Nouveau mandat de grève unanime de 30 jours au cimetière Notre-Dame-des-Neiges

En assemblée générale ce mardi 6 septembre 2022, le Syndicat des employé-es de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (SEBCNDDN–CSN) s’est doté d’une banque de 30 jours de grève à déclencher au moment jugé opportun dans le cadre d’un vote unanime tenu à scrutin secret.

« Encore une fois, ce n’est pas de gaité de cœur que nous prévoyons ces trente jours de grève, parce que nous savons que ceux-ci auront un impact sur notre clientèle. Le résultat unanime de notre vote de ce matin révèle toutefois l’écœurement face à l’attitude de l’employeur et la détermination de notre unité syndicale à en arriver à une entente dans cette négociation qui n’en finit plus », dénonce Éric Dufault, président du SEBCNDDN–CSN.

Près de cinq ans après l’échéance du contrat de travail, l’employeur prétend toujours ne pas détenir les mandats de son conseil d’administration afin d’en arriver à une entente avec le syndicat. À la suite de l’assemblée générale, les demandes du syndicat envers la Fabrique Notre-Dame demeurent les mêmes :

  • L’ajout d’un nombre suffisant de dates de négociation afin de conclure cette négociation, et ce, dès que possible ;
  • L’octroi d’une enveloppe budgétaire permettant de convenir de hausses salariales pour l’ensemble des employé-es de bureau du CNDDN qui vivent un gel salarial depuis près de six ans ;
  • L’octroi, par le conseil d’administration de la Fabrique Notre-Dame, de tous les mandats de négociation nécessaires pour convenir d’une entente de principe, et ce, dès que possible.

À propos

Le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges compte 17 membres. Fondée en 1947 et célébrant son 75e anniversaire, la FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

Grève au cimetière Notre-Dame-des-Neiges : des négociations infernales et interminables

À partir de ce jeudi 1er septembre, le Syndicat des employé-es de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (CSN) (SEBCNDDN) exercera son droit de grève aujourd’hui ainsi que les 2 et 6 septembre 2022.

« Ce n’est pas de gaité de cœur que nous en sommes rendus à cette étape qui aura un impact sur notre clientèle, mais nous croyons que pour faire face à un employeur qui mène ses affaires comme le diable en personne, nous n’avions plus le choix. Après bientôt cinq années sans contrat de travail, nous sommes excédés de faire face à un employeur qui se moque complètement de la clientèle, qui nous méprise, qui nous harcèle et qui fait trainer nos négociations afin de briser notre syndicat », dénonce Éric Dufault, président du SEBCNDDN.

« Rappelons qu’en plein début de pandémie, l’employeur, la Fabrique Notre-Dame, avait aboli six postes de conseillers en préarrangements funéraires, ce qui impose une surcharge de travail depuis la fin de l’hiver 2020 à celles et ceux qui soutiennent les familles endeuillées dans un processus qui demande bienveillance et générosité, précise Benoit Malenfant, président de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Il va sans dire que ces abolitions de postes et le roulement de salarié-es qui quittent leur emploi à cause de l’ambiance infernale vécue au travail minent cette capacité des salarié-es à offrir un service à la hauteur des attentes de la clientèle. »

Près de cinq ans après l’échéance du contrat de travail, l’employeur prétendait encore récemment ne pas détenir les mandats de son conseil d’administration afin d’en arriver à une entente avec le syndicat. Conséquemment, les demandes actuelles du syndicat envers la Fabrique Notre-Dame sont simples et concises :

  • L’ajout d’un nombre suffisant de dates de négociation afin de conclure celles-ci, et ce, dès que possible ;
  • L’octroi d’une enveloppe budgétaire permettant de convenir de hausses salariales pour l’ensemble des employé-es de bureau du CNDDN qui vivent un gel salarial depuis près de six ans ;
  • L’octroi par le conseil d’administration de la Fabrique Notre-Dame de tous les mandats de négociation nécessaires pour convenir d’une entente de principe, et ce, dès que possible.

« Puisque nous vivons exactement la même situation avec le syndicat qui s’occupe de l’entretien général du cimetière, nous savons que l’employeur cache son antisyndicalisme derrière de prétendus problèmes financiers que la Fabrique refuse toujours de nous dévoiler. À l’instar de leurs collègues qui entretiennent le cimetière du mieux qu’ils le peuvent, le comité de négociation du SEBCNDDN est toujours disposé à négocier afin de dénouer cette impasse inutile qui dure depuis trop longtemps. Nous allons être aux côtés de ces femmes et de ces hommes qui font un travail noble et essentiel avec tout leur dévouement, et ce, jusqu’à ce qu’ils obtiennent une convention collective négociée à leur satisfaction », conclut Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

Le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges compte 19 membres. Fondée en 1947 et célébrant son 75e anniversaire, la FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

La CSN s’inquiète que d’éventuelles baisses d’impôts soient faites sur le dos des jeunes

En pleine rentrée et à la veille du déclenchement officiel de la campagne électorale québécoise, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et ses fédérations du secteur de l’éducation réclament un positionnement immédiat de la part de tous les partis en faveur de l’éducation comme véritable priorité québécoise, au lieu de promesses de baisses d’impôts faites au détriment des services publics en général, et des élèves, étudiantes et étudiants en particulier. Alors que les finances du Québec se portent bien et que les employé-es du monde de l’éducation et les élèves font face à des défis encore jamais vus dans le réseau, la CSN demande aux partis de s’engager à :

  1. Réinvestir massivement dans le réseau à l’aide d’un financement étatique stable et prévisible.
  2. Mettre en place de réelles mesures d’attraction et de rétention pour l’ensemble des professions du réseau, et les financer à la hauteur des besoins.
  3. Reconnaître le personnel de soutien comme une composante essentielle du réseau de l’éducation.
  4. Baisser les ratios éducatrices-élèves et maître-élèves, de la maternelle à l’université, afin de répondre notamment à l’augmentation continue du nombre d’élèves et d’étudiant-es à besoins particuliers.

CITATIONS

« Les élèves, les enseignantes et les enseignants, les professionnel-les et les employé-es de soutien en ont bavé au cours des deux dernières années, mais bien avant aussi. Si l’éducation était perçue comme une valeur fondamentale de la société québécoise, on ne serait pas encore en train de parler de conditions de travail gênantes, de pénuries de personnel, d’écoles vétustes et de classes mal ventilées dans les écoles, les cégeps et les universités. L’éducation ne sera jamais une dépense : c’est un investissement pour l’avenir! Qu’on arrête de promettre des baisses d’impôts sur le dos des jeunes, et qu’on finance à sa juste valeur le réseau, pour le bien-être de ceux et celles qui y étudient et qui y travaillent, avant que ça nuise définitivement à la société québécoise. »

  • CAROLINE SENNEVILLE, présidente de la CSN

 

« Les conditions d’apprentissage de nos jeunes se détériorent. M. Roberge et Mme McCann ont malheureusement poursuivi dans la même ligne que leurs prédécesseurs en refusant de reconnaître le rôle majeur que joue le personnel de soutien en éducation. Aujourd’hui, on voit les conséquences désastreuses de ce manque de considération : il y a présentement plus de 2000 postes d’employé-es de soutien vacants dans les écoles et les cégeps. Quels sont les impacts de cette pénurie? Des ratios qui explosent dans les services de garde, des jeunes qui n’ont pas le suivi dont ils ont besoin en raison du manque de techniciennes en éducation spécialisée, des techniciens en travaux pratiques trop peu nombreux pour préparer adéquatement les laboratoires et les ateliers. Sans parler des effets moins visibles, mais tout aussi importants, de la pénurie de personnel administratif et d’employé-es d’entretien pour s’occuper des bâtisses.

  • BENOÎT MALENFANT, président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN)

 

« Avec l’augmentation exponentielle des élèves, étudiantes et étudiants à besoins particuliers et la détresse que nous côtoyons quotidiennement dans nos établissements, il est grand temps de mieux financer les réseaux de l’éducation ainsi que de l’enseignement supérieur pour leur donner les moyens de mieux former la relève. Il y a urgence de valoriser la profession enseignante et d’investir afin d’améliorer les conditions de travail et les conditions d’apprentissage. Un véritable coup de barre s’impose d’autant plus que, collectivement, nous avons les moyens de nos ambitions pour les jeunes du Québec. »

  • CAROLINE QUESNEL, présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN)

 

« Trop souvent, le financement des programmes d’enseignement supérieur est dépendant des inscriptions étudiantes et des besoins du marché du travail. Or, les établissements d’enseignement supérieur ne forment pas juste les futures travailleuses mais ils forment aussi les citoyennes, les penseurs, les bâtisseurs et bâtisseuses de la société de demain. C’est pourquoi il est essentiel que le prochain gouvernement réinvestisse dans le réseau, et ce, par un financement étatique stable, prévisible et équitable entre les programmes. »

  • DANNY ROY, président de la Fédération des professionnèles (FP–CSN)

 

À propos

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1 600 syndicats, elle défend près de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis dans huit fédérations ainsi que dans treize conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec.

La FEESP–CSN représente près de 40 000 employé-es de soutien dans le réseau de l’éducation et de l’enseignement supérieur. La FNEEQ–CSN regroupe quelque 35 000 professeurs, chargé-es de cours et tuteurs-trices, principalement en enseignement supérieur. La FP–CSN représente plus de 2 000 professeur-es et professionnel-les de l’enseignement supérieur.

La FEESP–CSN rectifie les faits

À la suite des négociations de cette semaine et de « l’entente de principe » intervenue hier entre le gouvernement et la Fédération des transporteurs par autobus (FTA), la Fédération des employées et employées de services publics (FEESP-CSN) tient à corriger plusieurs faits diffusés dans les médias cette semaine qui induisent la population en erreur.

« Il y a plusieurs informations qui circulent et qui laissent croire qu’au final, ce seront les conductrices et les conducteurs de véhicules scolaires qui vont accepter ou refuser cette entente de principe, mais dans les faits, ce sont les transporteurs qui devront accepter ou non les paramètres que la FTA a négociés en leur nom. Le processus de négociation entre chaque transporteur individuel et les centres de services scolaire qu’ils desservent reste exactement le même et plusieurs contrats ne sont pas encore signés à l’heure actuelle. À titre d’exemple, mon employeur, Autobus Gil-Ber, n’a pas de contrat signé avec les centres de services scolaire que nous desservons et il devra négocier prochainement chaque circuit. Rien n’est donc réglé et il se peut fort bien que des transporteurs refusent de signer certains contrats », souligne Josée Dubé, présidente du Secteur transport scolaire de la FEESP-CSN.

Des informations diffusées dans les médias laissaient croire que des grèves étaient possibles dans le secteur alors que la grande majorité des syndicats ne sont pas en négociation avec leur employeur et que de ce fait, ils n’ont pas le droit de grève. Il a même été question de grève des transporteurs alors que les employeurs n’ont jamais eu le droit de grève.

« Dans les faits, l’expression « entente de principe » réfère à un document qui contient des clauses sur lesquelles les parties se sont entendues et qui les engagent légalement. Or, l’entente entre le gouvernement et la FTA n’engage pas du tout les transporteurs. Au mieux, celle-ci sert de guide qui permettra à chaque transporteur de négocier ses contrats. Et le plus important, même si les conductrices et conducteurs souhaitent vivement une bonification importante de leurs salaires, elles et ils n’ont rien à voir ou à dire dans ce processus » de conclure madame Dubé.

La présidente du Secteur transport scolaire a diffusé une vidéo sur sa page Facebook visant publiquement à rectifier les faits : https://www.facebook.com/STS.FEESP.CSN/videos/5661815727239114

L’« amazonification » de la SAQ est commencée

Plusieurs conseillères et conseillers en succursales de la SAQ ont constaté que divers produits de niche ne pouvaient plus être commandés en magasin et que les clients devaient se tourner vers le service en ligne pour le faire.

« On refuse que les succursales deviennent seulement des distributeurs de produits de masse et que les consommateurs soient forcés de faire venir leurs alcools préférés de Montréal en utilisant le service en ligne », affirme Lisa Courtemanche, présidente du SEMB-SAQ-CSN. La SAQ nie vouloir se transformer en Amazon. Même s’il est certain qu’elle n’est pas antisyndicale comme Amazon, certains faits montrent que la priorité de la société d’État est de centraliser les ventes de milliers de produits en ligne et de les livrer à partir d’un seul entrepôt.

On note en effet l’existence de plans, estimés en ce moment à 48,5 M$, pour la construction du Centre automatisé de Montréal (CAM) qui sera doté d’une machine ultra sophistiquée visant à préparer les commandes dont on ne connaît pas encore le coût. Selon le syndicat, il y a un risque que les magasins deviennent de simples comptoirs pour faciliter les commandes en ligne. Par ailleurs, la présidente du syndicat fait valoir qu’il sera plus difficile pour les conseillers et les conseillères en succursale de bien connaître les produits si ceux-ci sont seulement disponibles en ligne. Les clients risquent de perdre du point de vue conseils.

Une pétition est d’ailleurs en ligne pour s’opposer à cette centralisation en cours de plusieurs produits.

Rentabilité et efficacité questionnée

Pour le moment, les commandes en ligne représentent environ 4 % des ventes de la SAQ (moins de 1 % avant la pandémie). Même si la SAQ atteint son objectif de tripler ses ventes en ligne, ce qui est loin d’être fait, ce type de transaction représenterait seulement 12 % des ventes. « On risque d’investir entre 50 M$ et 100 M$ pour un système qui ne fera peut-être pas progresser les ventes en ligne et les ventes totales de beaucoup. Est-ce vraiment la meilleure façon d’investir l’argent des Québécois ? », s’interroge Lisa Courtemanche en rappelant que 96 % des ventes se font en magasin et que ces ventes en personne sont en croissance. Si on force l’achat en ligne de plusieurs produits, cela ne veut pas dire que les ventes totales seraient plus grandes. Le bénéfice pour la SAQ ne serait pas nécessairement augmenté, seulement la proportion de ventes en ligne. Il est à noter que le dividende versé au gouvernement était en progression ces dernières années sans avoir besoin d’une immense machine distributrice à Montréal.

Il serait par ailleurs possible de continuer à faire des ventes en ligne en utilisant le réseau de succursales, en conservant des produits de niche partout au Québec et en livrant les commandes en quelques heures plutôt qu’en 24 h. L’idée du syndicat n’est pas de revenir au siècle passé et de cesser de vendre en ligne, mais plutôt de le faire autrement, en continuant d’offrir un service conseil de qualité dans toutes les succursales. « C’est sans compter que la centralisation de toutes les opérations dans un seul entrepôt est plus risquée en cas de panne, de feu, de travaux routiers importants ou d’autres contretemps », met en garde la présidente.

Les employé-es de la SQDC syndiqués à la CSN acceptent l’entente de principe

Une entente de principe est intervenue entre le Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN (SEESQDC–CSN) et leur employeur, le 23 juin. Les membres ont accepté cette entente lors des assemblées qui se sont tenues le 26 juin au soir, un peu partout au Québec.

« Nous sommes satisfaits de cette entente qui permet de faire une bonne partie du rattrapage entre notre convention collective et celle de nos camarades des magasins de la SAQ », affirme Maxime Nadeau, président du SEESQDC–CSN.

De fait, les employé-es qui commencent verront leur salaire augmenté de 34 % pendant les quatre ans de l’entente par rapport à la situation actuelle. Pour les employé-es en haut de l’échelle salariale en ce moment, le salaire passera de 19,92 $ l’heure à plus de 23 $ en fin de convention. L’ensemble des travailleuses et des travailleurs du SEESQDC–CSN bénéficiera donc d’une hausse salariale de 16 à 34 % sur quatre ans. Un autre gain majeur permettra maintenant d’atteindre le sommet de l’échelle salariale en trois ans et demi plutôt qu’en huit ans, comme c’était le cas dans l’ancienne convention collective !

Notons que le salaire à la fin de la période couverte par l’entente dépendra de l’augmentation des deux dernières années qui pourra varier en fonction de l’augmentation obtenue par le secteur public. Le salaire pourrait donc être un peu plus élevé si le secteur public obtient plus de 2 % d’augmentation pour ces deux années-là.

On note par ailleurs plusieurs améliorations sur le plan des horaires de travail, dont la garantie de deux heures de plus par semaine pour les employé-es à temps plein. La prime de chef d’équipe (10 % à 15 %) sera par ailleurs attribuée sur un plus grand nombre d’heures et de façon plus stable et prévisible.

 

Entente de principe pour les employé-es de la SQDC syndiqués à la CSN

Une entente de principe est intervenue entre le Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN et leur employeur en fin de journée le 23 juin. Celle-ci sera bientôt présentée aux membres qui se prononceront sur tout son contenu. Aucune entrevue ne sera accordée d’ici là.

À propos

Le Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN représente près de 200 syndiqué-es répartis dans une quinzaine de succursales. Fondée en 1947, la FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

SQDC : les syndiqué-es enfument le Conseil du trésor

Les membres du Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN ont profité d’une autre journée de grève ce mercredi 22 juin afin d’enfumer le Conseil du trésor à Québec. Provenant d’une quinzaine de succursales partout au Québec, les membres du syndicat exerçaient une autre journée d’une banque de cinq jours de grève adoptée le 5 juin dernier.

« Nous avons choisi cette journée pour enfumer le Conseil du trésor à Québec alors que nos négociations salariales demeurent dans un brouillard que nous désirons dissiper, et ce, dès que possible, de déclarer Maxime Nadeau, président du syndicat. Nos négociations piétinent toujours et encore sur la question des salaires et l’employeur tarde à déposer une offre salariale respectable pour nous toutes et tous. À quelques jours de la Fête nationale, nous avons déclenché à nouveau la grève aujourd’hui, durant une semaine où l’achalandage sera encore très élevé, à un autre moment donc où notre expertise est fortement sollicitée. »

« La structure salariale de la Société des alcools du Québec (SAQ) reconnaît l’expertise de ses travailleuses et de ses travailleurs, mais à la SQDC, qui est pourtant majoritairement détenue par la SAQ, ce n’est vraiment pas le cas, de déplorer Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services (FEESP–CSN). À la SQDC, le taux horaire à l’entrée est de 17,12 $ l’heure et il leur faut environ huit ans avant d’atteindre le 12e échelon, qui est fixé à 21,23 $ l’heure. Or, plusieurs départs ont récemment eu lieu à la SQDC, dont deux salarié-es sur sept à la succursale de Saint-Georges, la semaine dernière seulement. »

« Pour attirer et retenir des salarié-es dans une organisation, l’offre de bons salaires et de bonnes conditions de travail est décisive. Voilà pourquoi les membres du syndicat de la SDQC revendiquent toujours la parité salariale avec la SAQ, mon employeur depuis 21 ans déjà, de souligner Katia Lelièvre, vice-présidente de la CSN. Ces salarié-es effectuent sensiblement le même travail que nous et pourtant, une disparité de traitement de plus de 38 % subsiste toujours entre nous, et ce, dès le premier échelon salarial. Lorsqu’on sait que Catherine Dagenais, la PDG de la SAQ, touche un salaire annuel de 453 952 $, on se dit que celles et ceux qui sont à la source de cette richesse devraient recevoir leur juste part. »

« La SQDC est très rentable et sa capacité de payer de bons salaires se vérifie lorsque nous observons la tendance de la haute direction. Celle-ci touche des salaires annuels variant entre 161 000 $ et 305 000 $, ce dernier montant étant réservé à Jacques Farcy, président et chef de la direction de la SQDC. Conséquemment, le Conseil du trésor doit donc donner les mandats clairs à la SQDC dans les plus brefs délais pour en arriver à une entente satisfaisante pour les parties », conclut François Proulx-Duperré, secrétaire général du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN (CCQCA–CSN).

Le Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN représente près de 200 syndiqué-es répartis dans une quinzaine de succursales.

SQDC : les syndiqué-es exercent une autre journée de grève

À la suite d’un vote d’une banque de cinq jours de grève adoptée le 5 juin dernier, les membres du Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN exercent à nouveau une journée de grève ce samedi 18 juin dans une quinzaine de succursales partout au Québec.

« Nous avons choisi cette journée pour que la direction de la SQDC comprenne toute l’importance du travail que nous effectuons tous les jours, de déclarer Maxime Nadeau, président du syndicat. Nos négociations piétinent toujours sur la question des salaires et l’employeur n’a toujours pas déposé d’offre salariale le moindrement décente. Nous avons donc déclenché à nouveau la grève aujourd’hui, durant une fin de semaine où l’achalandage est très élevé, à un moment donc où notre expertise est fortement sollicitée. Or, cette expertise, qui est pourtant reconnue chez nos collègues de la Société des alcools du Québec (SAQ), ne l’est pas à la SQDC actuellement. Notre taux horaire à l’entrée est de 17,12 $ l’heure et il nous faut environ huit ans avant d’atteindre le 12e échelon, qui est fixé à 21,23 $ l’heure. Voilà pourquoi nous revendiquons toujours la parité avec celles et ceux qui effectuent sensiblement le même travail que nous. Nous réclamons cette parité parce qu’une disparité de traitement de plus de 38 % existe entre nous, et ce, dès le premier échelon salarial. »

« Nous interpellons à nouveau l’employeur afin qu’il règle cette négociation, et ce, dès que possible. Le Conseil du trésor doit donner les mandats clairs à la SQDC dans les plus brefs délais pour en arriver à une entente satisfaisante pour les parties », souligne Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services (FEESP–CSN).

Le Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN représente près de 200 syndiqué-es répartis dans une quinzaine de succursales.

SQDC : les syndiqué-es manifestent à Québec et à Montréal

Dans le cadre de l’exercice de leur mandat de grève, ce mercredi 15 juin, les membres du Syndicat des employées et employés de la SQDC (SEESQDC–CSN) ont manifesté à Québec devant le Conseil du trésor et à Montréal, au Centre de commerce mondial où se trouvent les bureaux de Sonia LeBel, présidente du Conseil du trésor. En lock-out depuis le 15 mars 2022, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Rolls-Royce Canada (CSN) ont appuyé leurs camarades du SEESQDC–CSN en allant manifester devant le siège social de la Société québécoise du cannabis du Québec à Montréal.

« Alors que les vacances estivales arrivent à grands pas, nos négociations piétinent toujours sur la question des salaires et, visiblement, notre employeur n’a toujours pas de mandat du Conseil du trésor pour le règlement des clauses à incidence financière, de déclarer Maxime Nadeau, président du syndicat. Nous exerçons donc une autre journée de grève aujourd’hui avec des mobilisations à Québec et à Montréal et nous réitérons notre revendication centrale visant à obtenir la parité avec nos collègues de la Société des alcools du Québec (SAQ). Alors que nous effectuons sensiblement le même travail qu’elles et eux, nous affichons une disparité de traitement de plus de 38 % dès le premier échelon salarial. Or, nous savons que notre employeur dispose des ressources financières lui permettant de nous verser notre juste part et nous sommes déterminé-es à l’obtenir. »

« En plein contexte de rareté de main-d’œuvre, l’employeur laisse traîner une négociation en longueur qui pourrait se conclure rapidement. Rappelons qu’actuellement, le taux horaire des salarié-es de la SQDC à l’entrée est de 17,12 $ l’heure et qu’il leur faut environ huit ans afin d’atteindre le 12e échelon, qui est fixé à 21,23 $ l’heure. Une bonification salariale s’impose et le Conseil du trésor doit impérativement accorder des mandats afin d’y arriver, précise Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). Les demandes du syndicat sont réalistes, elles sont légitimes et nous interpellons Sonia LeBel, présidente du Conseil du trésor, afin qu’elle donne des mandats clairs à la direction de la SQDC pour en arriver à une entente dès que possible. »

« Tous les congressistes actuellement présents à notre congrès sont venus appuyer les travailleuses et les travailleurs de la SQDC dans leurs actions afin de régler leur négociation incessamment, souligne Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN (CCQCA–CSN). La SQDC est en pleine croissance, son chiffre d’affaires augmente sans cesse et l’employeur a largement la capacité de mieux rémunérer ses salarié-es. Aujourd’hui, devant le Conseil du trésor à Québec, mais aussi depuis le début de leur négociation, nous sommes plus que jamais en appui aux travailleuses et aux travailleurs de la SQDC afin que leur travail soit enfin reconnu à sa juste valeur. »

« Je désire lancer un grand merci solidaire à nos camarades du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Rolls-Royce Canada (CSN) pour leur appui en ce jour de mobilisation et nous leur souhaitons tout autant un règlement à la hauteur de leur combativité », conclut Maxime Nadeau.

Le Syndicat des employées et employés de la SQDC (CSN) représente près de 200 syndiqué-es répartis dans une quinzaine de succursales. Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Rolls-Royce Canada (CSN) représente 530 salarié-es, spécialisés dans l’entretien de moteurs d’avion.

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du cimetière Notre-Dame-des-Neiges (CSN) rectifie les faits

À la suite d’une brève visite chez le directeur général du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges, le 8 juin dernier à son domicile, la direction de l’établissement a diffusé des informations mensongères à l’égard du syndicat et de ses membres. Le syndicat tient donc à rectifier les faits allégués par leur employeur.

« Nous sommes sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2018 et en négociation depuis le mois de novembre 2019. Face à un employeur qui ne voulait tout simplement pas négocier, nous avons dû multiplier les actions de visibilité et nous avons même été obligés de déposer une demande de conciliation pour ramener l’employeur à la table de négociation », de dénoncer Patrick Chartrand, président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du cimetière Notre-Dame-des-Neiges (CSN).

« Parce que nous voulons absolument en arriver à un règlement, le syndicat a cherché à plusieurs reprises à rencontrer Jean-Charles Boily, le directeur général du cimetière, et ce, depuis son entrée en fonction. Celui-ci n’a jamais daigné nous répondre ou nous inviter à une rencontre. Voilà pourquoi nous sommes allés déposer une lettre à son domicile, dans le cadre d’une visite festive surprise qui a duré environ sept minutes au total », souligne le président du syndicat.

« À la suite de cette visite, la direction s’est servie de cet événement anodin pour répandre des mensonges sur la place publique, tout en nous décrivant comme des gens potentiellement violents et menaçants, ce que nous n’avons jamais été et ce que nous ne serons jamais, insiste monsieur Chartrand. On nous reproche un ralentissement du travail effectué alors que c’est l’employeur qui a aboli plus d’une vingtaine de postes, qui a tardé plus d’une fois à rappeler ses travailleuses et travailleurs saisonniers au printemps et qui n’a pas remplacé les nombreuses personnes parties à la retraite ainsi que celles ayant démissionné à cause de la mauvaise ambiance de travail qui règne au cimetière. S’il y a des responsables du mauvais état généralisé de notre cimetière, c’est clairement du côté de la direction qu’il faut regarder. »

À la suite de cette visite, l’employeur a déposé une demande d’injonction permanente visant carrément à museler et à contraindre le syndicat à ne pouvoir exercer aucun moyen de pression durant leur négociation, ce qui est totalement contraire à la liberté d’action dont les syndicats jouissent, particulièrement dans le cadre du renouvellement d’un contrat de travail.

« Notre milieu de travail est marqué par une organisation carrément déficiente des activités quotidiennes, un je-m’en-foutisme total de l’employeur face à la clientèle et un mépris envers celles et ceux qui y travaillent. La mission du cimetière, nous la connaissons très bien puisque nous sommes les premières personnes à rencontrer les familles et à travailler avec elles pour les accompagner dans leur deuil avec respect et empathie. Au lieu de nous attaquer et de déployer des procédures juridiques sans fondements, la Fabrique Notre-Dame devrait changer de ton et déployer toutes ses énergies à régler cette négociation en démontrant à la population qu’elle agit selon les valeurs qui sont censées être à la base de la foi catholique », de conclure Patrick Chartrand.

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (CSN) rassemble 100 membres.

SQDC : les syndiqué-es déclenchent la grève

À la suite d’un vote d’une banque de cinq jours de grève dimanche soir dernier, les membres du Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN ont déclenché la grève ce mercredi 8 juin dans une quinzaine de succursales partout au Québec.

« Les négociations piétinent toujours sur la question des salaires et l’employeur, qui n’a toujours pas de mandat du Conseil du trésor, ne semble pas pressé d’en obtenir un afin de régler les clauses à incidence financière », de déclarer Maxime Nadeau, président du syndicat. Nous avons donc déclenché la grève aujourd’hui, puisqu’une des revendications centrales consiste à obtenir la parité avec nos collègues de la Société des alcools du Québec (SAQ) qui effectuent sensiblement le même travail que nous. Nous réclamons cette parité parce qu’une disparité de traitement de plus de 38 % existe entre nous, et ce, dès le premier échelon salarial. »

« Il faudra que l’employeur comprenne qu’il ne peut pas laisser traîner cette négociation en longueur et que pour la conclure, il lui faut interpeller le Conseil du trésor qui est seul à pouvoir délier les cordons de la bourse », de souligner Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services (FEESP–CSN). Nous partageons entièrement l’impatience des travailleuses et des travailleurs qui veulent simplement voir leur travail reconnu à sa juste valeur. »

SQDC : les syndiqué-es se dotent d’une banque de cinq jours de grève

Réunis en assemblée générale virtuelle dimanche soir dernier, les membres du Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN ont accepté à 83 % le recours à une banque de cinq jours de grève à l’issue d’un vote électronique tenu à scrutin secret.

« Les négociations sont bien avancées, mais nous faisons actuellement face à un employeur qui ne semble pas pressé d’obtenir un mandat clair de la part du Conseil du trésor afin de régler les clauses à incidence financière, de déclarer Maxime Nadeau, président du syndicat. Depuis le début de notre négociation, nous revendiquons la parité avec nos collègues de la Société des alcools du Québec (SAQ) qui effectuent sensiblement le même travail que nous. Nous réclamons cette parité parce qu’une disparité de traitement de plus de 38 % existe entre nous, et ce, dès le premier échelon salarial. Nous avons donc décidé démocratiquement d’appliquer la pression nécessaire afin d’être entendus par le Conseil du trésor, qui devra enfin entendre nos revendications. »

À la suite du port du bermuda en succursales à titre de moyen de pression, la Société québécoise du cannabis (SQDC) a distribué des avis disciplinaires à plusieurs de ses
salarié-es.

« La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) appuie entièrement les revendications et les moyens de pression des travailleuses et des travailleurs de la SQDC, de souligner Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP–CSN. La direction de la SQDC multiplie les manœuvres d’intimidation envers ses
salarié-es en moyens de pression, alors qu’ils ne font que manifester leur impatience face à une partie patronale qui ne prend pas leur négociation au sérieux. »

Le Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN représente près de 200 syndiqué-es répartis dans une quinzaine de succursales. Fondée en 1947, la
FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

La survie du transport des élèves est en jeu

« L’heure est grave. Nous espérons que le gouvernement en est pleinement conscient », lance Josée Dubé, présidente du Secteur transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) qui réagissait ce matin à la sortie des transporteurs scolaires qui refusent de renouveler leurs contrats avec les centres de services scolaires, jugeant nettement insuffisante l’augmentation du financement proposée par le ministère de l’Éducation. « Nous souhaitons aujourd’hui témoigner notre appui aux transporteurs dans leur lutte pour l’obtention d’un financement adéquat. Les miettes pour le transport scolaire, ça suffit! »

Selon les dernières informations obtenues, le ministère offre actuellement une indexation d’environ 8 %, alors que les augmentations demandées par les transporteurs varient de 20 à 35 %. « Il est évident que ce qui est sur la table ne fait pas l’affaire. Je tiens à rappeler que nous, les conductrices et les conducteurs de véhicules scolaires, exigeons une augmentation de l’enveloppe totale du transport scolaire de 10 %, et ce, seulement pour les salaires. Ce montant d’environ 70 millions permettrait d’offrir les hausses salariales nécessaires à la survie de la profession. Nous gagnons en moyenne 20 000 $ par année. Ça ne peut plus continuer comme ça », ajoute Mme Dubé.

La majorité des transporteurs scolaires doivent renouveler leur contrat d’ici la fin du mois d’août. Si le gouvernement refuse de reconnaître les besoins réels de ceux-ci et d’augmenter considérablement les enveloppes budgétaires qui leur sont attribuées, il est fort probable que les véhicules scolaires ne circuleront pas à la rentrée. « La crise dans le transport scolaire pourrait s’aggraver grandement si le ministère ne réajuste pas le tir dans les prochaines semaines », ajoute Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). Le Secteur transport scolaire de la FEESP–CSN évalue qu’il manque actuellement 1500 conductrices et conducteurs pour assurer la couverture de toutes les régions du Québec. « Si le transport scolaire ne reprend pas à l’automne, des centaines de conductrices et de conducteurs d’autobus et de berlines quitteront le métier. Ça sera catastrophique. Et, au bout du compte, ce sont des dizaines de milliers d’enfants et leurs familles qui en subiront les conséquences », a conclu Mme Gratton.

Les conductrices et conducteurs de véhicules scolaires exigent une hausse de leur salaire pour « sauver le transport scolaire »

En cette période d’octroi des contrats de transport scolaire, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) réclame du gouvernement Legault une amélioration rapide des conditions de travail des conductrices et conducteurs de véhicules scolaires pour mettre fin à la pénurie de main-d’œuvre et assurer le transport sécuritaire de tous les écoliers et écolières du Québec.

Samedi, des centaines de conductrices et de conducteurs de véhicules scolaires, autobus comme berlines, ont manifesté dans les rues de Québec et devant l’Assemblée nationale pour « sauver » le transport scolaire. (En vidéo)

Pour garantir le droit à l’éducation

« Pour les 500 000 élèves qui vont à l’école en autobus, le droit à l’éducation passe par le droit au transport scolaire, a déclaré la présidente de la CSN, Caroline Senneville. Pour réussir en classe, encore faut-il se rendre à l’école. De toute urgence, le gouvernement doit rétablir les services. »

« À l’heure actuelle, il manque environ 1 500 conductrices et conducteurs pour assurer la couverture de toutes les régions du Québec, a expliqué la présidente du Secteur transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), Josée Dubé. Or, le gouvernement ne leur offre qu’un salaire moyen de 20 000 $ par année, soit trois fois moins que ce que les conducteurs de sociétés de transport en commun gagnent au pays, sans compter l’absence de régime de retraite et d’assurances collectives. Celles et ceux qui prennent soin de la sécurité de nos enfants méritent mieux. »

Josée Dubé, présidente du Secteur transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) Photo : Simon Clark

Une enveloppe « dédiée » de 90 millions $

« Cela fait des années que nous le répétons : ce qu’il faut pour régler la crise de pénurie de main-d’œuvre qui continue de sévir dans le transport scolaire partout au Québec, c’est une enveloppe dédiée exclusivement à l’amélioration des salaires, a précisé Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP–CSN. Il faut investir 70 millions $ par année, en plus des 20 millions $ octroyés par Québec par le biais de son programme d’aide financière qui n’a pas suffi à empêcher la démission de centaines de conductrices et de conducteurs jusque-là dévoués à leur travail, encore moins à en attirer de nouveaux. »

« Le transport scolaire est un service essentiel dans la région, a souligné de son côté la présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), Barbara Poirier. Or, le gouvernement refuse de le financer à la hauteur des besoins. Les salaires sont si bas que ça provoque des pénuries et des ruptures de service. C’est indécent ! Il est temps de régler le problème une fois pour toutes. »

Une pétition à l’appui

La CSN invite le public à soutenir la cause des conductrices et conducteurs de véhicules scolaires en signant la pétition mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale à l’initiative du Secteur transport scolaire de la FEESP–CSN. Déjà près de 3 000 citoyennes et citoyens ont appuyé cette initiative parrainée par la députée de Sherbrooke et porte-parole de Québec solidaire en matière d’éducation, Christine Labrie. Il reste 24 heures pour appuyer l’augmentation du financement du transport scolaire.

 À propos

Le Secteur du transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) regroupe 63 syndicats totalisant plus de 3 000 conductrices et conducteurs de véhicules scolaires travaillant dans une dizaine de régions administratives du Québec. La Fédération compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

Photo : Simon Clark

LIENS UTILES :

www.feesp.csn.qc.ca/secteurs/transport-scolaire

www.assnat.qc.ca

Quand les frais de garde payent le matériel scolaire…

La Semaine québécoise de la garde scolaire doit nous donner l’occasion, comme collectivité, de souligner la qualité du travail et le dévouement quotidien de près de 22 000 éducatrices et techniciennes. Celles-ci apportent, comme nous l’a révélé la pandémie, un soutien constant à la conciliation travail-famille et, surtout, nourrissent le développement global de nos enfants en leur permettant de grandir dans un environnement sécuritaire et stimulant.

Mais même « essentiel », ce service continue de faire les frais d’un manque de compréhension et de reconnaissance au sein du réseau de l’éducation. Plusieurs centaines de milliers d’enfants utilisent les services de garde de nos écoles primaires. Ils ne méritent pas un tel désintérêt collectif, à un âge où leur développement est si crucial.

Déjà, en 1996, le Conseil supérieur de l’éducation (CSE) tirait la sonnette d’alarme : l’enfant ne semblait plus autant primer au cœur des priorités, les services de garde étant offerts, au sein de nos écoles primaires, bien plus pour « dépanner » les parents que pour assurer l’épanouissement pédagogique de ces enfants. Pourtant, ceux-ci peuvent passer quatre heures par jour dans les services de garde, 200 jours par année. Puis, en 2001, ce fut le tour du Vérificateur général du Québec, qui mit au jour le manque de données importantes sur la gestion et le financement des services de garde. Le CSE récidivait en 2006 par le dépôt d’un rapport complet sur les services de garde en milieu scolaire, lequel mena à la création d’un comité national rassemblant l’ensemble des intervenantes et intervenants du milieu… dont les recommandations n’ont pourtant pas été prises en compte par le ministère.

Cela dit, ces travaux ont permis de mettre en lumière le fait que le ministère de l’Éducation, en plus d’avoir peu de données lui permettant de savoir si ces services sont financés adéquatement, laisse la possibilité aux directions d’écoles de piger dans les budgets des services pour payer des dépenses qui n’y sont aucunement reliées. Des budgets, rappelons-le, constitués en bonne partie des contributions financières des parents.

En déposant, le mois dernier, un projet de règlement visant à améliorer les services de garde en milieu scolaire, le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, est passé à côté d’une extraordinaire occasion de renforcer ces services primordiaux pour la société québécoise. Cette proposition de règlement passe tristement à côté d’une réflexion de fond sur le rôle des services de garde dans les milieux scolaires, ainsi que sur les moyens à leur octroyer.

Ainsi, il est étonnant qu’on n’y retrouve aucune mesure concernant les ratios d’enfants placés sous la responsabilité des éducatrices et éducateurs ni aucune attention particulière aux impacts occasionnés par l’intégration des maternelles 4 ans, soumises aux mêmes ratios de 20 élèves pour une éducatrice – il est de 10 dans un CPE, pour le même âge.

Il est tout aussi désolant de constater que le projet de règlement ne propose aucune mesure appropriée en ce qui a trait à l’encadrement des enfants en situation de handicap ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage. Devant la nécessité de définir de réels objectifs éducatifs pour les services de garde en milieu scolaire, le projet de règlement du ministre Roberge demeure malheureusement muet.

Il est grand temps que le ministère de l’Éducation fasse preuve de leadership pour organiser une réelle réflexion collective sur les services de garde en milieu scolaire dont nous voulons nous doter. Dans un tel cas, le personnel des services de garde sera au rendez-vous pour trouver des pistes d’action qui permettront de mieux répondre aux besoins des enfants et des parents du Québec. Souhaitons que la volonté politique y soit également.

Caroline Senneville, présidente de la CSN
Éric Gingras, président de la CSQ
Denis Bolduc, Secrétaire général de la FTQ
Linda Tavolaro, secrétaire générale de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN)
Éric Pronovost, président de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS–CSQ)
Patrick Gloutney, Président du Syndicat canadien de la fonction publique du Québec (SCFP Québec)
Pierrick Choinière-Lapointe, Directeur exécutif du Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau (SEPB–Québec)
Cristina Cabral, présidente de l’Union des employés (es) de service local 800 (UES 800)

Nouvelle manifestation au cimetière Notre-Dame-des-Neiges

En ce jour de la fête des Mères, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du cimetière Notre-Dame-des-Neiges (CSN) ont à nouveau manifesté leur respect à la clientèle visitant leur milieu de travail.

« Encore une fois, en ce jour de la fête des Mères, nous sommes venus aujourd’hui manifester notre respect à la clientèle de notre cimetière en lui remettant une rose. À la fin de cette année, ça fera quatre ans que notre contrat de travail est échu et trois ans qu’on tente de le renégocier de bonne foi. Dans ce contexte de rareté de main-d’œuvre, nos demandes salariales ont été déposées récemment et, avec l’inflation qui nous frappe comme tout le monde, nous avons le désir de régler ça le plus tôt possible, toujours sans affecter le service à la clientèle. Nous avons toujours pris soin des proches des défunts qui reposent en paix ici et voilà pourquoi nous sommes encore là, en ce beau dimanche de printemps, pour les accueillir dans notre respect habituel », de souligner Patrick Chartrand, président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du cimetière Notre-Dame-des-Neiges (CSN).

Sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2018, le STTCNDDN est en négociation depuis le mois de novembre 2019.

« Depuis l’abolition de cinq postes de représentants durant la pandémie, nous vivons une surcharge constante répartie sur toute l’équipe. Cette réalité quotidienne compromet notre capacité à soutenir les familles endeuillées dans cette étape importante de leur processus de deuil et nous le déplorons chaque fois où nous sentons que nous ne pouvons pas donner le meilleur de nous-mêmes. À l’image de nos collègues qui s’occupent du cimetière, nos salaires sont gelés depuis la fin de 2017 et nous nous appauvrissons à chaque paie. Nous voulons également régler cette négociation qui traîne et le plus tôt sera le mieux », de renchérir Éric Dufault, président du Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (CSN).

Sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2017, la négociation du SEEBCNDDN piétine.

« Chaque fois que des négociations arrivent, la Fabrique Notre-Dame invoque toujours des problèmes financiers pour justifier ses maigres offres ou ses réductions de plancher d’emploi. L’employeur nous expose constamment sa situation financière supposément difficile sans jamais ouvrir ses livres comptables en complète transparence. Nous savons toutefois que la Fabrique Notre-Dame est rentable, puisque ses affaires vont bon train, mais nous n’avons jamais pu savoir dans quelle mesure », de déclarer Frédéric Brun, vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« Les membres des syndicats prouvent à nouveau leur bonne foi envers la clientèle du cimetière et le disent haut et fort qu’ils ne veulent surtout pas que ce soit elle qui paie pour l’immobilisme de leur employeur. Mais toute cette bonne volonté ne les aide pas à acquitter leurs obligations financières, à payer leur loyer ou leur hypothèque et à mettre leur pain et leur beurre sur la table. Des salaires gelés depuis trois à cinq ans en ces temps d’importante inflation, ça n’a juste pas de sens. L’employeur devra tenir compte de cette variable incontournable dans la négociation des salaires de ses travailleuses et de ses travailleurs et le plus tôt sera le mieux », d’ajouter Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

« Nous le répétons : nous ne voulons surtout pas revivre des événements semblables à 2007 durant lesquels les membres du STTCNDDN ont lutté férocement contre ce même employeur lors d’un lock-out cruel de 17 semaines. Ces conflits laissent toujours des cicatrices profondes qui affectent tout le monde. Les membres sont sortis debout de ce difficile conflit, la tête haute, obtenant satisfaction à la majorité de leurs revendications. Pour sa part, l’employeur avait été forcé d’accepter une entente à l’amiable d’une valeur de 1,2 million intervenue entre les familles et les concessionnaires du cimetière et la Fabrique Notre-Dame, pour compenser la fermeture forcée du lieu de culte par l’employeur. Tout cet argent aurait pu aller dans des bonifications des conditions de travail. Depuis toujours, les salarié-es mettent tout en œuvre pour offrir un service respectueux aux familles endeuillées et cette journée est le reflet de cet engagement envers les familles qui sont ici aujourd’hui », de conclure Nathalie Arguin, secrétaire générale de la CSN.

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges rassemble 125 membres et le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges en compte 19.

Manifestation des conductrices et conducteurs d’autobus scolaire de la région

Les membres du Syndicat du transport scolaire du Saguenay–CSN, du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du transport scolaire Lac-Saint-Jean-Est–CSN et du Syndicat national du transport écolier du Saguenay–Lac-Saint-Jean–CSN s’unissent pour faire part des préoccupations de leurs membres quant à l’avenir du transport scolaire.

Pour ce faire, une centaine de conductrices et conducteurs ainsi que leurs autobus scolaires se sont réunis pour un point de presse. Les présidences des syndicats se rendront ensuite au bureau de la ministre Andrée Laforest pour solliciter une rencontre.

Le secteur du transport scolaire subit actuellement une pénurie de main-d’œuvre historique
« La principale raison qui explique la pénurie est liée à la faiblesse des salaires. Les conductrices et conducteurs de véhicules scolaires gagnent en moyenne 20 000 $ par année, ce qui est très loin de correspondre aux exigences et aux responsabilités de nos emplois », explique Jean-Sébastien Allard, président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du transport scolaire Lac-Saint-Jean-Est–CSN.

Afin de faire pression sur le gouvernement pour régler la problématique, le secteur du transport scolaire de la FEESP–CSN a adopté récemment un plan de mobilisation au niveau provincial et chacune des régions du Québec est appelée à réaliser une action.

« Dans notre région, on trouvait ça vraiment important d’être les trois syndicats ensemble pour parler de nos réalités », déclare Jean-Denis Simard, président du Syndicat national du transport écolier du Saguenay–Lac-Saint-Jean–CSN. « Nos membres vivent des situations relativement similaires. Beaucoup de responsabilités nous incombent, autant au niveau de la conduite du véhicule que de la sécurité de nos jeunes à l’intérieur de l’autobus. La COVID-19 n’a fait qu’ajouter des complexités à un travail déjà exigeant et sous-payé ».

Une pétition est lancée et supportée par Québec solidaire afin qu’elle soit présentée à l’Assemblée nationale en mai 2022, période de renouvellement des enveloppes budgétaires des compagnies de transport scolaire. Cette pétition demande au gouvernement d’injecter de l’argent pour augmenter de façon importante les salaires dans le secteur. Cette pétition a trois objectifs : exiger un refinancement immédiat du transport scolaire, préserver le droit d’accès à l’éducation et sauver le transport scolaire au Québec dans l’intérêt de la sécurité des jeunes.

« Il est temps de cesser les demi-mesures et de régler le problème pour de bon, sans quoi le service fiable et sécuritaire du transport scolaire sera en péril. Le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge se doit d’agir maintenant ! », signale Daniel Lajeunesse, secrétaire du Secteur transport scolaire de la FEESP–CSN.

« Nous demandons à la population d’être solidaire en signant la pétition et en la partageant massivement auprès de leurs proches et de leurs familles afin de nous aider à sauver le service public du transport scolaire », conclut Donald Simard, président du Syndicat du transport scolaire du Saguenay–CSN.

Lien de la pétition : /  https://bit.ly/3NTiUFY

Lien vers la vidéo du secteur transport scolaire : https://bit.ly/3vlpQEx

La CSN et le SCFP dénoncent les manœuvres antisyndicales de la SQDC

Alors que les deux organisations syndicales négocient actuellement le renouvellement de leurs conventions collectives respectives, la Société québécoise du cannabis (SQDC) multiplie les manœuvres antisyndicales s’apparentant à de la négociation de mauvaise foi.

D’une même et unique voix, les présidences des organisations syndicales, Maxime Nadeau du syndicat affilié à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et David Clément du syndicat affilié au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) déclarent « qu’en pleine négociation, alors qu’aucune entente n’a été adoptée par les membres, l’employeur utilise des éléments négociés à nos tables respectives pour les offrir à ses salarié-es non syndiqué-es, ce qui menace de faire complètement déraper les processus de négociation en cours. Ces manœuvres sont tout simplement inacceptables et ne seront pas tolérées par nos syndicats. Notre employeur n’a aucun respect pour nos processus de négociation et méprise les salarié-es à son emploi ».

Depuis le début des pourparlers, les deux organisations syndicales font face à la même attitude fermée et méprisante aux tables de négociation. Les contentieux juridiques des deux organisations préparent présentement le dépôt de plaintes de négociation de mauvaise foi et d’ingérence contre la SQDC. Le SCFP 5454 détient déjà un mandat de grève générale illimitée à déclencher au moment opportun et le SEESQDC–CSN se réunira en assemblée générale sous peu.

« N’oublions pas que notre employeur est une société d’État qui relève directement du gouvernement du Québec. Voir la SQDC utiliser de telles tactiques déloyales et illégales à nos tables de négociation, des stratégies rétrogrades qui sont généralement le lot des pires employeurs du secteur privé, nous apparaît terriblement inquiétant puisque cela mine l’existence même de notre droit à la syndicalisation. Surtout, cela vient détruire le peu de confiance que nous pouvions avoir envers notre employeur et son comité patronal », de conclure les deux représentants syndicaux.

À propos

Le Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN et le Syndicat des employé-e-s de la SQDC (SCFP 5454) représentent près de 500 syndiqué-es répartis dans plus de 40 succursales.

La FEESP–CSN réclame d’urgence une hausse des salaires des conductrices et conducteurs du transport scolaire

Après des années de revendications infructueuses auprès du ministère de l’Éducation pour tenter de régler le grave problème de pénurie de main-d’œuvre qui continue de sévir dans le transport scolaire partout au Québec, le Secteur transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) a déposé vendredi une pétition, accessible dès maintenant sur le site de l’Assemblée nationale, afin de réclamer d’urgence une hausse significative des salaires des conductrices et conducteurs de véhicules scolaires, autobus comme berlines. Cette pétition est parrainée par la députée de Sherbrooke et porte-parole du deuxième groupe d’opposition en éducation, Christine Labrie.

Des milliers de trajets annulés
« Au cours des dernières semaines, la pénurie de conductrices et conducteurs de véhicules scolaires a atteint un sommet inégalé. Uniquement au Centre de services scolaires des Affluents, plus de 2600 parcours ont dû être annulés à ce jour en raison du manque de conducteurs. Au Centre de services scolaires des Samares, la situation est similaire, avec environ 3500 parcours qui ont dû être annulés depuis le début de l’année scolaire. Pour ces deux Centres de services scolaires seulement, cela équivaut à plus de 1500 élèves qui n’ont pas de service chaque jour. C’est absolument inacceptable », a déploré Josée Dubé, présidente du Secteur transport scolaire de la FEESP–CSN et présidente du Syndicat des travailleurs des Autobus Gil-Ber–CSN.

Cette situation n’est pas propre à la région de Lanaudière; elle touche l’ensemble des régions du Québec. À l’heure actuelle, on estime qu’il manque environ 1200 conductrices et conducteurs pour endiguer la pénurie, ce qui constitue un frein à l’accès à l’éducation, car plusieurs élèves manquent l’école quotidiennement, faute de transport scolaire.

Un besoin évalué à 90 M$
« Aujourd’hui, nous mettons en ligne une pétition pour revendiquer une enveloppe dédiée exclusivement à l’amélioration des salaires des conductrices et conducteurs. Il s’agit d’un besoin criant qui est évalué à environ 70 M$ par année, en plus des 20 M$ déjà affectés au Programme d’aide financière pour la rétention des conducteurs d’autobus scolaire (PAFCAS), qui n’a démontré aucun effet sur l’attraction ni la rétention de personnel, puisqu’il ne modifie pas substantiellement les conditions salariales de l’emploi », a déclaré Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP–CSN.

Accentuation des moyens de pression et appel à la mobilisation
D’autres actions de mobilisation seront effectuées d’ici la fin mai pour faire pression sur le gouvernement. En ce sens, la sortie des nouvelles règles budgétaires pour le transport scolaire est l’occasion parfaite pour régler le problème. « Il est temps de cesser les demi-mesures et de régler le problème pour de bon, sans quoi le service fiable et sécuritaire du transport scolaire sera en péril. Le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge se doit d’agir maintenant ! », a ajouté la présidente du Conseil central de Lanaudière–CSN, Patricia Rivest.

« Aujourd’hui, j’appelle les conducteurs et conductrices des quatre coins du Québec à se mobiliser, à faire circuler la pétition et à interpeller les élu-es de leurs régions. On invite aussi les parents, premières victimes de la pénurie de conducteurs et conductrices, à se mobiliser en vue d’un refinancement du transport scolaire pour préserver le droit à l’accès à l’éducation de leurs enfants », a conclu Josée Dubé.

Lien vers la pétition
https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-9581/index.html