Les agentes et agents correctionnels du Canada réclament leur dû

Plusieurs centaines de membres du Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC–CSN) manifestent aujourd’hui au centre-ville de Montréal, devant les bureaux de Travaux publics et services gouvernementaux Canada. Ils somment le gouvernement de régler, une fois pour toutes, les problèmes qui affluent depuis la centralisation des services de paye en 2014 et qui ont explosé au cours des derniers mois, avec l’implantation du logiciel appelé Phénix.

« Nous travaillons avec les plus dangereux criminels du pays. Nous veillons, au quotidien, à la sécurité des Canadiennes et des Canadiens. Notre travail, nous le faisons à 100 %, payez-nous 100 % de ce qui nous est dû. Voilà ce que nous sommes venus dire au gouvernement », a lancé Jason Godin, président national d’UCCO-SACC–CSN.

Comme des dizaines de milliers d’autres employé-es de la fonction publique canadienne, de nombreux membres d’UCCO-SACC–CSN sont victimes des ratés du nouveau système Phénix. Les problèmes sont multiples : employé-es privés de paye, report de l’émission des relevés d’emploi empêchant l’obtention de prestations diverses, non-versement de primes ou d’indemnités, erreurs d’échelon, taux d’imposition erroné, etc. « Seulement pour la région du Québec, les problèmes touchent plus d’une centaine d’agentes et agents correctionnels. Certains d’entre eux subissent ces problèmes depuis plus de six mois, ce qui génère non seulement des difficultés financières, mais aussi un stress important. Ils sont exaspérés, au bout du rouleau », a ajouté Frédérick Lebeau, président de la région du Québec pour UCCO-SACC–CSN.

La pression mise par UCCO-SACC–CSN et les autres syndicats de la fonction publique au cours des derniers mois a forcé le gouvernement à ouvrir un bureau satellite à Gatineau et à engager 100 personnes supplémentaires pour y travailler. Mais, pour l’instant, les résultats ne sont pas au rendez-vous et les problèmes subsistent. Le ministère en charge du Centre des services de paye s’était engagé cet été à ce que tous les problèmes soient réglés au 31 octobre, mais il a dû revenir sur sa promesse il y a quelques jours. Pour Frédérick Lebeau, il n’y a rien de surprenant à cette volte-face : « La date du 31 octobre, ça ressemblait plutôt à une mascarade d’Halloween… Actuellement, pour chaque cas qui se règle, un autre problème apparaît. Chaque semaine, nous avons de nouveaux membres qui nous arrivent avec des payes incomplètes. Nous en avons assez des excuses ! C’est le gâchis du gouvernement, il doit le régler. »

Une première manifestation des agentes et agents correctionnels pour dénoncer les problèmes du système Phénix s’est tenue au Nouveau-Brunswick le 18 août dernier. Aujourd’hui, en plus du rassemblement de Montréal, les membres d’UCCO-SACC–CSN manifestent aussi à Prince Albert, en Saskatchewan. « Nous sommes unis dans cette lutte pour recevoir ce qui nous est dû. Nous ne lâcherons pas tant que tous les problèmes de paye ne seront pas résolus », a conclu M. Godin.

Hommages à Michel Chartrand

20 octobre 2016

Lancement du livre À bas les tueurs d’oiseaux! – Michel Chartrand : Témoignages et réflexions sur son parcours militant de Suzanne G. Chartrand

17 h et 19 h
Cabaret le Lion d’Or
1676 Ontario Est
Montréal
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21 octobre 2016

Inauguration de l’oeuvre La Force ouvrière d’Armand Vaillancourt

10 h 45
Parc Michel-Chartrand
1895, rue Adoncour
Longueuil
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25 octobre 2016

Lancement du livre À bas les tueurs d’oiseaux! – Michel Chartrand : Témoignages et réflexions sur son parcours militant de Suzanne G. Chartrand

17 h et 19 h 30, Griendel Brasserie artisanale, 195, Saint Vallier Ouest, Québec

Entente de principe avec les professeurs de l’UQAM

Après deux ans de négociations pour le renouvellement de leur convention collective, les membres du Syndicat des professeurs et professeures de l’Université du Québec à Montréal (SPUQ) ont accepté à 90 % l’entente de principe qui leur a été présentée en assemblée générale.

Cette entente, qui survient après 65 séances de négociation, met fin à un conflit marqué par l’intransigeance et le manque de transparence de l’administration. En avril dernier, le corps professoral avait d’ailleurs exigé la démission du recteur et de deux vice-recteurs.

De nombreux points d’achoppement entre la direction et le SPUQ avaient fait piétiner les négociations, malgré l’intervention d’une conciliatrice. Le corps professoral souhaitait renforcer le modèle participatif et démocratique de l’UQAM, créer de nouveaux postes de professeurs, soutenir la recherche et obtenir un rattrapage salarial par rapport aux autres universités québécoises, ce que refusait jusqu’à tout récemment l’administration de l’UQAM, qui proposait de nombreux reculs sur ces questions. L’entente permet un rattrapage salarial de 2 % en plus des hausses prévues dans la Politique salariale du gouvernement du Québec (PSG).

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La présidente du SPUQ, Michèle Nevert, explique les termes de l’entente de principe. Photo : Michel Giroux

 

L’entente permet également d’augmenter le plancher d’emploi de 1155 à 1200 professeurs et de bloquer les nombreux reculs prévus dans le projet patronal. « L’atmosphère ne nous porte pas à crier victoire, a mentionné d’entrée de jeu la présidente du SPUQ, Michèle Nevert. Mais l’impression que nous avons, c’est d’avoir sauvé les meubles. Nous avons fait reculer la direction sur son projet de négociation. »

Ce déblocage apparaît comme étant inattendu, compte tenu des grandes divergences entre les deux parties. Mais plusieurs événements ayant un impact sur la négociation sont survenus au cours des derniers jours. Notamment, les pressions exercées par le conseil syndical sur l’administration, ainsi que la nécessité de dialogue avec le corps professoral sur la décentralisation de l’UQAM ont permis de faire progresser la situation. La convention sera effective jusqu’en avril 2018.

 

Rassemblement pour 15 $

Samedi prochain, le 15 octobre, une manifestation aura lieu à Montréal pour réclamer une hausse du salaire minimum à 15$ l’heure.

Quoi : Marche pour l’augmentation du salaire minimum à 15$ l’heure
Qui : Plusieurs groupes de défense des droits des non-syndiqué-es, de lutte à la pauvreté et organisations syndicales, dont la CSN et le CCMM-CSN
Quand : Samedi 15 octobre à 11 h, départ de la manifestation à 11 h 30
Où : Parc le Prévost, avenue Christophe-Colomb et rue Jean-Talon, entre les stations de métro Jean-Talon et Fabre.

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Les travailleurs de Demix acceptent l’entente de principe et renoncent à la grève

Réunis en assemblée générale dimanche soir, les travailleurs de Demix à Longueuil et Lasalle ont accepté dans une proportion de 77 % l’entente de principe intervenue entre l’employeur et le comité de négociation syndical dans la nuit de vendredi à samedi. Cette décision de l’assemblée générale met fin à la menace de grève qui pesait sur les deux installations et qui devait débuter le 3 octobre.

La nouvelle convention collective d’une durée de 3 ans prévoit des augmentations salariales annuelles de 2,5 %. En plus des augmentations salariales, les salariés obtiennent le régime d’assurance collective en vigueur pour les cadres. « Avec cette entente, non seulement nous obtenons des hausses salariales plus importantes que dans le reste de l’industrie, mais surtout nous aurons enfin un régime d’assurance collective digne de ce nom. C’était un enjeu important pour les membres », affirme Simon Bilodeau, président du syndicat des travailleurs et travailleuses de Demix (Longueuil et Lasalle)-CSN.

Par la ratification de cette entente, les travailleurs obtiennent également une majoration de leur REER, des primes, des frais de repas et diverses autres améliorations de leurs conditions de travail, notamment une bonification de l’indemnité de jour férié et de vacances. « Les travailleurs ont montré leur détermination et l’employeur a compris qu’il devait mettre de la bonne volonté. Par cette entente, le syndicat fait des gains importants ce qui démontre une fois de plus les avantages d’être syndiqués », lance Alain Lampron, président de la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN.

La décision de l’assemblée générale suspend le débrayage qui devait entrer en vigueur le lundi 3 octobre. Les deux parties ont multiplié les efforts afin d’éviter un conflit qui aurait pu retarder de façon importante le bon fonctionnement de plusieurs chantiers majeurs à Montréal.

Entente de principe au Holiday Inn Laval Montréal

La Fédération du commerce (FC–CSN) annonce une dixième entente de principe intervenue hier entre le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Holiday Inn Laval Montréal (STTHILM) et l’employeur. À l’image des autres ententes paraphées depuis le 7 septembre, elle est d’une durée de quatre ans et prévoit des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % la dernière année. Elle sera présentée prochainement aux membres du syndicat en assemblée générale afin d’être entérinée.

« Comme les neuf autres syndicats qui ont réglé leur négociation, les membres du STTHL (FC–CSN) ont aussi obtenu des avancées importantes sur les deux autres revendications des syndicats participant à la 9e ronde de négociations coordonnées, souligne Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. La bonification de leurs indemnités de vacances et de départ fait également partie de l’entente. Lors de la négociation, lorsque notre modèle de règlement s’est officialisé dans plusieurs établissements, l’employeur du Holiday Inn Laval Montréal s’était engagé à offrir intégralement les quatre éléments de la plateforme à la conclusion des autres demandes locales. Et il a tenu parole. »

« Voici un autre employeur qui nous démontre clairement que nous ne sommes pas obligés d’engager des moyens de pressions lourds pour arriver à nous entendre. Nous réitérons que nos demandes sont raisonnables et légitimes. Elles sont conséquentes avec les taux de fréquentation records que l’industrie du tourisme affiche actuellement », de conclure monsieur Valiquette.

À propos
Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Nouvelles preuves de recours à des briseurs de grève chez un employeur malveillant

Dans un rapport d’enquête dévoilé mardi dernier, le ministère du Travail a révélé qu’à la suite d’une enquête effectuée le 16 septembre dernier à l’Hôtel Bonaventure, un enquêteur de leur service a noté la présence de 14 briseurs de grève sur le lieu de travail.

« Ce jour-là, les salarié-es ont débrayé de 9 h à 21 h et l’employeur a décidé d’imposer un lock-out de 12 heures supplémentaires, soit de 21 h à 9 h le lendemain matin. L’enquêteur du ministère, monsieur Michel Bergeron, s’est présenté au Bonaventure et a noté la présence illégale de 14 briseurs de grève, en parfaite contravention avec le code du travail, de dénoncer Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN) et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. Rappelons qu’il s’agit du même propriétaire que l’Hôtel Classique de Québec qui s’est fait sévèrement rabrouer vendredi dernier par le Tribunal administratif du travail (TAT) parce qu’il avait aussi eu illégalement recours à des briseurs de grève. »

Reconduction de l’ordonnance provisoire au Classique
« Précisons que les procédures contre l’Hôtel Classique ne sont pas terminées, loin de là. Mardi, alors que nous devions procéder à l’audition sur le fond de la question des briseurs de grève dans cet hôtel, nous avons plutôt eu droit à une reconduction de notre ordonnance provisoire contre l’employeur jusqu’au 27 octobre, date de la prochaine audition portant sur l’ordonnance permanente. Au lieu de trancher le sort de l’ordonnance permanente que nous réclamons contre le Classique, le juge a dû prendre connaissance d’une nouvelle requête déposée par l’employeur à 21 h 30, lundi soir, la veille de l’audition. Cette demande lui permettrait de céder les droits de gérance de plus d’une trentaine de salarié-es syndiqués à une entreprise fondée le 19 septembre dernier, entité que le tribunal a identifiée clairement comme un subterfuge afin de contourner les dispositions anti-briseurs de grève. Puisque le juge n’avait pas pris connaissance de cette nouvelle requête, il a tout simplement reconduit l’ordonnance provisoire prononcée vendredi dernier », d’expliquer monsieur Valiquette.

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Un employeur malveillant
« La malveillance de cet employeur semble sans bornes. Celui-ci pourrait bien faire face à des accusations d’outrage au tribunal puisque, malgré l’ordonnance provisoire lui interdisant de recourir à des briseurs de grève, nous avons constaté et documenté la présence d’individus ciblés par le jugement, ce qui constitue une nouvelle infraction au code du travail », de conclure le trésorier de la FC–CSN.

À propos
Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Entente de principe au Quality de Sherbrooke et vote massif en faveur de la GGI au Bonaventure

Hier, en fin de journée, une neuvième entente de principe a été conclue entre le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Quality (FC–CSN) et l’employeur, dans le cadre de la négociation coordonnée de l’hôtellerie. Au même moment, le Syndicat des travailleurs du Bonaventure (FC–CSN) votait en faveur de la grève générale illimitée (GGI).

Conforme aux autres règlements obtenus, l’entente conclue au Quality de Sherbrooke est d’une durée de quatre ans et prévoit des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % la dernière année, pour un total de 13 %. Il s’agit du second règlement dans la région estrienne qui inclut également des bonifications des indemnités de vacances et de départ.

« Cette seconde entente en Estrie atteint, à nouveau, tous les objectifs de négociation de notre secteur et nous en sommes très fiers, déclare Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN) et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. Ce neuvième règlement scelle le modèle d’entente que nous avons réussi à obtenir en négociant sérieusement auprès d’employeurs qui ont saisi qu’ils pouvaient arrimer leurs objectifs financiers avec nos demandes communes. L’employeur du Quality a également acquitté toutes les sommes en souffrance qu’il devait à titre de cotisations au régime de retraite des employé-es et de cotisations syndicales impayées, à notre grande satisfaction. Nous sommes plus que jamais convaincus de la validité de nos revendications et il n’est pas question pour nous d’abdiquer quoi que ce soit. »

Un vote fort en faveur de la GGI
À la suite d’un lockout imposé par l’employeur dimanche dernier en début de soirée, les membres du Syndicat des travailleurs du Bonaventure (CSN) ont adopté à 97 %, par voie de scrutin secret, un mandat de GGI en assemblée générale spéciale à Montréal.

« Ce vote a été tenu en réaction au lockout décrété par l’employeur. Le message envoyé par les travailleuses et les travailleurs est simple : à partir de maintenant, ils retourneront au travail quand ils le décideront, c’est-à-dire, lorsqu’ils obtiendront les conditions de travail qu’ils revendiquent et qu’ils méritent », de conclure monsieur Valiquette.

À propos
Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Quel avenir pour la bouteille brune?

La Fédération du commerce–CSN s’inquiète que l’annonce d’investissement de 46 millions de dollars pour une nouvelle chaîne de production de canettes chez Labatt vienne précipiter le déclin de la production de bière en bouteille brune. L’investissement prévu n’aura pas pour effet d’ajouter une nouvelle chaîne de production de canettes, mais bien de remplacer une chaîne de production de bouteilles déjà existante.

Pour la FC–CSN, la bouteille brune est un choix environnemental. Rappelons que la bouteille brune, un contenant à remplissages multiples, est récupérée à 98 % comparativement à 71 % pour les contenants à usage unique. Le cycle de vie d’une bouteille est quasiment infini puisqu’elle est réutilisée jusqu’à 15 fois, avant de voir son verre fondu et recyclé en nouvelle bouteille.

Bien que le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la Brasserie Labatt (FC–CSN) accueille favorablement ce projet d’investissement, qui aura pour effet de consolider les emplois actuels, il reste néanmoins déçu de la disparition de l’une des deux lignes de bouteilles brunes de 341 ml. « On est toujours heureux de voir des projets d’investissement, mais on est préoccupé par le virage de plus en plus affirmé vers la canette qu’adopte notre employeur. Chez nous, c’est près de quatre fois plus d’emplois sur une ligne de production de bouteilles que sur une ligne de canettes », indique Sylvain Moreau, président du syndicat.
Sans affirmer que la canette devrait disparaître, la FC–CSN remet en cause le choix des brasseurs qui vont de plus en plus vers les contenants à remplissage unique. « La canette répond à un besoin et nous en sommes conscients. Toutefois, l’industrie a décidé de mettre l’accent sur ce type de contenant pour des raisons purement économiques. On nous dit que c’est ce que le marché désire, mais c’est plutôt le fruit de multiples campagnes marketing en faveur de la canette aux dépens de la bouteille. Les brasseurs ne sont pas intéressés par l’environnement, seulement par leur marge de profit », déplore David Bergeron-Cyr, vice-président de la FC–CSN.

À propos de la campagne Santé à l’environnement
Les syndicats de la Brasserie Labatt et des brasseurs RJ ainsi que la Fédération du commerce–CSN sont engagés, depuis 2015, dans une campagne intersyndicale avec des organisations affiliées à la FTQ, de promotion et de sensibilisation aux enjeux reliés à la consommation de bière en bouteille brune. Les organisations syndicales espèrent ainsi faire pression sur le gouvernement afin qu’il adopte des mesures pour contraindre les brasseurs à utiliser davantage les contenants à remplissages multiples.

Syndicat des travailleurs du Bonaventure (FC–CSN)

« Claude Chan, le propriétaire de l’Hôtel Bonaventure, est bien connu du milieu syndical pour ses pratiques douteuses et son antisyndicalisme. Celui-ci possède plusieurs entreprises hôtelières et, plus d’une fois, nous avons été forcés de recourir aux tribunaux afin de le rappeler à l’ordre. »

La direction du Bonaventure décrète un lockout

Aujourd’hui, en début de soirée, la direction de l’Hôtel Bonaventure a décidé de décréter un lockout pour une durée indéterminée. Cette décision fait suite à une grève de 36 heures déclenchée par le syndicat samedi matin, à 9 h.

« À chaque négociation, nous avons toujours vécu des rapports cordiaux avec notre employeur. Or, depuis février 2015, date où Claude Chan a acquis notre établissement, les relations de travail sont très tendues. Non seulement il se moque complètement de ses employé-es, mais il méprise tout autant sa clientèle. En ce moment même, notre hôtel affiche complet et plusieurs clients furieux, rencontrés sur la ligne de piquetage, nous ont clairement signifié leur appui, de préciser Michel Paré, président du Syndicat des travailleurs du Bonaventure (CSN). Ce propriétaire veut faire de l’argent à tout prix et c’est malheureusement sur le dos de ses salarié-es qu’il s’acharne. »

« Claude Chan, le propriétaire de l’Hôtel Bonaventure, est bien connu du milieu syndical pour ses pratiques douteuses et son antisyndicalisme. Celui-ci possède plusieurs entreprises hôtelières et, plus d’une fois, nous avons été forcés de recourir aux tribunaux afin de le rappeler à l’ordre, de dénoncer Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. Vendredi dernier, ce même propriétaire se faisait rappeler à l’ordre par le Tribunal administratif du travail dans une décision sévère qui reconnaissait qu’il avait eu recours, la semaine dernière, à des briseurs de grève à l’Hôtel Classique de Québec, un autre hôtel dont il est le propriétaire. Dans près d’une dizaine d’établissements, les règlements tombent l’un après l’autre et seul cet employeur s’obstine à confronter inutilement ses salarié-es. »

À propos
Affilié à la FC–CSN, le Syndicat des travailleurs du Bonaventure (CSN) compte environ 200 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec. 

 

Les travailleuses des CPE manifestent devant le ministère de la Famille

Les travailleuses et travailleurs des centres de la petite enfance de Montréal et de Laval manifestent à l’heure actuelle devant le ministère de la Famille afin de dénoncer l’intention du gouvernement Couillard de maintenir sa décision d’imposer des compressions de 74 M$ le 1er avril 2017. Il faut rappeler que le gouvernement avait déjà effectué une première coupe de 46 M$ en 2014.

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Photo : Michel Giroux

« Ces attaques au réseau des CPE ont un impact direct sur les services donnés aux enfants, s’indigne Nathalie Fontaine, porte-parole du Syndicat des travailleuses(eurs) des centres de la petite enfance de Montréal et Laval–CSN. Les compressions font mal : des activités pour les enfants sont annulées, le matériel éducatif réduit et le temps de planification diminué. Ce ne sont que quelques exemples des conséquences des coupes », se désole la représentante syndicale, qui estime que depuis son arrivée au pouvoir, le gouvernement libéral prend fait et cause pour les garderies privées, aux dépens du réseau public.

Le rassemblement est aussi l’occasion pour les travailleuses de rappeler qu’elles sont également atteintes par ces compressions. Plusieurs directions de CPE ont aboli ou fusionné des postes, remanié des horaires et coupé dans la formation continue, entre autres.

«Alors que nous entrons dans une phase importante pour le renouvellement de nos conventions collectives, qui sont échues depuis un an et demi déjà, les travailleuses sont inquiètes. Vraisemblablement, ce gouvernement ne considère pas les enfants comme une priorité. Investir dans les CPE doit être vu comme un investissement, non pas une dépense ! Il faut que le gouvernement reconnaisse l’engagement, le savoir-faire et le professionnalisme des travailleuses et travailleurs en CPE, et nous souhaitons qu’il entende nos demandes », conclut madame Fontaine.

Photo : Michel Giroux
Photo : Michel Giroux

Précisons que les demandes syndicales ont été déposées en juin dernier auprès des représentants patronaux. Entre autres, on souhaite obtenir les mêmes augmentations salariales consenties au secteur public, une hausse de la participation des employeurs au régime d’assurance collective et une harmonisation des conditions de travail dans tout le réseau.

À propos

Le Syndicat des travailleuses(eurs) des centres de la petite enfance de Montréal et Laval–CSN représente environ 160 installations de CPE et quelque 3000 travailleuses et travailleurs. Le CCMM–CSN regroupe près de 106 000 membres des secteurs public et privé, répartis au sein de près de 400 syndicats à Montréal, à Laval et dans le Grand Nord du Québec.

Photo : Michel Giroux
Photo : Michel Giroux

 

Un précédent dangereux pour le travail journalistique

Le Syndicat des travailleurs de l’information du Journal de Montréal-CSN dénonce la perquisition de la Sûreté du Québec qui a eu lieu mercredi soir auprès du journaliste Michaël Nguyen. Le syndicat annonce qu’il entend suivre de près les développements de l’histoire afin d’apporter tout son soutien au journaliste impliqué.

Rappelons que cette saisie intervient à la suite du reportage de Michaël Nguyen sur les gestes commis en décembre 2015 par la juge Suzanne Vadboncoeur auprès des constables spéciaux du palais de justice de Montréal. Le Conseil de la magistrature chercherait à connaître les sources qui ont permis au journaliste de prendre connaissance de ces documents confidentiels. Pour le président du syndicat, Stéphan Dussault, « cette perquisition ne concerne pas seulement le journaliste visé, c’est l’ensemble du travail journalistique qui est menacé. C’est la seconde fois qu’un journaliste du Journal de Montréal est visé par une intervention policière. Il faut qu’on nous laisse faire notre travail dans l’intérêt du public. »

La protection des sources est un principe important du travail journalistique. « Cibler les journalistes et les intimider dans le cadre d’opérations policières peut avoir de graves conséquences, déplore Pascale St-Onge, présidente de la Fédération nationale des communications–CSN. Il ne doit pas y avoir un traitement différent quand le sujet du reportage est un magistrat ou une personnalité publique. Ce qui compte, c’est le droit du public d’être informé. »

Le syndicat entend suivre de près les développements dans ce dossier et interviendra pour apporter son soutien au journaliste Michaël Nguyen en cas de besoin. « Bien que ce soit à l’employeur d’assurer la défense des journalistes dans l’exercice de leurs fonctions, nous allons nous assurer qu’il reçoit tout le soutien nécessaire », conclut Stéphan Dussault.

Entente de principe au Lord Berri

La Fédération du commerce(FC–CSN) annonce une cinquième entente de principe intervenue hier entre le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Lord Berri, STTHLB (FC–CSN) et l’employeur, qui sera présentée prochainement aux membres du syndicat en assemblée générale afin d’être entérinée.

Les cinq ententes conclues au cours des deux dernières semaines sont d’une durée de quatre ans et prévoient des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % la dernière année, pour un total de 13 %.

« Avec cette nouvelle entente, nous retrouvons le modèle de règlement que nous avons obtenu à cinq reprises dans des hôtels de différentes grandeurs, ce qui en fait un règlement tout à fait applicable dans tous les établissements qui participent à cette négociation coordonnée. À l’image des autres règlements, le STTHLB a également obtenu des gains importants relativement aux deux autres revendications de la plateforme commune de la 9e ronde de négociations coordonnées, déclare Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. La bonification de leurs indemnités de vacances et de départ fait aussi partie de l’entente. »

Rappelons que vendredi dernier, sept syndicats qui n’ont pas encore obtenu un règlement dans le cadre de cette négociation ont voté à forte majorité l’adoption d’une banque de cinq jours de grève.

Une nouvelle entente adoptée
Lundi, lors d’une assemblée générale, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs Ritz Carlton (CSN) ont adopté leur entente de principe à 90 % pour l’unité opération et à 100 % pour l’unité bureau, lors de deux votes tenus à scrutin secret.

À propos
Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

PL110 : une attaque directe contre la libre négociation

Des syndicats affiliés à la CSN ont profité de la rentrée parlementaire à l’Assemblée nationale, aujourd’hui, pour dénoncer le projet de loi 110 sur le régime de négociation des conventions collectives et de règlement des différends dans le secteur municipal, qu’ils estiment être une attaque directe à la libre négociation. Un premier volet du plan de mobilisation visant à faire reculer le gouvernement sur son projet de loi a été mis en application : ainsi, des panneaux aux couleurs de la campagne « Défendons le droit fondamental de négocier » ont été installés, notamment aux abords de l’Hôtel de ville de Montréal. Cette première action menée par les employé-es municipaux et de transport marque le début d’une importante mobilisation qui se déroulera cet automne afin de contrer l’adoption du projet de loi. Ces activités s’intensifieront au cours des semaines à venir.

« Nous nous trouvons devant un gouvernement qui croit clairement que si l’on est à l’emploi d’une municipalité ou d’une société de transport au Québec, on ne jouit pas des droits garantis aux autres travailleuses et travailleurs. C’est le seul constat possible à la lecture du projet de loi 110, qui créerait des catégories d’emplois dont la liberté de négocier serait sévèrement restreinte, a affirmé Yvon Godin, vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN, lors d’un point de presse tenu devant l’Hôtel de ville de Montréal, plus tôt ce matin. « Si ce projet de loi est adopté, des milliers de personnes verront leur droit fondamental de négocier bafoué par le nouveau pouvoir du ministre de décréter leurs conditions de travail. C’est odieux ! », s’est indigné le porte-parole syndical.

« Nous demandons au gouvernement de retirer son projet de loi qui menace l’équilibre des forces dans le secteur municipal. Nous allons nous battre et allons résister afin que ce projet de loi ne soit pas adopté. Notre meilleure arme contre le mépris du gouvernement Couillard, c’est la solidarité ! », a renchéri Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN. « C’est inacceptable dans une démocratie de s’attaquer à nos droits les plus légitimes », a conclu madame Daigneault.

Partout au Québec, des actions semblables se tiennent aujourd’hui pour dénoncer le projet de loi 110.

Entente de principe au Quality Suites Pointe-Claire

La Fédération du commerce–CSN (FC–CSN) annonce une quatrième entente de principe intervenue hier en fin de journée entre le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Quality Suites Pointe-Claire (CSN) (STTHQSPC) et l’employeur.

À l’image des trois autres ententes conclues ces deux dernières semaines, celle-ci est d’une durée de quatre ans et prévoit des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % la dernière année, pour un total de 13 %. Elle sera présentée prochainement aux membres du syndicat en assemblée générale afin d’être entérinée.

« Que le message soit entendu par les employeurs : le modèle de règlement obtenu avec les trois premières ententes est confirmé à nouveau par celui-ci. Le STTHQSPC a également obtenu des gains importants relativement aux deux autres revendications de la plateforme commune de la 9e ronde de négociations coordonnées, déclare Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. Leurs indemnités de vacances et de départ ont aussi été bonifiées. Plus que jamais, le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN a atteint ses objectifs avec ce règlement. »

« Hier après-midi, lors des assemblées générales coordonnées simultanément à Québec et à Montréal, sept syndicats ont adopté à forte majorité des mandats de grève de cinq jours à appliquer selon leurs plans de mobilisation respectifs et communs. Les employeurs doivent donc à nouveau prendre la juste mesure de ces décisions démocratiques qui les invitent à accepter, le plus tôt possible, notre plateforme commune de revendications dans les ententes à venir », de conclure monsieur Valiquette.

Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

 

 

Adoption à forte majorité des mandats de grève de cinq jours

Sept syndicats affiliés à la Fédération du commerce–CSN (FC–CSN) ont adopté à forte majorité des mandats de grève de cinq jours lors d’une assemblée générale tenue simultanément à Québec et à Montréal.

Les résultats obtenus à Québec lors des votes à scrutin secret sont : le STT de Hilton Québec (CSN) a voté en faveur à 81 %, le STT de l’Hôtel Pur Québec (CSN) à 81 %, le STT de l’Hôtel Classique–CSN à 97 % et le SE de l’Hôtel Delta Québec–CSN à 94 %. Les résultats de Montréal, où le vote s’est aussi tenu à scrutin secret, sont les suivants : le ST du Bonaventure (CSN) a voté en faveur à 97 %, le STT Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis (CSN) à 95 %, et le STT de l’Hôtel Holiday Inn Laval Montréal–CSN à 100 %.

Assemblée générale à Montréal - Photo: Michel Giroux
Assemblée générale à Montréal – Photo: Michel Giroux

« Ces résultats clairs relancent aujourd’hui le même message aux différents employeurs des hôtels qui n’ont pas encore accepté les éléments communs de notre plateforme de revendications : nos demandes sont légitimes, réalistes et les trois ententes de principe que nous avons obtenues à ce jour sont là pour en témoigner. Le modèle de règlement est connu et c’est désormais ce à quoi s’attendent les salarié-es membres des syndicats qui ont massivement voté en faveur de cette banque de cinq jours de grève », de dire Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération.

Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.