Les professeurs de l’UQAM en grève reçoivent de nombreux appuis !

Les représentants de syndicats et associations de professeur-es de nombreuses universités ont parlé d’une seule et même voix ce midi : ils ont donné leur appui aux membres du Syndicat des professeurs et professeures de l’Université du Québec à Montréal (SPUQ–CSN), en grève aujourd’hui.

À l’occasion de brèves allocutions prononcées à la Grande Place du pavillon Judith- Jasmin dans le cadre de cette journée de grève, les professeur-es et maîtres de langue de l’UQAM ont en effet reçu des messages de solidarité provenant de la Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université, ainsi que des syndicats de professeur-es de Concordia, de l’Université du Québec à Trois-Rivières, de l’Université du Québec à Chicoutimi, de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, de l’Université du Québec en Outatouais, de l’Univesité du Québec à Rimouski-Lévis, de TÉLUQ et de l’Université de Sherbrooke. Le président du syndicat des étudiants empoyé-es a aussi donné son appui, ce midi.

Le SPUQ–CSN a déjà reçu l’appui des professeur-es de l’Université McGill et du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec à Montréal (SCCUQ-CSN).

En rencontre avec la presse, la présidente du SPUQ–CSN, Michèle Nevert, a rappelé que « cette journée de grève a pour objectif d’amener l’administration de l’UQAM à effectuer un dépôt complet de ses offres en réponse aux demandes syndicales pour discussions par la suite. » Elle a aussi ajouté : « nous avons fait la démonstration que nous avons été très patients et très raisonnables ».

En effet, la convention collective est échue depuis le 31 mai 2007. Le projet syndical avait été déposé avant son échéance. La demande principale des professeur-es porte sur l’embauche, sur quelques années, de 300 nouveaux professeur-es. Les professeur-es de l’UQAM souhaitent également obtenir des conditions salariales équivalentes à celles de leurs collègues des autres universités québécoises. Le comité exécutif du SPUQ–CSN possède le mandat de déclencher trois autres journées de grève s’il n’y a pas de progrès à la table de négociation.

Le SPUQ–CSN représente quelque 1000 professeur-es et maîtres de langue.

Recettes records, sécurité à la baisse

L’écart se creuse dans les négociations entre la direction du Casino de Montréal et ses 190 agents de sécurité en lock-out depuis le 27 août. Au lieu de colmater le manque de sécurité à l’établissement de Loto-Québec, les négociateurs patronaux viennent de proposer la suppression de plusieurs postes à temps complet d’agent de sécurité et la modification d’autres en postes à temps partiel.

Pourtant, selon La Pressedu 29 janvier, la société d’État vient d’enregistrer un des trimestres les plus forts de son histoire pour ses trois casinos à Montréal, Lac-Leamy et Charlevoix, avec des recettes de 193 millions $ pour les trois derniers mois de 2008.

« Nous sommes convaincus qu’il y a plusieurs mineurs et clients interdits qui entrent régulièrement au Casino de Montréal depuis le début du lock-out, il y a cinq mois. Or, au cours des derniers jours, la direction a proposé au syndicat une réduction d’effectifs inacceptable tout autant qu’inapplicable qui aura pour effet de faire durer ce conflit et de restreindre le niveau de sécurité au Casino, si elle s’appliquait. Et ce, dans un contexte de profits records. C’est indécent! »

Cette proposition arrive après plusieurs séances de conciliation où le syndicat avait soumis des avenues de compromis, dans un effort de garder un horaire de travail acceptable à ses membres tout en satisfaisant les besoins opérationnels de l’employeur. Ces propositions, dont une contre-proposition syndicale sur toutes les questions en litige déposées, le 16 décembre dernier, ont été rejetées du revers de la main par la direction.

Rick Scopelleti remarque que la stratégie des dirigeants du casino ne semble pas en être une de résolution des désaccords entre les partis.

« Nous ne comprenons pas l’approche d’un employeur qui, au lieu de négocier un compromis acceptable, continue de proposer des façons de plus en plus farfelues d’organiser le travail au casino. Il est le temps que les responsables politiques de cette société d’État surveillent ce qui se passe au Casino à l’île Notre-Dame, » a conclu M. Scopelleti.

Recettes records, sécurité à la baisse

L’écart se creuse dans les négociations entre la direction du Casino de Montréal et ses 190 agents de sécurité en lock-out depuis le 27 août. Au lieu de colmater le manque de sécurité à l’établissement de Loto-Québec, les négociateurs patronaux viennent de proposer la suppression de plusieurs postes à temps complet d’agent de sécurité et la modification d’autres en postes à temps partiel.

Pourtant, selon La Pressedu 29 janvier, la société d’État vient d’enregistrer un des trimestres les plus forts de son histoire pour ses trois casinos à Montréal, Lac-Leamy et Charlevoix, avec des recettes de 193 millions $ pour les trois derniers mois de 2008.

« Nous sommes convaincus qu’il y a plusieurs mineurs et clients interdits qui entrent régulièrement au Casino de Montréal depuis le début du lock-out, il y a cinq mois. Or, au cours des derniers jours, la direction a proposé au syndicat une réduction d’effectifs inacceptable tout autant qu’inapplicable qui aura pour effet de faire durer ce conflit et de restreindre le niveau de sécurité au Casino, si elle s’appliquait. Et ce, dans un contexte de profits records. C’est indécent! »

Cette proposition arrive après plusieurs séances de conciliation où le syndicat avait soumis des avenues de compromis, dans un effort de garder un horaire de travail acceptable à ses membres tout en satisfaisant les besoins opérationnels de l’employeur. Ces propositions, dont une contre-proposition syndicale sur toutes les questions en litige déposées, le 16 décembre dernier, ont été rejetées du revers de la main par la direction.

Rick Scopelleti remarque que la stratégie des dirigeants du casino ne semble pas en être une de résolution des désaccords entre les partis.

« Nous ne comprenons pas l’approche d’un employeur qui, au lieu de négocier un compromis acceptable, continue de proposer des façons de plus en plus farfelues d’organiser le travail au casino. Il est le temps que les responsables politiques de cette société d’État surveillent ce qui se passe au Casino à l’île Notre-Dame, » a conclu M. Scopelleti.

28 novembre 2008 – Lock – out au Casino de Montréal : reprise des pourparlers

Lock-out au Casino de Montréal : reprise des pourparlers

Les pourparlers entre le syndicat CSN représentant les 190 agents de sécurité au Casino de Montréal et à la Société des casinos du Québec reprennent, aujourd’hui, en présence d’un conciliateur. Il s’agit de la première rencontre formelle entre les deux parties depuis deux mois.

Le moment est propice. Les membres de l’unité sécurité du Syndicat des employés de la Société des casinos du Québec (CSN) entament, aujourd’hui, leur quatrième mois de lock-out. Dans le but de dresser un portrait global de toute cette histoire, un groupe d’agents de sécurité rendront visite, ce matin, aux divers médias de Montréal afin de distribuer une pochette de presse aux journalistes de la ville.

Selon leur porte-parole, Rick Scopelleti, les membres du syndicat voient des joueurs compulsifs sur la liste d’auto-exclusion au Casino de Montréal y rentrent sans entrave depuis le déclenchement de ce lock-out, le 27 août.

« Il est clair qu’un drame social se produit en l’absence du corps de sécurité professionnel et expérimenté, a dit M. Scopelleti. Que de vraies négociations se tiennent, et vite! »

Le Syndicat des employées et employés de la Société des Casinos du Québec est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN).


Source : CSN – 28 novembre 2008

Pour renseignements : Lyle Stewart, conseiller au Service des communications de la CSN, tél. : 514 796-2066

Multi-Marques : retour au travail

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de distribution Multi-Marques (CSN), à Laval, qui regroupe plus de 160 personnes, a signé une nouvelle convention collective cet après-midi. Vendredi dernier, 89 % des membres avaient acquiescé à la recommandation du médiateur, par vote secret. En lock-out depuis le 19 mai dernier, les syndiqués reprendront progressivement le travail d’ici la fin du mois.

Puisque le contrat de travail était échu depuis le 21 septembre 2001, les travailleurs recevront rétroactivement 3 % d’augmentation salariale par année pour 2001, 2002 et 2003. En 2004 et 2005, ils toucheront des hausses de salaire de 2,6 % par année. L’entente prendra fin en septembre 2006. De plus, les employés permanents auront droit à six congés de maladie payés annuellement. Auparavant, ils n’en avaient aucun.

Quant aux employés temporaires, ils auront maintenant accès, entre autres, à des avantages tels que des congés d’anniversaire, sociaux et mobiles.

En ce qui concerne la sous-traitance, un item majeur des négociations, elle sera limitée. Les salariés permanents seront dorénavant protégés contre elle dans une proportion de 70 %. Si d’autres travailleurs (compris dans le 30 %) devaient perdre leur emploi en raison de la sous-traitance ou d’un transfert, ils bénéficieront désormais d’un régime d’indemnisation. Ainsi, ceux qui comptent 10 ans et moins d’ancienneté recevront une indemnité équivalente à une semaine de salaire par année. Après dix ans, ils percevront l’équivalent d’une semaine et demie de revenu par chaque année travaillée.

Entre autres gains du syndicat, six nouveaux postes permanents seront créés.

Pour Yves Bourguignon, président du syndicat, la lutte contre la sous-traitance représentait « une question de survie ». « Nous nous battons pour garder nos emplois », disait-il. Bien sûr, « il s’agit d’une excellente entente », commente-t-il.

Rappelons que dans une décision rendue le 22 juillet dernier, la Commission des relations du travail avait émis une ordonnance afin de forcer Multi-Marques Distribution, le plus important producteur de pain au Québec, à ne plus utiliser de briseurs de grève.

Une ordonnance oblige Multi-Marques à cesser de faire appel à des briseurs de grève

Une ordonnance oblige Multi-Marques à cesser de faire appel à des briseurs de grève

La Commission des relations du travail a émis une ordonnance afin de forcer Multi-Marques Distribution, le plus important producteur de pains au Québec, à ne plus utiliser les services de briseurs de grève. Rappelons que le 18 mai dernier, l’entreprise a mis en lock-out 162 employé-es à son centre de Laval, le plus important complexe de ses huit établissements de boulangerie et distribution.

Dans sa décision émise le 22 juillet, la commissaire Andrée St-Georges a en effet ordonner à Multi-Marques de cesser d’utiliser à Laval les services de salariés ou de cadres travaillant dans un autre de ces établissements. Elle ordonne aussi de ne plus affecter d’autres salariés de son centre de Laval pour faire le travail des syndiqué-es en lock-out.

Cette ordonnance fait suite au rapport d’enquête du ministère du Travail. Il y a un mois, l’enquêteur du ministère avait conclu que Multi-Marques contrevenait aux dispositions anti-briseurs de grève du Code du travail. La commissaire ordonne en outre de ne plus utiliser les services de huit personnes qui contrevenaient aux dispositions anti-briseurs de grève lors de l’enquête du ministère du Travail.

Rappelons que les employé-es du Centre de distribution de Laval s’opposent à ce que Multi-Marques donne leur travail en sous-traitance. « Pour nous, c’est une question de survie. Nous nous battons pour garder nos emplois », affirme le président du syndicat, Yves Bourguignon.

Multi-Marques produit les pains de marques suivantes : Bon matin, Chaumière d’or, Durivage, Gailuron, New-York New-York, Petite Douceur et Pom. Au centre de Laval, ceux et celles qui sont en lock-out voient normalement à la distribution de ces produits de boulangerie sur une bonne partie du territoire du Québec. Le lock-out touche également les mécaniciens du garage du centre de Laval.

Tournée d’hommes-sandwiches du syndicat de Multi-Marques

Vous vous souvenez de ces hommes-sandwiches qui déambulaient, pancartes sur le dos, pour faire la promotion d’un produit ? Cette fois-ci, c’est le Syndicat des travailleurs du Centre de distribution et du garage de la boulangerie Multi-Marques Laval (CSN) qui utilise ce moyen pour faire connaître sa cause. En lock-out depuis le 19 mai dernier, des hommes-sandwiches membres du syndicat entreprennent en effet, à compter de demain, une tournée d’information sur les enjeux de négociation. Pour l’occasion, ils diffuseront des tracts au marché d’alimentation L’Inter-Marché, situé au 1000, Mont-Royal Est (station de métro Mont-Royal) à compter de 11 heures.

Une lutte pour l’emploi

« En plus des hausses de salaire nous permettant de rattraper l’augmentation du coût de la vie, nous voulons obtenir une meilleure protection de nos emplois contre la sous-traitance », a résumé le président du syndicat, Yves Bourguignon.

En effet, les pourparlers entre les parties patronale et syndicale achoppent principalement sur les demandes d’augmentations de salaire, sur la clause de protection des emplois contre le recours à la sous-traitance et sur le statut des employés temporaires. Pour une convention collective d’une durée de trois ans, les travailleurs souhaitent recevoir des hausses salariales totalisant 2,25 $ l’heure. Le contrat de travail est échu depuis le 21 septembre 2001.

Le syndicat CSN regroupe 160 employé-es.

C’est la Fédération du commerce de la CSN (FC-CSN) qui les représente en négociation.

Mutli-Marques appartient à Canada Bread, elle-même propriété de Aliments Maple Leaf, qui occupe une grande place sur le marché canadien de l’alimentation. En hausse, les bénéfices d’Aliments Maple Leaf sont passés de 57,4 M$ à 84,6 M$ en l’espace de deux ans.

 

Les employé-es de Multi-Marques manifestent à Ville Saint-Laurent

En lock-out depuis le 19 mai, les travailleurs de l’entrepôt et du garage de la boulangerie  Multi-Marques de Laval manifesteront devant l’entreprise IT Distribution à Ville Saint-Laurent, le mardi 17 juin, à 10 heures. Principalement affectés à l’expédition des pains Multi-Marques, les employé-es, membres d’un syndicat affilié à la CSN, accusent leur employeur de contourner les dispositions antibriseurs de grève contenues dans le Code du travail du Québec en confiant leurs tâches à la compagnie IT Distribution.

Le président du Conseil central du Montréal métropolitain (CSN), Arthur Sandborn, le président de la Fédération du commerce de la CSN, Jean Lortie, et le président du syndicat, Yves Bourguignon, participeront à la manifestation et s’adresseront aux syndiqué-es en conflit de travail.

Un enquêteur du ministère du Travail du Québec et le syndicat se sont rendus chez IT Distribution le vendredi 13 juin pour voir si la compagnie Multi-Marques déroge aux mesures du code interdisant l’utilisation les briseurs de grève. Le syndicat entend déposer de nouvelles plaintes relativement aux activités que Multi-Marques fait accomplir chez IT Distribution, et cela, en vertu des articles du code du travail.

Des scabs

Dans un rapport rendu public le 5 juin,  un enquêteur du ministère du Travail constate que Multi-Marques a fait appel à des briseurs de grève à son entreprise de Laval. À la suite d’une visite effectuée le 28 mai, il a observé que Multi-Marques avait embauché huit briseurs de grève et commis une vingtaine d’infractions.

Salaires et sous-traitance

Les pourparlers entre les parties patronale et syndicale achoppent principalement sur les demandes d’augmentations de salaire , la clause de protection des emplois contre le recours à la sous-traitance et le statut des employés temporaires. Les travailleurs souhaitent signer une convention collective d’une durée de trois ans. Le contrat de travail est échu depuis le 21 septembre 2001.

Le syndicat CSN regroupe 160 employés.

C’est la Fédération du commerce de la CSN (FC-CSN) qui les représente en négociation.

Rappelons qu’en 1999-200, les 48 employées de bureau de Multi-Marques à Laval avaient dû recourir à la grève dans le but de signer une premières convention collective CSN. Au terme d’un conflit de sept mois, elles avaient repris le travail progressivement en juillet 2000.

Lock-out au Centre de distribution Multi-Marques (Canada Bread)

Les 170 salarié-es du Centre de distribution Multi-marques de Laval sont en lock-out depuis le dimanche 18 mai. Ce même jour, lors d’une assemblée générale marquée par une forte participation, les travailleurs ont rejeté les offres patronales dans une proportion de 86 % et ont ensuite voté la grève (91 %). L’employeur a cependant pris les devants en décrétant rapidement un lock-out.

Le conflit porte principalement sur la durée de la convention collective, sur les salaires, les régimes d’assurance collective et de retraite, la sous-traitance et sur des mesures de rattrapage pour les travailleurs temporaires.

Enquête sur des briseurs de grève

Les travailleuses et les travailleurs en lock-out observent quotidiennement la rentrée au travail de personnes qui pourraient être des travailleurs de remplacement. La CSN fait actuellement une demande d’enquête auprès du ministère du Travail pour faire respecter les dispositions anti-briseurs de grève prévues au Code du travail du Québec. Au cours de l’hiver 1999-2000, qui fut particulièrement rigoureux, les employé-es de bureau du Centre de distribution Multi-marques avaient vécu un dur conflit. Peu après, en achetant l’entreprise, Canada Bread avait fait état de ses nouvelles valeurs en matière de relations de travail.

« Nous nous étonnons de la manière d’agir de cet employeur », commente Jean Lortie, président de la Fédération du commerce-CSN. « À la place d’un changement d’attitude, nous retrouvons plutôt le même modèle de rapports conflictuels entre cet employeur et ses salariés ». Les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de distribution Multi-marques de Laval (CSN) espèrent en arriver à une convention collective négociée. L’entreprise est située au 3443, avenue François-Hugues, à Laval.