais d’une mésentente entre ministres

Crise du bois d’oeuvre

“Les travailleurs n’ont pas à faire les frais d’une mésentente entre ministres”

– Sylvain Parent, président de la FTPF-CSN

Pendant que des usines ferment et que plus de 3000 travailleurs des scieries québécoises n’ont plus de revenu d’emploi, ce qui affecte grandement l’économie de plusieurs régions, le gouvernement canadien tergiverse et tarde à débloquer les fonds pour venir en aide aux travailleurs de l’industrie du bois d’oeuvre.

Le président de la Fédération des travailleurs du papier et de la forêt (FTPF-CSN), Sylvain Parent, et le président du Conseil central du Bas-Saint- Laurent, Normand Gagnon, ont dénoncé cette situation ce matin à Rimouski, en conférence de presse.

Pourtant, le ministre canadien du Commerce international, Pierre Pettigrew, avait confié à la CSN le 21 août dernier à Saguenay, que des mesures visant à aider les travailleurs touchés par le conflit avec les Etats- Unis seraient annoncées “très prochainement”.

“S’il existe une mésentente entre le ministre des Finances, John Manley, qui selon certaines sources bloquerait la mise en vigueur du programme d’aide promis, et le titulaire du Commerce international, les travailleurs et les régions affectés n’ont pas à en faire les frais”, de dénoncer Sylvain Parent. “Il est quand même curieux qu’une aide de 13 millions de dollars ait été annoncée pour la Colombie-Britannique alors que les travailleurs québécois attendent encore des nouvelles d’Ottawa”, a-t-il ajouté.

En plus de promettre des mesures d’aide, le ministre Pettigrew s’était montré fort réceptif aux principales revendications de la FTPF-CSN, le mois dernier, soit l’abolition des deux semaines d’attente pour toucher l’assurance- emploi, la réduction du nombre d’heures requises pour être admissible aux prestations, l’augmentation de la durée de celles-ci et l’implantation d’un programme d’aide spécial pour les travailleurs plus âgés affectés par des mises à pied permanentes. Il avait également semblé favorable au développement d’une industrie de deuxième et de troisième transformation du bois.

DANS LE BAS-SAINT-LAURENT

De son côté, le président du Conseil central du Bas-Saint-Laurent, Normand Gagnon, a rappelé que 40 employés de la scierie Kamouraska et 15 autres de la scierie Deniso-Lebel, à Cap-Chat, sont réduits au chômage depuis le début de l’année en raison de la crise du bois d’oeuvre. D’octobre 2001 à avril 2002, 64 syndiqués de la scierie D’Escourt, à Pohénégamook, avaient subi le même sort.

“Dans une région comme la nôtre, où le taux de sans-emplois est particulièrement élevé, il s’agit d’un autre coup dur à absorber pour de nombreuses familles et pour l’économie locale” d’expliquer Normand Gagnon.

(Source: CSN 25-09-2002 — Renseignements: Benoit Aubry, (514) 598-2163)

   


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