Les délégué-es CSN en francisation se réunissent

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Fiers de travailler en français

Les délégué-es CSN en francisation se réunissent

Plus de 130 délégué-es en francisation de différentes entreprises syndiquées CSN se donnent rendez-vous, aujourd’hui, à Montréal, pour faire le point sur l’avancement du français dans leur milieu de travail respectif.

Ils répondent ainsi à l’invitation du Service des relations du travail de la CSN qui tient une telle journée d’échanges et de réflexions chaque année. Au programme, ce 15 mars 2012, notamment :

• Survol des grandes dispositions de la Charte de la langue française et de l’Office québécois de la langue française ; • Présentation du Service juridique de la CSN sur les normes régissant le droit pour un employeur d’exiger la connaissance de l’anglais pour un poste de travail ; • Présentation de l’organisme communautaire Formation de base en développement de la main-d’œuvre, partenaire de la CSN dans l’implantation de cours de français en milieu de travail ; • Intervention de Patrick Sabourin, chercheur de l’Institut de recherche sur le français en Amérique(IRFA) concernant la langue de travail dans les institutions publiques au Québec.

La journée sera également ponctuée d’une présentation théâtrale et de capsules vidéo. Une table ronde sur des situations vécues dans différents syndicats CSN ainsi qu’une période d’échanges en plénière clôtureront la journée.

Le rôle des syndicats Le président de la CSN, Louis Roy, a ouvert les travaux de cette journée spéciale en rappelant le rôle fondamental que doivent jouer les syndicats pour assurer la francisation des milieux de travail, qu’il s’agisse de voir à l’application de la Charte de langue française ou encore de mettre en place des moyens particuliers, par exemple, des cours de français pour les travailleuses et les travailleurs ne possédant pas les rudiments de la langue française.

« Au quotidien, les syndicats CSN agissent pour défendre le français. La possibilité de travailler dans la langue commune de la nation québécoise fait partie de nos conditions de travail. Nous aurions tort de croire qu’aujourd’hui, en 2012, la bataille du français dans nos milieux de travail est gagnée. Au contraire, encore tout récemment, les médias ont montré à quel point la situation du français s’est fragilisée, surtout dans la région métropolitaine. Que ce soit chez les compagnies qui bénéficient d’ententes particulières pour l’utilisation de l’anglais comme langue de travail, chez les entreprises de juridiction fédérales, chez celles de moins de 50 salariées et même dans l’administration québécoise, l’utilisation de l’anglais comme langue de travail gagne du terrain. On a beaucoup de travail à faire pour remonter la côte et je vous invite, comme délégué-es à la francisation dans votre syndicat, à tout mettre en œuvre pour que nos milieux de travail montrent l’exemple », d’illustrer le président de la CSN.

La Confédération des syndicats nationaux, ce sont 300 000 travailleuses et travailleurs de tous les milieux d’activité. Une section du site Web de la CSN est consacrée à la francisation des milieux de travail : https://www.csn.qc.ca/web/francisation.

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Le Point syndical  automne 2023