Les employé-es municipaux de Notre-Dame-du-Nord, syndiqués à la FEESP–CSN, ont entériné à 60 % les termes de leur nouveau contrat de travail. La convention collective était échue depuis le 31 décembre 2008. Seulement quatre séances de négociation ont été nécessaires pour en arriver à une entente. « Nous avions pris la décision de ne déposer que des demandes concernant l’aspect salarial puisque notre convention collective répondait adéquatement aux réalités de nos conditions de travail », d’expliquer le président du syndicat, Jacques Bernèche. D’une durée de 5 ans, la nouvelle convention collective prévoit : • Une augmentation salariale de 3 % à la signature et l’indice des prix à la consommation (IPC) ajusté à un taux minimum de 2,4 % après un an et de 2 % pour les années subséquentes. Si, par exemple, l’IPC atteint 2,8 %, ce taux sera appliqué. • La création d’une nouvelle échelle de salaires pour le journalier spécialisé, qui fait passer sa rémunération de 12,89 à 15 $ l’heure. • La municipalité accepte maintenant de reconnaître trois années de service à un des salariés. Cette reconnaissance lui permettra de recevoir 18,90 $ l’heure en 2011. Il gagne actuellement 15,50 $ l’heure. • L’allocation pour l’automobile passera de 8 à 15 $ par jour dans la localité et de 0,34 à 0,39 $ du km à l’extérieur. « Bien sûr, comme dans toute négociation, nos membres ont accepté de faire des compromis. Ainsi, ils acceptent de mettre fin à la rémunération à temps double le dimanche pour être payés à temps et demi. En ce qui concerne les travailleurs à temps partiel, le paiement des heures supplémentaires débutera après une semaine de 40 heures », d’indiquer le président du syndicat. « Dans la conjoncture actuelle, nous estimons que ce règlement permettra aux parties de conserver la paix industrielle et favorisera le maintien des bonnes relations de travail avec notre employeur », commente Jacques Bernèche.
