Réunies en assemblée générale vendredi dernier, les travailleuses de la garderie La Gardienne Inc. se sont dotées à l’unanimité d’un mandat de moyens de pression.
« Notre objectif c’est de nous donner des conditions gagnantes pour négocier de la façon la plus productive possible, mais on a malheureusement dû se munir d’un mandat de moyens de pression puisque plusieurs signaux patronaux nous laissent croire que la négociation ne sera pas facile », explique la présidente du syndicat Marie-Laurence Ménard.
Depuis le début du processus de syndicalisation, certaines éducatrices ont vécu des changements à leurs conditions de travail qui soulèvent des préoccupations, notamment en ce qui concerne des réductions d’heures et des communications liées à la sécurité d’emploi.
« Les conditions de travail de ces éducatrices, ce sont les conditions dans lesquelles les enfants vivent au quotidien. Elles méritent le respect », explique la présidente par intérim du Conseil central de la Montérégie –CSN, Annick Primeau.
Négociation à venir
Le syndicat, accrédité depuis octobre, a également adopté ses demandes en vue de la première négociation qui sera entamée en janvier. Ces dernières permettraient de favoriser la rétention des travailleuses, de mettre fin à l’arbitraire et au manque de respect de leur employeur et obligeront le respect des règles ministérielles. Le syndicat ajoute que si elles étaient intégrées à leurs conditions de travail, ces revendications représenteraient un pas important pour la valorisation du travail important que font chaque jour les membres du syndicat auprès des enfants.







