Le Syndicat des salarié-es d’entretien du Réseau de transport de la Capitale (CSN) se conformera à la décision du Conseil des services essentiels (CSE) rendue hier et ne dressera pas de piquets de grève le mercredi 11 novembre. Le CSE constate « qu’il ne se fait pas d’entretien ni de réparation au Centre Métrobus, que le garage ne remplit pas la mission pour laquelle il existe et, qu’en conséquence, la grève prévue est illégale ».
Le 30 octobre, le syndicat avait déposé un avis de grève au CSE car dix de ses membres œuvrent depuis un certain temps dans le nouveau garage, qui plus est avec des conditions non négociées et donc différentes de celles qui existent au garage de la rue des Rocailles. De plus, une quinzaine de cadres sont également affectés au Centre Métrobus. « Pour nous, le centre est ouvert, a déclaré le président du syndicat, André Carmichael. Nous respecterons néanmoins la décision du CSE, a-t-il poursuivi en se disant satisfait du fait que le RTC devra aviser le syndicat au moins 14 jours à l’avance du moment où « les activités d’entretien et de réparation des véhicules se tiendront au Centre Métrobus ».
L’employeur avait refusé à ce jour de communiquer cette information au syndicat.
Le syndicat souhaite maintenant que la direction du RTC profite de ce nouveau délai pour s’entendre avec lui sur l’organisation du travail au nouveau garage. « Nous ne comprenons toujours pas pourquoi elle cherche à changer des conditions gagnantes qui assurent un service de qualité qui nous a d’ailleurs valu d’être félicité, comme lors du 400e anniversaire de la ville de Québec », a mentionné André Carmichael.
« Nous avons déjà proposé des aménagements sur certains points de la convention collective pour répondre au besoin de flexibilité réclamé par l’employeur et faciliter les opérations quotidiennes. Ce dernier n’a cependant pas changé sa position. En ce sens, nous rejetons le recours à l’arbitrage. Nous estimons qu’il est toujours possible d’en arriver à une entente négociée, à condition bien sûr que l’employeur fasse preuve, comme nous, d’ouverture », a poursuivi le porte-parole syndical.