Moyens de pression à la Régie intermunicipale des déchets de la Rouge

Articles récents

Les employé-es de la SAQ en grève contre la précarité d’emploi

Les employé-es de la SAQ en grève contre la précarité d’emploi

Après plus d’un an de négociation, toujours sans entente sur les aspects normatifs de leur convention,…
« Nous aussi, on veut notre part ! » – Jean-Guy Picard

« Nous aussi, on veut notre part ! » – Jean-Guy Picard

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Voltigeurs–CSN et le Syndicat du transport de la…
Les employé-es de la SAQ en grève mercredi et jeudi

Les employé-es de la SAQ en grève mercredi et jeudi

À moins d’avancées significatives à la table de négociation aujourd’hui et demain, les 5000 employé-es de…
Un premier entrepôt Amazon en voie d’être syndiqué au Québec

Un premier entrepôt Amazon en voie d’être syndiqué au Québec

Un premier entrepôt d’Amazon est en voie d’être syndiqué au Québec : la CSN a en…
Le syndicat d’Amcor–CSN déclenche une grève d’une semaine

Le syndicat d’Amcor–CSN déclenche une grève d’une semaine

Ce matin, le Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Amcor–CSN a déclenché une grève de 7 jours, jusqu’au…
Les auxiliaires d’enseignement de McGill obtiennent 15,5 % d’augmentation

Les auxiliaires d’enseignement de McGill obtiennent 15,5 % d’augmentation

Réunis en assemblée générale jeudi soir, les 1600 auxiliaires d’enseignement de l’Université McGill ont mis fin à…

Moyens de pression à la Régie intermunicipale des déchets de la Rouge

Excédés, les membres du Syndicat de travailleuses et travailleurs de la Régie intermunicipale des déchets de la Rouge – CSN ont voté, à l’unanimité, pour le déclenchement de moyens de pression, alors qu’ils étaient réunis en assemblée générale, le 3 juin dernier.

La douzaine d’employé-es ont obtenu, le 7 mars 2012, leur accréditation auprès du ministère du Travail. Neuf mois plus tard, en janvier 2013, ils commençaient la négociation de leur toute première convention collective de travail. Au total, cinq rencontres ont eu lieu entre les parties patronale et syndicale, sans qu’aucune avancée significative n’ait été réalisée à la table de négociation.

« Nous avons fait le choix de nous syndiquer, car nous avions constaté un changement important dans l’attitude de l’employeur. Une radicalisation soudaine des relations de travail laissait entrevoir le pire. C’est sans compter que nous faisons toujours face à la passivité de l’employeur, en regard de nombreux problèmes de santé et sécurité vécus au quotidien. Aujourd’hui, l’employeur veut nous faire payer le prix pour avoir voulu se syndiquer, un droit pourtant reconnu par la Charte des droits et libertés », dénonce Benoit Houle, président du syndicat.

En effet, au moment de la syndicalisation, un contrat de travail régissant l’ensemble des conditions de travail des employés de la Régie était en vigueur. L’objectif fondamental des travailleuses et travailleurs, lors de cette première convention collective, vise à intégrer les conditions de ce contrat de travail à la convention collective, d’y ajouter des clauses usuelles régissant les activités syndicales, d’y intégrer de légères modifications assurant le traitement juste et équitable de ces travailleuses et travailleurs et d’y prévoir des augmentations salaires concurrentiels.

L’employeur, lui, ne l’entend pas ainsi. Il propose plutôt de réduire les conditions de travail actuelles des syndiqués, en leur octroyant des droits inférieurs à ceux en vigueur avant la syndicalisation. Il propose, notamment, l’abolition des horaires de travail et des définitions de tâches.

« L’employeur refuse de négocier sérieusement, il utilise toutes sortes de subterfuges pour ralentir le processus de négociation. Nous ne demandons pas la lune, nous demandons la norme et le respect », précise Monsieur Houle.

Devant la lenteur des négociations et le comportement inacceptable de l’employeur, les syndiqués entameront, dès lundi le 10 juin, des moyens de pression pour appuyer leur comité de négociation.

La Régie intermunicipale des déchets de la Rouge est située sur le chemin du parc industriel à Rivière-Rouge. Celle-ci emploie une dizaine d’ouvrières et ouvriers chargés de l’enfouissement de déchets domestiques, du tri de matières recyclables domestiques et de la gestion des déchets domestiques dangereux. 36 municipalités de 3 MRC différentes de la région acheminent leurs déchets à la Régie.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Régie intermunicipale de la Rouge – CSN représente une douzaine d’employé-es et est affilié à la Fédération des employées et employés des services publics de la CSN (FEESP) et au Conseil central des Laurentides CSN.

Partager cette page sur Facebook Twitter LinkedIn Reddit Pinterest WeChat Mix Pocket

À LA UNE

Le Point syndical  automne 2023