Un employeur qui perd la carte pour des jeans

Articles récents

Il est grand temps de stopper la destruction des espaces verts de Montréal

Il est grand temps de stopper la destruction des espaces verts de Montréal

Le comité environnement du Conseil central du Montréal métropolitain de la CSN (CCMM–CSN) a organisé une…
Pour la grève à 99 % chez Safran

Pour la grève à 99 % chez Safran

Les travailleuses et les travailleurs de Safran ont voté à 99,1 % en faveur d’une grève…
28 avril : des données toujours aussi dérangeantes pour l’année 2023

28 avril : des données toujours aussi dérangeantes pour l’année 2023

Le 28 avril, la Confédération des syndicats nationaux souligne chaque année la Journée internationale de commémoration des…
Le maintien de l’équité salariale ne doit pas se faire au rabais

Le maintien de l’équité salariale ne doit pas se faire au rabais

La CSN salue une récente décision du tribunal qui indique que les employeurs ne peuvent dévier…
Les employé-es de la SAQ en grève contre la précarité d’emploi

Les employé-es de la SAQ en grève contre la précarité d’emploi

Après plus d’un an de négociation, toujours sans entente sur les aspects normatifs de leur convention,…
« Nous aussi, on veut notre part ! » – Jean-Guy Picard

« Nous aussi, on veut notre part ! » – Jean-Guy Picard

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Voltigeurs–CSN et le Syndicat du transport de la…

Grève chez Shred-It

greve_shred_it_2024

Un employeur qui perd la carte pour des jeans

La quarantaine de travailleurs de Shred-It n’ont eu d’autre choix que d’entrer en grève ce matin face à l’intransigeance de l’employeur quant à leurs moyens d’action pour faire avancer la négociation. Les travailleurs avaient décidé de porter des jeans hier pour accentuer la pression sur l’employeur. Sa réponse démesurée n’a pas tardé : il leur a refusé de travailler en plus de les menacer d’éventuelles mesures disciplinaires.

L’entreprise qui offre un service de déchiquetage de documents accumule les tactiques antisyndicales depuis le début de la négociation. En réponse, les chauffeurs et les manutentionnaires avaient adopté à l’unanimité un mandat de grève en assemblée générale le 29 mars dernier. Depuis, les moyens de pression s’accentuaient pour forcer une accélération de la cadence de la négociation. Après des mois de négociation, des enjeux d’importance restent sur la table comme le temps supplémentaire, les salaires et l’utilisation de caméra de conduite par l’employeur.

« Tout ce qu’on veut, c’est que la négociation débloque enfin. Si nos moyens de pression déplaisent tant à l’employeur, il a juste à venir s’asseoir à la table de négociation. L’employeur doit mettre son mépris à la déchiqueteuse et négocier », explique Lesley Charles, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Shred-it–CSN.

« C’est inacceptable qu’une entreprise américaine utilise des tactiques antisyndicales pour tenter de casser les travailleurs. Quand j’ai entendu que l’employeur refusait aux membres de travailler en raison du port de jeans, je n’en croyais pas mes oreilles ! Ce qui est clair, c’est que les travailleurs sont unis et déterminés à se faire respecter », de conclure Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN).

Partager cette page sur Facebook Twitter LinkedIn Reddit Pinterest WeChat Mix Pocket

À LA UNE

Caroline Senneville sur la syndicalisation d'un entrepôt AMAZON à Laval
Partager cette nouvelle

Le Point syndical  automne 2023

Vie syndicale