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30 octobre 2025Memoire présenté par la CSN dans le cadre de la consultation de la population canadienne sur le fonctionnement de l’Accord Canada–Etats-Unis–Mexique (ACÉUM)
La CSN est très préoccupée par l’état actuel de nos relations commerciales avec notre principal partenaire économique : les États-Unis. Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, marqué par un changement de cap radical de la politique commerciale américaine, a complètement perturbé nos relations avec les États-Unis. Ce protectionnisme décomplexé promu par l’administration Trump menace notre stabilité économique et suscite, avec raison, beaucoup d’inquiétude chez nos travailleuses et travailleurs. Alors qu’est prévu au cours de l’année 2026 l’examen conjoint de l’ACEUM, le gouvernement canadien doit être ferme dans sa position de défendre les intérêts canadiens et québécois ainsi que les secteurs névralgiques de notre économie. Plusieurs secteurs comme l’agroalimentaire avec la gestion de l’offre, l’industrie du bois d’œuvre, l’aluminium, l’acier, le cuivre, la culture, les télécommunications, les services publics, les marchés publics et bien d’autres méritent d’être défendus et protégés dans le cadre de cet examen. Certes, le marché américain est important pour le Canada et le Québec. Pourtant, il s’avère que nos échanges contribuent également à la création d’emplois et à la croissance économique américaine. Cet élément est essentiel, et il faut s’assurer de bien le faire comprendre à nos puissants vis-à-vis. En dernier lieu, la CSN invite le Canada à profiter de l’examen conjoint de l’ACEUM pour assurer la promotion d’une plus grande protection des droits syndicaux, des droits du travail, des droits des travailleuses et travailleurs migrants, des droits de la personne et de l’environnement. C’est à ce prix que l’examen conjoint de l’ACEUM sera bénéfique pour les populations de la région, et non pour un petit groupe qui s’enrichit continuellement en faisant fi de l’appauvrissement des peuples et de la croissance des inégalités ! »
1 décembre 2016L’acceptabilité sociale

Au Québec comme ailleurs, le développement de projets d’envergure suscite bien souvent la controverse, notamment lorsqu’il est question de l’exploitation et de l’utilisation de ressources naturelles. Les opinions sont souvent divergentes, ce qui donne lieu à des débats à caractère hautement émotionnel. Plus que jamais, le développement durable est au coeur des préoccupations et des revendications de la population. En ce sens, l’acceptabilité sociale s’impose maintenant comme un incontournable dans la mise en oeuvre de tout projet de développement. Au début de l’année 2016, le gouvernement du Québec a d’ailleurs déposé un livre vert sur les orientations du Ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN) en matière d’acceptabilité sociale. De son côté, la population est de plus en plus exigeante envers les entreprises qui opèrent sur son territoire, notamment en matière de maximisation des retombées locales. En ce sens, les citoyens, les organisations syndicales et non gouvernementales jouent un rôle de contre‐pouvoir à l’État et aux entreprises.

Les Conseils centraux de la CSN sont aux premières loges des multiples projets de développement qui voient le jour. Mentionnons à titre d’exemple, la mine Arnaud à Sept‐Îles ainsi que l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste dans la vallée du St‐Laurent.

Le présent document a pour objectif de nous outiller afin d’intervenir et de nous positionner quant à la mise en oeuvre des grands projets de développement qui font l’actualité au Québec.

16 octobre 2008Mémoire sur l’occupation du territoire forestier québécois et la constitution des sociétés d’aménagement des forêts
« Comme les coopératives forestières de travailleurs devraient être impliquées comme entreprise d’aménagement certifiée, les travailleurs membres de celles-ci doivent être inclus dans les unités d’accréditation territoriales. De la même façon, l’attribution claire du statut de salarié à l’entrepreneur dépendant et aux membres de son équipe doit être précisée au Code du travail. Les exploitants forestiers profiteront grandement de la stabilité apportée par l’uniformisation des conditions de travail et de la mobilité du travail de créées par la convention collective. »
28 mars 2008Mémoire sur le Livre vert « La forêt, pour construire le Québec de demain »
« Actuellement, nous vivons des situations où nos syndicats sont aux prises avec une certaine précarité quant à leur reconnaissance légale, surtout en raison de l’absence d’harmonisation entre les objectifs du Code du travail et de ses dispositions par rapport aux particularités du mode et du fonctionnement de l’exploitation des activités forestières. Sous plusieurs aspects, la réforme, telle qu’elle est esquissée, fragilisera davantage cette situation. »