Le Conseil central du Cur du Québec (CSN) enjoint le maire de Saint-Étienne-des-Grès à se rétracter et à négocier de bonne foi
« Les accusations portées par le maire de Saint-Etienne-des-Grès sont graves. Luc Massé devrait faire preuve de modération dans ses déclarations et n’a pas à traiter la CSN d’organisation criminelle, ni de groupe de motards ! »
Réagissant aux propos de nature diffamatoire tenus par le maire à la suite de l’assemblée du conseil municipal d’hier soir, le président du Conseil central du Cur du Québec, Gilles Dubuc, demande au maire de Saint-Étienne-des-Grès de se rétracter.
« Jamais on ne va nier que la CSN est une organisation syndicale. Comparer la CSN à un groupe de motards criminalisés relève du libelle diffamatoire. La CSN entend donc faire parvenir une mise en demeure demandant au maire de se rétracter », de déclarer Gilles Dubuc.
« À la CSN, jamais on ne va associer solidarité avec complot comme semble le prétendre le maire qui a parlé de groupe organisé et de meneurs de foule. La solidarité est au cur de notre mouvement et c’est dans cet esprit que les travailleurs cols bleus et cols blancs de Shawinigan sont venus appuyer leurs confrères de Saint-Étienne-des-Grès.
Selon le président du Conseil central du Cur du Québec, il est intéressant de noter que les conseillers municipaux ne se sont en aucun temps sentis menacés puisqu’ils sont demeurés dans la salle à la fin de la séance du conseil municipal pour discuter avec les grévistes.
Le président du conseil central, Gilles Dubuc, lance un appel à la négociation de bonne foi. « Si le maire négociait de bonne foi, on serait présentement assis à la table des négociations en train de discuter pour trouver un règlement négocié au conflit de travail qui perdure depuis le 2 juin dernier. »
Le conflit achoppe principalement sur une question chaude d’actualité : le recours à la sous-traitance.
Source : CSN – 07-10-2003
Renseignements : Gilles Dubuc, président du conseil central du Cur du Québec, tél. : (819) 378-4184