Réunis en assemblée générale, le 25 mai dernier, les membres du Syndicat des pompiers forestiers de l’Abitibi-Témiscamingue et de la Baie-James, affilié à la CSN, a entériné une entente de principe dans un vote plutôt déchirant, adopté à 57 %.
Le nouveau contrat de travail, d’une durée de quatre ans, comprend une augmentation de salaire de 2 % par année, une indemnité de départ de 300 $ par année de service lors de fermeture de poste, le maintien de la protection des droits lors d’absence maladie jusqu’à 36 mois, le remboursement des congés mobiles non utilisés. Également, il y a augmentation de la contribution de l’employeur au régime de retraite à 4,5 % (rétroactif au 1er janvier 2010). À compter du 1er janvier 2011, cette contribution sera également applicable sur les heures supplémentaires. De plus, les salariés ont obtenu la garantie d’un minimum de 16 semaines de travail.
« Lors de l’assemblée générale, plusieurs ont soulevé le peu de reconnaissance du travail effectué par les pompiers forestiers », de dire Denis Brosseau, nouveau président du syndicat. « C’est bien beau les petites tapes dans le dos, mais on ne peut pas payer grand-chose avec cela. Nos responsabilités augmentent et la charge de travail aussi, mais nos salaires ne sont pas ajustés », poursuit-il. Que l’employeur se le tienne pour dit, on termine une longue négociation et nous sommes déjà à préparer la prochaine puisque 2012 va arrivée à grands pas.
Les travailleurs et travailleuses du syndicat en région ont tenu la ligne depuis fort longtemps, comparativement aux autres régions du Québec, la seule encore en négociation étant la Côte-Nord.
« Enfin, beaucoup de travail est à faire pour obtenir une réelle reconnaissance du travail des pompiers forestiers et d’ici la prochaine négociation, les abus administratifs seront mis sur la place publique. C’est du moins le souhait de plusieurs de nos membres », de conclure le président du syndicat, Denis Brosseau.