Le Syndicat du transport de Montréal–CSN dénonce le fait que la STM ait mis fin à la médiation et qu’elle demande un mandataire spécial dans la négociation en cours. La société de transport refuse de négocier, elle cherche à imposer ses volontés au syndicat.
« Un mandataire spécial ne joue pas le même rôle qu’un médiateur. Le mandataire peut recommander au ministre des Affaires municipales l’imposition d’une convention collective. Nous voulons une convention collective négociée. C’est ça notre droit. Nous voulons un médiateur qui puisse nous aider à obtenir une convention collective négociée », affirme le président du Syndicat du transport de Montréal–CSN, Bruno Jeannotte.
« On demande à la STM de revenir à la table de négociation accompagnée de personnes compétentes pour faire cheminer les discussions. Elle doit arrêter de se déresponsabiliser. Les conditions de travail de ses employé-es, ça la concerne directement », conclut Bruno Jeannotte.
À propos
Le Syndicat du transport de Montréal, affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) et au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN), regroupe près de 2400 travailleuses et travailleurs de la Société de transport de Montréal, dont les mécaniciennes et mécaniciens et les employé-es des services d’entretien des autobus et du métro de Montréal.
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.