Il aura fallu attendre plus de quatre ans pour enfin obtenir une décision de la Cour d’appel fédérale reconnaissant l’accréditation d’un groupe de 150 travailleuses et travailleurs du Groupe de sécurité Garda. Cette décision vient donc valider le point de vue défendu par la CSN à l’effet que les membres de cette unité syndicale, travaillant pour l’Agence des services frontaliers du Canada, doivent être reconnus en vertu du Code canadien du travail.

Anciennement accrédité en vertu du Code du travail du Québec et affiliés au Syndicat des Métallos (FTQ) – Section locale 8922, c’est par un vote imposé par le Conseil canadien des relations industrielles que les membres ont tranché leur allégeance syndicale. Le vote a scrutin secret a donc révélé que 84 % des 115 personnes ayant voté durant le mois de mars dernier, ont décidé de joindre les rangs de la CSN.

« Nous sommes heureux d’accueillir ces nouveaux membres à la CSN qui feront partie de la Fédération des employées et employés des services publics-CSN. Nous déplorons toutefois l’extrême lenteur du gouvernement canadien dans ce dossier. Des salarié-es ont attendu plus de quatre ans pour savoir si leur accréditation devait relever de la législation fédérale ou bien des lois provinciales. Pour nous, ces délais sont tout simplement inacceptables », de souligner Jean Lacharité, vice-président de la CSN.

Fondée en 1921, la CSN regroupe 300 000 travailleuses et travailleurs œuvrant dans les secteurs public et privé. La Fédération des employées et employés des services publics-CSN compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.