Grève des employés de bureau aux entreprises Rolland de Saint-Jérôme

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Négociations

STT des entreprises Rolland grève

Grève des employés de bureau aux entreprises Rolland de Saint-Jérôme

Exaspérés par le déroulement des négociations, les employés de bureau de Rolland, située sur le boulevard Jean-Baptiste Rolland à St-Jérôme sont en grève depuis le vendredi 22 novembre, 7 h 00.

Par cette première journée de grève, les quelques 30 employés, syndiqués à la CSN depuis la fin de décembre 2016, veulent démontrer à la direction des Entreprises Rolland qu’il est temps de négocier pour en arriver à un règlement avec celles et ceux qui occupent des postes très variés, mais qui sont essentiels au fonctionnement et à la rentabilité de l’entreprise. Depuis le mois de mars 2018, plus d’une vingtaine de séances de négociation et de conciliation se sont tenues sans que l’employeur démontre une véritable intention de négocier sur des bases équitables.

Deux poids, deux mesures
« Depuis le début de la négociation, nous ne sentons pas que notre employeur respecte nos principales revendications, notamment celle mettant fin à la disparité de traitement du régime de retraite » explique Elysa Bergin présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs des entreprises Rolland – CSN. Bien que le syndicat se réjouisse du fait que leurs collègues de l’usine bénéficient d’un contrat de travail négocié depuis le mois de mars 2019, les employées de bureau devraient, elles aussi, compter sur le respect de l’employeur, d’autant plus que la convention collective est échue depuis plus de deux ans. Les postes qu’ils occupent, bien qu’indirectement liés à la production, font en sorte que l’entreprise livre la marchandise auprès de sa clientèle canadienne, sa clientèle américaine ainsi que sa clientèle internationale (Chili, Équateur, Mexique, Colombie, Pérou, Philippines). Ces emplois garantissent à la compagnie une image de marque; ils sont donc essentiels au maintien d’une clientèle fidèle.

La présidente ajoute « qu’au contraire, non seulement la direction ne fournit pas les efforts pour régler, mais qu’en plus, elle tente d’imposer des reculs, plus particulièrement concernant les critères de qualification rendant presque impossibles les promotions à l’interne. »

La grève comme dernier recours
Selon Chantal Maillé, présidente du Conseil central des Laurentides (CSN) : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que les salariées se privent de salaire pour faire valoir leur point de vue. Pourtant, les enjeux sont assez importants pour ce faire et d’autres jours de perturbation sont à prévoir si la situation stagne. Nous souhaitons que l’entreprise centenaire, fondée en 1882 et emblème de la région, plus particulièrement de Saint-Jérôme, donne l’exemple. Le travail de qualité de ses salariés, en pleine période de pénurie de main-d’œuvre, devrait être reconnu et les iniquités, éliminées. »

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