Région : Montréal métropolitain
Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’Hôtel Holiday Inn Laval Montréal–CSN
STT du Marriott Château Champlain–CSN
STT du Comfort Inn Dorval–CSN
STT de Comfort Inn Pointe-Claire–CSN
STT de l’Hôtel Fairfield Montréal Centre-Ville–CSN
STT de l’Hôtel Ruby Foo’s–CSN
STT de l’hôtel Quality Suites Pointe-Claire–CSN
Syndicat des travailleuses et travailleurs de Hilton Laval–CSN
STT de l’Hôtel Côte-de-Liesse–CSN
Syndicat des travailleurs-euses du Ritz-Carlton–CSN
ST de l’Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis–CSN
STT de l’Hôtel Méridien de Montréal–CSN
Syndicat des employé-es professionnel-les de l’Université Concordia–CSN
Syndicat des travailleuses et travailleurs des industries manufacturières–CSN | Subaru des Sources
À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 20 août 2024 le Syndicat des travailleuses et travailleurs des industries manufacturières–CSN été accrédité pour représenter :
Tous les directeurs financiers et commerciaux
Le département des ventes du concessionnaire automobile Subaru des Sources avait rejoint les rangs de la CSN il y a plusieurs années. Cependant, les directrices et directeurs financiers qui n’ont de directeur que le nom de leur titre d’emploi était exclu de l’unité d’accréditation. Ils viennent eux aussi d’adhérer au STTIM afin d’avoir un levier de négociation face à l’employeur, notamment pour limiter l’utilisation de la sous-traitance. L’employeur n’avait qu’un seul projet en tête, faire régresser leurs conditions de travail. Il trouvera la CSN sur son chemin!
Cette nouvelle section sera affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière au Conseil central du Montréal métropolitain de et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.
Nouvelle grève dans trois hôtels québécois
Plus de 400 travailleuses et travailleurs de l’hôtel Bonaventure à Montréal, de l’hôtel PUR à Québec et du Delta à Sherbrooke sont en grève pour accentuer la pression afin de faire avancer les négociations.Lire la suite →
Syndicat des travailleuses et travailleurs des industries manufacturières–CSN – Total lubrifiants Canada
À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 2 mai 2024, le Syndicat des travailleuses et travailleurs des industries manufacturières–CSN – Section Total lubrifiants Canada a été accrédité pour représenter :
« Tous les salariés au sens du Code du travail à l’exception des employés de bureau, des vendeurs et de ceux automatiquement exclus par la loi. »
Les salarié-es ont décidé de se syndiquer afin d’obtenir de meilleures conditions de travail. Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière, au Conseil central du Montréal métropolitain et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.
Négociations dans l’hôtellerie : la CSN promet un automne chaud
Pour la deuxième fois ce mois-ci, 2 600 travailleuses et travailleurs débraient pour une journée de grève nationale dans les régions de Montréal, Québec et Sherbrooke. Les perturbations surprises affectent la dernière longue fin de semaine de l’été.
« Nous espérions ne pas en venir là, mais la situation l’oblige. Nous sommes témoins d’une tentative patronale de casser le mouvement de mobilisation que les travailleuses et les travailleurs de l’hôtellerie ont bâti depuis quelques mois », explique David Bergeron-Cyr, vice-président de la CSN.
Cette semaine seulement, trois hôtels montréalais ont été mis en lockout, soit l’Hôtel Bonaventure, l’Hôtel Marriott Château Champlain et le Double Tree by Hilton Montréal. La journée de grève fait suite à celle tenue le 8 août dernier par les travailleuses et les travailleurs de l’industrie hôtellerie.
« Plutôt que mettre des efforts à négocier, les employeurs préfèrent fermer des services comme le restaurant de l’hôtel, offrir des gratuités aux clients insatisfaits, bloquer les réservations de chambres et se priver ainsi de revenus substantiels. Ils essaient clairement d’épuiser les travailleurs et la mobilisation ! » ajoute le vice-président.
« La CSN a tout tenté pour arriver à des ententes de principe. Nous avons tenu 46 rencontres de négociation au cours des trois dernières semaines, sans résultat. Les employeurs se lancent la balle et attendent tous qu’un autre fasse une concession. Résultat? La moitié des tables de négociation sont toujours sans offre salariale de l’employeur ! » s’exclame Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce–CSN.
« Ces derniers jours, cinq syndicats se sont dotés d’un mandat de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée. Partout, les syndicats sont prêts à poursuivre la mobilisation cet automne, nous venons d’ailleurs de déposer cinq plaintes pour le recours illégal à des briseurs de grève au Fairmont Reine Elizabeth, au Bonaventure et au Marriott Château Champlain » conclut M. Valiquette.
Dans l’industrie hôtelière, la saison estivale fait place à celle des événements d’affaires et des banquets, lesquels génèrent une part importante des revenus annuels.
À propos du secteur de l’hôtellerie de la CSN
La 11e ronde de négociation coordonnée regroupe plus de 3 500 travailleuses et travailleurs, issus de 30 syndicats de l’hôtellerie des régions de la Capitale-Nationale, de l’Estrie, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et du Grand Montréal. Ces syndicats portent une plateforme de demandes communes qu’ils ont le mandat de négocier avec leurs employeurs respectifs.
Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1 600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans huit fédérations ainsi que dans treize conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.
La rentrée universitaire compromise à Concordia
Au terme de près d’un an de négociations infructueuses, les 600 membres du Syndicat des employé-e-s professionnel-le-s de l’Université Concordia (SEPUC–CSN) seront en grève à la rentrée scolaire, laquelle est prévue le 3 septembre, compromettant ainsi le début de l’année académique de près de 50 000 étudiants.
Pendant l’hiver, le syndicat a entamé un processus de conciliation avec l’université en raison de l’absence de progrès à la table de négociation sur la question du télétravail. Il y a quelques semaines, le syndicat s’est doté d’un mandat de grève de deux semaines dans l’espoir d’en arriver à une entente avec l’Université Concordia. Jusqu’à présent, l’employeur n’a pas bougé sur sa position, refusant même d’aborder le sujet du télétravail lors des réunions de négociation.
Les membres du syndicat occupent une variété de postes essentiels au bon déroulement de la rentrée, notamment ceux de conseiller, d’analyste en enseignement, en finances, en technologies de l’information et en communications, ainsi que de coordonnateur, de psychologue, d’infirmière, etc.
« En ce moment, l’accès au travail hybride est inéquitable au sein de l’université. Nous souhaitons adopter un cadre qui permettrait d’éviter toute forme d’injustice et aussi garantir aux employé-es professionnel-les qu’elles et ils pourront effectuer une partie de leur travail à la maison », explique Shoshana Kalfon, présidente du Syndicat des employé-e-s professionnel-le-s de l’Université Concordia (SEPUC–CSN).
« Il faut trouver une solution qui tienne compte des besoins des étudiants, de l’université et des employé-es professionnel-les. De nos jours, le télétravail est la norme pour de nombreux professionnels », explique Kathrin Peter, vice-présidente de la Fédération des professionnèles–CSN (FP–CSN).
« Nous espérons que l’employeur entendra le syndicat haut et fort. Nos membres veulent négocier pour éviter les conséquences négatives sur la population étudiante, mais ils seront prêts à faire la grève s’il le faut », conclut Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN (CCMM–CSN).
Il est intéressant de noter que dans son plan d’action climatique 2024, l’université indique encourager ses employé-es à travailler à distance afin de réduire son empreinte carbone liée aux déplacements domicile-travail. Le syndicat s’explique plutôt mal comment l’université concilie cette volonté avec sa position à la table de négociation.
À propos de la CSN
Composée de plus de 1 600 syndicats, la CSN représente près de 330 000 travailleuses et travailleurs répartis dans huit fédérations et treize conseils centraux régionaux, principalement au Québec.
La Fédération des professionnèles (FP–CSN) compte quelque 8 000 membres à travers le Québec, œuvrant dans une multitude de secteurs. Le Conseil central du Montréal métropolitain–CSN regroupe tous les membres de la CSN de la grande région de Montréal, de Laval, du Nunavik et d’Eeyou Istchee Baie-James.
Travailleurs étrangers temporaires : silence radio sur des conditions de travail souvent inhumaines
La Confédération des syndicats nationaux (CSN) est consternée de voir que le premier ministre François Legault fait une annonce importante sur l’immigration temporaire, mais ne mentionne pas une seule fois la question des conditions de travail trop souvent déplorables auxquelles ces personnes font face.
« Les immigrants temporaires à bas salaire du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) représentent une frange extrêmement vulnérable de notre société. Ils ne peuvent faire valoir leurs droits et vivent sous la menace permanente de perdre leur permis de travail et de se faire renvoyer dans leur pays d’origine », souligne Caroline Senneville, présidente de la CSN. « C’est d’autant plus odieux que l’encre du rapport final du rapporteur spécial de l’ONU, qui qualifiait le PTET de terrain fertile à l’esclavage contemporain, est à peine sèche », ajoute-t-elle.
La CSN est favorable à un resserrement des exigences auprès des employeurs qui recrutent des travailleuses et des travailleurs étrangers temporaires, mais juge que l’annonce de François Legault de ce matin est de la poudre aux yeux. « On veut faire porter la responsabilité de la crise de logement, du manque de personnel et de ressources dans les services publics et de la précarisation du français à Montréal à environ 3500 immigrants temporaires », poursuit la présidente de la centrale.
Dans une majorité des professions où le moratoire ne s’appliquera pas, les employeurs continueront de n’avoir aucune obligation de recruter localement et ils n’auront pas de plafond de recrutement de travailleurs issus du PTET. Ainsi, dans ces cas, un employeur peut recruter toute sa main-d’œuvre par le biais du PTET.
Les besoins de main-d’œuvre ne doivent pas servir d’excuse pour brimer les droits et la dignité humaine. « Pour la CSN, une chose est claire : il est primordial d’abolir une bonne fois pour toutes les permis de travail fermés, de permettre l’accès à la résidence permanente et de faire porter aux employeurs leur juste part de responsabilité dans la recherche et l’embauche de la main d’œuvre locale », conclut madame Senneville.
À propos
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.