La CSN et sa présidente Claudette Carbonneau ont déposé aujourd’hui à la Cour supérieure du Québec une poursuite en libelle diffamatoireau montant de 250 000 $ contre le Journal de Montréalet son rédacteur en chef, Danny Doucet. Le dépôt de cette action fait suite aux reportages écrits par le rédacteur en chef Danny Doucet et le Journal de Montréalsur les évènements entourant le déficit à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CPDQ). Le rédacteur en chef et son journal dans leurs reportages ont induit les lecteurs en erreur en laissant croire, à la suite d’une entrevue que Mme Carbonneau avait accordée sur les ondes de RDI, qu’elle avait qualifié les pertes de 39,8 milliards de la Caisse de dépôt de simple incident. Or le verbatim de l’entrevue démontre le contraire, car les propos de la présidente de la CSN visaient les problèmes issus des papiers commerciaux (PCAA) et non le déficit de la caisse. On constate que le journaliste et son journal ont biffé des parties de phrases et se sont livrés à une entreprise de désinformation en laissant entendre que la présidente de la CSN ne prenait pas au sérieux les pertes de la caisse tout en remettant en cause sa compétence à siéger au conseil d’administration de la Caisse de dépôt et placement. Ce qui est inexact. Le journal, sommé de se rétracter par voie de mise en demeure, a profité de l’occasion pour en rajouter dans son édition du 4 mars dernier en indiquant que la présidente de la CSN avait reçu un montant de 25 345 $ pour siéger à la Caisse de dépôt, alors qu’il était indiqué clairement dans le rapport annuel de cette dernière que Mme Carbonneau avait donné pour instruction pour que ces sommes ne lui soient pas versées personnellement, mais plutôt à l’organisation qu’elle représente. Cette opération du Journal de Montréalet de son rédacteur en chef n’avait pour but que d’attaquer gravement l’intégrité, la crédibilité et la réputation de la présidente de la CSN et de l’organisation qu’elle représente. Les attaques délibérées, mensongères, malveillantes et intentionnelles ont causé des dommages importants à la réputation de la présidente de la CSN et de l’organisation qu’elle représente. Pour la CSN et sa présidente, un tel comportement de la part d’un média doit être réprimé sévèrement par les tribunaux. La CSN représente plus de 300 000 travailleuses et travailleurs, et ce, tant dans les secteurs privé que public.