Les travailleurs sylvicoles veulent une aide directe

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Hausse du coût de l'essence

Les travailleurs sylvicoles veulent une aide directe

Le Syndicat national de la sylviculture (SNS-CSN) se réjouit de l’annonce faite récemment par la ministre des Ressources naturelles et de la Faune, Mme Nathalie Normandeau, d’investir 35 millions de dollars supplémentaires dans le cadre du Programme d’investissements sylvicoles.

Toutefois, les travailleurs sylvicoles estiment que ces sommes ne compensent en rien la hausse fulgurante du prix de l’essence qu’ils doivent assumer actuellement et qui abaisse leur revenu moyen au niveau du salaire minimum, parfois même en deça. En conséquence, ils réclament de la ministre des mesures concrètes pour pallier à cette dépense supplémentaire, soit une aide financière directe.

Dans une lettre qu’il lui a fait parvenir, le président du SNS-CSN, René Martel, qui représente les 850 travailleurs sylvicoles regroupés au sein du syndicat, invite la ministre Normandeau à discuter afin de trouver des solutions pour empêcher que la situation ne se détériore davantage.

Actuellement, les travailleurs sylvicoles (débroussailleurs, planteurs et abatteurs manuels) défraient eux-mêmes les coûts liés à leur transport pour se rendre sur les terrains à traiter. Cela représente parfois plus d’une centaine de kilomètres par jour. Ils doivent aussi payer l’essence consommée par leur débroussailleuse et autres instruments de travail, ce qui leur occasionne des coûts importants.

Travail difficile et mal rémunéré Les travailleurs sylvicoles œuvrent déjà dans des conditions extrêmement difficiles, de sorte que le recrutement pour régénérer et entretenir nos forêts s’avère laborieux. En fait, étant donné les pénibles conditions de travail et les faibles revenus, les jeunes ne veulent plus travailler en forêt.

Les principales revendications des syndiqués du SNS-CSN portent sur le changement du mode de rémunération à forfait vers un salaire horaire. Ils sont convaincus qu’une telle mesure ferait diminuer le nombre élevé de blessures qu’ils subissent. En étant payés à forfait, ils doivent travailler rapidement et durant de longues heures pour espérer recevoir une rémunération convenable. Ils réclament aussi que le coût des outils et les dépenses s’y rattachant, dont l’essence, soient défrayés par l’employeur.

Entre-temps, le comité mis sur pied par la ministre Normandeau en décembre 2009 et dont le mandat est d’améliorer leurs conditions de travail, continue ses travaux.

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Le Point syndical  automne 2023