Le Syndicat national de la sylviculture (SNS–CSN) a déposé récemment une requête à la Commission des relations du travail (CRT) afin de représenter un groupe de salarié-es de la Corporation agroforestière transcontinentale (CAFT) qui n’était pas encore syndiqué. Rappelons qu‘à la suite d’une accréditation accordée le 22 octobre dernier, le syndicat CSN représente déjà des débroussailleurs et des reboiseurs de l’entreprise. Les travailleuses et les travailleurs de ce groupe, comme leurs prédécesseurs, ont choisi de se joindre au Syndicat national de la sylviculture (SNS–CSN) afin d’améliorer leurs conditions de travail et leur salaire, mais également pour protéger leurs droits et leurs emplois devant l’éventuelle fusion avec le Groupement forestier de l’Est du lac Témiscouata inc. Une pratique à mettre en doute Par ailleurs, la CSN ne comprend tout simplement pas l’attitude de l’avocate Thérèse Montpas, qui a accepté au nom d’un membre du conseil d’administration de signifier au syndicat quelques démissions, et ce, 21 jours après le dépôt de la requête. Pourtant, madame Montpas n’est pas sans savoir que cette manœuvre est inutile, puisque des démissions reçues aussi tardivement ne sont tout simplement pas valides, d’autant plus que le Code du travail prévoit que l’adhésion à un syndicat est confidentielle. Quoi qu’il en soit, cela n’affecte en rien la majorité détenue par le syndicat. Dès que l’accréditation syndicale sera émise, cette nouvelle section du SNS–CSN pourra entreprendre la négociation d’une convention collective. Par ailleurs, celle du groupe déjà accrédité progresse jusqu’ici rondement. Le Syndicat national de la sylviculture, qui regroupe actuellement plus de 800 membres répartis dans quatorze sections, est affilié à la Fédération des travailleurs et des travailleuses du papier et de la forêt (FTPF–CSN), au Conseil central du Bas-Saint-Laurent (CCBSL–CSN) et à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).