Réunis en assemblée générale, les 21 et 22 mai derniers, les membres composant le Syndicat des travailleurs et travailleuses des Pâtes et papier d’East Angus (CSN) ont rejeté dans une proportion de 99 % les offres finales de leur employeur.
« Nos membres sont carrément outrés », déclare Éric Huppé, président du syndicat. « Il faut se rappeler que nous avons accepté des gels salariaux lors des 5 dernières années et du même coup consenti à effectuer 12 heures de plus par mois. Aujourd’hui nous demandons tout simplement le retour du balancier, mais l’employeur pour sa part en redemande encore. Il s’attaque notamment au régime de retraite, au pécule de vacances et à la rémunération relative au travail accompli lors de jours fériés. Au chapitre des augmentations salariales, elles se résument en un gel salarial pour les 5 prochaines années en y annexant une rémunération basée sur la rentabilité et la performance. La formule inhérente est tellement complexe et lorsque nous en terminons l’analyse nous arrivons à la conclusion que les chances d’obtenir des augmentations salariales sont bien minces », ajoute-t-il.
« Notre ras le bol est grandement justifié. Cette offre finale, qui compte 27 pages, n’est en fait que 27 pages de mépris. Le coût de la vie augmente aussi pour les travailleuses et les travailleurs de Cascades ULC d’East Angus », conclut-il.
La convention collective est échue depuis le 30 septembre 2012 et 20 rencontres se sont tenues depuis.
Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des Pâtes et papier d’East Angus (CSN) compte 150 membres et il est affilié à la Confédération des syndicats nationaux, la Fédération de l’industrie manufacturière – CSN et au Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie.