Le Syndicat des ouvriers du fer et titane (CSN) de Sorel-Tracy, qui regroupe environ 1200 travailleurs et travailleuses, se dit consterné par le plan de compressions présenté tout récemment par la direction de Rio Tinto, qui prévoit la perte de centaines de postes permanents en 2013-2014. Bien qu’il poursuive les pourparlers avec la direction en vue du renouvellement de la convention collective, amorcés en février dernier, le syndicat entend consulter sous peu ses membres pour déterminer la marche à suivre.
Le plan de compressions a été présenté, mercredi dernier, aux travailleuses et aux travailleurs dans le cadre d’une série de rencontres instaurées par la direction de l’usine spécialisée dans la production de dioxide de titane et d’acier. Parmi les objectifs du plan figure une éventuelle réduction du nombre de postes permanents dans les activités d’entretien de l’usine, qui compte actuellement près de 400 ouvriers spécialisés. Pour le président du syndicat, Jacques Boissonneau : « L’ampleur des coupes anticipées par le plan de Rio Tinto est sans doute l’un des pires scénarios à avoir été présenté depuis les dernières années, même au plus fort de la crise économique au début des années 1980. Elles sont d’autant plus injustifiées qu’elles sont le résultat d’une dépréciation de plusieurs milliards de dollars de certains actifs de l’entreprise, dont Alcan. »
Devant les défis que pose ce plan, le syndicat entend consulter sous peu l’ensemble de ses membres pour dégager des avenues conformes à leurs intérêts et à leur volonté quant aux suites à donner.
À propos du syndicat Le Syndicat des ouvriers du fer et titane (CSN) est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM), au Conseil central de la Montérégie et à la Confédération des syndicats nationaux qui regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs.
