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Faire front

De plus en plus de Québécoises et de Québécois ont du mal à se loger et à joindre les deux bouts. Nos services publics sont affaiblis par l’austérité et la centralisation. Nos gouvernements ne font rien face à la crise climatique.

Nous ne pouvons rester silencieux devant des gouvernements qui jettent l’éponge au lieu de résoudre les problèmes qui préoccupent les gens. Nous devons faire front.

Pour le

Québec

Nous devons faire front pour le Québec qu’on veut.

Nous allons faire front pour un Québec qui fait un meilleur partage de la richesse pour aider tout le monde à joindre les deux bouts plutôt que de casser les syndicats. Faire front pour avoir un gouvernement qui passe moins de temps à se pavaner avec les patrons.

Nous devons faire front pour un Québec qui s’occupe de son monde et qui mise sur nos services publics en cessant de nourrir la bête de la privatisation.

Nous allons faire front pour la planète et pour que nos gouvernements cessent de remettre les actions à mener face à la crise climatique. Nous allons faire front pour un Québec qui se relève les manches et développe de grands projets de transport collectif.

La CSN fait front pour un autre Québec. Un Québec d’abord et avant tout pour celles et ceux qui le façonnent chaque jour : les travailleuses et les travailleurs.

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Pourquoi le projet de loi 3 doit-il aller aux poubelles ?

Le gouvernement a déposé son projet de loi 3 cet automne. Derrière des mots comme « transparence » et « démocratie » se cache une volonté de s’en prendre aux droits des travailleuses et des travailleurs. C’est la raison pour laquelle la CSN réclame le retrait de ce projet de loi.

Pour aller plus loin

Mémoire de la CSN sur le projet de loi 3

Dépliant Répondre au beau-frère

Article sur les projets de loi autoritaires

Article sur la Loi 14

Foire aux questions

S’attaquer au modèle syndical, en quoi est-ce une priorité ?

Des chroniqueurs ou chroniqueuses aiment lancer que bien des gens sont en faveur des projets de loi antisyndicaux du gouvernement. S’en prendre aux syndicats, ça reste une carte à jouer, appréciée des gouvernements désespérés.

Mais la vraie question, c’est surtout de savoir si la population pense que c’est prioritaire d’agir sur la gestion des organisations syndicales. En réalité, à peine 1 % des Québécoises et des Québécois considèrent la réforme du « régime syndical » comme une priorité.

À quelques mois des prochaines élections, ce que les gens veulent, c’est un gouvernement qui réagit à la crise du logement et à l’augmentation du coût de la vie, qui veille à un meilleur accès aux services publics et qui se préoccupe de la hausse des inégalités sociales. Sur toutes ces questions, le bilan de la CAQ est désastreux. Pas étonnant que le gouvernement tente de faire diversion.

Pourquoi la CSN dit-elle que le projet de loi 3 s’attaque aux droits des travailleuses et des travailleurs ?

Le gouvernement récidive. Il est devenu obsédé par les syndicats. Il a fait adopter la loi 14 pour freiner le droit de grève. Il s’est retiré de ses obligations en matière de santé et sécurité du travail pour ses propres employé-es du secteur public, en adoptant le projet de loi 101. Et maintenant, il veut ajouter des obstacles dans la défense des droits au travail, en se mêlant de la démocratie et des finances syndicales.

Si chaque projet de loi contre les syndicats venait avec une volonté de mieux encadrer le milieu patronal, on pourrait dire que le gouvernement est mesuré. Au contraire, il ne fait que s’en prendre aux syndicats et le jupon dépasse.

En quoi ce projet de loi s’inscrit-il dans une dérive autoritaire ?

Ce n’est pas la CSN qui le dit, c’est le Barreau du Québec. Depuis le remaniement ministériel en septembre dernier, la CAQ est hyperactive. Elle dépose de nombreux projets de loi et tous pointent dans la même direction : museler les contre-pouvoirs. La CAQ n’accepte plus aucune critique.

Une constitution ne devrait pas s’écrire derrière des portes closes. C’est pourtant ce que la CAQ veut faire avec son projet de loi 1. Ce dernier a une intention liberticide alors qu’il interdit à un ensemble de groupes de la société civile de contester les lois adoptées par l’Assemblée nationale. La CAQ veut y ajouter le droit à l’avortement, alors que tous les groupes féministes lui ont indiqué de ne pas aller dans cette direction pour éviter de futures restrictions appliquées à ce droit fragile.

La CAQ a multiplié les recours aux bâillons, entre autres pour faire adopter le projet de loi 2 concernant les médecins, et ce, en plein cœur d’une négociation avec eux.

Avec son projet de loi 3, elle veut ajouter des obstacles pour empêcher les syndicats d’agir dans l’espace public, tout ça après avoir attaqué leur droit de grève avec la loi 14.

Le projet de loi 7, visant à réduire la bureaucratie et à accroître l’efficacité de l’État, vient fusionner ou abolir des institutions et des organismes gouvernementaux importants à notre démocratie, ce qui réduira la reddition de comptes et fera taire des expertises importantes.

Les syndicats devraient seulement négocier, non?

Il faudrait se brancher. Quand des salarié-es font la grève pour améliorer leurs conditions de travail, on reproche aux syndicats d’être corporatistes. Quand ils exigent des bonifications au filet social pour améliorer la vie de la majorité de la population, on leur dit de se mêler de leurs affaires.

Le hic, c’est que le travailleur est aussi un citoyen à part entière. Quand il met le pied à l’extérieur du milieu de travail, il fait face à la hausse du coût de la vie, à la crise du logement et à un manque d’accès aux services publics.

La CSN a toujours refusé de se cantonner à la négociation. Elle lutte chaque jour pour un autre Québec qui mise sur la justice sociale.

Si le projet de loi 3 avait existé dans le passé, la CSN n’aurait pas pu se battre pour :

  • L’équité salariale
  • Le Régime québécois d’assurance parentale
  • La création des CPE
  • Le développement de nos services publics
  • Le droit au logement
  • L’augmentation du salaire minimum
  • Le droit à l’avortement
  • La défense des lois du travail face à des multinationales comme Amazon

Le filet social qui nous protège n’est pas un cadeau des gouvernements et des patrons. C’est le fruit de luttes sociales. Des luttes dans lesquelles les syndicats ont joué un rôle majeur.

La cotisation facultative, quel est le problème avec ça ?

Le ministre Boulet défend son projet de loi ainsi : pour que les syndiqué-es aient maintenant leur mot à dire sur les finances de leur syndicat. La réalité, c’est qu’ils l’ont déjà. Les membres ont plus d’influence sur la manière dont leurs cotisations sont dépensées, que sur la façon dont le gouvernement utilise les fonds publics ou sur les décisions financières des grandes entreprises.

Chaque année, les budgets sont adoptés par les membres lors d’assemblées générales. Les états financiers des différentes composantes de la CSN sont adoptés en instance par les délégué-es et ils sont disponibles en ligne. La CSN n’a rien à cacher.

La cotisation facultative vise à créer un vote à part pour certaines dépenses syndicales. Ce serait le cas pour toute dépense servant à contester des lois. Priver les organisations syndicales du libre recours aux tribunaux pour protéger des droits fondamentaux est une atteinte directe au principe de la séparation des pouvoirs. Ce principe est pourtant essentiel en démocratie. C’est d’ailleurs grâce à la contestation d’une loi par la CSN que nous avons obtenu l’application de la Loi sur l’équité salariale dans le secteur public, ce qui a permis à des milliers de femmes d’obtenir une rémunération juste.

Le gouvernement prévoit également que la cotisation facultative touche les campagnes publicitaires des syndicats, alors qu’il dépense sans compter pour défendre sa vision en faisant de la publicité. Il a récemment dépensé des milliers de dollars pour défendre son projet de loi 2. Il a aussi fait une campagne pour s’en prendre aux syndicats. Les entreprises privées mettent aussi des millions de dollars en publicité. Mais les syndicats n’auraient plus le droit de le faire.

La publicité est un moyen parmi tant d’autres de rejoindre les membres et la population. Par exemple, avec la campagne Faire front, la CSN défend les services publics et les droits des travailleuses et des travailleurs. Tous les moyens sont bons pour se faire entendre.

Finalement, le gouvernement souhaite que la cotisation facultative affecte la participation aux mouvements sociaux. La CSN est un mouvement social inscrit dans l’histoire de la société québécoise et qui a toujours agi pour réaliser des gains qui bénéficient à la majorité de la population.

Aucune partie des cotisations ne peut être considérée comme facultative. En imposant l’usage du terme « facultatif », le gouvernement tente d’apposer une étiquette dévalorisante à certains types d’activités en suggérant que les syndicats pourraient simplement s’abstenir de les faire ou qu’ils n’ont pas à se mêler de certains débats.

La CSN est-elle contre la transparence ?

Le problème, ce n’est pas la transparence. Cette qualité fait partie de l’ADN de la CSN. Les états financiers sont disponibles en ligne et les budgets sont adoptés par les membres en assemblée générale. Les syndicats élisent des comités de surveillance qui veillent à ce que l’argent des membres soit bien utilisé.

Si le gouvernement s’intéressait vraiment à la transparence, il mettrait son nez dans le lobbyisme fait par les grandes entreprises. La CSN n’a pas de leçons sur la transparence à recevoir du gouvernement, lui qui a perdu des millions dans plusieurs scandales économiques.

Le projet de loi 3 ajouterait une multitude de contraintes et d’obligations administratives qui auraient pour effet de restreindre l’intérêt des membres à s’investir dans leur syndicat en plus de ralentir la défense de leurs droits.

Le ministre aspire seulement à des syndicats plus démocratiques, êtes-vous contre ça ?

Ce que souhaite le gouvernement, ce n’est pas une meilleure démocratie. Ce qu’il compte faire, c’est de s’ingérer dans les affaires syndicales. Il veut ni plus ni moins mettre les syndicats sous tutelle. Mais les membres ne sont pas des enfants. Les membres sont des travailleuses et des travailleurs qui sont en mesure de prendre leurs décisions par eux-mêmes. 

Les organisations syndicales sont des institutions démocratiques. Quand pouvez-vous voter pour nommer le patron d’une entreprise ou contester une décision d’un gouvernement ? Quand vous êtes membre d’un syndicat, vous pouvez le faire.  

La CSN est une organisation ouverte où le contrôle démocratique est fait par et pour les membres. Le gouvernement a l’intention de permettre la tenue des votes sur 12 heures. À quoi bon ? Dans bien des syndicats, les votes à scrutin secret sont terminés en peu de temps. Pourquoi faire perdre le temps de tout le monde ?  

Les militantes et les militants font bien des efforts pour augmenter la participation à la vie démocratique de leur syndicat. Ils n’ont pas besoin d’un gérant d’estrade pour venir leur imposer des pratiques qui ne collent pas à leur réalité. Un syndicat de 50 membres, établi dans un seul lieu de travail, n’est pas géré de la même manière que celui de 10 000 membres, répartis dans plus de 200 sites. Les mieux à même d’adapter les pratiques pour assurer une vie démocratique active, ce sont les travailleuses et les travailleurs, pas le ministre. 

Lutter pour une société plus démocratique ? La CSN en est. Que fait le gouvernement pour accentuer la participation aux élections ? Qu’attend-il pour revoir le mode de scrutin pour que chaque vote compte ? Un contre-pouvoir comme la CSN a pour objectif de faire entendre la voix des travailleuses et des travailleurs plus d’une fois aux quatre ans et ça, c’est profondément démocratique.  

Le gouvernement se mêle des cotisations pour prévenir les abus

Depuis le début du débat public sur ce projet de loi, le gouvernement répète quelques exemples de mauvaises pratiques.

Les syndicats ne sont pas parfaits. Des erreurs peuvent être commises. La meilleure manière de les régler, c’est en misant sur les mécanismes que les membres mettent en place eux-mêmes. C’est la démocratie syndicale portée par les membres, qui reste le meilleur moyen d’assurer que l’argent des syndiqué-es sert l’objectif partagé par tous : améliorer les conditions des travailleuses et des travailleurs.

Pourquoi le gouvernement caquiste attaque-t-il les syndicats ?

Avez-vous déjà entendu le premier ministre Legault dire le mot « syndicat » ? Il le nomme avec un tel dédain, qu’il est facile de constater à quel point le penchant antisyndical est fort à la CAQ.

S’il s’en prend aux syndicats, c’est qu’il ne digère pas que des milliers de travailleuses et de travailleurs se sont tenus debout pour améliorer leurs salaires et leurs conditions de travail. Il ne s’est toujours pas remis du règlement du Front commun dans le secteur public. Ses ami-es du milieu patronal se plaignent des ententes conclues avec des salarié-es dans de nombreuses entreprises.

Pire encore, ce gouvernement n’est plus capable d’accepter la critique. S’en prendre aux syndicats lui permet de trouver un bouc émissaire pour faire oublier son mauvais bilan et pour mieux affaiblir le filet social.

Comment faire pour que le projet de loi 3 soit retiré ?

Il faut en parler à tout le monde. Il faut informer la population et convaincre les gens de l’importante contribution des syndicats dans la société. Il faut aussi maintenir la mobilisation et se faire entendre. C’est exactement ce que la CSN fera dans les prochains mois.

Les

3

thèmes

FAIRE FRONT pour les travailleuses et les travailleurs

S’attaquer aux organisations syndicales,

c’est d’abord et avant tout s’attaquer aux travailleuses et aux travailleurs. C’est s’attaquer aux préposé-es aux bénéficiaires, aux éducatrices en CPE et celles en éducation, aux enseignantes, aux employé-es en épicerie, aux travailleurs de la forêt. 

C’est aussi s’attaquer aux contre-pouvoirs, puisque les organisations syndicales servent aussi de rempart afin de s’opposer aux positions politiques contraires au bien de toutes et de tous. La CSN a toujours soutenu les organisations communautaires et les groupes sociaux progressistes. Nous affaiblir c’est affaiblir l’ensemble de la société.

Les partis politiques doivent s’engager à retirer les lois et les projets de loi s’attaquant aux travailleuses et aux travailleurs.

FAIRE FRONT pour l’État social

L’État social c’est la base de la solidarité et de l’équité.

L’État social, c’est ce qui nous  permet de vivre ensemble et de redistribuer la richesse créée collectivement pour que tous et toutes puissent en profiter. Cette équité est fragile et doit absolument être préservée. 

Nos services publics sont depuis des décennies sous-financés et ils se détériorent depuis trop longtemps. Que ce soit la présence de plus en plus pernicieuse du privé en santé, l’état pitoyable de nombreux bâtiments dans le réseau de l’éducation, ou les coupes touchant les services publics et les différents ministères, la détérioration de l’État social doit cesser.

Les partis politiques doivent s’engager à financer les services publics québécois à la hauteur des besoins de la population.

FAIRE FRONT pour la planète

Les défis que nous impose la crise climatique sont immenses. 

Les partis politiques au pouvoir depuis des décennies ont refusé de prendre les moyens pour y faire face. Au contraire, on semble maintenant naviguer en sens contraire. 

Ce ne sont pas des infrastructures encourageant une utilisation toujours plus répandue de la voiture – comme le 3e lien –, qu’il nous faut.

Les partis politiques doivent s’engager à prendre immédiatement les moyens d’assurer une transition juste pour créer des emplois d’avenir en finançant, notamment, les transports collectifs à la hauteur des défis auxquels nous faisons face.

Déclaration

Le

Québec

qu’on veut

Le Québec doit faire mieux. 

✓ Mieux pour les milliers de travailleuses et de travailleurs qui peinent à se loger malgré leur emploi.
✓ Mieux pour celles et ceux qui peinent à joindre les deux bouts malgré leur travail.
✓ Mieux que les scandales économiques coûteux qui font la manchette.
✓ Mieux que les réformes qui centralisent nos services publics.
✓ Mieux que l’austérité qui réduit l’état des services en éducation, en santé et en services sociaux.
✓ Mieux pour les milliers de familles qui attendent une place dans les services de garde éducatifs sans but lucratif.
✓ Mieux aussi pour l’avenir de notre planète.

Nous voulons un Québec qui s’engage dans la transition juste en créant des emplois durables dans des secteurs économiques verts comme le transport collectif.

C’est le Québec désiré par des milliers d’entre nous. Mais ce n’est pas celui du gouvernement caquiste et de ses allié-es. Il arrive au vote avec un bilan loin d’être reluisant.

Plutôt que de traiter les problèmes qui préoccupent la population, il casse du sucre sur les travailleuses et les travailleurs et propose des projets de loi qui ne profitent qu’aux patrons.

Nous devons faire front ensemble pour un autre Québec. Un Québec d’abord et avant tout pour celles et ceux qui le façonnent chaque jour : les travailleuses et les travailleurs.

Nous devons exiger que tous les partis politiques s’engagent pour défendre les droits des travailleuses et des travailleurs, pour préserver l’État social et pour assurer l’avenir de notre planète.

Nous demandons aux partis politiques de s’engager à retirer les lois et les projets de loi s’attaquant aux travailleuses et aux travailleurs. Nous exigeons qu’ils s’engagent à financer les services publics québécois à la hauteur des besoins de la population. Nous leur demandons finalement de prendre immédiatement les moyens d’assurer une transition juste pour créer des emplois d’avenir.

Le Québec de l’avenir doit donner les moyens aux travailleuses et aux travailleurs de bien vivre. On imagine un Québec fier de consolider ses services publics et de bâtir une économie verte qui crée des emplois durables.

Citoyennes et citoyens, faisons front pour le Québec!

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Pourquoi la CSN lance la campagne Faire front

Le gouvernement caquiste est en pleine débâcle et il a pris la décision de terminer son règne en se campant dans un programme résolument à droite, contre l’intérêt des travailleuses et des travailleurs et contre l’intérêt de la grande majorité de la population.

Les citoyennes et les citoyens ont perdu confiance dans les troupes de François Legault en raison de la crise du logement, de l’effritement des services publics, des scandales coûteux comme SAAQclic, Northvolt ou du troisième lien et de l’urgence climatique.

Mais le gouvernement ne cherche plus de solutions à ces problèmes, il pointe des coupables. Ces boucs émissaires préférés, ce sont les citoyennes et les citoyens issus de l’immigration et les syndicats. Ce gouvernement revanchard n’a pas digéré que des milliers de travailleuses et de travailleurs remportent des victoires syndicales majeures dans les dernières années. 

Après le projet de loi 89 qui réduit le droit de grève, il s’en prend maintenant au droit démocratique de s’unir, pour faire taire toute opposition et pour faciliter la mise en place de son plan d’austérité et d’affaiblissement des services publics afin de mieux les livrer aux intérêts privés.

Une droite qui s’attaque aux travailleuses et aux travailleurs

Derrière ce gouvernement, il y a une droite plus conservatrice que jamais qui s’attaque au modèle québécois du vivre ensemble. Une droite qui agite des épouvantails créant la division. Pendant que la CAQ divise, elle s’unit derrière les patrons d’ici et même ceux venus d’ailleurs. Des patrons comme ceux d’Amazon qui préfèrent se priver de profits plutôt que de respecter nos lois. Des élu-es qui tentent par tous les moyens d’affaiblir nos services publics dans le but de faire plaisir aux partisans de la privatisation.

La population n’est pas dupe. Elle voit bien que les attaques contre les syndicats et les personnes issues de l’immigration ne sont qu’une tentative de diversion pour faire oublier un bilan désastreux. Qu’ont-ils bâti pendant sept ans au pouvoir pour les Québécois et les Québécoises ?

Avec l’élection de Trump et d’autres dirigeants et dirigeantes d’une droite dure partout dans le monde, on aurait pu espérer que nos élu-es, particulièrement de la part de ceux qui se vantaient d’être nationalistes, adoptent un autre ton. Plutôt que de se distancer des politiques effrayantes de nos voisins du Sud, le gouvernement prépare un DOGE québécois pour s’acharner contre nos services publics. Ses priorités sont de casser la voix des travailleuses et des travailleurs en attaquant les syndicats, de s’en prendre aux immigrantes et aux immigrants et de plaider pour la loi et l’ordre. Ce virage conservateur est à des lieux du Québec qu’on veut, du Québec dont nous sommes fiers.

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Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable.

Elle est composée de près de 1 600 syndicats et regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec, mais également sur l’ensemble du territoire canadien.

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Caroline Senneville
Caroline SennevillePrésidente de la CSN
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