8 mars 2008 – Journée internationale des femmes 2008 – D’hier à aujourd’hui, la CSN initie et soutient les luttes pour l’autonomie économique des femmes

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8 mars 2008 – Journée internationale des femmes 2008 – D’hier à aujourd’hui, la CSN initie et soutient les luttes pour l’autonomie économique des femmes

Journée internationale des femmes 2008

D’hier à aujourd’hui, la CSN initie et soutient les luttes pour l’autonomie économique des femmes

La Confédération des syndicats nationaux tient à souligner la Journée internationale des femmes, en rappelant les grandes luttes menées par la centrale syndicale depuis plus de trois décennies. « La lutte pour l’autonomie économique des femmes est ancrée depuis longtemps dans nos préoccupations. Dès 1976, le congrès de la CSN a adopté des revendications qui deviendront des lignes de fond qui mèneront à des gains importants », d’expliquer la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau. Nous revendiquions pour un travail de valeur égale un salaire égal, le congé de maternité et la mise en place de garderies. »

Ces trois clés essentielles permettant l’amélioration des conditions de vie des femmes ont permis d’agir sur la valeur et la place du travail des femmes, que ce soit par la syndicalisation, la mise en place de programmes d’accès à l’emploi (PAE) ou la lutte pour l’obtention de lois contre la pauvreté et l’exclusion sociale et l’équité salariale.

L’instauration de congés de maternité dans le secteur public en 1979 va amorcer la lutte pour l’amélioration des congés parentaux et leur accessibilité générale : une lutte qui durera près de 10 ans et qui permettra l’avènement de nouveaux congés parentaux avec l’entrée en vigueur de la Loi québécoise sur l’assurance parentale en janvier 2006.

Quant aux services de garde, la création d’un formidable réseau de centres à la petite enfance (CPE) a simplifié la vie des parents québécois et des femmes en particulier, tout en offrant aux tout-petits un environnement propice à leur développement. « Une décennie plus tard, Québec doit respecter son engagement et compléter de façon urgente les 20 000 places manquantes. Avant de songer à demander aux parents de piger dans leur poche, le gouvernement libéral doit tenir sa promesse », affirme la leader syndicale.

Pour une véritable égalité

« Beaucoup a été accompli, mais beaucoup reste à faire pour que l’égalité des femmes et des hommes dépasse l’égalité de droit et s’inscrive vraiment dans les faits », de poursuivre la présidente de la CSN. Le gouvernement devrait accorder un véritable statut aux droits économique et sociaux prévus à la charte québécoise des droits et libertés. À l’heure actuelle, ils ne sont que des vœux pieux. Pourtant, ce sont ces droits qui peuvent permettre la réalisation de l’égalité des femmes et des hommes.

Pour la CSN, une véritable égalité passe par l’autonomie financière et la lutte à la pauvreté. Elle passe par l’adoption de mesures concrètes de conciliation famille-travail-études et une application intégrale de la Loi sur la santé et la sécurité du travail à tous les secteurs d’activités et non aux seuls groupes prioritaires très majoritairement masculins. Une véritable égalité en emploi passe par une égalité de traitement de tous les salarié-es et suppose des chances comparables de formation continue. « Il est inadmissible que la législation du travail tolère encore des disparités de traitement en fonction du statut d’emploi. Il s’agit de clauses « orphelin » déguisées qui privent des milliers de femmes et de jeunes, d’assurance collective, d’épargne-retraite, voire même d’un salaire égal à leur collègue à temps complet », estime la présidente de la CSN. Finalement une véritable égalité en emploi passe par le droit de se syndiquer, droit qui a été retiré par le gouvernement libéral à deux groupes presque exclusivement féminins (lois 7 et 8).

La proposition de l’ADQ irresponsable

« Il ne faut pas baisser la garde. Plus que jamais, la lutte pour l’autonomie financière des femmes demeure d’une brûlante actualité », ajoute Claudette Carbonneau. La CSN rappelle la fragilité des acquis des femmes en matière d’autonomie financière. « La proposition de l’ADQ de rémunérer les parents qui n’utilisent pas les garderies subventionnées en est un exemple choquant et irresponsable. Ce sont les femmes que l’on vise sans les nommer au risque de compromettre leur intégration au marché du travail et de les pénaliser leur vie durant. L’argument de la liberté ne tient pas la route. Il sert à masquer l’énorme trappe de la pauvreté qui menace particulièrement les femmes », de conclure la leader syndicale.

La CSN appuie les revendications du Collectif du 8 mars, soit, l’augmentation du salaire minimum, l’égalité de traitement de tous les salarié-es peu importe leur statut d’emploi, la pleine reconnaissance des diplômes et des acquis des femmes d’ici et d’ailleurs et une véritable politique de conciliation famille-travail-études.

La Confédération des syndicats nationaux compte plus de 300 000 travailleuses et travailleurs, tant dans le secteur privé que dans le secteur public. Plus de 52 % des membres des syndicats affiliés sont des femmes.


 

Source : CSN – 8 mars 2008

Pour renseignements : Michelle Filteau, directrice du Service des communications de la CSN, bureau : (514) 598-2162, cellulaire : (514) 894-1326

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