Syndicat des travailleuses et travailleurs des industries manufacturières–CSN | Subaru des Sources

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 20 août 2024 le Syndicat des travailleuses et travailleurs des industries manufacturières–CSN été accrédité pour représenter :

Tous les directeurs financiers et commerciaux

Le département des ventes du concessionnaire automobile Subaru des Sources avait rejoint les rangs de la CSN il y a plusieurs années. Cependant, les directrices et directeurs financiers qui n’ont de directeur que le nom de leur titre d’emploi était exclu de l’unité d’accréditation. Ils viennent eux aussi d’adhérer au STTIM afin d’avoir un levier de négociation face à l’employeur, notamment pour limiter l’utilisation de la sous-traitance. L’employeur n’avait qu’un seul projet en tête, faire régresser leurs conditions de travail. Il trouvera la CSN sur son chemin!

Cette nouvelle section sera affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière au Conseil central du Montréal métropolitain de et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Entente intervenue aux Aliments Ultima (bientôt Lactalis Canada – usine de Granby)

Le samedi, 7 septembre 2024, les membres du Syndicat des travailleurs(euses) d’aliments Ultima inc. (CSN) ont entériné leur nouvelle convention collective à 97 %, après plusieurs mois de négociation.

Le syndicat a réussi à obtenir des gains majeurs, et cela, sans conflit de travail. La mobilisation des membres du syndicat était au rendez-vous et l’employeur a compris qu’il devait entendre nos revendications. La négociation n’a pas été simple, mais les parties ont su se comprendre.

Le syndicat tient à remercier ses membres pour leur appui inconditionnel et leur solidarité. Les gains de cette négociation sont le résultat de la solidarité syndicale. Le syndicat a obtenu des gains financiers importants avec une augmentation moyenne de 20,25 % sur 4 ans. Les primes de nuit passeront de 0,80 $ l’heure à 2,50 $ l’heure et les primes de soir de 0,65 $ à 1,25 $ l’heure. À l’échéance de la convention, le salaire moyen des opérateurs de l’usine sera de 40 $ l’heure.

En plus des augmentations salariales, les salaires des gens de l’entretien et des technologues sont ajustés afin d’être compétitifs. La convention collective sera d’une durée de 4 ans. Malgré les nombreuses demandes de l’employeur, cette entente a été obtenue sans perte d’acquis et elle permettra à l’usine de Granby de rester un leader de la région avec des conditions de travail enviable.

 

À propos

Le Syndicat des travailleurs(euses) d’aliments Ultima inc. (CSN) compte environ 250 membres. Il est affilié à la Confédération des syndicats nationaux, à la Fédération du commerce (FC–CSN), ainsi qu’au Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie–CSN (CCSNE–CSN) regroupant environ 12 500 membres sur le territoire de l’Estrie.

Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Indigo Parc Canada–CSN – Stationnement Odéon

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 1er mars 2024, le Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Indigo Parc Canada–CSN – section Stationnement Odéon, a été accrédité pour représenter :

« Tous les salariés au sens du Code du travail, à l’exception des superviseurs et des employés de bureau. »

Cette nouvelle section regroupe cinq (5) salarié-es œuvrant au Stationnement Odéon. En joignant un syndicat CSN, ils reconnaissent l’expertise de la Fédération du commerce dans leur secteur d’activité.

Ces travailleuses et travailleurs joignent les rangs d’un syndicat CSN déjà bien établi et ayant une convention collective supérieure à celle qu’ils avaient auparavant avec les TUAC 501.

Cette nouvelle section demeurera affiliée à la Fédération du commerce, au Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Négociations dans l’hôtellerie : la CSN promet un automne chaud

Pour la deuxième fois ce mois-ci, 2 600 travailleuses et travailleurs débraient pour une journée de grève nationale dans les régions de Montréal, Québec et Sherbrooke. Les perturbations surprises affectent la dernière longue fin de semaine de l’été.

« Nous espérions ne pas en venir là, mais la situation l’oblige. Nous sommes témoins d’une tentative patronale de casser le mouvement de mobilisation que les travailleuses et les travailleurs de l’hôtellerie ont bâti depuis quelques mois », explique David Bergeron-Cyr, vice-président de la CSN.

Cette semaine seulement, trois hôtels montréalais ont été mis en lockout, soit l’Hôtel Bonaventure, l’Hôtel Marriott Château Champlain et le Double Tree by Hilton Montréal. La journée de grève fait suite à celle tenue le 8 août dernier par les travailleuses et les travailleurs de l’industrie hôtellerie.

« Plutôt que mettre des efforts à négocier, les employeurs préfèrent fermer des services comme le restaurant de l’hôtel, offrir des gratuités aux clients insatisfaits, bloquer les réservations de chambres et se priver ainsi de revenus substantiels. Ils essaient clairement d’épuiser les travailleurs et la mobilisation ! » ajoute le vice-président.

« La CSN a tout tenté pour arriver à des ententes de principe. Nous avons tenu 46 rencontres de négociation au cours des trois dernières semaines, sans résultat. Les employeurs se lancent la balle et attendent tous qu’un autre fasse une concession. Résultat? La moitié des tables de négociation sont toujours sans offre salariale de l’employeur ! » s’exclame Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce–CSN.

« Ces derniers jours, cinq syndicats se sont dotés d’un mandat de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée. Partout, les syndicats sont prêts à poursuivre la mobilisation cet automne, nous venons d’ailleurs de déposer cinq plaintes pour le recours illégal à des briseurs de grève au Fairmont Reine Elizabeth, au Bonaventure et au Marriott Château Champlain » conclut M. Valiquette.

Dans l’industrie hôtelière, la saison estivale fait place à celle des événements d’affaires et des banquets, lesquels génèrent une part importante des revenus annuels.

À propos du secteur de l’hôtellerie de la CSN
La 11e ronde de négociation coordonnée regroupe plus de 3 500 travailleuses et travailleurs, issus de 30 syndicats de l’hôtellerie des régions de la Capitale-Nationale, de l’Estrie, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et du Grand Montréal. Ces syndicats portent une plateforme de demandes communes qu’ils ont le mandat de négocier avec leurs employeurs respectifs.

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1 600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans huit fédérations ainsi que dans treize conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.

Syndicat des travailleuses et travailleurs du commerce–CSN – Section Produits Des Champs

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 29 avril 2024, le Syndicat des travailleuses et travailleurs du commerce – CSN, section Produits Des Champs a été accrédité pour représenter :

« Toutes et tous les salarié-es au sens du Code du travail, à l’exclusion des
employés de bureau. »

Presque tous les travailleuses et travailleurs de PDC ne sont arrivés que récemment au Canada, souvent comme réfugiés et demandeurs d’asile. Ils ont subi des conditions de travail misérables. Ils se sont syndiqués afin d’obtenir le respect sur leur lieu de travail, des salaires décents et de véritables protections en matière de santé et de sécurité.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération du commerce au Conseil central de la Montérégie et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Négociation dans l’hôtellerie: le mouvement de grèves surprises s’amplifie

Le mouvement de grèves surprises s’amplifie dans le secteur de l’hôtellerie. Ce matin, les 350 salarié-es de l’hôtel Doubletree à Montréal ont annoncé un débrayage de 5 h 30 à 23 h 30 et les quelque 100 travailleuses et travailleurs de l’Hôtel Faubourg Montréal terminent à 8 h ce matin une grève de 24 h. Les 600 employé-es de l’hôtel Reine Elizabeth étaient aussi en grève hier.

« Ces grèves surprises qui s’enchaînent les unes après les autres démontrent la détermination des travailleuses et des travailleurs à se faire entendre et respecter. Ces démonstrations renouvelées de la mobilisation et de la solidarité des salarié-es de l’hôtellerie envoient un message clair aux employeurs : ils doivent négocier sérieusement », observe Michel Valiquette, responsable du secteur de l’hôtellerie et trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN).

« Ce mouvement de grèves surprises ne cessera pas magiquement. Il est appelé à prendre encore plus d’ampleur si les employeurs ne mettent pas la pédale sur le gaz de la bonne volonté de négocier. Il n’en tient qu’à eux », conclut Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN).

 

À propos du secteur de l’hôtellerie de la CSN

La 11e ronde de négociation coordonnée regroupe plus de 3 500 travailleuses et travailleurs, issus de 30 syndicats de l’hôtellerie des régions de la Capitale-Nationale, de l’Estrie, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et du Grand Montréal. Ces syndicats portent une plateforme de demandes communes qu’ils ont le mandat de négocier avec leurs employeurs respectifs.

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1 600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans huit fédérations ainsi que dans treize conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.

Les employé-es de McKesson en lock-out

Le vendredi 16 août, l’entreprise McKesson de Drummondville a décrété un lock-out, jetant ainsi à la rue sa centaine de travailleuses et de travailleurs.

Ces employé-es se battent pour obtenir les mêmes conditions que leurs collègues de l’entrepôt de Montréal, qui font le même travail qu’eux. « Nous dénonçons le manque de respect de l’employeur. Les salarié-es de la région méritent d’être traités de la même façon que ceux de Montréal », affirme Martin Malouin, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de McKesson Drummondville.

« Nous nous expliquons mal la réaction de la direction de McKesson qui jette à la rue ses employé-es alors que nous avons tenu une rencontre de conciliation le 15 août et qu’une autre séance est prévue le 19 août », déplore le dirigeant syndical.

Il faut rappeler que McKesson a déjà annoncé la fermeture de l’entrepôt de Drummondville, en septembre 2026, au profit d’un nouveau méga centre de distribution situé dans la métropole. Les tâches des employé-es de Drummondville seront transférées dans le nouveau centre de Montréal.

Les négociations achoppent sur deux éléments seulement, soit la prime de rétention et l’entente de transfert afin de permettre aux salarié-es de Drummondville de trouver un emploi au nouveau centre de distribution du Grand Montréal, dont la création forcera la fermeture de l’entrepôt du Centre-du-Québec.

« La moindre des choses pour McKesson est d’offrir à ses travailleuses et ses travailleurs dévoués des conditions décentes jusqu’à la fermeture de l’entrepôt. Nous devons aussi nous assurer que ceux qui le désirent pourront continuer leur travail à Montréal », conclut Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN).

Le 6 juillet dernier, les membres du syndicat ont voté à l’unanimité en faveur d’une banque équivalente à dix jours de grève, à utiliser au moment jugé opportun. Une première séquence a été déclenchée le 25 juillet à midi.

Qui est McKesson ?
McKesson Canada est une filiale d’une compagnie pharmaceutique internationale, qui emploie plus de 50 000 personnes et dont le siège social est situé au Texas. McKesson jouit d’une situation financière fort enviable. Pour l’année 2024, la multinationale a engrangé des revenus de 309 milliards de dollars, soit une hausse de 12 %.

Sur la place publique, l’entreprise affirme que « ce qui distingue McKesson en tant que lieu de travail exceptionnel, ce sont nos gens. (…) nos employés accomplissent notre mission et préservent notre réputation en tant que partenaire de confiance pour nos clients et leurs patients ». À la table de négociation, les dirigeants refusent plutôt de reconnaître la véritable valeur de leurs employé-es.

À propos
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de McKesson Drummondville compte une centaine de membres et est affilié à la Fédération du commerce (FC–CSN) ainsi qu’au Conseil central du Cœur du Québec–CSN.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Nouveau mandat de grève pour les travailleuses et travailleurs de l’hôtel Reine Elizabeth

Les 600 travailleuses et travailleurs de l’hôtel Reine Elizabeth se sont dotés d’un nouveau mandat de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée. Le mandat, voté dimanche après-midi en assemblée générale, a été adopté à la hauteur de 95% par les membres du syndicat et pourra être utilisé au moment jugé opportun.

Après avoir déclenché une série de grèves surprises et une journée de grève nationale aux côtés des autres syndicats de l’hôtellerie présentement en négociation, le syndicat espère maintenant que la menace d’une grève de plus grande envergure fasse débloquer les négociations avec l’employeur.

« Cette semaine, notre équipe de négociation sera à pied d’œuvre pour obtenir une entente et éviter la grève. Dès aujourd’hui, nous ferons des contre-propositions à l’employeur, notamment en ce qui a trait à la formation, aux agences de placement et à la charge de travail », explique Michel Valiquette, responsable du secteur de l’hôtellerie et trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN).

« Avec notre mandat de grève d’un côté et les nouvelles contre-propositions de l’autre, nous nous donnons tous les moyens pour obtenir une entente de principe rapidement. Nous espérons une réponse sérieuse de l’employeur, autrement nous n’aurons d’autre choix que d’exercer d’autres séquences de grèves ou même la grève générale illimitée », poursuit Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN).

Après la journée de grève nationale tenue par 23 syndicats affiliés à la CSN le 8 août dernier, le syndicat du Reine Elizabeth a déclenché une succession de grèves surprises et a utilisé les trois derniers jours de son mandat de grève vendredi, samedi et dimanche.

À propos du secteur de l’hôtellerie de la CSN

La 11e ronde de négociation coordonnée regroupe plus de 3 500 travailleuses et travailleurs, issus de 30 syndicats de l’hôtellerie des régions de la Capitale-Nationale, de l’Estrie, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et du Grand Montréal. Ces syndicats portent une plateforme de demandes communes qu’ils ont le mandat de négocier avec leurs employeurs respectifs.

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1 600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans huit fédérations ainsi que dans treize conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.

Trois grèves surprises dans des hôtels à Montréal

Deux jours après une grève nationale de 24 heures, plus de 1000 travailleuses et travailleurs de l’hôtellerie tiennent une grève surprise à Montréal : 600 à l’hôtel Reine Elizabeth, 350 au Marriott Château Champlain et une centaine à l’hôtel Hyatt Place Montréal – Downtown. Pour le Reine Elizabeth, il s’agit de la troisième journée de grève depuis jeudi.

« L’employeur doit se rendre à l’évidence : la seule façon d’éviter les mouvements de grève et d’arriver à une résolution rapide du conflit de travail est de négocier véritablement. Les travailleuses et les travailleurs de l’hôtellerie sont déterminés à se faire respecter », déclare Michel Valiquette, responsable du secteur de l’hôtellerie et trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN).

« Si les dirigeants de ces trois hôtels n’avaient pas encore mesuré la mobilisation des salarié-es, ils n’auront pas d’autre choix que de commencer à comprendre !  Aujourd’hui, 1000 travailleuses et travailleurs sont en grève. C’est sans compter l’appui des 330 000 membres de la CSN ! », termine Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN).

Monsieur Valiquette et Madame Ide seront présents avec les grévistes du Hyatt Place Montréal – Downtown ce matin.

 

À propos du secteur de l’hôtellerie de la CSN

La 11e ronde de négociation coordonnée regroupe plus de 3 500 travailleuses et travailleurs, issus de 30 syndicats de l’hôtellerie des régions de la Capitale-Nationale, de l’Estrie, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et du Grand Montréal. Ces syndicats portent une plateforme de demandes communes qu’ils ont le mandat de négocier avec leurs employeurs respectifs.

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1 600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans huit fédérations ainsi que dans treize conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.

Grève surprise à l’hôtel Reine Elizabeth

Au lendemain d’une journée de grève nationale et à l’approche des festivités de la fierté, les 600 travailleuses et travailleurs de l’hôtel Reine Elizabeth ont débrayé pour une journée supplémentaire de grève surprise.

« Avec l’employeur, c’est un pas en avant, deux pas en arrière. Il est temps qu’il démontre du sérieux à la table de négociation et qu’il favorise une résolution rapide du conflit de travail », explique Michel Valiquette, responsable du secteur de l’hôtellerie et trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN), qui rappelle du même souffle que la Caisse de dépôt et placement du Québec, la CDPQ, est propriétaire de l’établissement.

« L’employeur doit prendre la mesure du sérieux et de la mobilisation des travailleuses et travailleurs du Reine Elizabeth. Toute la force des 330 000 membres de la CSN est de leur côté », poursuit Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN).

 

À propos du secteur de l’hôtellerie de la CSN

La 11e ronde de négociation coordonnée regroupe plus de 3 500 travailleuses et travailleurs, issus de 30 syndicats de l’hôtellerie des régions de la Capitale-Nationale, de l’Estrie, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et du Grand Montréal. Ces syndicats portent une plateforme de demandes communes qu’ils ont le mandat de négocier avec leurs employeurs respectifs.

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1 600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans huit fédérations ainsi que dans treize conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.

 

Une grève nationale pour obtenir la juste part des profits du secteur hôtelier

Plus de 2 600 travailleuses et travailleurs de l’hôtellerie issus d’une vingtaine d’hôtels de Montréal, Québec et Sherbrooke sont en grève aujourd’hui. Cette première journée nationale de grève montre l’ampleur de la détermination des salarié-es à obtenir de meilleures conditions de travail et de meilleurs salaires.

Les travailleuses et les travailleurs revendiquent notamment des augmentations salariales de 36 % sur quatre ans pour combler la perte du pouvoir d’achat liée à l’inflation, une bonification des vacances et des assurances et une protection contre une ingérence éventuelle des employeurs en cas de modification de la législation régissant les pourboires. Si cette grève ne permet pas d’obtenir des avancées rapidement aux tables de négociation, d’autres journées de perturbations sont à prévoir.

« Les hôteliers ne pourront pas faire la sourde oreille éternellement. On voit bien que les journées de grève les déstabilisent. Chaque fois qu’on retourne au travail, c’est le bordel dans les hôtels. S’ils veulent rapidement passer à autre chose, ils savent ce qu’ils ont à faire. Pour que les grèves cessent, ça prend de bons salaires et des avancées aux tables de négociation », explique Michel Valiquette, responsable du secteur de l’hôtellerie et trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN).

« Le secteur hôtelier a connu une relance extrêmement rapide, tout ça grâce aux femmes et aux hommes qui accueillent la clientèle chaque jour. Les travailleuses et les travailleurs de l’hôtellerie savent que s’ils veulent améliorer leur vie au travail, il n’y aura pas de cadeau de la part de leur employeur. C’est pour cette raison qu’ils sont en action tout l’été », de conclure Caroline Senneville, présidente de la CSN.

 

À propos du secteur de l’hôtellerie de la CSN

La 11e ronde de négociation coordonnée regroupe plus de 3 500 travailleuses et travailleurs issus de 30 syndicats de l’hôtellerie des régions de la Capitale-Nationale, de l’Estrie, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et du Grand Montréal. Ces syndicats portent une plateforme de demandes communes qu’ils ont le mandat de négocier avec leurs employeurs respectifs.

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1 600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans huit fédérations ainsi que dans treize conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.