Un premier syndicat CSN chez Première Moisson

Le 3 juin, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la boulangerie Première Moisson (FC–CSN) a reçu son certificat d’accréditation du Tribunal administratif du travail du Québec afin de représenter les quelque 55 salarié-es de l’établissement situé à l’intérieur du marché Jean-Talon, à Montréal.

Il s’agit d’un premier établissement syndiqué pour la chaîne de boulangerie comptant 23 succursales dans la région du Montréal métropolitain, en plus de deux installations de production. La succursale du marché Jean-Talon est la toute première boulangerie Première Moisson.

« Nous sommes fiers d’accueillir ces travailleuses et ces travailleurs, a réagi le président de la Fédération du commerce (FC–CSN), Serge Fournier. Dans le commerce de détail, il y a fort à faire pour assurer à toutes et à tous des conditions de travail et des salaires décents. Notre fédération, tout comme la CSN, mettra tout en œuvre pour les soutenir dans la mise sur pied de leur syndicat et la négociation d’une première convention collective. »

Les conditions de travail chez Première Moisson sont typiques du commerce de détail non syndiqué. La plupart de ces travailleuses et ces travailleurs reçoivent le salaire minimum et plusieurs n’ont pas reçu d’augmentation depuis des années, la plupart n’ont pas accès à des avantages sociaux, il y a un haut taux de roulement de personnel et beaucoup de travail est à faire en santé et sécurité du travail. Ils ont choisi de s’organiser collectivement afin d’agir contre la précarité et améliorer leurs conditions de vie.

Cette syndicalisation s’inscrit dans une lutte plus large contre la précarité et l’appauvrissement que vivent les salarié-es du commerce de détail et de l’alimentation.

Les 55 membres du syndicat se réuniront dans les prochaines semaines afin d’élire leur comité exécutif et d’entamer les travaux préparatoires vers une première négociation collective chez Première Moisson.

Entente de principe chez SSQ Vie

À l’issue d’un blitz de négociation de plusieurs jours, les représentants du Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (FC-CSN) et les représentants patronaux ont conclu une entente de principe.

Le 26 mai, les quelque 600 salarié-es avaient confié un mandat de grève à leur syndicat.

Les travailleuses et les travailleurs se prononceront sur cette entente de principe en début de semaine prochaine.

Le contenu de l’entente demeurera secret jusqu’à la tenue de l’assemblée générale.

Entente de principe adoptée chez Sucre Lantic

Les travailleuses et les travailleurs de la compagnie Sucre Lantic sont retournés au travail après avoir adopté dimanche soir une entente de principe par voie de scrutin secret.

« Les salarié-es ont tenu leur bout et ont refusé tous les reculs que voulait imposer l’employeur », a d’abord commenté le vice-président et représentant du secteur agroalimentaire de la Fédération du commerce (FC–CSN), David Bergeron-Cyr.

Les gains

Les employé-es conservent donc leur régime à prestation déterminée et ont réussi à maintenir à 4 % leur taux de cotisation. Ils ont également obtenu une augmentation de salaire de 11,3 % sur cinq ans qui se détaille à 2,2 % pour chacune des quatre premières années et à 2,5 % pour la dernière. « Il était hors de question d’accepter à quelque niveau que ce soit des disparités de traitement entre les nouveaux salarié-es et les plus anciens », a enchaîné le président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Sucre Lantic (FC–CSN), Marc L’Heureux.

Rappelons que Sucre Lantic voulait créer deux classes de salarié-es en obligeant les nouvelles personnes embauchées à devoir attendre huit ans avant d’atteindre le dernier échelon salarial. L’employeur voulait également imposer le régime de retraite à cotisation déterminée aux nouveaux employés, et faciliter l’usage de la sous-traitance.

Le syndicat a amélioré un peu les mécanismes de protection des emplois, a obtenu la création de quelques postes et un réaménagement des horaires qui donne plus de latitude aux syndiqué-es.

À propos
La Fédération du commerce (FC–CSN) compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

La FC appuie sans réserve l’industrie laitière de chez nous

La Fédération du commerce (FC-CSN) est préoccupée par l’exportation massive de lait diafiltré par l’industrie laitière américaine sur le territoire canadien. Pour la FC-CSN, il s’agit d’une concurrence déloyale et malhonnête.

À l’instar de toute l’industrie au pays, la FC-CSN réclame une réglementation plus claire à Ottawa afin que cesse cette pratique qui n’est rien d’autre que du détournement tarifaire. « Le problème, c’est qu’aux douanes le lait diafiltré est considéré comme un aliment. Puisque c’est une protéine de lait déshydraté, il n’est pas soumis aux tarifs imposés aux produits laitiers d’importation. Ce qui est ironique, c’est que l’Agence canadienne des aliments considère le lait diafiltré comme un produit laitier. Il faudrait que les différents ministères se consultent et qu’ils soient conséquents. Les Américains ont vu dans cette incongruité une occasion de faire de l’argent sur le dos de nos entreprises. L’heure est grave, c’est maintenant qu’il faut agir », explique le vice-président de la FC-CSN, David Bergeron-Cyr

Inquiétude dans l’industrie

La Fédération du commerce représente plusieurs travailleuses et travailleurs dans l’industrie laitière et considère que le problème pourrait devenir hors de contrôle si le gouvernement de Justin Trudeau ne rectifie pas le tir rapidement. « C’est tout un pan de l’industrie laitière qui risque d’écoper. Cette pratique est déloyale et il n’est pas question qu’on laisse la situation s’envenimer davantage. Nos travailleuses et travailleurs de l’industrie laitière ne méritent certainement pas de payer les frais d’une erreur administrative grotesque de la part du gouvernement. On ne compte pas se laisser faire », conclut M. Bergeron-Cyr.

À propos

 La Fédération du commerce (FC-CSN) compte environ 30 000 membres regroupés dans plus de 350 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

 

STT de Sucre Lantic (FC-CSN)

Les employé-es conservent leur régime à prestation déterminée et ont réussi à maintenir à 4 % leur taux de cotisation. Ils ont également obtenu une augmentation de salaire de 11,3 % sur cinq ans qui se détaille à 2,2 % pour chacune des quatre premières années et à 2,5 % pour la dernière.

Les employés de Sucre Lantic déclenchent la grève générale illimitée

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Sucre Lantic (FC-CSN), qui compte près de 170 membres, a déclenché une grève générale illimitée hier à minuit afin de protester contre les reculs importants que la partie patronale veut leur faire subir.

Photo : Raynald Leblanc
Photo : Raynald Leblanc

« Sucre Lantic veut s’attaquer aux régimes de retraite à prestations déterminées des employé-es et mettre en place pour les nouvelles personnes embauchées un régime à cotisation déterminée. Non seulement une telle mesure est odieuse puisqu’elle crée deux classes de travailleuses et de travailleurs, mais il est hors de question que nous acceptions de mettre notre sécurité de retraite en jeu : les régimes à cotisation déterminée comportent des risques plus élevés pour la stabilité des prestations puisqu’ils suivent les fluctuations du marché. L’employeur peut tout de suite oublier son idée, elle ne passera pas », souligne d’entrée de jeu le président du syndicat, Marc L’Heureux.

La volonté de Sucre Lantic de créer deux classes de travailleuses et de travailleurs se reflète aussi dans l’obligation pour les nouvelles personnes embauchées d’attendre huit ans avant d’atteindre le dernier échelon, alors que ceux qui sont en poste en ce moment bénéficient d’un échelon unique. « L’employeur doit cesser de s’acharner sur les nouveaux : nous ne le laisserons pas piller nos acquis qui ont été dûment négociés au fil des conventions », explique aussi Marc l’Heureux.

Photo : Raynald Leblanc
Photo : Raynald Leblanc

La protection des emplois figure également dans les enjeux de négociation. « En 2014, l’employeur avait coupé brutalement 59 postes à l’usine. Aujourd’hui, il refuse d’accéder à notre demande de mieux encadrer le recours à la sous-traitance. Après les pertes d’emplois drastiques de 2014, nous en sommes venus à la conclusion que nous devons mieux protéger notre travail contre la sous-traitance, d’autant plus que celle-ci n’est absolument pas un gage d’économie de coûts ni de production de meilleure qualité », conclut le président du syndicat.

Photo : Raynald Leblanc
Photo : Raynald Leblanc

Les salarié-es votent la grève

Réunis en assemblée générale, hier, les salarié-es de SSQ-Vie de Montréal et de Québec ont voté dans une proportion de 72 %, par scrutin secret, en faveur d’un mandat de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée, à exercer au moment opportun.

La convention collective des quelque 600 salarié-es de SSQ-Vie est échue depuis le 31 décembre 2014 et les négociations n’ont pas permis de conclure une entente satisfaisante jusqu’à maintenant. Au cœur du litige : des demandes patronales de reculs importants au régime de retraite ainsi qu’aux assurances collectives.

Aucune rencontre n’a eu lieu depuis décembre 2015. Un conciliateur a été nommé en octobre 2015.

Le syndicat entend mettre toutes ses énergies à la conclusion d’une entente satisfaisante dans les prochains jours. Le comité de négociation syndical est prêt à négocier jour et nuit s’il le faut.

 

STT de la Caisse Desjardins de Mont-Tremblant (FC-CSN)

À la suite du dépôt d’une requête en accréditation le 3 février 2016, les travailleuses et travailleurs de la Caisse Desjardins de Mont-Tremblant (FC-CSN) ont été accrédités le 3 mars dernier pour représenter : « Tous les salarié-es au sens du Code du travail à l’exclusion des directeurs, des directrices et des adjointes au directeur et à la direction générale. »

Dans les années 2000, ces travailleuses et travailleurs ont fait le choix de révoquer leur accréditation syndicale. À ce moment, l’employeur leur avait fait de belles promesses concernant sa gestion et leurs conditions de travail. Malheureusement, aujourd’hui ils sont confrontés à un employeur qui exerce des pressions, du favoritisme, etc. Ils ont donc fait le choix de se syndiquer de nouveau, afin d’avoir des conditions de travail justes et équitables.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération du commerce (FC-CSN), au Conseil central des Laurentides (CCSNL-CSN) et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Le début d’une neuvième ronde

Aujourd’hui, la Fédération du commerce (FC-CSN) lance la 9e ronde de négociations coordonnées dans l’hôtellerie. L’envoi des avis de négociation aux employeurs de la région de Québec débutera donc ce jour même. Sous peu, les syndicats qui ont volontairement décidé de prendre part à celle-ci déploieront à nouveau toute leur énergie afin d’atteindre les objectifs de négociation qu’ils se sont fixés. Quatre demandes font partie de la plateforme commune de revendications.

« La Fédération du commerce travaillera donc avec les 27 syndicats de l’hôtellerie qui ont décidé démocratiquement en assemblée générale de prendre part à cette négociation coordonnée, de préciser Michel Valiquette, trésorier de la FC-CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. Depuis 1986 à Québec, et 1987 à Montréal, nous nous sommes regroupés afin de coordonner nos négociations. Nous avons décidé de partager des plateformes de revendications communes que nous avons toutes et tous défendues à nos tables de négociation respectives ».

Une stratégie gagnante

« Pour les syndicats qui y prennent part, chaque ronde de négociations a permis l’obtention de gains appréciables. À titre d’exemple, des travailleuses et des travailleurs de l’hôtellerie touchaient dix sous de plus que le salaire minimum au début des années 1980; aujourd’hui, des préposé-es aux chambres de l’hôtel Reine Élizabeth touchent un taux horaire de 22,64 $ alors que les serveuses et les serveurs reçoivent 16,97 $ avant leurs pourboires », de souligner monsieur Valiquette.

Une conjoncture favorable

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« Les récents indicateurs publiés par Tourisme Québec (TQ) nous révèlent une hausse de 6 % du taux d’occupation des hôtels de la Capitale-Nationale pour la période d’un an se terminant en mars 2016. D’ici 2020, TQ précise que l’industrie touristique de la province prévoit une augmentation d’environ 5 % par année. Si nous ajoutons la faiblesse actuelle du dollar canadien et les nombreux événements qui auront lieu cet été à Québec, nous traversons véritablement une conjoncture des plus favorables pour notre industrie », de lancer le porte-parole de la négociation.

Nos quatre demandes

1) Obtenir davantage de reconnaissance pour nos années de service

Afin de faire reconnaître les années de service des travailleuses et des travailleurs de l’hôtellerie, nous voulons améliorer l’indemnité de vacances versée annuellement par l’ajout de 0,5 % du salaire gagné par semaine de vacances.  

2) Obtenir une meilleure protection des emplois et de meilleures compensations

Le secteur revendique une clause contre les abolitions fictives ou les fusions de classification. Il revendique également l’introduction ou l’amélioration d’une indemnité de départ qui serait versée en compensation lorsqu’un employeur met fin à des emplois dans les situations suivantes : changements technologiques, abolition réelle de classification, fermeture de département ou de l’hôtel, la suspension ou l’arrêt d’une activité régulière dans les opérations, ou encore changement de vocation de l’établissement. Dans tous ces cas, une compensation de 2000 $ par année de service, sans plafond, serait versée à tous les salarié-es touchés directement ou indirectement par ces décisions et qui perdent leur emploi. 

3) Consentir une convention collective de quatre ans, mais pas sans contrepartie

Les deux dernières rondes de négociations coordonnées ayant toutes deux abouti à des contrats de quatre ans, nous comprenons le désir des employeurs de renouveler nos conventions collectives pour une période équivalente. Cependant, nous n’accepterons cette durée qu’en contrepartie d’une augmentation plus importante de nos salaires lors de cette quatrième année.

4) Profiter de la croissance prévue dans notre secteur d’activité

Puisque les travailleuses et les travailleurs sont à la source de la croissance des recettes du secteur hôtelier, il est tout à fait légitime qu’ils reçoivent leur juste part du gâteau. Ils revendiquent donc les augmentations salariales suivantes : 4 % en 2016, 4 % en 2017, 4 % en 2018 et 5 % en 2019.

Le secteur de l’hôtellerie de la FC-CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Liste des 27 syndicats qui ont été invités et qui se sont joint.

  1. STT RITZ CARLTON (FC-CSN)
  2. SEE DE L’HÔTEL CLARENDON (FC-CSN)
  3. STT DE L’HÔTEL MÉRIDIEN DE MONTRÉAL (FC-CSN)
  4. STT DE L’HÔTEL REINE ELIZABETH (FC-CSN)
  5. ST DU BONAVENTURE (FC-CSN)
  6. STT HÔTEL DES GOUVERNEURS PLACE DUPUIS (FC-CSN)
  7. STT DE HILTON LAVAL (FC-CSN)
  8. STT DE L’HÔTEL QUALITY SUITES POINTE-CLAIRE (FC-CSN)
  9. STT HÔTEL RUBY FOO’S (FC-CSN)
  10. STT DE L’HÔTEL LORD BERRI (FC-CSN)
  11. STT DU HOLIDAY INN SELECT SINOMONDE (FC-CSN)
  12. STT DU MARRIOTT CHÂTEAU CHAMPLAIN (FC-CSN)
  13. STT DE L’HÔTEL HOLIDAY INN LAVAL MONTRÉAL (FC-CSN)
  14. STT DU QUALITY INN CENTRE-VILLE (FC-CSN)
  15. SEE DE L’HÔTELLERIE JARDINS DE VILLE (FC-CSN)
  16. STT DE L’HÔTEL DELTA DE SHERBROOKE (FC-CSN)
  17. STT ESTRIMONT SUITES ET SPA (FC-CSN)
  18. STT DE L’HÔTEL QUALITY (FC-CSN)
  19. SS DU CASTEL DE L’ESTRIE (FC-CSN)
  20. STT DE HILTON QUÉBEC (FC-CSN)
  21. STT DE L’HÔTEL PUR QUÉBEC (FC-CSN)
  22. ST DU MANOIR DU LAC DELAGE (FC-CSN)
  23. STT DE L’HÔTEL CLASSIQUE (FC-CSN)
  24. SE DE L’HÔTEL DELTA QUÉBEC (FC-CSN)
  25. STT DU COMFORT INN – POINTE-CLAIRE (FC-CSN)
  26. STT DU COMFORT INN DORVAL (FC-CSN)
  27. STT DES SUITES FAUBOURG ST-LAURENT FC-CSN)

Signature_lettre (1)

 

Syndicat des travailleuses et travailleurs de L’Hôtel Motel la Caravelle (FC-CSN)

Conditions de travail sous les normes minimales, relations de travail très difficiles et uniquement en anglais, congédiements arbitraires, injonction et ordonnances qui limitent leur droit de manifester et briseurs de grève sur leur milieu de travail : les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel-Motel La Caravelle (FC-CSN) font face à un des pires employeurs de Baie-Comeau. Ils ont toutefois décidé de lutter afin d’obtenir le respect auquel ils ont droit et la CSN met tout en œuvre pour qu’ils obtiennent leur première convention collective. Les travailleuses et les travailleurs sont en grève générale illimitée depuis le 27 octobre 2015.

Syndicat des travailleuses et travailleurs de Clean international (FC-CSN)

À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 29 mars 2016, le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Clean International-CSN a été accrédité pour représenter : « Tous les salariés préposés à la sanitation au sens du Code du travail »

Ce groupe de travailleurs, œuvrant dans le domaine de la sanitation d’équipements dans une usine de découpe de viande, a décidé très majoritairement de se joindre à la CSN.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération Commerce (FC-CSN) au Conseil central du Cœur du Québec (CCCQ-CSN) et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Syndicat des travailleuses et travailleurs Les Brasseurs RJ (FC-CSN)

À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 4 février 2016, le Syndicat des travailleuses et travailleurs Les Brasseurs RJ – CSN a été accrédité pour représenter : « Tous les salariés au sens du Code du travail, à l’exception des employés de bureau, des vendeurs, des acheteurs, des représentants des ventes, des chauffeurs, des livreurs, des aidechauffeurs, des préposés à l’entretien ménager, ainsi que tous ceux normalement exclus par la loi. »

Ce groupe de travailleurs, oeuvrant dans le domaine de l’industrie de la bière, a décidé très majoritairement de se joindre à la CSN.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération du commerce, au Conseil central du Montréal métropolitain et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Le début d’une neuvième ronde

Aujourd’hui, la Fédération du commerce (FC-CSN) lance la 9e ronde de négociations coordonnées dans l’hôtellerie. L’envoi des avis de négociation aux employeurs débutera donc ce jour même. Sous peu, tous les syndicats qui ont volontairement décidé de prendre part à celle-ci déploieront à nouveau toute leur énergie afin d’atteindre les objectifs de négociation qu’ils se sont fixés. Quatre demandes font partie de la plateforme commune de revendications.

« La Fédération du commerce a invité 31 syndicats de l’hôtellerie à prendre part à cette négociation coordonnée et 27 d’entre eux ont décidé en assemblée générale d’y participer, de préciser Michel Valiquette, trésorier de la FC-CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. Depuis 1986 à Québec, et 1987 à Montréal, nous nous sommes regroupés afin de coordonner nos négociations. Nous avons décidé de partager des plateformes de revendications communes que nous avons toutes et tous défendues à nos tables de négociation respectives ».

Une stratégie gagnante
« Pour les syndicats qui y prennent part, chaque ronde de négociations a permis l’obtention de gains appréciables. À titre d’exemple, des travailleuses et des travailleurs de l’hôtellerie touchaient dix sous de plus que le salaire minimum au début des années 1980; aujourd’hui, des préposé-es aux chambres de l’hôtel Reine Élizabeth touchent un taux horaire de 22,64 $ alors que les serveuses et les serveurs reçoivent 16,97 $ avant leurs pourboires », de souligner monsieur Valiquette.

Une conjoncture favorable
« Le taux d’occupation de 73 % atteint l’an dernier à Montréal était déjà plus élevé de 1,8 % que celui de 2014. Cette année exceptionnelle selon Tourisme Montréal a été confirmée par les données de Statistique Canada qui révélait que de juin à septembre 2015, les hôteliers ont vu leurs revenus augmenter de près de 9 %. D’ici 2020, Tourisme Québec précise que l’industrie touristique de la province prévoit une augmentation d’environ 5 % par année. Si nous ajoutons la faiblesse actuelle du dollar canadien et les nombreux événements qui auront lieu cet été, incluant au mois d’août le tout premier Forum social mondial dans un pays nordique, nous traversons véritablement une conjoncture des plus favorables pour notre industrie », de lancer le porte-parole de la négociation.

Nos quatre demandes
1) Obtenir davantage de reconnaissance pour nos années de service
Afin de faire reconnaître les années de service des travailleuses et des travailleurs de l’hôtellerie, nous voulons améliorer l’indemnité de vacances versée annuellement par l’ajout de 0,5 % du salaire gagné par semaine de vacances.

2) Obtenir une meilleure protection des emplois et de meilleures compensations
Le secteur revendique une clause contre les abolitions fictives ou les fusions de classification. Il revendique également l’introduction ou l’amélioration d’une indemnité de départ qui serait versée en compensation lorsqu’un employeur met fin à des emplois dans les situations suivantes : changements technologiques, abolition réelle de classification, fermeture de département ou de l’hôtel, la suspension ou l’arrêt d’une activité régulière dans les opérations, ou encore changement de vocation de l’établissement. Dans tous ces cas, une compensation de 2000 $ par année de service, sans plafond, serait versée à tous les salarié-es touchés directement ou indirectement par ces décisions et qui perdent leur emploi.

3) Consentir une convention collective de quatre ans, mais pas sans contrepartie
Les deux dernières rondes de négociations coordonnées ayant toutes deux abouti à des contrats de quatre ans, nous comprenons le désir des employeurs de renouveler nos conventions collectives pour une période équivalente. Cependant, nous n’accepterons cette durée qu’en contrepartie d’une augmentation plus importante de nos salaires lors de cette quatrième année.

4) Profiter de la croissance prévue dans notre secteur d’activité
Puisque les travailleuses et les travailleurs sont à la source de la croissance des recettes du secteur hôtelier, il est tout à fait légitime qu’ils reçoivent leur juste part du gâteau. Ils revendiquent donc les augmentations salariales suivantes : 4 % en 2016, 4 % en 2017, 4 % en 2018 et 5 % en 2019.

À propos

Le secteur de l’hôtellerie de la FC-CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce-CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

 

Les employés en arrivent à une entente de principe à l’arraché

Réunis en assemblée générale spéciale vendredi dernier, le 8 avril, c’est à 100 % que les membres présents du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Newrest-Servair Montréal-CSN (STTNSM-CSN) ont entériné l’entente de principe qui leur a été présentée. Ce règlement est le fruit d’une longue et fastidieuse négociation entamée depuis plus d’un an. Une négociation soutenue activement par les membres qui ont dû déclencher une grève générale de 8 heures, le 18 mars, afin de dénouer l’impasse dans les négociations. Un second mandat de grève a même été envisagé.

D’une durée de trois ans, l’entente de principe comprend notamment des augmentations salariales de 2,8 % par année. On note aussi plusieurs autres améliorations au niveau des conditions de travail. « Avec cette nouvelle convention, nous franchissons un grand pas pour l’amélioration de nos conditions de travail. On s’est tenu debout devant une multinationale qui a tenté de nous forcer la main pour accepter des offres qui auraient eu pour effet de nous appauvrir et de précariser nos conditions », note Jean-Darnell Ulysse, président du STTNSM-CSN.

Située à Dorval, Newrest Servair Montréal est une entreprise qui prépare des repas pour plusieurs compagnies aériennes. Elle compte une centaine d’employé-es. Newrest-Servair Montréal fait affaire avec 13 compagnies aériennes, dont quatre font partie des 20 plus importantes au monde.

À propos du syndicat

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Newrest-Servair Montréal-CSN est affilié à la Fédération du commerce (FC-CSN), qui regroupe plus de 27 000 membres. Il est également affilié au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN) qui compte près de 100 membres.

 

Deux nouveaux syndicats dans la région

Au cours du dernier mois, deux syndicats regroupant quelque 90 travailleuses et travailleurs ont joint le Conseil central du Cœur du Québec (CSN). La CSN souhaite la bienvenue à ces nouveaux syndiqué-es !

Villa du Parc

La cinquantaine d’employé-es du centre d’hébergement Villa du Parc, à Warwick, a adhéré au Syndicat régional des travailleuses et travailleurs en résidence pour personnes âgées du centre du Québec (CSN). Dans une décision rendue le 5 avril dernier, le Tribunal administratif du travail a accordé son accréditation syndicale à ces salarié-es qui avaient déposé une requête en ce sens la semaine précédente.

Une fois que l’assemblée générale aura adopté son projet de convention collective, c’est la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) qui les appuiera lors de leurs négociations.

Clean International

Pour leur part, les 40 employé-es de Clean International, un sous-traitant d’Olymel à Drummondville depuis plusieurs années, ont obtenu leur certificat d’accréditation syndicale le 29 mars.

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Clean International (CSN) est affilié à la Fédération du Commerce (FC-CSN) qui l’appuiera dans la négociation collective qui commencera dès que l’assemblée générale aura déterminé ses revendications.

Pourquoi la CSN ?

Leur désir d’améliorer leurs conditions de travail et le savoir-faire de la CSN dans la négociation ont compté au nombre des motifs qui ont incité ces travailleuses et ces travailleurs à joindre la centrale syndicale. De plus, les pratiques des syndicats CSN, qui reposent sur l’autonomie, la participation et la démocratie, ont aussi compté dans leur choix.

Les nombreux services donnés par la CSN, dont le service juridique, la formation, l’appui à la mobilisation et la défense des personnes victimes d’accident du travail ou de maladies professionnelles ont aussi incité ces salarié-es à choisir la CSN.

Enfin, la présence de la CSN dans la région, représentée par le Conseil central du Cœur du Québec (CSN), qui regroupe 120 syndicats comptant 16 500 travailleuses et travailleurs dans tous les secteurs d’activité, a été un facteur déterminant.

 

Entente de principe entre le syndicat et l’employeur

Réunis mardi soir en assemblée générale, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel-Motel La Caravelle (STTHMLC) ont adopté à 93 % une entente de principe recommandée par leur comité syndical de négociation. Adoptée à scrutin secret, cette entente est intervenue au terme d’un blitz de négociation, les 23 et 24 mars dernier, en présence d’un conciliateur. Celle-ci met fin à une grève qui avait débuté le 27 octobre 2015 et permet la conclusion d’une première convention collective de travail pour les salarié-es.

« Nous pouvons rentrer au travail la tête haute, fiers de notre détermination et avec l’assurance d’avoir gagné d’abord et avant tout le respect », a déclaré Lynda Fontaine, représentante au comité de négociation du STTHMLC.

« D’une durée de trois ans, le contrat de travail prévoit un rattrapage salarial significatif pour l’ensemble des syndiqué-es à la signature, et des augmentations de 2 % pour chacune des deux années suivantes, de préciser Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du Commerce-CSN. Des gains ont aussi été réalisés sur les vacances, les horaires de travail, la sous-traitance, les congés sociaux et de maladie, ainsi que la limitation du travail des cadres. Une chose demeure claire : les travailleuses et les travailleurs ont atteint leurs objectifs ».

En fonction du protocole de retour au travail convenu avec l’employeur, celui-ci se fera graduellement à compter du dimanche 3 avril 2016.

« Après un tel conflit, nous sommes vraiment heureux d’en arriver à une telle entente de principe. Les travailleuses et les travailleurs ont souligné l’appui indéfectible de la CSN tout au long du conflit de travail. Ils tenaient tout particulièrement à remercier pour leur solidarité, l’ensemble des syndicats affiliés à la CSN partout au Québec, ainsi que de la population de Baie-Comeau, qui à aucun moment ne leur ont fait défaut », de souligner Guillaume Tremblay, président du Conseil central Côte-Nord.

Le STTHMLC représente 20 membres. Il est affilié à la Fédération du commerce-CSN, qui compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La CSN en soutien aux travailleuses et travailleurs

Aujourd’hui, le Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine (CSN), est présent au IGA de Sainte-Anne-des-Monts pour soutenir les travailleuses et travailleurs du magasin IGA qui vont bientôt devoir se trouver un autre emploi. Pour plusieurs d’entre eux, il s’agit d’un chapitre complet de leur vie qui se termine, une page qu’ils doivent tourner pour commencer une nouvelle aventure.

Nous sommes ici pour souligner le travail extraordinaire effectué par nos camarades. Les travailleuses et travailleurs du IGA se décrivaient comme une belle grande famille et ils étaient heureux d’y travailler. L’annonce de la fermeture a miné leur moral et a été un très dur coup pour la communauté. Dans ce contexte, le CCGIM a décidé d’être présent lors de cette dernière journée de travail. Nous trouvons qu’il est important de leur donner notre soutien. Nous voulons nous assurer que leur travail soit reconnu pour sa juste valeur.

 

Les employés de Newrest-Servair déclenchent une grève de 8 heures

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses de Newrest-Servair Montréal (STTNSM), affilié à la Fédération du commerce (FC-CSN) a déclenché ce matin une grève générale de 8 heures afin de dénoncer l’impasse dans les négociations pour le renouvellement de la convention collective.
Située à Dorval, Newrest-Servair Montréal est une entreprise qui prépare des repas pour plusieurs compagnies aériennes. Le point d’achoppement est au niveau salarial. « Le fossé qui nous sépare n’est pas très grand, on parle ici de 2 % d’augmentation salariale que nous refuse la partie patronale. Pourtant, cette augmentation est justifiée par l’écart qui existe entre Newrest-Servair et ses concurrents à Montréal. Même avec l’augmentation demandée, nous peinons à rattraper les salaires des compétiteurs. Si on se compare à la compétition, nous partons de loin », précise Jean-Darnell Ulysse, président du STTNSM-CSN.

Roulement de la main-d’œuvre

La centaine d’employé-es de Newrest-Servair gagne le salaire minimum au premier échelon salarial. Le syndicat voudrait obtenir de meilleures conditions aux échelons plus élevés afin, entre autres, de favoriser la rétention des travailleurs et travailleuses et conserver leur expertise.

« Il est difficile de comprendre qu’une entreprise comme Newrest-Servair, qui paye le salaire minimum à ses employé-es, refuse de bouger pour 2 %. Pourtant, cette petite augmentation permettrait de réduire le roulement de personnel. La formation d’un nouvel employé engendre des coûts, ce qu’on propose à Newrest-Servair, c’est de réduire ces dépenses en offrant un salaire un peu plus alléchant aux travailleurs et travailleuses afin de les garder. Il semble que la direction soit incapable de comprendre le gros bon sens », lance Serge Fournier, président de la FC.

Newrest-Servair Montréal fait affaire avec 13 compagnies aériennes, dont quatre font partie des 20 plus importantes au monde.

Certaines de ces compagnies aériennes qui ont des départs de Montréal aujourd’hui pourraient de ne pas être en mesure de servir de repas à leurs passagers en raison du débrayage. Nous sommes conscients des inconvénients, mais nous croyons que c’est un prix très peu élevé à payer pour assurer un service de qualité à l’avenir.

Les travailleuses et les travailleurs de Clean International adhèrent à la CSN

Un nouveau groupe d’employé-es de la région vient de se donner un syndicat affilié à la Confédération des syndicats nationaux (CSN). En effet, les 40 salarié-es de Clean International inc. ont décidé de faire partie d’un syndicat CSN. Le 3 mars 2016, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Clean International – CSN a déposé une requête en accréditation syndicale auprès de la Commission des relations du travail du Québec (CRT) aujourd’hui le TAT.
Il s’agit d’un premier syndicat pour ce groupe de travailleuses et de travailleurs.

En plus de la CSN, le syndicat sera aussi affilié à la Fédération du commerce (CSN) et au Conseil central du Coeur du Québec (CSN).
La Fédération a le mandat de négocier les prochaines conditions de travail de ce nouveau groupe de syndiqué-es. Le Conseil central verra à développer la solidarité entre les travailleuses et les travailleurs de l’entreprise eux-mêmes, ainsi qu’avec les membres des autres syndicats CSN du territoire.

Déclaration
« Au nom du comité exécutif du Conseil central du Coeur du Québec (CSN), je tiens à assurer les employé-es de Clean International du soutien indéfectible de la part de notre conseil central, et de ses membres, dans la recherche de l’amélioration de leurs conditions de travail et pour se faire entièrement respecter. Je souhaite également que s’enclenchent rapidement les prochaines négociations pour que ces travailleuses et ces travailleurs atteignent leurs objectifs légitimes de négociation », a déclaré le président du conseil central, Paul Lavergne. Le conseil central regroupe 125 syndicats représentant 17 000 travailleuses et travailleurs.

Pourquoi un syndicat CSN ?
Parmi les motifs qui ont incité ce groupe de salarié-es à choisir la CSN, il y a eu, par exemple, le non-respect de l’ancienneté, les salaires, les vacances, etc.
Le savoir-faire de la CSN dans la négociation des conditions de travail dans le secteur des de la transformation des viandes a aussi compté parmi les raisons qui ont stimulé ces travailleurs à se tourner vers la centrale syndicale. En effet, la CSN représente déjà dans l’établissement visé 500 employé-es du secteur des viandes rouges. Les gains principaux obtenus par la CSN dans ce secteur portent sur des salaires selon la moyenne au Québec le respect de l’ancienneté, prise en charge de la santé sécurité des travailleurs et bien d’autres gains majeurs.

L’entreprise
L’entreprise est spécialisée dans la sanitation dans les usines de transformation de viande. Elle fait appel à des : préposés à la sanitation des équipements.
Cette compagnie, propriété de Service d’entretien Clean International inc, a pignon sur rue dans la région de Québec depuis 22 ans. Il s’agit d’une compagnie québécoise qui donne des services en sous-traitance aux entreprises au Québec et compte 750 travailleurs éparpillés un peu partout au Québec.