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Entente de principe pour les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des entreprises Rolland – CSN.

Dans la nouvelle convention, d’une durée de sept ans, la demande patronale concernant les nouveaux critères de qualification, rendant presque impossibles les promotions à l’interne, a complètement été retirée. Le régime de retraite a été bonifié à 3 % pour le régime à cotisations déterminées. Les salariés ont aussi obtenu une compensation importante en guise de rattrapage salarial, une prime à la signature, des augmentations de salaire de 2,5 % chaque année jusqu’en avril 2024 ainsi qu’une rétroactivité salariale pour les années 2017 à 2019.

Le retour au travail a donc eu lieu ce matin pour l’ensemble des travailleuses et des travailleurs. Notons que c’est grâce à leur courage exceptionnel et leur détermination exemplaire qu’ils ont pu obtenir des gains significatifs.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des entreprises Rolland – CSN regroupe environ 30 membres. Le syndicat est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) qui regroupe 320 syndicats comptant plus de 30 000 membres au Québec. Le Conseil central des Laurentides – CSN regroupe près de 80 syndicats et plus de 16 000 membres dans tous les secteurs d’activités de la région des Laurentides.

Lockout chez Rolland de Saint-Jérôme

Le 26 novembre dernier, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des entreprises Rolland–CSN se sont butés à des bureaux fermés à la suite d’un lockout décrété par leur employeur. Cette unité d’accréditation regroupe les salarié-es des bureaux de la papetière, majoritairement des femmes, qui revendiquent le même régime de retraite que les 200 travailleurs de l’usine, majoritairement des hommes. Le syndicat vit une véritable campagne d’intimidation de la part de l’employeur : mise en demeure interdisant de manifester, demande d’arrestation des grévistes et refus d’une visite des agents du ministère du Travail pour vérifier la présence de briseurs de grève. Les salarié-es sont sans contrat de travail depuis plus de deux ans. Plus d’une vingtaine de rencontres de négociation et de conciliation se sont tenues.

Victoire syndicale contre les briseurs de grève

Dans une décision rendue hier, le Tribunal administratif du travail (TAT) donne raison au Syndicat des travailleuses et travailleurs des entreprises Rolland–CSN.

« Nous prétendions que notre employeur avait recours à des briseurs de grève afin de poursuivre ses opérations, et ce, depuis le premier jour où nous avons déclenché la grève, le 22 novembre dernier, puis à la suite du lockout qu’il a décrété le 26 novembre. Le TAT nous donne raison puisque le juge a ordonné à l’employeur de ne plus avoir recours aux services de 23 personnes dont les noms figurent dans sa décision », de souligner Elysa Bergin, présidente du syndicat.

« Cette histoire est cousue de fil blanc. L’employeur tente de nous faire croire qu’il ne savait pas qu’il enfreignait la loi, tout en ayant recours à des méthodes dignes des pires employeurs. Lorsqu’il a refusé de laisser entrer les enquêteurs du Ministère du travail afin de vérifier s’il avait recours à des briseurs de grève – une première au Québec –, il nous cachait clairement la vérité. Nous attendons donc avec impatience le rapport des inspecteurs afin de faire toute la lumière sur cette histoire », de préciser Chantal Maillé, présidente du Conseil central des Laurentides–CSN.

« Depuis le début, nous suivons de très près les comportements de l’employeur et l’évolution de ce conflit. Ses techniques d’intimidation envers un groupe de salarié-es presqu’entièrement constitué de femmes sont démesurées et manquent carrément de classe. Au début du conflit, l’employeur a fait appel au service de police et a demandé l’arrestation des salarié-es en grève sur les lieux de piquetage alors qu’aucun événement ne le justifiait. En pleine situation de pénurie de main-d’œuvre, nous expliquons très mal ces comportements dépassés et ce manque flagrant de vision. Nous sommes fiers de voir que face aux agissements insensés de cet employeur, les travailleuses et les travailleurs demeurent solidaires et debout. Les syndicats de la CSN ont déjà déployé toutes les ressources, tant au niveau de la mobilisation qu’à celui du soutien financier afin de leur permettre d’aller jusqu’au bout », de conclure Kevin Gagnon, vice-président de la FIM–CSN.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des entreprises Rolland–CSN regroupe environ 30 membres. Le syndicat est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) qui regroupe 320 syndicats comptant plus de 30 000 membres au Québec. Le Conseil central des syndicats nationaux des Laurentides regroupe près de 90 syndicats et plus de 16 000 membres dans tous les secteurs d’activité de la région des Laurentides.

L’employeur décrète un lockout

Ce matin, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des entreprises Rolland–CSN se sont butés à des bureaux fermés à la suite d’un lockout décrété par leur employeur. Réunis en assemblée générale dans les heures qui ont suivi, le syndicat a voté à 91 % en faveur de la grève générale illimitée.

« Depuis le début de la négociation, l’employeur n’a jamais démontré une véritable intention de négocier des conditions de travail équitables. Une de nos revendications touche à la disparité de traitement dans notre régime de retraite : alors que les plus anciens jouissent d’un régime à prestations déterminées, les plus jeunes bénéficient d’un régime à cotisations déterminées famélique. De plus, l’employeur veut introduire des critères de qualifications qui empêchent les salarié-es d’obtenir des promotions. Historiquement, Rolland s’affichait fièrement comme un employeur de choix mais pour nous, ce temps est carrément révolu », de dénoncer Elysa Bergin, présidente du syndicat.

Les salarié-es sont sans contrat de travail depuis plus de deux ans. Depuis mars 2018, plus d’une vingtaine de rencontres de négociation et de conciliation se sont tenues.

« Le syndicat vit une véritable campagne d’intimidation de la part de l’employeur. Lors du premier jour de grève, le 22 novembre dernier, il a envoyé une mise en demeure interdisant aux grévistes de manifester en face de leur milieu de travail. Fort de la présence de six autopatrouilles de la police, il leur a demandé de procéder à l’arrestation des grévistes alors que ceux-ci ne commettaient aucun acte illégal. Il a même refusé la visite des agents du ministère du Travail afin que ceux-ci puissent vérifier si l’employeur avait recours à des briseurs de grève, ce que nous prétendons », de souligner Chantal Maillé, présidente du Conseil central des Laurentides–CSN

« Il n’y a qu’un mot pour décrire le comportement de cet employeur : épouvantable. En plus d’intimider ses travailleuses et ses travailleurs avec des tactiques moyenâgeuses, celui-ci se comporte en patron-pas-de-classe et impose un lockout à moins d’un mois du temps des fêtes. La Fédération de l’industrie manufacturière sera aux côtés du syndicat jusqu’à l’obtention d’un contrat de travail qui respectera leurs revendications », de conclure Kevin Gagnon, vice-président de la FIM–CSN.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des entreprises Rolland–CSN regroupe environ 30 membres. Le syndicat est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) qui regroupe 320 syndicats comptant plus de 30 000 membres au Québec. Le Conseil central des syndicats nationaux des Laurentides regroupe près de 90 syndicats et plus de 16 000 membres dans tous les secteurs d’activité de la région des Laurentides.

Grève des employés de bureau aux entreprises Rolland de Saint-Jérôme

Exaspérés par le déroulement des négociations, les employés de bureau de Rolland, située sur le boulevard Jean-Baptiste Rolland à St-Jérôme sont en grève depuis le vendredi 22 novembre, 7 h 00.

Par cette première journée de grève, les quelques 30 employés, syndiqués à la CSN depuis la fin de décembre 2016, veulent démontrer à la direction des Entreprises Rolland qu’il est temps de négocier pour en arriver à un règlement avec celles et ceux qui occupent des postes très variés, mais qui sont essentiels au fonctionnement et à la rentabilité de l’entreprise. Depuis le mois de mars 2018, plus d’une vingtaine de séances de négociation et de conciliation se sont tenues sans que l’employeur démontre une véritable intention de négocier sur des bases équitables.

Deux poids, deux mesures
« Depuis le début de la négociation, nous ne sentons pas que notre employeur respecte nos principales revendications, notamment celle mettant fin à la disparité de traitement du régime de retraite » explique Elysa Bergin présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs des entreprises Rolland – CSN. Bien que le syndicat se réjouisse du fait que leurs collègues de l’usine bénéficient d’un contrat de travail négocié depuis le mois de mars 2019, les employées de bureau devraient, elles aussi, compter sur le respect de l’employeur, d’autant plus que la convention collective est échue depuis plus de deux ans. Les postes qu’ils occupent, bien qu’indirectement liés à la production, font en sorte que l’entreprise livre la marchandise auprès de sa clientèle canadienne, sa clientèle américaine ainsi que sa clientèle internationale (Chili, Équateur, Mexique, Colombie, Pérou, Philippines). Ces emplois garantissent à la compagnie une image de marque; ils sont donc essentiels au maintien d’une clientèle fidèle.

La présidente ajoute « qu’au contraire, non seulement la direction ne fournit pas les efforts pour régler, mais qu’en plus, elle tente d’imposer des reculs, plus particulièrement concernant les critères de qualification rendant presque impossibles les promotions à l’interne. »

La grève comme dernier recours
Selon Chantal Maillé, présidente du Conseil central des Laurentides (CSN) : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que les salariées se privent de salaire pour faire valoir leur point de vue. Pourtant, les enjeux sont assez importants pour ce faire et d’autres jours de perturbation sont à prévoir si la situation stagne. Nous souhaitons que l’entreprise centenaire, fondée en 1882 et emblème de la région, plus particulièrement de Saint-Jérôme, donne l’exemple. Le travail de qualité de ses salariés, en pleine période de pénurie de main-d’œuvre, devrait être reconnu et les iniquités, éliminées. »