Gaétan Châteauneuf, président du Conseil central du Montréal métropolitain, venu appuyer les lock-outés de l’entrepôt Provigo Armand-Viau à Québec.
Aujourd’hui à Laval, à Boucherville et à Saint-Laurent, les travailleurs en lock-out de l’entrepôt Provigo Armand-Viau sont venus rappeler à l’employeur leur volonté de s’asseoir à la table de négociation et de retourner au travail. Partis très tôt de Québec, ils se sont rendus aux deux centres de distribution de l’entreprise sur les rives sud et nord. Par la suite, les 280 lock-outés ont convergé vers son siège social pour le Québec, situé sur l’avenue Sainte-Croix à Saint-Laurent. C’est dans le calme que ces travailleurs, que Provigo a sommairement envoyé sur le trottoir, ont manifesté leur désir d’en arriver à une entente négociée et de réintégrer leurs emplois. Selon Dany Tremblay, président du syndicat, l’employeur ne donne aucune nouvelle et ne montre aucun signe d’ouverture à la négociation depuis le décret du lock-out dans la nuit du vendredi 3 avril. Les travailleurs, arborant des chandails sur lesquels on pouvait lire « le respect avant tout », sont mobilisés. « La bataille ne fait que commencer », explique le vice-président du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches, M. Richard Gauvin. Gaétan Châteauneuf, président du Conseil central du Montréal métropolitain, a quant à lui dénoncé «le manque flagrant de respect pour le travail effectué par les syndiqués et qui a permis à Provigo d’être ce qu’elle est aujourd’hui.» Les lock-outés distribueront au cours des prochains jours des tracts à la clientèle des bannières desservies par l’entrepôt Armand-Viau (Loblaws, Provigo, Maxi, Maxi et cie) pour les sensibiliser aux agissements de ce géant de l’alimentation au Québec.