Les membres du Syndicat des travailleurs du chantier naval de Lauzon (CSN) se réjouissent de la décision du juge Étienne Parent de permettre la vente du chantier naval de Davie à la compagnie ontarienne Upper Lakes.
« Cette décision va permettre de sauvegarder, si l’on obtient le contrat du fédéral, 1500 emplois directs et d’en créer peut-être un millier d’autres indirects », explique Paul-André Brulotte, président du syndicat.
Outre la possibilité d’obtenir une part des contrats fédéraux du programme de construction navale, un enjeu de 35 milliards $, trois navires sont présentement en chantier et deux traversiers figurent au carnet de commandes du chantier naval.
« Nous avons mené une très longue bataille, mais nous sommes heureux de son dénouement qui assure la survie du plus gros chantier naval au pays », conclut Paul-André Brulotte.
Le Syndicat des travailleurs du chantier naval de Lauzon (CSN) fait partie de la nouvelle Fédération de l’industrie manufacturière de la CSN (FIM-CSN) qui compte en son sein plus de 30 000 membres réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec.