L’entrepôt de BMR passe à la CSN !

Les quelque 400 travailleuses et travailleurs de l’entrepôt principal de BMR, situé sur trois sites à Boucherville, ont décidé de choisir la CSN comme nouveau syndicat après une période où il était possible de changer d’allégeance syndicale.

La nouvelle accréditation a été confirmée par le Tribunal administratif du travail en date du 29 septembre.

« Nous sommes très heureux d’accueillir ces nouvelles et nouveaux membres. La CSN est une centrale syndicale combative qui est administrée à 100 % au Québec et qui laisse une large place à l’autonomie de ses syndicats affiliés », a commenté François Enault, 1er vice-président de la CSN.

« Le secteur des entrepôts est déjà bien représenté à la CSN et d’autres pourraient s’ajouter dans les prochains mois, notamment avec Amazon. Avec les changements technologiques actuels, les travailleuses et les travailleurs ont tout intérêt à choisir un syndicat qui va les accompagner dans les luttes qui s’annoncent à plusieurs endroits pour conserver des emplois de qualité », a déclaré Alexandre Laviolette, président de la FC–CSN. La Fédération du commerce de la CSN est celle qui accueillera les nouvelles et nouveaux membres de BMR.

« Nous accueillons avec plaisir les travailleuses et les travailleurs de BMR qui pourront compter sur la solidarité des autres syndicats CSN de la région », a affirmé Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN.

À propos

La Fédération du commerce de la CSN (FC–CSN) compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.

La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Le Conseil central de la Montérégie–CSN regroupe quelque 35 000 membres issus de tous les secteurs d’activité sur une base régionale.

 

 

Que les géants de l’épicerie regardent dans leur cour !

Alors que le gouvernement canadien réunit les géants de la distribution alimentaire pour assurer l’accès de toute la population aux denrées qui leur sont nécessaires, la Confédération des syndicats nationaux rappelle que les travailleuses et les travailleurs des supermarchés eux-mêmes ressentent de plein fouet les effets de l’augmentation des bénéfices des entreprises de l’industrie.

« On salue l’initiative du gouvernement fédéral de convoquer les géants du secteur », explique le vice-président de la CSN, François Enault. « Nous appelons à une réflexion beaucoup plus large pour s’attaquer à la crise du pouvoir d’achat des Canadiennes et des Canadiens. Les bénéfices engrangés par les géants de l’alimentation sont d’autant plus scandaleux qu’ils sont réalisés sur le dos de travailleuses et de travailleurs à qui ils refusent un salaire minimum de 18 dollars l’heure. Les épiciers devraient commencer par s’assurer que leurs propres employé-es ont un revenu suffisant pour s’approvisionner dans leur propre établissement. »

« Si elles veulent vraiment faire partie de la solution, les grandes bannières devraient commencer par un meilleur partage de la richesse, non seulement au bénéfice des consommateurs, mais aussi de leurs employé-es », enchaîne le président de la Fédération du commerce (FC–CSN) Alexandre Laviolette. « Durant la pandémie, tout le monde saluait ces travailleuses et ces travailleurs indispensables, se rendant bien compte que la société ne peut pas fonctionner sans eux. Puis, dès que la tempête s’est dégagée, on a vu les entreprises retirer les mesures financières qu’elles avaient mises en place aux premiers jours de la crise pour maximiser encore leurs profits. »

À propos
La Fédération du commerce (FC–CSN) représente environ 8300  salarié-es du commerce de détail du Québec. Au total, elle compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 350 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme. Elle est une des huit fédérations professionnelles affiliées à la CSN, qui compte 330 000 membres dans tous les secteurs d’activité.

Syndicat des travailleuses et travailleurs du Delta Saguenay–CSN

À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 3 juillet 2023, le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Delta Saguenay–CSN a été accrédité pour représenter :

« Tous les salarié-es au sens du Code du travail à l’exception des employé-es de bureau et de toutes les personnes exclues par la Loi. »

Les travailleuses et les travailleurs ont fait le choix de quitter la FTQ en rejoignant les rangs de la CSN afin d’obtenir de meilleurs services de la part d’une centrale syndicale forte, d’une fédération qui saura les représenter à la hauteur de leurs attentes ainsi que d’un conseil central qui saura les appuyer dans leurs luttes à venir. Ces travailleuses et travailleurs sont dorénavant confiants que leur syndicat sera bien outillé pour faire avancer leurs conditions de travail et pour mener à terme les négociations à venir.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération du commerce, au Conseil central du Saguenay–Lac-Saint-Jean–CSN et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

La CSN dénonce un autre pitoyable échec

Une série de mauvaises décisions d’affaires d’Olymel cause une nouvelle fermeture, celle de l’usine de découpe et de transformation de Princeville.

« Pour nous, c’est la surprise totale. Nous savions qu’Olymel allait un jour restructurer ses activités dans le secteur du porc à la suite de l’annonce de la fermeture de Vallée-Jonction, mais nous sommes complètement surpris de la rapidité et de la radicalité de cette décision. Nous sommes bien entendu en colère et les salarié-es de l’usine peinent à encaisser le choc. Plusieurs travailleuses et travailleurs cumulent des dizaines d’années d’ancienneté dans cette usine où les conditions de travail quotidiennes sont difficiles. Les suites seront difficiles, c’est certain », déclare Steve Houle, président du Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN.

Rappelons que le 14 avril dernier, Olymel avait annoncé la fermeture définitive de la plus grande usine d’abattage et de découpe de porc au Québec, située à Vallée-Jonction, entrainant la perte de plus de 1000 emplois.

« La Confédération des syndicats nationaux dénonce la décision d’Olymel de procéder à la fermeture de son usine de Princeville. L’impact de ce nouvel échec pitoyable est violent pour les familles et les communautés qui en paieront le prix : plus de 300 emplois directs et autant d’emplois indirects seront touchés dans une ville qui compte environ 5000 personnes. Après avoir investi 150 millions $ d’argent public dans Olymel en mai 2021, le gouvernement de François Legault abandonne pour une seconde fois une autre région à la merci d’une entreprise qui cumule les décisions d’affaires qui minent l’économie régionale. Venant d’une coopérative, nous sommes en droit de nous attendre à mieux », souligne Caroline Senneville, présidente de la CSN.

« Olymel gère une décroissance de ses activités afin de maintenir sa mainmise sur le marché du porc québécois. Nous les avons vus accumuler les mauvaises décisions d’affaires pour établir leur monopole au Québec, au point où sa filiale porcine est devenue déficitaire. Après l’annonce de fermeture de Vallée-Jonction qui acheminait sa production à Princeville, il était assez clair qu’il y aurait une réorganisation des activités. Il s’agit donc d’une autre mauvaise décision et ce sont à nouveau les travailleuses et les travailleurs qui écopent », ajoute Alexandre Laviolette, président de la Fédération du commerce–CSN.

« Durant la pandémie, les salarié-es des usines de transformation de viande étaient nos héros qui assuraient notre autonomie alimentaire au péril de leur vie. Aujourd’hui, ils sont licenciés pour des considérations économiques alors que les producteurs sont pleinement assurés pour compenser leurs pertes via le programme d’assurance stabilisation des revenus agricoles. Les contribuables financent donc ces pertes d’emploi liées aux mauvaises décisions d’Olymel. Comme à Vallée-Jonction, ces emplois auraient pu être sauvés », conclut Pascal Bastarache, président du Conseil central du Cœur du Québec–CSN

Le Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN représente environ 275 membres.

Les syndiqué-es de l’usine Amaro de Saint-Cuthbert renouvellent leur convention collective

Réunis en assemblée générale, les travailleuses et travailleurs de l’usine Amaro de Saint-Cuthbert se sont prononcés, le 25 août dernier, à l’unanimité en faveur des termes de leur nouvelle convention collective.

D’une durée de trois ans, le contrat de travail de ces 43 syndiqué-es, membres d’un syndicat affilié à la CSN, prévoit des augmentations de salaire variant de 3,5 % à 5,5 % par année en plus d’un ajustement salarial de 3 % pour la majorité des catégories d’emploi. De plus, les travailleuses et travailleurs ont aussi droit à une pleine rétroactivité salariale, et ce, depuis l’échéance du dernier contrat de travail au 31 décembre 2022.

Autres gains
Les employé-es enregistrent également des gains aux chapitres suivants : libérations syndicales, procédures disciplinaire, de grief et d’arbitrage, fonctionnement du comité de relations de travail (CRT), procédure d’affichage des postes vacants, sommes remboursées pour les bottes de sécurité et le cellulaire chez les camionneuses et camionneurs, encadrement du recours à la sous-traitance, définition des heures supplémentaires, droit de refuser les heures supplémentaires de travail, vacances annuelles, conditions salariales lors des jours fériés, congés mobiles, cotisations de l’employeur à Fondaction, primes aux formateurs de mécanique, de fin de semaine, ainsi que la mise à jour d’une clause de pont permettant de garantir le maintien des conditions de travail en vigueur en cas de grève ou lock-out dans le futur.

Certains acquis passés sur lesquels l’employeur demandait des reculs ont pu être préservés. C’est notamment le cas pour la procédure de rotation entre les postes de travail, pour la désignation et la rémunération des chefs de production (syndiqués) ainsi que pour la clause de transparence économique. Les parties ont aussi convenu de discuter prochainement en comité paritaire de l’épineuse question des pauses chaleur afin de s’assurer d’être conformes aux normes de la CNESST.

Appelé à commenter, le président du syndicat, Jean-Philippe Normand a déclaré : « Si nous avons pu atteindre nos objectifs de négociation, c’est grâce à la mobilisation inébranlable de nos membres, convaincus du mérite de nos revendications alors que l’entreprise connait une croissance soutenue. Les syndiqué-es ont su se tenir debout et exiger leur juste part des profits. »

L’employeur et le syndicat n’ont pas eu besoin de recourir à leur droit de lock-out ou de grève. Rappelons que les syndiqué-es s’étaient dotés d’un mandat de grève voté à l’unanimité le 16 juin 2023 et renouvelé encore à l’unanimité le 17 août dernier. Ceux-ci ont tout de même décidé d’accorder une dernière chance au dialogue avant de déclencher un conflit de travail, décision qui s’est avérée fructueuse en bout de piste.

À propos
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Amaro–CSN représente 43 membres. Il est affilié à la fédération du commerce FC–CSN qui compte 30 000 membres partout au Québec et au Conseil central de Lanaudière–CSN qui regroupe 81 syndicats représentant plus de 14 000 membres sur l’ensemble du territoire de Lanaudière.

Un syndicat CSN au Delta Saguenay 

C’est officiel : dorénavant, les employé-es de l’hôtel Delta Saguenay et du centre des congrès, situé à Jonquière, feront partie d’un syndicat affilié à la Confédération des syndicats nationaux–CSN. 

Dans une décision rendue le 2 août 2023, le tribunal administratif du travail (TAT) a accordé son accréditation au Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Delta Saguenay–CSN. 

Le 3 juillet dernier, le syndicat CSN avait déposé une requête en accréditation syndicale auprès du TAT dans le but de représenter ce groupe de travailleuses et de travailleurs. 

Après avoir été membres d’une autre organisation syndicale, l’Union des employés et employées de service, section locale 800, les employé-es de l’hôtel Delta Saguenay et le centre des congrès ont décidé de rallier les rangs de la CSN. 

Pourquoi la CSN ?

L’amélioration de leurs conditions et le savoir-faire de la CSN dans la négociation des conditions de travail de leur secteur ont compté au nombre des motifs qui ont incité ces travailleuses et ces travailleurs à adhérer à la centrale syndicale. De plus, les pratiques des syndicats CSN, autonomes et démocratiques, ont favorisé cette même adhésion. Enfin, la présence de la CSN dans la région, représentée par le Conseil central du Saguenay–Lac-Saint-Jean–CSN, a aussi milité en faveur de cette affiliation. 

Responsabilités 

Le conseil central verra à développer la solidarité entre les employé-es ainsi qu’avec l’ensemble des autres membres de la CSN dans la région. 

Le conseil central du Saguenay–Lac-Saint-Jean regroupe 131 syndicats représentant plus de 15 000 travailleuses et de travailleurs. 

La Fédération du commerce regroupe près de 30 000 membres partout au Québec, dans les commerces du gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme. 

Fondée en 1921, la CSN représente pour sa part plus de 330 000 travailleuses et travailleurs. 

Nouvelle convention collective chez Jouvence

Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Jouvence (CSN) se sont réunis le 27 juillet en journée afin de voter sur une entente de principe qui était intervenue entre les parties à la table de négociation le 20 juillet dernier. C’est à l’unanimité que les membres se sont positionnés en faveur de leur prochain contrat de travail qui sera d’une durée de près de trois ans.

Un contrat de travail très satisfaisant pour les salarié.es
« Nous sommes très heureux de voir que l’employeur a pris au sérieux les demandes syndicales à la table de négociation. Au fil des ans, sa main-d’oeuvre est devenue de plus en plus qualifiée et il a décidé d’investir dans ses employé.es afin de conserver cette expertise », explique Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce – CSN.

La nouvelle convention collective prévoit notamment :

  • bonification importante du salaire avec une clause de protection de l’IPC ;
  • implantation de normes de santé et sécurité ;
  • restriction du recours aux agences de placement en cas de conflit de travail et en temps de pénurie de main-d’oeuvre ;
  • bonification des modalités pour la prise de vacances en période estivale ;
  • protection d’un nombre minimal de poste en cours de convention.

Jouvence n’était pas épargné par les problématiques de recrutement et de rétention de la main-d’oeuvre. Monsieur Pierre Bergeron, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Jouvence (CSN), croit que les nouvelles conditions de travail et les nouveaux salaires seront en mesure de régler une bonne partie de ces problématiques. « Les employé.es de Jouvence sont fiers de travailler ici, nous sommes confiants que le nouveau contrat de travail fera en sorte que les gens restent et que des nouveaux aient envie de venir travailler ici ».

« Je tiens à souligner la mobilisation et la détermination exemplaire des travailleuses et travailleurs qui obtiennent un résultat qui devrait favoriser la pérennité des services de ce centre de villégiature si important de notre région », explique Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie.

À propos
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Jouvence compte environ 150 membres. Il est affilié à la Confédération des syndicats nationaux, à la Fédération du commerce (FC), ainsi qu’au Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie-CSN (CCSNE-CSN) regroupant environ 12 500 membres sur le territoire de l’Estrie.

Une première convention collective au Village Vacances Valcartier

Réunis en assemblée générale hier, les sauveteuses et sauveteurs du Village Vacances Valcartier ont adopté à 97 % l’entente de principe qui leur était présentée. Il s’agit d’une toute première convention collective pour cette section du Syndicat des travailleuses et travailleurs du commerce–CSN qui a été accréditée le 9 septembre dernier.

« Nous sommes très satisfaits de cette première convention collective », ont déclaré Clara Demers et Édouard Chabot, les deux représentants syndicaux ayant participé aux négociations, « nous avons réussi à progresser sur toutes nos priorités, soit les salaires, la santé et sécurité et les horaires de travail. » C’est après une vingtaine de rencontres de négociation que les parties en sont arrivées à une entente de principe vendredi dernier.

En plus d’un certain rattrapage, les négociations ont permis de revoir complètement la structure salariale pour la rendre plus intéressante et encourager les sauveteuses et les sauveteurs à donner des disponibilités et faire des heures afin de progresser dans les échelons. Les augmentations de salaire à la signature varient de 13,5 % à 22,66 % (18 % en moyenne) puis seront de 4,5 % la deuxième et la troisième année pour une augmentation sur trois ans allant de 24 % à 34 % selon le cas. L’objectif, atteint, était de rendre le Village Vacances Valcartier aussi attractif que le PEPS ou la Ville de Québec (deux autres grands employeurs de sauveteuses et de sauveteurs).

Entre autres gains, la nouvelle convention collective prévoit aussi la création d’un comité paritaire en santé et sécurité du travail (SST) ainsi qu’une banque de 12 h de libération par mois pour une ou un représentant en SST désigné par le syndicat. Les syndiqué-es ont également fait des gains importants en matière d’horaire de travail, notamment avec l’ajout de pauses conventionnées, tout en conservant une flexibilité qui était très appréciée. Par exemple, l’employeur ne pourra refuser une demande de congé pour activité scolaire, parascolaire ou sportive organisée, de plus, de nouveaux congés spéciaux ont été ajoutés.

« Les membres peuvent être très fiers du travail accompli par leur comité de négociation, » a déclaré Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce–CSN et représentant du secteur du tourisme, « il s’agit d’une excellente première convention collective qui deviendra, à terme, la référence en matière de salaire pour ce secteur dans la région de Québec. Ce n’est pas négligeable, je leur lève mon chapeau. »

« On se demandait parfois si les jeunes devraient se syndiquer et si c’est utile, » conclut Pierre Emond, vice-président du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN, « de toute évidence la réponse est oui, on en a ici un bon exemple. Voici un groupe de jeunes qui avaient identifié des irritants au travail et qui se sont organisés pour les surmonter. La syndicalisation leur a permis d’améliorer leur sort et de régler collectivement leurs problèmes, moi je leur dis bravo! »

À propos
La section Village Vacances Valcartier du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du commerce–CSN représente la centaine de sauveteuses et de sauveteurs de l’institution aquatique. Le syndicat est affilié à la Fédération du commerce–CSN qui regroupe près de 30 000 membres dans 360 syndicats, au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances et, bien sûr, à la CSN qui compte pour sa part plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que public.

Les lock-outé-es de Presto Libre-Service manifestent à Jonquière 

En lock-out depuis le 10 juin dernier, les membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses de Presto Libre-Service de la région de Québec–CSN sont de passage dans la région aujourd’hui. 

Un rassemblement se tiendra devant le Club Entrepôt Jonquière, situé au 2460, rue Cantin, à compter de 11 h. 

« Nous avons décidé de manifester devant le Club Entrepôt de Jonquière pour mettre de la pression sur l’employeur et le forcer à revenir à la table de négociation », explique Gaétan Gagné, président du syndicat. Rappelons que les syndiqué-es de Québec ont été mis en lock-out le 10 juin dernier au mépris de la clientèle après une première journée de grève de 24 h. 

« Les dernières offres de l’employeur sont insatisfaisantes, il va falloir que l’employeur donne des mandats à ses représentantes et ses représentants si on veut en venir à un règlement », conclut Gaétan Gagné. 

Les manifestantes et manifestants ont reçu l’appui du Conseil central des syndicats nationaux du SaguenayLac-Saint-Jean–CSN et des syndiqué-es d’Acier Leroux, en grève depuis le 2 juin dernier. 

À propos 

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Presto Libre-Service de la région de Québec–CSN regroupe près de 25 membres affiliés au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que public. 

Des gains exceptionnels pour les travailleuses et les travailleurs de Bacon Inter America

En grève depuis le 25 mai, les travailleuses et les travailleurs de Bacon Inter America ont décroché des gains très appréciables à la suite d’une recommandation de la conciliation qui a été adoptée à 93 % lors d’une assemblée extraordinaire.

Les syndiqué-es ont obtenu une hausse de 4,55 $ l’heure sur quatre ans, dont 1,75 $ l’heure la première année. En plus, on note une baisse de 9,6 % de la cotisation des employé-es à l’assurance et des améliorations pour la retraite.

« Nous sommes vraiment satisfaits. Ce fut une belle lutte où les travailleuses et les travailleurs temporaires ainsi que celles et ceux du Québec ont gagné de meilleures conditions de travail en se battant ensemble », souligne Mélanie Cloutier, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Bacon Inter-America–CSN qui compte quelque 500 membres.

« Olymel n’a pas eu le choix de tenir compte de la pénurie de main-d’œuvre et de l’inflation. C’est un signal pour les autres employeurs de la région », indique Pascal Bastarache, président du Conseil central du Cœur du Québec–CSN.

À propos
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Bacon Inter-America–CSN compte près de 500 membres, dont une majorité de femmes. Il est affilié à la Fédération du commerce de la CSN (FC–CSN).

La FC–CSN compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 350 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.

Le STT de Bacon inter-America est aussi affilié au Conseil central du Cœur du Québec–CSN et regroupe plus de 16 300 membres réunis au sein de 130 syndicats de tous les secteurs d’activité. Le territoire du conseil central est composé des deux régions administratives de la Mauricie et du Centre-du-Québec.

Le prix du bacon augmente, nos salaires devraient suivre

De décembre 2019 à décembre dernier, le prix de détail moyen du bacon est passé de 7 $ à 9,14 $, soit quelque 30 % d’inflation, si on se fie aux données de la Banque Scotia.

« Les offres salariales de notre employeur sont carrément insuffisantes quand on regarde l’inflation en général et l’inflation du bacon en particulier », soutient Mélanie Cloutier, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Bacon Inter-America–CSN, dont les 500 membres sont en grève générale illimitée depuis le 25 mai dernier. Une partie de ces membres a occupé aujourd’hui le siège social d’Olymel à Saint-Hyacinthe en guise de protestation.

Les pourparlers tournent en rond depuis plusieurs semaines, puisque l’employeur ne fait que déplacer des sommes sans jamais vraiment bonifier son offre. Les membres avaient voté en faveur de la grève, à 98 %, le 26 mars dernier.

« Notre division est rentable, le marché du bacon est porteur, notre employeur ne peut pas nous mettre sur le dos toutes les difficultés d’Olymel. Le salaire des usines qui restent ouvertes doit être compétitif », ajoute la présidente, qui compte sur une importante journée de négociation demain avec la conciliation.

« La pénurie de main-d’œuvre est réelle, Olymel ne peut pas passer à côté », ajoute Pascal Bastarache, président du Conseil central du Cœur du Québec–CSN.

 

La solidarité syndicale au-delà de la langue

Depuis près d’un an, le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Hilton Garden Inn–CSN accueille une quinzaine de réfugié-es ukrainiens parmi ses membres.

Leur arrivée a nécessité une certaine adaptation, puisque la plupart ne parlaient ni le français ni l’anglais, explique la vice-présidente du syndicat, Malak Perron-Duclos. « Les communications se passent avec les moyens du bord : un bon vieux téléphone cellulaire et l’outil de traduction Google. Les sourires et les pouces en l’air font aussi le travail ! »

La grande majorité des réfugié-es sont des femmes venues ici pour fuir la guerre, leur conjoint étant demeuré au front. « Nous ne connaissions ni la CSN, ni nos droits, ni les éléments du contrat de travail. C’est un nouveau pays, une nouvelle langue, un nouveau contexte », raconte Irene, arrivée au pays il y a 11 mois. C’est agréable de savoir que nous pouvons compter sur des gens pour nous aider. » Tout comme ses collègues préposées aux chambres, plongeurs, cuisinière et préposés à l’entretien, Irene suit des cours de français, selon un horaire adapté à son quart de travail.

Nouvelle culture… syndicale !
En pleine négociation, le syndicat a fait traduire en russe les tracts, les macarons et les différentes communications destinées à ses membres. « Nous avons réussi à les intégrer aux activités syndicales. Ils participent aux assemblées et posent des questions », se réjouit Élisabeth Béfort-Doucet, conseillère syndicale à la Fédération du commerce–CSN. Certains ont porté le macaron même si la plupart se sont montrés assez timides face aux activités de mobilisation.

Nous essayons de leur expliquer qu’il ne faut pas avoir peur de perdre son travail, précise Malak Perron-Duclos. Nous ne voulons pas les brusquer. C’est vraiment important que toutes et tous se sentent soutenus dans ce grand changement », résume la vice-présidente du syndicat.

L’organisation recherche d’ailleurs une militante ukrainienne qui pourrait aider à la traduction des outils de communication.

Un manque de respect d’un bout à l’autre

Aujourd’hui, à la suite du déclenchement d’une grève de 24 heures par le Syndicat des travailleurs et travailleuses de Presto Libre-Service de la région de Québec (CSN) hier, l’employeur a décidé de déclencher un lock-out complet et met ainsi à la rue les 25 membres du syndicat et freine les activités de l’entreprise qui dessert plusieurs restaurateurs et dépanneurs de la région.

Pour Gaétan Gagné, président du syndicat, la situation est inacceptable : « Notre désir était de faire bouger l’employeur qui est fermé à nos demandes depuis les premiers jours. Aujourd’hui, sa réaction est encore une autre démonstration de sa fermeture et de son attitude antisyndicale. Nous avons décidé de tenir seulement une seule journée de grève et lui nous envoie à la rue en nous menaçant de fermeture ! On fonctionne aux menaces constamment. »

« Loblaws mesdames et messieurs! Dans toute sa grandeur, l’entreprise décide de déclencher le lock-out et menace même de fermer une entreprise parce qu’on a des gens qui revendiquent de meilleures conditions de travail. De son côté, Loblaws fait des profits records encore cette année et refuse d’offrir des conditions de travail décentes pour ses travailleuses et ses travailleurs. On monte les prix de tous les produits, on maintient nos employé-es dans la misère, on les met à la rue et nous on se sauve avec l’argent, c’est ça Loblaws! », s’indigne Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN).

Serge Monette, vice-président de la fédération du Commerce–CSN dénonce lui aussi la situation : « Pendant que le prix des aliments monte en flèche, Loblaws engendre profit par-dessus profit. Les membres du syndicat de Presto Libre-Service vivent la même situation que toute la population. Eux aussi veulent gagner assez d’argent pour pouvoir mettre du pain sur la table le soir. Malheureusement, on a un employeur qui préfère s’en mettre plein les poches sur le dos de toute la population, plutôt que d’agir respectablement. »

Nouvelle convention collective pour les travailleurs de Kitomer 

Les membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses de Kitomer–CSN renouvellent leur convention collective. 

Réunis en assemblée générale extraordinaire le 24 mai dernier, les salaries du Syndicat des travailleurs et travailleuses de Kitomer (CSN) ont entériné à l’unanimité l’entente de principe intervenue entre le Syndicat et leur employeur, Marinard Biotech Inc. Les partis ont ensuite signé la nouvelle entente de travail pour une durée de quatre ans. Rappelons que la convention collective était arrivée à échéance le 28 février 2022. 

Notons les principaux gains obtenus par le syndicat : 

  • Ajustement de 2 $/heure rétroactive sur les salaires de 2022 ;
  • Augmentation salariale de 4 % en 2023
  • Augmentation salariale de 3,5 % en 2024
  • Augmentation salariale de 3,5 % en 2025

« Nous sommes satisfaits de la négociation visant le renouvellement de notre convention collective. Nos membres nous avaient donné le mandat de diminuer l’impact de la hausse vertigineuse du coût de la vie des dernières années sur leur portefeuille. L’ajustement salarial est une reconnaissance de l’employeur de l’importance de consolider la main-d’oeuvre et d’attirer de futurs salarié-es dans un milieu ultra-compétitif. Mission accomplie ! », explique Carl Reeves, président du Syndicat des travailleurs et travailleuses de Kitomer–CSN.  

Quand le patron fait l’impasse

Devant une attitude aussi décevante et non constructive de la part de la partie patronale, les membres du Syndicat des chauffeurs de camion de la Ferme St -Zotique–CSN n’ont eu d’autres choix que de déclencher la grève le vendredi 26 mai 2023. Ce coup de semonce survient à la suite d’une autre séance de négociation (une cinquième) où l’employeur se présente sans mandat, sans s’être préparé et en ayant rien d’autre à offrir qu’une posture intransigeante.

Les négociations visant à renouveler la convention collective achoppent depuis le premier jour, l’employeur étant cantonné dans une posture de refus complet face à l’ensemble des demandes des membres du syndicat qui sont sans contrat de travail depuis le 19 avril dernier. Pire encore, il maintient plusieurs demandes de recul. Face à ce constat, les 30 membres du syndicat ont été convoqués en assemblée générale le 7 mai 2023 afin de renouveler leur confiance envers leur comité de négociation (100 %), de se prononcer contre les offres de reculs patronales (100 %) et en faveur d’un mandat de grève (100 %).

Michel Dulude, président du syndicat des chauffeurs de camion de la Ferme Saint-Zotique–CSN, demeure incrédule et s’explique mal l’attitude de l’employeur. « Nous nous sommes préparés depuis longtemps et nous étions prêts à négocier de bonne foi, de manière constructive et à la recherche de solutions. J’ai beau chercher à comprendre, j’en viens à la conclusion que si l’employeur agit de la sorte, c’est qu’il souhaite casser notre syndicat. Et ça, ça n’arrivera pas ! Nous serons debout, déterminés à aller jusqu’au bout pour obtenir de meilleures conditions de travail », ajoute M. Dulude.

Pour sa part, Serge Monette, vice-président de la Fédération du Commerce–CSN, estime qu’il « est temps que l’employeur réalise que nous sommes bel et bien en 2023. Partout au Québec, dans un contexte marqué par l’inflation et la pénurie de main-d’œuvre, patrons et syndicats parviennent à s’entendre sur la nécessité de bonifier substantiellement les conditions de travail. En jouant la carte de l’intransigeance, la Ferme Saint-Zotique/Burnbrae Farms se trompe royalement si elle pense être en mesure d’écraser une organisation syndicale comme la nôtre. L’employeur doit impérativement délaisser ses pratiques appartenant à une autre époque, s’assoir et négocier dans le respect et l’écoute des demandes des membres ».

Enfin, Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CN, estime que « les enjeux de gestion ne sont pas nouveaux à la Ferme Saint-Zotique, puisque l’an dernier, la négociation de la convention collective des travailleuses et des travailleurs de l’usine, syndiqués également à la CSN, a été particulièrement ardue. On fait face ici à un employeur qui ne témoigne pas de beaucoup de respect envers ses travailleuses et travailleurs et cette posture patronale mène à des conflits. En Montérégie, on règle actuellement la grande majorité de nos négociations sans grève. À la Ferme Saint-Zotique, on est rendu à deux en deux ans ! À ce titre, les chauffeurs de camion peuvent se rassurer : ils bénéficieront de toute la solidarité de nos membres dans la région et nous serons avec eux autant que nécessaire ».

Les robots et nous

Que ce soit à l’usine d’Alcoa à Baie-Comeau ou à l’entrepôt de Jean Coutu à Varennes, les impacts de l’informatisation et de la robotisation des procédés de production se font déjà sentir. À un rythme tel qu’il devient parfois difficile de bien en évaluer les conséquences sur les emplois.

« Il n’y a pas trop de risques pour nous parce qu’on fait plus d’alliage et c’est ce qui est le plus payant », affirme Hervé Deschênes, président du Syndicat national des employé-es de l’aluminium de Baie-Comeau–CSN. Ce dernier explique que deux nouveaux procédés d’automatisation ont eu des effets bénéfiques sur la santé et la sécurité, puisqu’elles éloignent les employé-es des risques d’éclaboussures du métal en fusion et des explosions causées lors du contact entre l’eau et le métal.

Il y a notamment le robot écumeur. « Avant, ce travail était fait à bras avec une grosse louche pour enlever la croûte qui se forme sur le métal en fusion », indique le président. Cette machine en place depuis 2015 n’a pas eu de répercussions à la baisse sur les emplois.

« On a aussi la machine à gueuse, qui est une roue de coulée automatisée », explique Mathieu Nadeau, vice-président. Cette machine épargne du temps et réduit grandement, elle aussi, les risques d’éclaboussures. Le métal va directement dans le puits de coulée sans passer par le four. Cette machine remplace des emplois, mais elle ne peut pas servir à couler des alliages. Or, l’aluminerie de Baie-Comeau fabrique en grande partie des alliages.

« On passe maintenant au travail connecté, avec des IPad, ajoute Mathieu Nadeau. Dès qu’une pièce brise, la commande est immédiatement passée et le bon de travail est créé. Ça risque de coûter des emplois de planificateurs et de cadres. Les planificateurs restent pour le moment en poste, puisque le système n’est pas encore rodé. »

L’aluminerie installe également des caméras pour jauger les anodes sur les ponts roulants. Au cours du procédé, une vieille anode doit être changée par une nouvelle de la même hauteur. Encore là, l’automatisation est plus sécuritaire, mais des emplois d’opérateurs de pont pourraient être touchés.

Ce sont surtout les camions sans conducteurs qui inquiètent le syndicat. Déjà, un chariot élévateur automatique est en activité à l’aluminerie Alouette. À long terme, une centaine d’emplois seraient en jeu. « Ça fait 31 ans que je suis là et chaque fois qu’on entend parler de quelque chose, ça finit par se faire », craint Hervé Deschênes.

L’impact psychologique de l’automatisation chez Jean Coutu

 Il est plus difficile de se faire un ami en travaillant à l’entrepôt de Jean Coutu depuis l’automatisation de la préparation des commandes pour les pharmacies du groupe.

« Il y a moins de travail en équipe et plus de troubles musculosquelettiques », mentionne Audrey Benoit, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de PJC entrepôt–CSN de Varennes. Alors qu’ils étaient en équipe de deux, les employé-es travaillent dorénavant seuls. À l’aide d’un simple bouton semblable au bouton de volume d’une radio, les cadres peuvent augmenter la cadence. « C’est la machine qui dicte ton rythme », précise la présidente.

Différentes techniques d’automatisation des commandes ont déjà été mises en place. Prochaine étape ? La consolidation des commandes, qui se feront prochainement avec des bras robotisés qui déposeront la marchandise sur les palettes. D’autres projets sont également à l’étude. Le poste de magasinier sera éventuellement retiré et il y aura de 100 à 150 personnes à relocaliser. « On a de la misère à croire que personne ne perdra son emploi », affirme Audrey Benoit.

 

Syndicat des travailleuses et travailleurs du commerce–CSN – section Boutique X20 inc.

À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 19 février 2023, le Syndicat des travailleuses et travailleurs du commerce – CSN a été accrédité pour représenter : 

« Toutes et tous les salariés au sens du Code du travail » 

Les salarié-es des Boutiques X20, RIO et X202 ont la même liste de salarié-es et le même employeur. Celui-ci modifiait leurs conditions de travail, les horaires et déplaçait les travailleurs et les travailleuses d’un département à l’autre ou de magasin à sa guise ou tout simplement les congédiait sans raison valable. 

L’union fait la force! Ils ont décidé de s’unir pour former leur syndicat. Tous ensemble ils ont fièrement rejoint les rangs de la CSN. 

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération du commerce, au Conseil central du Montréal métropolitain et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.