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Réforme de l'assurance-emploi

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Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), dénoncent le mépris dont fait preuve le gouvernement conservateur lorsqu’il qualifie de «mythes» les inquiétudes légitimes que soulève sa réforme de l’assurance-emploi dans la population québécoise. Devant un tel affront, les deux centrales annoncent qu’elles intensifieront considérablement leur mobilisation contre le saccage de l’assurance-emploi, et ce sur l’ensemble du territoire québécois.

Les deux centrales syndicales québécoises réagissaient ainsi aux résultats des diverses rencontres infructueuses tenues hier après-midi avec la Ministre des Ressources humaines et du Développement des compétences, Diane Finley. Elles ont présenté près de 25 000 signatures d’une pétition réclamant du gouvernement conservateur qu’il renonce à sa réforme de l’assurance-emploi ainsi que 10 000 cartes postales adressées à Stephen Harper. La pétition sera éventuellement déposée à la Chambre des communes par le Nouveau parti démocratique qui continue de recueillir des signatures partout au Canada.

Le vice-président de la CSN, Jean Lacharité, promet une intensification importante de la mobilisation partout au Québec. « Au moment où l’on se parle, des coalitions régionales se mettent en branle partout au Québec. À la CSN, nous en faisons un dossier prioritaire et il est clair que les mobilisations des dernières semaines vont s’intensifier. Nous sommes en mode mobilisation générale et nous prendrons tous les moyens pour obtenir le retrait de cette réforme. Nous annoncerons très bientôt le détail de ce que nous envisageons comme moyens d’action mais une chose est claire : s’il faut faire plus de bruit pour que le gouvernement conservateur nous entende, eh bien il sera servi ! »

« On a vu récemment des députés et des ministres conservateurs minimiser les conséquences désastreuses des changements que le gouvernement a apportés à l’assurance-emploi. Ils devraient peut-être méditer davantage sur la situation, enchaîne le président du conseil régional de la FTQ du Montréal métropolitain, Michel Ducharme. C’est tout un mouvement social qui se lève au Québec contre cette réforme injuste, il faut être aveugle pour ne pas le voir. Cette réforme a été improvisée, elle est nuisible à l’économie des régions du Québec et elle appauvrira toutes les travailleuses et tous les travailleurs. On ne peut pas laisser passer ça. Nous allons nous battre contre cette odieuse chasse aux chômeurs ».

Les centrales syndicales déplorent l’entêtement du gouvernement à aller de l’avant avec une telle réforme sans aucune consultation, ni même d’étude d’impact. C’est d’autant plus scandaleux que le gouvernement n’a pas mis un sou dans la caisse depuis 1990. Le régime est financé exclusivement par les cotisations versées par les salarié-es et par leurs employeurs.

Graves conséquences Depuis l’entrée en vigueur des nouvelles dispositions, en janvier dernier, la CSN et la FTQ ont été à même de constater les importants dégâts qu’elle entraînera au quotidien pour des milliers de travailleuses et de travailleurs et leur famille. Pour les deux centrales syndicales, la réforme est néfaste non seulement pour les sans-emploi des industries saisonnières, mais pour l’ensemble des travailleuses et des travailleurs puisque tous en feront les frais. Des travailleuses et des travailleurs se verront forcés d’accepter des emplois moins bien rémunérés et qui n’ont rien à voir avec leurs compétences, et ce, à des distances considérables. La réforme aura des conséquences majeures pour les économies régionales. De plus elle entraînera une pression à la baisse sur l’ensemble des salaires. Comble du mépris, ce durcissement à l’égard des chômeuses et des chômeurs s’accompagne de changements apportés au processus de contestation d’une décision défavorable : il sera encore plus compliqué qu’avant de faire reconnaître ses droits dans le système.

Revendications Les deux centrales syndicales demandent essentiellement qu’on annule la réforme, le temps de procéder à une véritable consultation qui n’a jamais eu lieu et d’en étudier les impacts. À cet égard, la FTQ et la CSN, de concert avec d’autres grandes organisations syndicales québécoises, ont déjà proposé la mise sur pied d’une commission itinérante.

La FTQ représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses. La CSN en compte quelque 300 000.

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