Les employé-es de soutien du réseau collégial unis pour l’amélioration de conditions de travail

C’est de façon concertée que les organisations syndicales représentant les 12 000 employé-es de soutien du réseau collégial, soit la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), la Fédération du personnel de soutien de l’enseignement supérieur (FPSES-CSQ) et le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-FTQ), déposent aujourd’hui et demain leurs demandes sectorielles aux représentantes et représentants de leur employeur en vue de la prochaine négociation du secteur public.

Elles sont parmi les premières organisations syndicales du Front commun à présenter leurs revendications sectorielles pour l’amélioration des conditions de travail de leurs membres.

« Cette négociation sera majeure pour les services dans le réseau collégial. Les problèmes récurrents d’attraction et de rétention du personnel de soutien des cégeps et la surcharge de travail inhérente à cette situation compliquent le travail partout. Nous avons donc voulu unir nos forces en nous coordonnant sur certaines revendications telles que l’importance d’augmenter la contribution de l’employeur au régime d’assurance maladie, l’importance de convenir de balises entourant le télétravail, l’accès à plus de jours fériés et de jours de vacances, pour ne nommer que celles-ci », observe Riccardo Pavoni, président du Secteur soutien cégeps de la FEESP–CSN.

Ces problèmes ne se présentent pas uniquement lors des rentrées collégiales, où on en entend davantage parler. C’est un enjeu structurel, vécu à l’année longue par le personnel de soutien des cégeps. Valérie Fontaine, présidente de la FPSES-CSQ, soutient que les problèmes de pénurie de main-d’œuvre, de retards salariaux et d’attraction et de rétention du personnel seront au cœur de la négociation. « L’amélioration de nos conditions de travail est nécessaire et urgente pour nos membres, mais également pour notre réseau collégial, qui doit offrir des emplois de soutien de qualité si l’on veut mettre fin au manque de personnel. »

Cette situation fait en sorte qu’inévitablement, la qualité des services offerts aux étudiantes et aux étudiants en pâtit. Pour éviter que la situation ne s’aggrave, la solution est simple : accorder les ressources financières nécessaires à l’amélioration concrète des conditions de travail du personnel de soutien, car travailler dans le secteur public, ce n’est tout simplement plus attractif.

« L’attraction et la rétention du personnel ne sont pas seulement des enjeux patronaux, mais bien des enjeux syndicaux! La charge de travail sur nos membres est de plus en plus importante et on ne peut pas se permettre de perdre davantage de salarié-es. La valorisation du personnel passe par l’amélioration des conditions de travail. Le déploiement de l’ensemble des services postsecondaires en dépend », termine Marie-Claude Arbour du SCFP-FTQ.

Pour plus d’informations :

FEESP-CSN
Eve-Marie Lacasse, 514 809-7940

FPSES-CSQ
Claude Girard, 514 237-4432

SCFP-FTQ
Lisa Djevahirdjian, 514 831-3815

L’aura terriblement ternie de la Fabrique Notre-Dame

Lors d’une manifestation tenue ce soir devant la Basilique Notre-Dame également gérée par l’employeur, le Syndicat des employé-es de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (SEBCNDDN–CSN) et ses alliés a de nouveau dénoncé les agissements de la Fabrique Notre-Dame qui persiste à bloquer la négociation et à intimider ses membres. Plus tôt aujourd’hui en assemblée générale, les membres du SEBCNDDN–CSN ont adopté à l’unanimité un mandat de grève générale illimitée à déclencher au moment jugé opportun.

« Malgré toute la lumière que la Basilique Notre-Dame déploie dans son spectacle Aura, la part d’ombre et l’ambiance ténébreuse que la Fabrique impose à ses salarié-es viennent ternir cette apparence de sainteté qu’elle affiche. Encore cette semaine, l’employeur nous a envoyé une lettre d’intimidation visant à brimer nos droits syndicaux. Si nous sommes ici, c’est pour dénoncer à nouveau cette attitude de mépris et de condescendance à notre égard et envers nos collègues qui travaillent à l’entretien du cimetière. Il faut donc le redire haut et fort : la Fabrique Notre-Dame se comporte en très mauvais employeur et c’est la clientèle qui en paie le prix », dénonce Éric Dufault, président du SEBCNDDN–CSN.

Rappelons que la négociation du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN qui œuvre à l’entretien extérieur des lieux traîne également depuis près de quatre ans.

« Ces femmes et ces hommes sont sans contrat de travail depuis près de cinq ans et l’inflation actuelle leur rentre dedans et les appauvrit. La Fabrique Notre-Dame fait traîner les négociations et prétend encore et toujours ne pas détenir les ressources financières et les mandats nécessaires de son conseil d’administration afin d’en arriver à une entente avec ses salarié-es. Les hauts dirigeants se comportent de manière cavalière, les salarié-es se font littéralement niaiser par leur employeur et il est grand temps que ça cesse. Pour régler un conflit de travail, il n’y a qu’une recette bien simple : on propose dès maintenant un nombre suffisant de dates de négociation afin d’en arriver à une entente, on s’assoit à la table de négociation, on y met sa bonne foi et on règle », souligne Linda Tavolaro, secrétaire générale de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« L’arrogance de la Fabrique Notre-Dame cadre très mal avec la foi chrétienne qui est censée être la leur. Contre vents et marées, nous allons soutenir ces travailleuses et ces travailleurs jusqu’au bout de leur lutte. Ces salarié-es ont droit au même respect que les familles qu’ils accompagnent dans leur processus de deuil. La Fabrique Notre-Dame cache le réel état de ses finances, elle ne veut pas ouvrir ses livres comptables parce qu’elle sait très bien que nous serions en mesure de constater qu’elle dispose des sommes pour bien rémunérer son monde. Le syndicat revendique toujours l’octroi d’une enveloppe budgétaire permettant de convenir de hausses salariales pour l’ensemble des employé-es du cimetière Notre-Dame-des-Neiges et nous sommes à 200 % avec ces personnes », conclut Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

À propos

En grève depuis le 20 septembre dernier, le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN compte 17 membres.

La patience des salarié-es du cimetière Notre-Dame-des-Neiges a ses limites

En grève depuis le 20 septembre dernier, le Syndicat des employé-es de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (SEBCNDDN–CSN) a clairement signifié la limite de sa patience dans la négociation visant à en arriver à une entente avec l’employeur, lors d’une manifestation qui s’est tenue ce mercredi 5 octobre.

« Quand vous êtes sans contrat de travail depuis près de cinq ans, que l’inflation actuelle vous le rappelle aussitôt qu’une facture arrive à la maison et que chaque paiement vous appauvrit, ce n’est plus de la patience qu’il faut cultiver, c’est de l’impatience qu’il nous faut contenir, chaque jour. En plus de cet impact sur nos finances personnelles, notre employeur nourrit un climat toxique qui envenime chaque jour de travail. En clair, la Fabrique Notre-Dame se contrefout de nous et c’est la clientèle qui en paie le fort prix », dénonce Éric Dufault, président du SEBCNDDN–CSN.

« Malgré près de cinq ans depuis la fin du contrat de travail, l’employeur fait traîner la négociation et prétend encore et toujours ne pas détenir les mandats nécessaires de son conseil d’administration afin d’en arriver à une entente avec le syndicat. Ce n’est pas comme si les hauts dirigeants ignoraient que deux négociations traînent actuellement : les salarié-es se font littéralement niaiser par la Fabrique Notre-Dame », souligne Benoit Malenfant, président de la Fédération des employées et employés de services publics.

Rappelons que la négociation du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN qui œuvre à l’entretien extérieur des lieux traîne également depuis près de quatre ans.

« Il n’y a pas 25 solutions pour régler ce conflit de travail : l’employeur doit démontrer qu’il veut le régler en proposant dès maintenant un nombre suffisant de dates de négociation afin de la conclure, et ce, dès que possible. Nous allons soutenir ces femmes et ces hommes jusqu’au bout de leur lutte afin qu’ils obtiennent le respect d’un employeur qui agit de manière honteuse envers celles et ceux qui accompagnent respectueusement des familles dans leur processus de deuil », déclare Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

« Il est tout simplement indécent que la Fabrique Notre-Dame ait osé proposer un gel des salaires rétroactifs au 1er janvier 2018. Même si elle allègue toujours ne pas avoir les ressources financières pour bonifier ses salaires – sans jamais ouvrir ses livres comptables pour nous le démontrer clairement – la Fabrique a récemment entrouvert la porte à de maigres augmentations qui demeurent nettement insuffisantes à l’heure actuelle. Voilà pourquoi le syndicat revendique toujours l’octroi d’une enveloppe budgétaire permettant de convenir de hausses salariales pour l’ensemble des employé-es du cimetière Notre-Dame-des-Neiges », de conclure Nathalie Arguin, secrétaire générale de la CSN.

À propos

Le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges compte 17 membres.

Grève de 30 jours au Cimetière Notre-Dame-des-Neiges

Excédés par la lenteur de leur négociation ainsi que par la nonchalance de leur employeur, ce mardi 20 septembre 2022, le Syndicat des employé-es de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (SEBCNDDN–CSN) a déclenché 30 jours de grève consécutifs.

« Nous le répétons : exercer un tel mandat de grève est contraire à notre mission et à notre dévouement envers notre clientèle. Et justement, si nous persistons à nous battre pour de meilleures conditions de travail, c’est d’abord et avant tout pour mieux répondre à celles et à ceux qui ont choisi le Cimetière Notre-Dame-des-Neiges afin de rendre hommage à leurs défuntes, à leurs défunts. L’attitude méprisante de notre employeur qui entretient un climat de travail toxique nous a poussés là où nous sommes et il n’y a qu’un changement de culture radicale de sa part qui pourra nous convaincre de sa bonne foi », dénonce Éric Dufault, président du SEBCNDDN–CSN.

Rappelons que le 6 septembre dernier, le syndicat s’était doté d’une banque de 30 jours de grève à déclencher au moment jugé opportun dans le cadre d’un vote unanime tenu à scrutin secret.

Près de cinq ans après l’échéance du contrat de travail, alors qu’il brandit toujours des problèmes financiers sans jamais dévoiler l’état réel de ses finances, l’employeur prétend toujours ne pas détenir les mandats de son conseil d’administration afin d’en arriver à une entente avec le syndicat. Lors de l’assemblée générale du 6 septembre dernier, les membres du syndicat ont réitéré leurs demandes envers la Fabrique Notre-Dame :

  • L’ajout d’un nombre suffisant de dates de négociation afin de conclure cette négociation, et ce, dès que possible ;
  • L’octroi d’une enveloppe budgétaire permettant de convenir de hausses salariales pour l’ensemble des employé-es de bureau du cimetière qui vivent un gel salarial depuis près de six ans ;
  • L’octroi, par le conseil d’administration de la Fabrique Notre-Dame, de tous les mandats de négociation nécessaires pour convenir d’une entente de principe, et ce, dès que possible.

À propos

Le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (SEBCNDDN–CSN) compte 17 membres. Fondée en 1947 et célébrant son 75e anniversaire, la FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

Transport scolaire à Sherbrooke : il est minuit moins une

Les 150 conductrices et conducteurs d’autobus scolaires syndiqués à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et travaillant auprès des élèves du Centre de services scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSSRS) dénoncent l’iniquité du gouvernement envers leur région. L’entente intervenue le 25 août dernier entre le gouvernement, la Fédération des transporteurs par autobus et certains transporteurs scolaires prévoit un montant supplémentaire d’environ 4 000 $ par circuit pour les régions de Montréal, de la Montérégie, de Laval, des Laurentides et de Lanaudière, mais pas pour l’Estrie.

Les quatre transporteurs syndiqués à la CSN ont informé les syndicats que s’ils n’obtiennent pas le même 4 000 $ par circuit dans leurs contrats respectifs avec le CSSRS, ils cesseront leurs services, et ce, dès le 26 septembre. Cette situation ne sera pas sans occasionner la mise à pied des salarié-es pour une période indéterminée.

« Nous appuyons les transporteurs dans leurs actions, car il n’y a aucune raison logique qui justifie cette injustice envers le transport scolaire à Sherbrooke. La valeur des contrats est la même à Sherbrooke que dans les autres régions, qui ont pourtant reçu la bonification de 4 000 $ par circuit. Et comme partout au Québec, les difficultés d’attraction et de rétention des conductrices et des conducteurs d’autobus scolaires sont bien présentes, affirme Josée Dubé, présidente du secteur Transport scolaire de la FEESP–CSN. Sans ces montants, les transporteurs auront plus de difficulté à augmenter les salaires de nos membres pour demeurer concurrentiels sur le marché de l’emploi. Cela risque d’accentuer les bris de services et les retards en raison de la pénurie de conductrices et de conducteurs que nous vivons sur le territoire du CSSRS. Rappelons que notre salaire annuel moyen avoisine actuellement les 20 000 $. »

« Bien entendu, nous sommes de tout cœur avec les familles qui vivront un stress supplémentaire en raison de l’absence de transport scolaire. Toute cette situation aurait pu être évitée si le gouvernement avait prévu des sommes équitables pour l’ensemble des régions. Il est totalement illogique de donner moins aux élèves de Sherbrooke qui auront droit au même transport scolaire fiable et sécuritaire que ceux des autres régions », mentionne Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie—CSN.

« Pour nous, le danger d’accentuer la pénurie de conductrices et de conducteurs à Sherbrooke est bien réel. Chaque journée qui passera sans transport scolaire nous rapprochera du point de non-retour. Celles et ceux qui quitteront leur emploi pour s’en trouver un autre ne reviendront pas. Et comme notre milieu n’est pas attractif, il n’y a pas de relève. Si les mises à pied durent, les dommages pourraient être irréparables », conclut Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP–CSN

À propos   

Le secteur du transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) regroupe 63 syndicats totalisant plus de 3 000 conductrices et conducteurs de véhicules scolaires travaillant dans une dizaine de régions administratives du Québec. La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.   

Nouveau mandat de grève unanime de 30 jours au cimetière Notre-Dame-des-Neiges

En assemblée générale ce mardi 6 septembre 2022, le Syndicat des employé-es de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (SEBCNDDN–CSN) s’est doté d’une banque de 30 jours de grève à déclencher au moment jugé opportun dans le cadre d’un vote unanime tenu à scrutin secret.

« Encore une fois, ce n’est pas de gaité de cœur que nous prévoyons ces trente jours de grève, parce que nous savons que ceux-ci auront un impact sur notre clientèle. Le résultat unanime de notre vote de ce matin révèle toutefois l’écœurement face à l’attitude de l’employeur et la détermination de notre unité syndicale à en arriver à une entente dans cette négociation qui n’en finit plus », dénonce Éric Dufault, président du SEBCNDDN–CSN.

Près de cinq ans après l’échéance du contrat de travail, l’employeur prétend toujours ne pas détenir les mandats de son conseil d’administration afin d’en arriver à une entente avec le syndicat. À la suite de l’assemblée générale, les demandes du syndicat envers la Fabrique Notre-Dame demeurent les mêmes :

  • L’ajout d’un nombre suffisant de dates de négociation afin de conclure cette négociation, et ce, dès que possible ;
  • L’octroi d’une enveloppe budgétaire permettant de convenir de hausses salariales pour l’ensemble des employé-es de bureau du CNDDN qui vivent un gel salarial depuis près de six ans ;
  • L’octroi, par le conseil d’administration de la Fabrique Notre-Dame, de tous les mandats de négociation nécessaires pour convenir d’une entente de principe, et ce, dès que possible.

À propos

Le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges compte 17 membres. Fondée en 1947 et célébrant son 75e anniversaire, la FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

Grève au cimetière Notre-Dame-des-Neiges : des négociations infernales et interminables

À partir de ce jeudi 1er septembre, le Syndicat des employé-es de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (CSN) (SEBCNDDN) exercera son droit de grève aujourd’hui ainsi que les 2 et 6 septembre 2022.

« Ce n’est pas de gaité de cœur que nous en sommes rendus à cette étape qui aura un impact sur notre clientèle, mais nous croyons que pour faire face à un employeur qui mène ses affaires comme le diable en personne, nous n’avions plus le choix. Après bientôt cinq années sans contrat de travail, nous sommes excédés de faire face à un employeur qui se moque complètement de la clientèle, qui nous méprise, qui nous harcèle et qui fait trainer nos négociations afin de briser notre syndicat », dénonce Éric Dufault, président du SEBCNDDN.

« Rappelons qu’en plein début de pandémie, l’employeur, la Fabrique Notre-Dame, avait aboli six postes de conseillers en préarrangements funéraires, ce qui impose une surcharge de travail depuis la fin de l’hiver 2020 à celles et ceux qui soutiennent les familles endeuillées dans un processus qui demande bienveillance et générosité, précise Benoit Malenfant, président de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Il va sans dire que ces abolitions de postes et le roulement de salarié-es qui quittent leur emploi à cause de l’ambiance infernale vécue au travail minent cette capacité des salarié-es à offrir un service à la hauteur des attentes de la clientèle. »

Près de cinq ans après l’échéance du contrat de travail, l’employeur prétendait encore récemment ne pas détenir les mandats de son conseil d’administration afin d’en arriver à une entente avec le syndicat. Conséquemment, les demandes actuelles du syndicat envers la Fabrique Notre-Dame sont simples et concises :

  • L’ajout d’un nombre suffisant de dates de négociation afin de conclure celles-ci, et ce, dès que possible ;
  • L’octroi d’une enveloppe budgétaire permettant de convenir de hausses salariales pour l’ensemble des employé-es de bureau du CNDDN qui vivent un gel salarial depuis près de six ans ;
  • L’octroi par le conseil d’administration de la Fabrique Notre-Dame de tous les mandats de négociation nécessaires pour convenir d’une entente de principe, et ce, dès que possible.

« Puisque nous vivons exactement la même situation avec le syndicat qui s’occupe de l’entretien général du cimetière, nous savons que l’employeur cache son antisyndicalisme derrière de prétendus problèmes financiers que la Fabrique refuse toujours de nous dévoiler. À l’instar de leurs collègues qui entretiennent le cimetière du mieux qu’ils le peuvent, le comité de négociation du SEBCNDDN est toujours disposé à négocier afin de dénouer cette impasse inutile qui dure depuis trop longtemps. Nous allons être aux côtés de ces femmes et de ces hommes qui font un travail noble et essentiel avec tout leur dévouement, et ce, jusqu’à ce qu’ils obtiennent une convention collective négociée à leur satisfaction », conclut Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

Le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges compte 19 membres. Fondée en 1947 et célébrant son 75e anniversaire, la FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

La CSN s’inquiète que d’éventuelles baisses d’impôts soient faites sur le dos des jeunes

En pleine rentrée et à la veille du déclenchement officiel de la campagne électorale québécoise, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et ses fédérations du secteur de l’éducation réclament un positionnement immédiat de la part de tous les partis en faveur de l’éducation comme véritable priorité québécoise, au lieu de promesses de baisses d’impôts faites au détriment des services publics en général, et des élèves, étudiantes et étudiants en particulier. Alors que les finances du Québec se portent bien et que les employé-es du monde de l’éducation et les élèves font face à des défis encore jamais vus dans le réseau, la CSN demande aux partis de s’engager à :

  1. Réinvestir massivement dans le réseau à l’aide d’un financement étatique stable et prévisible.
  2. Mettre en place de réelles mesures d’attraction et de rétention pour l’ensemble des professions du réseau, et les financer à la hauteur des besoins.
  3. Reconnaître le personnel de soutien comme une composante essentielle du réseau de l’éducation.
  4. Baisser les ratios éducatrices-élèves et maître-élèves, de la maternelle à l’université, afin de répondre notamment à l’augmentation continue du nombre d’élèves et d’étudiant-es à besoins particuliers.

CITATIONS

« Les élèves, les enseignantes et les enseignants, les professionnel-les et les employé-es de soutien en ont bavé au cours des deux dernières années, mais bien avant aussi. Si l’éducation était perçue comme une valeur fondamentale de la société québécoise, on ne serait pas encore en train de parler de conditions de travail gênantes, de pénuries de personnel, d’écoles vétustes et de classes mal ventilées dans les écoles, les cégeps et les universités. L’éducation ne sera jamais une dépense : c’est un investissement pour l’avenir! Qu’on arrête de promettre des baisses d’impôts sur le dos des jeunes, et qu’on finance à sa juste valeur le réseau, pour le bien-être de ceux et celles qui y étudient et qui y travaillent, avant que ça nuise définitivement à la société québécoise. »

  • CAROLINE SENNEVILLE, présidente de la CSN

 

« Les conditions d’apprentissage de nos jeunes se détériorent. M. Roberge et Mme McCann ont malheureusement poursuivi dans la même ligne que leurs prédécesseurs en refusant de reconnaître le rôle majeur que joue le personnel de soutien en éducation. Aujourd’hui, on voit les conséquences désastreuses de ce manque de considération : il y a présentement plus de 2000 postes d’employé-es de soutien vacants dans les écoles et les cégeps. Quels sont les impacts de cette pénurie? Des ratios qui explosent dans les services de garde, des jeunes qui n’ont pas le suivi dont ils ont besoin en raison du manque de techniciennes en éducation spécialisée, des techniciens en travaux pratiques trop peu nombreux pour préparer adéquatement les laboratoires et les ateliers. Sans parler des effets moins visibles, mais tout aussi importants, de la pénurie de personnel administratif et d’employé-es d’entretien pour s’occuper des bâtisses.

  • BENOÎT MALENFANT, président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN)

 

« Avec l’augmentation exponentielle des élèves, étudiantes et étudiants à besoins particuliers et la détresse que nous côtoyons quotidiennement dans nos établissements, il est grand temps de mieux financer les réseaux de l’éducation ainsi que de l’enseignement supérieur pour leur donner les moyens de mieux former la relève. Il y a urgence de valoriser la profession enseignante et d’investir afin d’améliorer les conditions de travail et les conditions d’apprentissage. Un véritable coup de barre s’impose d’autant plus que, collectivement, nous avons les moyens de nos ambitions pour les jeunes du Québec. »

  • CAROLINE QUESNEL, présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN)

 

« Trop souvent, le financement des programmes d’enseignement supérieur est dépendant des inscriptions étudiantes et des besoins du marché du travail. Or, les établissements d’enseignement supérieur ne forment pas juste les futures travailleuses mais ils forment aussi les citoyennes, les penseurs, les bâtisseurs et bâtisseuses de la société de demain. C’est pourquoi il est essentiel que le prochain gouvernement réinvestisse dans le réseau, et ce, par un financement étatique stable, prévisible et équitable entre les programmes. »

  • DANNY ROY, président de la Fédération des professionnèles (FP–CSN)

 

À propos

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1 600 syndicats, elle défend près de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis dans huit fédérations ainsi que dans treize conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec.

La FEESP–CSN représente près de 40 000 employé-es de soutien dans le réseau de l’éducation et de l’enseignement supérieur. La FNEEQ–CSN regroupe quelque 35 000 professeurs, chargé-es de cours et tuteurs-trices, principalement en enseignement supérieur. La FP–CSN représente plus de 2 000 professeur-es et professionnel-les de l’enseignement supérieur.

La FEESP–CSN rectifie les faits

À la suite des négociations de cette semaine et de « l’entente de principe » intervenue hier entre le gouvernement et la Fédération des transporteurs par autobus (FTA), la Fédération des employées et employées de services publics (FEESP-CSN) tient à corriger plusieurs faits diffusés dans les médias cette semaine qui induisent la population en erreur.

« Il y a plusieurs informations qui circulent et qui laissent croire qu’au final, ce seront les conductrices et les conducteurs de véhicules scolaires qui vont accepter ou refuser cette entente de principe, mais dans les faits, ce sont les transporteurs qui devront accepter ou non les paramètres que la FTA a négociés en leur nom. Le processus de négociation entre chaque transporteur individuel et les centres de services scolaire qu’ils desservent reste exactement le même et plusieurs contrats ne sont pas encore signés à l’heure actuelle. À titre d’exemple, mon employeur, Autobus Gil-Ber, n’a pas de contrat signé avec les centres de services scolaire que nous desservons et il devra négocier prochainement chaque circuit. Rien n’est donc réglé et il se peut fort bien que des transporteurs refusent de signer certains contrats », souligne Josée Dubé, présidente du Secteur transport scolaire de la FEESP-CSN.

Des informations diffusées dans les médias laissaient croire que des grèves étaient possibles dans le secteur alors que la grande majorité des syndicats ne sont pas en négociation avec leur employeur et que de ce fait, ils n’ont pas le droit de grève. Il a même été question de grève des transporteurs alors que les employeurs n’ont jamais eu le droit de grève.

« Dans les faits, l’expression « entente de principe » réfère à un document qui contient des clauses sur lesquelles les parties se sont entendues et qui les engagent légalement. Or, l’entente entre le gouvernement et la FTA n’engage pas du tout les transporteurs. Au mieux, celle-ci sert de guide qui permettra à chaque transporteur de négocier ses contrats. Et le plus important, même si les conductrices et conducteurs souhaitent vivement une bonification importante de leurs salaires, elles et ils n’ont rien à voir ou à dire dans ce processus » de conclure madame Dubé.

La présidente du Secteur transport scolaire a diffusé une vidéo sur sa page Facebook visant publiquement à rectifier les faits : https://www.facebook.com/STS.FEESP.CSN/videos/5661815727239114

L’« amazonification » de la SAQ est commencée

Plusieurs conseillères et conseillers en succursales de la SAQ ont constaté que divers produits de niche ne pouvaient plus être commandés en magasin et que les clients devaient se tourner vers le service en ligne pour le faire.

« On refuse que les succursales deviennent seulement des distributeurs de produits de masse et que les consommateurs soient forcés de faire venir leurs alcools préférés de Montréal en utilisant le service en ligne », affirme Lisa Courtemanche, présidente du SEMB-SAQ-CSN. La SAQ nie vouloir se transformer en Amazon. Même s’il est certain qu’elle n’est pas antisyndicale comme Amazon, certains faits montrent que la priorité de la société d’État est de centraliser les ventes de milliers de produits en ligne et de les livrer à partir d’un seul entrepôt.

On note en effet l’existence de plans, estimés en ce moment à 48,5 M$, pour la construction du Centre automatisé de Montréal (CAM) qui sera doté d’une machine ultra sophistiquée visant à préparer les commandes dont on ne connaît pas encore le coût. Selon le syndicat, il y a un risque que les magasins deviennent de simples comptoirs pour faciliter les commandes en ligne. Par ailleurs, la présidente du syndicat fait valoir qu’il sera plus difficile pour les conseillers et les conseillères en succursale de bien connaître les produits si ceux-ci sont seulement disponibles en ligne. Les clients risquent de perdre du point de vue conseils.

Une pétition est d’ailleurs en ligne pour s’opposer à cette centralisation en cours de plusieurs produits.

Rentabilité et efficacité questionnée

Pour le moment, les commandes en ligne représentent environ 4 % des ventes de la SAQ (moins de 1 % avant la pandémie). Même si la SAQ atteint son objectif de tripler ses ventes en ligne, ce qui est loin d’être fait, ce type de transaction représenterait seulement 12 % des ventes. « On risque d’investir entre 50 M$ et 100 M$ pour un système qui ne fera peut-être pas progresser les ventes en ligne et les ventes totales de beaucoup. Est-ce vraiment la meilleure façon d’investir l’argent des Québécois ? », s’interroge Lisa Courtemanche en rappelant que 96 % des ventes se font en magasin et que ces ventes en personne sont en croissance. Si on force l’achat en ligne de plusieurs produits, cela ne veut pas dire que les ventes totales seraient plus grandes. Le bénéfice pour la SAQ ne serait pas nécessairement augmenté, seulement la proportion de ventes en ligne. Il est à noter que le dividende versé au gouvernement était en progression ces dernières années sans avoir besoin d’une immense machine distributrice à Montréal.

Il serait par ailleurs possible de continuer à faire des ventes en ligne en utilisant le réseau de succursales, en conservant des produits de niche partout au Québec et en livrant les commandes en quelques heures plutôt qu’en 24 h. L’idée du syndicat n’est pas de revenir au siècle passé et de cesser de vendre en ligne, mais plutôt de le faire autrement, en continuant d’offrir un service conseil de qualité dans toutes les succursales. « C’est sans compter que la centralisation de toutes les opérations dans un seul entrepôt est plus risquée en cas de panne, de feu, de travaux routiers importants ou d’autres contretemps », met en garde la présidente.

Les employé-es de la SQDC syndiqués à la CSN acceptent l’entente de principe

Une entente de principe est intervenue entre le Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN (SEESQDC–CSN) et leur employeur, le 23 juin. Les membres ont accepté cette entente lors des assemblées qui se sont tenues le 26 juin au soir, un peu partout au Québec.

« Nous sommes satisfaits de cette entente qui permet de faire une bonne partie du rattrapage entre notre convention collective et celle de nos camarades des magasins de la SAQ », affirme Maxime Nadeau, président du SEESQDC–CSN.

De fait, les employé-es qui commencent verront leur salaire augmenté de 34 % pendant les quatre ans de l’entente par rapport à la situation actuelle. Pour les employé-es en haut de l’échelle salariale en ce moment, le salaire passera de 19,92 $ l’heure à plus de 23 $ en fin de convention. L’ensemble des travailleuses et des travailleurs du SEESQDC–CSN bénéficiera donc d’une hausse salariale de 16 à 34 % sur quatre ans. Un autre gain majeur permettra maintenant d’atteindre le sommet de l’échelle salariale en trois ans et demi plutôt qu’en huit ans, comme c’était le cas dans l’ancienne convention collective !

Notons que le salaire à la fin de la période couverte par l’entente dépendra de l’augmentation des deux dernières années qui pourra varier en fonction de l’augmentation obtenue par le secteur public. Le salaire pourrait donc être un peu plus élevé si le secteur public obtient plus de 2 % d’augmentation pour ces deux années-là.

On note par ailleurs plusieurs améliorations sur le plan des horaires de travail, dont la garantie de deux heures de plus par semaine pour les employé-es à temps plein. La prime de chef d’équipe (10 % à 15 %) sera par ailleurs attribuée sur un plus grand nombre d’heures et de façon plus stable et prévisible.

 

Entente de principe pour les employé-es de la SQDC syndiqués à la CSN

Une entente de principe est intervenue entre le Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN et leur employeur en fin de journée le 23 juin. Celle-ci sera bientôt présentée aux membres qui se prononceront sur tout son contenu. Aucune entrevue ne sera accordée d’ici là.

À propos

Le Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN représente près de 200 syndiqué-es répartis dans une quinzaine de succursales. Fondée en 1947, la FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

SQDC : les syndiqué-es enfument le Conseil du trésor

Les membres du Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN ont profité d’une autre journée de grève ce mercredi 22 juin afin d’enfumer le Conseil du trésor à Québec. Provenant d’une quinzaine de succursales partout au Québec, les membres du syndicat exerçaient une autre journée d’une banque de cinq jours de grève adoptée le 5 juin dernier.

« Nous avons choisi cette journée pour enfumer le Conseil du trésor à Québec alors que nos négociations salariales demeurent dans un brouillard que nous désirons dissiper, et ce, dès que possible, de déclarer Maxime Nadeau, président du syndicat. Nos négociations piétinent toujours et encore sur la question des salaires et l’employeur tarde à déposer une offre salariale respectable pour nous toutes et tous. À quelques jours de la Fête nationale, nous avons déclenché à nouveau la grève aujourd’hui, durant une semaine où l’achalandage sera encore très élevé, à un autre moment donc où notre expertise est fortement sollicitée. »

« La structure salariale de la Société des alcools du Québec (SAQ) reconnaît l’expertise de ses travailleuses et de ses travailleurs, mais à la SQDC, qui est pourtant majoritairement détenue par la SAQ, ce n’est vraiment pas le cas, de déplorer Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services (FEESP–CSN). À la SQDC, le taux horaire à l’entrée est de 17,12 $ l’heure et il leur faut environ huit ans avant d’atteindre le 12e échelon, qui est fixé à 21,23 $ l’heure. Or, plusieurs départs ont récemment eu lieu à la SQDC, dont deux salarié-es sur sept à la succursale de Saint-Georges, la semaine dernière seulement. »

« Pour attirer et retenir des salarié-es dans une organisation, l’offre de bons salaires et de bonnes conditions de travail est décisive. Voilà pourquoi les membres du syndicat de la SDQC revendiquent toujours la parité salariale avec la SAQ, mon employeur depuis 21 ans déjà, de souligner Katia Lelièvre, vice-présidente de la CSN. Ces salarié-es effectuent sensiblement le même travail que nous et pourtant, une disparité de traitement de plus de 38 % subsiste toujours entre nous, et ce, dès le premier échelon salarial. Lorsqu’on sait que Catherine Dagenais, la PDG de la SAQ, touche un salaire annuel de 453 952 $, on se dit que celles et ceux qui sont à la source de cette richesse devraient recevoir leur juste part. »

« La SQDC est très rentable et sa capacité de payer de bons salaires se vérifie lorsque nous observons la tendance de la haute direction. Celle-ci touche des salaires annuels variant entre 161 000 $ et 305 000 $, ce dernier montant étant réservé à Jacques Farcy, président et chef de la direction de la SQDC. Conséquemment, le Conseil du trésor doit donc donner les mandats clairs à la SQDC dans les plus brefs délais pour en arriver à une entente satisfaisante pour les parties », conclut François Proulx-Duperré, secrétaire général du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN (CCQCA–CSN).

Le Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN représente près de 200 syndiqué-es répartis dans une quinzaine de succursales.

SQDC : les syndiqué-es exercent une autre journée de grève

À la suite d’un vote d’une banque de cinq jours de grève adoptée le 5 juin dernier, les membres du Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN exercent à nouveau une journée de grève ce samedi 18 juin dans une quinzaine de succursales partout au Québec.

« Nous avons choisi cette journée pour que la direction de la SQDC comprenne toute l’importance du travail que nous effectuons tous les jours, de déclarer Maxime Nadeau, président du syndicat. Nos négociations piétinent toujours sur la question des salaires et l’employeur n’a toujours pas déposé d’offre salariale le moindrement décente. Nous avons donc déclenché à nouveau la grève aujourd’hui, durant une fin de semaine où l’achalandage est très élevé, à un moment donc où notre expertise est fortement sollicitée. Or, cette expertise, qui est pourtant reconnue chez nos collègues de la Société des alcools du Québec (SAQ), ne l’est pas à la SQDC actuellement. Notre taux horaire à l’entrée est de 17,12 $ l’heure et il nous faut environ huit ans avant d’atteindre le 12e échelon, qui est fixé à 21,23 $ l’heure. Voilà pourquoi nous revendiquons toujours la parité avec celles et ceux qui effectuent sensiblement le même travail que nous. Nous réclamons cette parité parce qu’une disparité de traitement de plus de 38 % existe entre nous, et ce, dès le premier échelon salarial. »

« Nous interpellons à nouveau l’employeur afin qu’il règle cette négociation, et ce, dès que possible. Le Conseil du trésor doit donner les mandats clairs à la SQDC dans les plus brefs délais pour en arriver à une entente satisfaisante pour les parties », souligne Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services (FEESP–CSN).

Le Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN représente près de 200 syndiqué-es répartis dans une quinzaine de succursales.

SQDC : les syndiqué-es manifestent à Québec et à Montréal

Dans le cadre de l’exercice de leur mandat de grève, ce mercredi 15 juin, les membres du Syndicat des employées et employés de la SQDC (SEESQDC–CSN) ont manifesté à Québec devant le Conseil du trésor et à Montréal, au Centre de commerce mondial où se trouvent les bureaux de Sonia LeBel, présidente du Conseil du trésor. En lock-out depuis le 15 mars 2022, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Rolls-Royce Canada (CSN) ont appuyé leurs camarades du SEESQDC–CSN en allant manifester devant le siège social de la Société québécoise du cannabis du Québec à Montréal.

« Alors que les vacances estivales arrivent à grands pas, nos négociations piétinent toujours sur la question des salaires et, visiblement, notre employeur n’a toujours pas de mandat du Conseil du trésor pour le règlement des clauses à incidence financière, de déclarer Maxime Nadeau, président du syndicat. Nous exerçons donc une autre journée de grève aujourd’hui avec des mobilisations à Québec et à Montréal et nous réitérons notre revendication centrale visant à obtenir la parité avec nos collègues de la Société des alcools du Québec (SAQ). Alors que nous effectuons sensiblement le même travail qu’elles et eux, nous affichons une disparité de traitement de plus de 38 % dès le premier échelon salarial. Or, nous savons que notre employeur dispose des ressources financières lui permettant de nous verser notre juste part et nous sommes déterminé-es à l’obtenir. »

« En plein contexte de rareté de main-d’œuvre, l’employeur laisse traîner une négociation en longueur qui pourrait se conclure rapidement. Rappelons qu’actuellement, le taux horaire des salarié-es de la SQDC à l’entrée est de 17,12 $ l’heure et qu’il leur faut environ huit ans afin d’atteindre le 12e échelon, qui est fixé à 21,23 $ l’heure. Une bonification salariale s’impose et le Conseil du trésor doit impérativement accorder des mandats afin d’y arriver, précise Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). Les demandes du syndicat sont réalistes, elles sont légitimes et nous interpellons Sonia LeBel, présidente du Conseil du trésor, afin qu’elle donne des mandats clairs à la direction de la SQDC pour en arriver à une entente dès que possible. »

« Tous les congressistes actuellement présents à notre congrès sont venus appuyer les travailleuses et les travailleurs de la SQDC dans leurs actions afin de régler leur négociation incessamment, souligne Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN (CCQCA–CSN). La SQDC est en pleine croissance, son chiffre d’affaires augmente sans cesse et l’employeur a largement la capacité de mieux rémunérer ses salarié-es. Aujourd’hui, devant le Conseil du trésor à Québec, mais aussi depuis le début de leur négociation, nous sommes plus que jamais en appui aux travailleuses et aux travailleurs de la SQDC afin que leur travail soit enfin reconnu à sa juste valeur. »

« Je désire lancer un grand merci solidaire à nos camarades du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Rolls-Royce Canada (CSN) pour leur appui en ce jour de mobilisation et nous leur souhaitons tout autant un règlement à la hauteur de leur combativité », conclut Maxime Nadeau.

Le Syndicat des employées et employés de la SQDC (CSN) représente près de 200 syndiqué-es répartis dans une quinzaine de succursales. Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Rolls-Royce Canada (CSN) représente 530 salarié-es, spécialisés dans l’entretien de moteurs d’avion.

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du cimetière Notre-Dame-des-Neiges (CSN) rectifie les faits

À la suite d’une brève visite chez le directeur général du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges, le 8 juin dernier à son domicile, la direction de l’établissement a diffusé des informations mensongères à l’égard du syndicat et de ses membres. Le syndicat tient donc à rectifier les faits allégués par leur employeur.

« Nous sommes sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2018 et en négociation depuis le mois de novembre 2019. Face à un employeur qui ne voulait tout simplement pas négocier, nous avons dû multiplier les actions de visibilité et nous avons même été obligés de déposer une demande de conciliation pour ramener l’employeur à la table de négociation », de dénoncer Patrick Chartrand, président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du cimetière Notre-Dame-des-Neiges (CSN).

« Parce que nous voulons absolument en arriver à un règlement, le syndicat a cherché à plusieurs reprises à rencontrer Jean-Charles Boily, le directeur général du cimetière, et ce, depuis son entrée en fonction. Celui-ci n’a jamais daigné nous répondre ou nous inviter à une rencontre. Voilà pourquoi nous sommes allés déposer une lettre à son domicile, dans le cadre d’une visite festive surprise qui a duré environ sept minutes au total », souligne le président du syndicat.

« À la suite de cette visite, la direction s’est servie de cet événement anodin pour répandre des mensonges sur la place publique, tout en nous décrivant comme des gens potentiellement violents et menaçants, ce que nous n’avons jamais été et ce que nous ne serons jamais, insiste monsieur Chartrand. On nous reproche un ralentissement du travail effectué alors que c’est l’employeur qui a aboli plus d’une vingtaine de postes, qui a tardé plus d’une fois à rappeler ses travailleuses et travailleurs saisonniers au printemps et qui n’a pas remplacé les nombreuses personnes parties à la retraite ainsi que celles ayant démissionné à cause de la mauvaise ambiance de travail qui règne au cimetière. S’il y a des responsables du mauvais état généralisé de notre cimetière, c’est clairement du côté de la direction qu’il faut regarder. »

À la suite de cette visite, l’employeur a déposé une demande d’injonction permanente visant carrément à museler et à contraindre le syndicat à ne pouvoir exercer aucun moyen de pression durant leur négociation, ce qui est totalement contraire à la liberté d’action dont les syndicats jouissent, particulièrement dans le cadre du renouvellement d’un contrat de travail.

« Notre milieu de travail est marqué par une organisation carrément déficiente des activités quotidiennes, un je-m’en-foutisme total de l’employeur face à la clientèle et un mépris envers celles et ceux qui y travaillent. La mission du cimetière, nous la connaissons très bien puisque nous sommes les premières personnes à rencontrer les familles et à travailler avec elles pour les accompagner dans leur deuil avec respect et empathie. Au lieu de nous attaquer et de déployer des procédures juridiques sans fondements, la Fabrique Notre-Dame devrait changer de ton et déployer toutes ses énergies à régler cette négociation en démontrant à la population qu’elle agit selon les valeurs qui sont censées être à la base de la foi catholique », de conclure Patrick Chartrand.

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (CSN) rassemble 100 membres.

SQDC : les syndiqué-es déclenchent la grève

À la suite d’un vote d’une banque de cinq jours de grève dimanche soir dernier, les membres du Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN ont déclenché la grève ce mercredi 8 juin dans une quinzaine de succursales partout au Québec.

« Les négociations piétinent toujours sur la question des salaires et l’employeur, qui n’a toujours pas de mandat du Conseil du trésor, ne semble pas pressé d’en obtenir un afin de régler les clauses à incidence financière », de déclarer Maxime Nadeau, président du syndicat. Nous avons donc déclenché la grève aujourd’hui, puisqu’une des revendications centrales consiste à obtenir la parité avec nos collègues de la Société des alcools du Québec (SAQ) qui effectuent sensiblement le même travail que nous. Nous réclamons cette parité parce qu’une disparité de traitement de plus de 38 % existe entre nous, et ce, dès le premier échelon salarial. »

« Il faudra que l’employeur comprenne qu’il ne peut pas laisser traîner cette négociation en longueur et que pour la conclure, il lui faut interpeller le Conseil du trésor qui est seul à pouvoir délier les cordons de la bourse », de souligner Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services (FEESP–CSN). Nous partageons entièrement l’impatience des travailleuses et des travailleurs qui veulent simplement voir leur travail reconnu à sa juste valeur. »

SQDC : les syndiqué-es se dotent d’une banque de cinq jours de grève

Réunis en assemblée générale virtuelle dimanche soir dernier, les membres du Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN ont accepté à 83 % le recours à une banque de cinq jours de grève à l’issue d’un vote électronique tenu à scrutin secret.

« Les négociations sont bien avancées, mais nous faisons actuellement face à un employeur qui ne semble pas pressé d’obtenir un mandat clair de la part du Conseil du trésor afin de régler les clauses à incidence financière, de déclarer Maxime Nadeau, président du syndicat. Depuis le début de notre négociation, nous revendiquons la parité avec nos collègues de la Société des alcools du Québec (SAQ) qui effectuent sensiblement le même travail que nous. Nous réclamons cette parité parce qu’une disparité de traitement de plus de 38 % existe entre nous, et ce, dès le premier échelon salarial. Nous avons donc décidé démocratiquement d’appliquer la pression nécessaire afin d’être entendus par le Conseil du trésor, qui devra enfin entendre nos revendications. »

À la suite du port du bermuda en succursales à titre de moyen de pression, la Société québécoise du cannabis (SQDC) a distribué des avis disciplinaires à plusieurs de ses
salarié-es.

« La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) appuie entièrement les revendications et les moyens de pression des travailleuses et des travailleurs de la SQDC, de souligner Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP–CSN. La direction de la SQDC multiplie les manœuvres d’intimidation envers ses
salarié-es en moyens de pression, alors qu’ils ne font que manifester leur impatience face à une partie patronale qui ne prend pas leur négociation au sérieux. »

Le Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN représente près de 200 syndiqué-es répartis dans une quinzaine de succursales. Fondée en 1947, la
FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

La survie du transport des élèves est en jeu

« L’heure est grave. Nous espérons que le gouvernement en est pleinement conscient », lance Josée Dubé, présidente du Secteur transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) qui réagissait ce matin à la sortie des transporteurs scolaires qui refusent de renouveler leurs contrats avec les centres de services scolaires, jugeant nettement insuffisante l’augmentation du financement proposée par le ministère de l’Éducation. « Nous souhaitons aujourd’hui témoigner notre appui aux transporteurs dans leur lutte pour l’obtention d’un financement adéquat. Les miettes pour le transport scolaire, ça suffit! »

Selon les dernières informations obtenues, le ministère offre actuellement une indexation d’environ 8 %, alors que les augmentations demandées par les transporteurs varient de 20 à 35 %. « Il est évident que ce qui est sur la table ne fait pas l’affaire. Je tiens à rappeler que nous, les conductrices et les conducteurs de véhicules scolaires, exigeons une augmentation de l’enveloppe totale du transport scolaire de 10 %, et ce, seulement pour les salaires. Ce montant d’environ 70 millions permettrait d’offrir les hausses salariales nécessaires à la survie de la profession. Nous gagnons en moyenne 20 000 $ par année. Ça ne peut plus continuer comme ça », ajoute Mme Dubé.

La majorité des transporteurs scolaires doivent renouveler leur contrat d’ici la fin du mois d’août. Si le gouvernement refuse de reconnaître les besoins réels de ceux-ci et d’augmenter considérablement les enveloppes budgétaires qui leur sont attribuées, il est fort probable que les véhicules scolaires ne circuleront pas à la rentrée. « La crise dans le transport scolaire pourrait s’aggraver grandement si le ministère ne réajuste pas le tir dans les prochaines semaines », ajoute Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). Le Secteur transport scolaire de la FEESP–CSN évalue qu’il manque actuellement 1500 conductrices et conducteurs pour assurer la couverture de toutes les régions du Québec. « Si le transport scolaire ne reprend pas à l’automne, des centaines de conductrices et de conducteurs d’autobus et de berlines quitteront le métier. Ça sera catastrophique. Et, au bout du compte, ce sont des dizaines de milliers d’enfants et leurs familles qui en subiront les conséquences », a conclu Mme Gratton.

Les conductrices et conducteurs de véhicules scolaires exigent une hausse de leur salaire pour « sauver le transport scolaire »

En cette période d’octroi des contrats de transport scolaire, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) réclame du gouvernement Legault une amélioration rapide des conditions de travail des conductrices et conducteurs de véhicules scolaires pour mettre fin à la pénurie de main-d’œuvre et assurer le transport sécuritaire de tous les écoliers et écolières du Québec.

Samedi, des centaines de conductrices et de conducteurs de véhicules scolaires, autobus comme berlines, ont manifesté dans les rues de Québec et devant l’Assemblée nationale pour « sauver » le transport scolaire. (En vidéo)

Pour garantir le droit à l’éducation

« Pour les 500 000 élèves qui vont à l’école en autobus, le droit à l’éducation passe par le droit au transport scolaire, a déclaré la présidente de la CSN, Caroline Senneville. Pour réussir en classe, encore faut-il se rendre à l’école. De toute urgence, le gouvernement doit rétablir les services. »

« À l’heure actuelle, il manque environ 1 500 conductrices et conducteurs pour assurer la couverture de toutes les régions du Québec, a expliqué la présidente du Secteur transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), Josée Dubé. Or, le gouvernement ne leur offre qu’un salaire moyen de 20 000 $ par année, soit trois fois moins que ce que les conducteurs de sociétés de transport en commun gagnent au pays, sans compter l’absence de régime de retraite et d’assurances collectives. Celles et ceux qui prennent soin de la sécurité de nos enfants méritent mieux. »

Josée Dubé, présidente du Secteur transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) Photo : Simon Clark

Une enveloppe « dédiée » de 90 millions $

« Cela fait des années que nous le répétons : ce qu’il faut pour régler la crise de pénurie de main-d’œuvre qui continue de sévir dans le transport scolaire partout au Québec, c’est une enveloppe dédiée exclusivement à l’amélioration des salaires, a précisé Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP–CSN. Il faut investir 70 millions $ par année, en plus des 20 millions $ octroyés par Québec par le biais de son programme d’aide financière qui n’a pas suffi à empêcher la démission de centaines de conductrices et de conducteurs jusque-là dévoués à leur travail, encore moins à en attirer de nouveaux. »

« Le transport scolaire est un service essentiel dans la région, a souligné de son côté la présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), Barbara Poirier. Or, le gouvernement refuse de le financer à la hauteur des besoins. Les salaires sont si bas que ça provoque des pénuries et des ruptures de service. C’est indécent ! Il est temps de régler le problème une fois pour toutes. »

Une pétition à l’appui

La CSN invite le public à soutenir la cause des conductrices et conducteurs de véhicules scolaires en signant la pétition mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale à l’initiative du Secteur transport scolaire de la FEESP–CSN. Déjà près de 3 000 citoyennes et citoyens ont appuyé cette initiative parrainée par la députée de Sherbrooke et porte-parole de Québec solidaire en matière d’éducation, Christine Labrie. Il reste 24 heures pour appuyer l’augmentation du financement du transport scolaire.

 À propos

Le Secteur du transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) regroupe 63 syndicats totalisant plus de 3 000 conductrices et conducteurs de véhicules scolaires travaillant dans une dizaine de régions administratives du Québec. La Fédération compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

Photo : Simon Clark

LIENS UTILES :

www.feesp.csn.qc.ca/secteurs/transport-scolaire

www.assnat.qc.ca