24 janvier 2009 24 janvier 2009
Bien que le conflit semblait inévitable, c’est tout de même avec une grande déception que les 253 travailleuses et travailleurs du Journal de Montréalont appris la décision de Quebecor d’imposer le lock-out. Pour ces hommes et ces femmes qui mettent tout leur cœur pour assurer un journal et une information de qualité depuis, pour certains, plus d’une trentaine d’années, il s’agit d’un premier conflit de travail.
28 janvier 2009
Lancement de RueFrontenac.com, un nouveau site d’information, celui des employé-es en lock-out du Journal de Montréal.
11 février 2009
Les lock-outés ont marché devant Archambault Musique, à l’angle des rues Berri et Sainte-Catherine, à Montréal, une autre propriété de Quebecor Media qui sert bien la convergence d’affaires de l’empire. Sur la photo, le réputé journaliste Bertrand Raymond qui a signé sa dernière chronique le 24 janvier 2010, date anniversaire du lock-out.
8 avril 2009
Pour souligner l’une des demandes patronales, soit de permettre l’élimination de 119 postes en favorisant la sous-traitance, les syndiqué-es ont planté devant la résidence de PKP autant de croix au nom de chacune des personnes qui perdraient ainsi leur emploi, en majorité des femmes, dont plusieurs œuvrent au Journaldepuis plus de 30 ans.
15 avril 2009
Les lock-outés du Journal de Montréalmanifestaient devant l’une des succursales de Brault & Martineau, l’un des plus importants annonceurs du quotidien de la rue Frontenac.
15 mai 2009
Les 253 lock-outés du Journal de Montréalont profité de l’assemblée des actionnaires de Quebecor pour les sensibiliser et inviter leur employeur à reprendre les pourparlers.
5 juin 2006
Les lock-outés ont manifesté devant l’hôtel Delta de Trois-Rivières où le PDG de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, prononçait une allocution dans le cadre du congrès du Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec.
Été 2009
Durant tout l’été, les lock-outés ont profité des festivals pour distribuer des tracts invitant la population à ne pas lire le Journal de Montréal.
10 et 11 octobre
L’exposition des photos du conflit par les photographes en lock-out du Journal de Montréallors du dernier Forum social québécois a permis de rendre compte des nombreuses manifestations du STIJM et du travail des photographes sur RueFrontenac.com, en plus de faire la lumière sur les enjeux du conflit.
14 décembre 2009
Durant cinq heures, plus d’une centaine de lock-outés ont manifesté dans le calme devant l’imprimerie Mirabel en réaction aux nouvelles demandes patronales déposées le 11 décembre.
6 janvier 2010
Le 6 janvier, les lock-outés ont invité leur employeur à reprendre la négociation dans un esprit d’ouverture pour mettre fin au conflit. Utilisant l’une des expressions favorites de l’héritier de Quebecor, It takes two to tango, ils ont installé un plancher de danse devant le siège social pour y aller de quelques pas de tango.
Depuis un an, le syndicat a multiplié les démarches pour tenter de ramener l’employeur à la table de négociation. Ils ont toujours fait face à un blocage patronal.